Kilauea (Hawaii): Le point sur l’éruption // Latest news

8 heures (heure française): L’éruption continue dans la Lower East Rift Zone du Kilauea.
Les fractures n° 22 et n° 13 continuent d’alimenter les coulées qui se dirigent vers le sud, mais les entrées de lave dans l’océan le 27 mai ont diminué par rapport à la veille.
La fracture n° 6 n’est plus active.
La  fracture n° 21 est active par intermittence.
La fracture n° 7 est très active avec des fontaines de lave qui alimentent deux chenaux surélevés. Le chenal nord conduit une coulée vers le site de la centrale PGV. La lave s’est approchée du puits E avant de s’arrêter, mais elle a été réalimentée et, vers midi le 27 mai, elle a recommencé à recouvrir une partie de ce puits. Elle a également produit une coulée étroite qui s’est dirigée au nord du puits E. Ces coulées étaient toujours actives lorsque le HVO a publié sa dernière mise à jour le 27 mai dans la soirée. Les récents efforts de colmatage des puits devraient empêcher que s’échappe de l’hydrogène sulfuré (H2S).
L’Overlook Crater au sommet du Kilauea  continue à émettre des panaches de cendre. Les observations au cours de la semaine écoulée ont montré un recul des parois du cratère, et donc un agrandissement de ce dernier, en raison de leur effondrement.
Source: HVO.

Dernière minute: La Protection Civile a ordonné aux habitants des Leilani Estates dont les habitations se trouvent sur Nohea Street et Luana Street, entre Leilani Avenue et Kahukai, ainsi que sur Kupono Street entre Malama Street et Leilani Avenue, de partir immédiatement car le lave en provenance de la Fracture n° 7 se dirige rapidement vers ce secteur.

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22 heures (heure française) : Selon le HVO, la lave qui est sortie de la fracture n° 8 le 27 mai dans la soirée se trouvait à une cinquantaine de mètres de Pohoiki Road qu’elle menaçait de traverser vers 4 heures du matin le 28 mai. L’USGS a diffusé une nouvelle carte de l’éruption (voir ci-dessous).
On continue à observer une forte sismicité au sommet alors que la déflation se poursuit.
Les émissions de gaz restent très élevées au niveau des fractures éruptives. On s’attend à une forte présence du vog sur l’île d’Hawaï le 28 mai à cause des vents faibles. Ces derniers, combinés à des émissions sporadiques de cendre au sommet du Kilauea, peuvent entraîner d’importantes concentrations de cendre et de SO2 dans les zones sous le vent, aussi bien au sommet du Kilauea que le long des fractures dans l’East Rift Zone.

Source : HVO.

Le vog – ou brouillard volcanique – généré par l’éruption du Kilauea a atteint les Îles Marshall, à 3700 kilomètres de l’archipel hawaiien où il envahit le ciel. Les conséquences sont classiques : Les gens souffrent de symptômes bénins tels que des yeux qui brûlent, des maux de tête et des maux de gorge.
Selon le Réseau International de Santé et de Gestion des Risques Volcaniques, les personnes souffrant d’asthme ou de problèmes respiratoires ont intérêt à rester à l’intérieur. Un filtre à air ambiant peut également réduire l’inconfort généré par le brouillard, mais les masques ont un effet limité. Le Réseau recommande également à la population gens d’éviter les activités exténuantes ou d’avoir recours à l’aide médicale en cas de problèmes respiratoires. En l’absence de vent, le vog peut s’accumuler dans certaines zones que les gens doivent évacuer si la pollution s’intensifie. Les alizés envoient le vog vers l’ouest, de sorte que les zones situées à l’est de l’éruption sont relativement épargnées. Le tourisme n’a pas été affecté par le brouillard sur la majeure partie de la Grande Ile d’Hawaii.
Source: Presse internationale.

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23 heures (heure française): Voici les dernières nouvelles concernant les coulées de lave à Lower Puna:
– La coulée rapide qui était apparue dimanche soir et que inquiétait la Protection Civile provenait de la fracture n° 8. Cette fracture alimentait une coulée en chenal qui avançait vers le nord le long de la coulée existante, avant d’obliquer vers l’est et de sortir des Leilani Estates près de l’intersection entre Kahukai Street et Hookupu Street. A 8 heures lundi matin, la lave avait commencé à traverser Pohoiki Street, mais sa vitesse de progression a ensuite ralenti de manière significative et elle n’avançait plus que de quelques mètres par heure.
– Les fractures  6 et 13 sont inactives.
– La fracture  9 s’est réactivée mais n’émet que de petites quantités de lave.
– Les fractures 7 et 21 ne sont plus actives et les coulées de lave provenant de la fracture 21 n’avancent plus sur le site de la centrale géothermique PGV.
Source: HVO.

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8 :00 a.m. (French time): The eruption continuous in Kilauea’s Lower East Rift Zone.
Fissures 22 and 13 continue to feed lava flows extending south, but lava entries in the ocean on May 27th had diminished compared with the day before.

Fissure 6 is no longer active.

Fissure 21 has been intermittently active.
Fissure 7 activity is very active with lava fountains feeding two perched channels. The north channel fed a flow that advanced into PGV property and approached pad E before it stalled; however, the flow was later refreshed by lava from the vent and, about noon on May 27th, started to advance again covering a portion of pad E and also producing a narrow flow to the north of pad E. These flows were still active when HVO posted its latest update on May 27th in the evening. Efforts to quench the wells are expected to prevent any release of hydrogen sulphide gas.

Ash continues to erupt intermittently from the Overlook Crater at the Kīlauea summit. Observations during the past week have documented retreat of the Overlook Crater wall due to collapse of the steep enclosing walls and rim.

Source: HVO.

Last minute: The Civil Defense has ordered Leilani Estates residents on Nohea and Luana streets between Leilani Avenue and Kahukai, and on Kupono Street between Malama Street and Leilani Avenue to evacuate immediately because of fast moving lava from fissure No. 7.

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10:00 p.m. (French time): According to HVO, lava from the outbreak from Fissure 8 that took place on May 27th in the evening was about 50 metres from crossing Pohoiki Road as of 4 a.m. on May 28th. USGS has released a new map of the eruption (see below).

High rates of earthquakes are occurring at the summit as deflation continues.

Volcanic gas emissions remain very high from the eruptive fissures. Widespread vog is expected on Hawaii island today along with weak winds. This wind pattern, combined with occasional bursts of ash from the Kilauea summit, may lead to build up of ash and SO2 downwind of the Kilauea summit and fissures on the East Rift Zone.

Source: HVO.

The “vog” or volcanic fog produces by the Kilauea eruption has reached the Marshall Islands, 3,700 kilometres away, where it is blanketing the sky. People are suffering from mild symptoms such as burning eyes, headaches and sore throats.

According to the International Volcanic Health and Hazard Network, or IVHHN, people with asthma or respiratory problems should stay inside. A room air cleaner can also reduce risk, but masks do little. The network also reccomends that people avoid strenuous activities outside or seek medical help if they experience breathing issues. In the absense of wind, vog can accumulate in one area, which people should evacuate if the pollution escalates. Trade winds are blowing the vog west, so any area east of the eruption is unlikely to experience strong effects from it. Tourism on most parts of the Big Island have continued as normal.

Source : International press.

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11 :00 p.m. (French time): Here is the latest news about the lava flows in Lower Puna :

– The fast-moving flow that broke out on Sunday night originated from Fissure 8. The fissure fed a channelized flow that moved north along the margin of the existing flow before turning east and crossing out of Leilani Estates near the intersection of Kahukai and Hookupu streets. At 8:00 a.m. on Monday morning it had started to cross Pohoiki Road, but the advance rate had slowed significantly to only a few metres per hour..
Fissures 6 and 13 are inactive.

– Fissure 9 is reactivated but erupting small amounts of lava.

– Fissures 7 and 21 are no longer active and lava flows from fissure 21 have largely stalled on PGV property.
Source: HVO.

Impressionnante photo de la coulée émise par la fracture n° 7 qui produit une spectaculaire fontaine que l’on aperçoit à l’arrière-plan (Crédit photo: USGS)

Source: USGS

Piton de la Fournaise (Ile de la Réunion)

En lisant les bulletins de l’OVPF à propos de l’éruption du Piton de la Fournaise, on a presque l’impression que le point chaud du Kilauea à Hawaii a pompé toute la lave du volcan réunionnais et ne lui laisse que quelques larmes de Pele pour se consoler ! Le tremor décline régulièrement, mais l’agonie de l’éruption actuelle est particulièrement longue. Les débits de lave émis sont tellement faibles qu’ils ne peuvent plus être mesurés depuis l’espace. A noter que dans le même temps l’inflation de l’édifice volcanique a repris. On ne devrait donc pas attendre très longtemps pour assister à une nouvelle éruption…

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Reading the OVPF bulletins about the eruption of Piton de la Fournaise, one almost gets the impression that the Kilauea hotspot in Hawaii has pumped all the lava from the Reunion volcano and leaves it a few Pele’s tears as a consolation! The tremor is steadily declining, but the agony of the current eruption is fairly long. The lava output is so low that it can no longer be measured from space. It should be noted that at the same time the inflation of the volcanic edifice has resumed. We should not have to wait very long to watch a new eruption…

Source: OVPF

La centrale géothermique de Puna sous la menace de la lave // PGV under the threat of lava

Selon le dernier rapport de la Protection Civile, la lave a recouvert au moins un puits de la centrale Puna Geothermal Venture (PGV). Le puits a été colmaté au cas où la lave pénétrerait dans l’enceinte de l centrale, et un deuxième puits situé à une trentaine de mètres a également été sécurisé. Les bouchons qui ont été installés protègent contre les émissions potentielles d’hydrogène sulfuré qui pourrait devenir toxique au contact de la lave. Il y a une surveillance constante du niveau de H2S. Si le gaz était détecté, la Protection Civile émettrait une alerte immédiate en utilisant des sirènes et la radio et ferait du porte-à-porte pour avertir les habitants de la zone concernée.
Le travail de protection s da la centrale PGV a également consisté à retirer l’équipement hors sol sur les puits et à mettre une couche de cendre dans la fosse d’accès à chaque puits. Ainsi, il devrait  être possible de réactiver les puits après l’éruption, même si les puits ont tous été recouverts par la lave.
La lave qui avait avancé le 26 mai vers les puits mis en sécurité a ensuite ralenti sa progression le matin du 27 mai, avant de reprendre de la vigueur vers midi. Vers 15 heures ce même jour, on a estimé que la lave se trouvait à quelques mètres du premier des trois puits qui sont espacés d’une trentaine de mètres les uns des autres.
L’usine produit en moyenne 25 pour cent de l’électricité de l’île d’Hawaï. Elle a été fermée peu de temps après le début de l’éruption le 3 mai 2018.
Source: Protection Civile.

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According to Civil Defense’s latest report, lava has covered at least one capped well at the Puna Geothermal Venture (PGV) plant. The well was plugged in anticipation of the lava flow, and a second well 30 metres away has also been secured. The plugs protect against the release of hydrogen sulphide gas that could turn toxic when mixed with lava. There is constant monitoring for H2S, and if any were detected, the Civil Defense would put out an immediate alert using sirens, radio and going door to door to notify any residents in an affected area.

The protection work ay PGV also includes removing above-ground equipment on the wells and putting a layer of cinder into a pit that leads to each well. It may be possible to reactivate the wells after the eruption, even if the wells are all covered by lava.

Advancing lava that had been moving toward the deactivated wells on May 26th eased up in the morning of May 27th but then picked up around midday. As of about 3 p.m. that same day,  lava was estimated to be within just a few metres of the first of three production wells, each of which are about 30 metres apart.

The plant typically generates 25 percent of the electricity for Hawaii island. It was shut down shortly after Kilauea began spewing lava on May 3rd.

Source: Civil Defense.

Vue de l’éruption fissurale et de la proximité de la centrale géothermique

(Crédit photo: USGS)

 

Quand la mer monte… // When the sea rises…

Une nouvelle étude en passe d’être publiée dans Geophysical Research Letters indique que la hauteur moyenne des vagues pendant l’hiver et la fréquence des tempêtes extrêmes le long des côtes atlantiques de l’Europe de l’Ouest augmentent depuis près de 70 ans.
Des scientifiques du CNRS et de l’Université de Bordeaux (France) et de l’Université de Plymouth (Angleterre) ont utilisé 69 ans (1948 – 2017) de données météorologiques et de hauteur de vagues pour étudier la variabilité interannuelle et la hauteur des vagues hivernales le long des côtes ouest d’Europe. Leurs recherches démontrent que la hauteur, la variabilité et la périodicité moyennes des vagues en hiver ont augmenté de façon significative dans l’Atlantique nord-est au cours des sept dernières décennies.
Les côtes d’Écosse et d’Irlande ont connu la plus forte augmentation des phénomènes qui viennent d’être mentionnés. La hauteur moyenne des vagues hivernales est supérieure de 10 millimètres par an – soit une hausse totale de 0,70 mètre – par rapport à 1948.
L’étude révèle également une augmentation de la hauteur des vagues dans des conditions météorologiques extrêmes. Leur niveau au large des côtes irlandaises a augmenté de 25 millimètres par an au cours des 70 dernières années, ce qui représente une augmentation moyenne de 1,70 mètre.
Les résultats de l’étude sont importants pour les scientifiques et les gestionnaires des zones côtières qui essaient de prévoir les hauteurs de vagues des prochaines années et prennent des mesures pour protéger ces zones en Europe occidentale. En effet, la hauteur des vagues pendant les tempêtes hivernales est la principale cause d’érosion des dunes et des falaises et explique jusqu’à 80% de la variabilité du littoral le long des côtes sableuses les plus exposées.
L’augmentation de la hauteur des vagues et la plus grande fréquence des tempêtes extrêmes vont avoir un impact majeur sur des milliers de zones habitées le long des côtes atlantiques de l’Europe occidentale. Cette étude, ainsi que d’autres recherches récentes, montre que les deux phénomènes sont en hausse, ce qui signifie qu’il faut vraiment s’assurer que les côtes atlantiques de l’Europe sont bien protégées contre les menaces des tempêtes actuelles et à venir.
Source: The Watchers.

Une autre étude publiée dans Scientific Advances par des scientifiques de l’Université d’Hawaii à Manoa explique que de nombreuses îles d’atoll de faible hauteur dans tout le Pacifique et au-delà vont devenir inhabitables au milieu de ce siècle. La combinaison de l’élévation du niveau de la mer et des inondations causées par les vagues causera des dégâts fréquents aux infrastructures et contaminera de façon irréversible les ressources en eau douce de ces îles d’ici 2030 à 2060.
Des chercheurs de l’USGS, de la NOAA, de l’Université d’Hawaii et d’autres organismes ont fourni de nouvelles estimations sur l’habitabilité des atolls en considérant non seulement l’élévation du niveau de la mer mais aussi les effets des vagues qui inondent les îles basses. Les études antérieures ont uniquement pris en compte le danger de la hausse du niveau moyen de la mer lorsqu’elle inonde progressivement les atolls et estimé que les îles seraient encore habitables jusqu’en 2100 ou plus tard. La dernière étude, centrée sur l’île Roi-Namur de l’atoll de Kwajalein dans la République des Îles Marshall, inclut les effets supplémentaires des vagues qui commencent à avoir des conséquences graves bien plus tôt. Avec des vagues de plusieurs mètres de hauteur qui viennent s’ajouter au niveau plus élevé de l’océan, des inondations peuvent survenir plus fréquemment lorsque l’eau de mer entre à l’intérieur des côtes, endommage les infrastructures côtières et pénètre, en les contaminant, les sources d’eau douce peu profondes.. Les pluies qui surviennent par la suite peuvent aider à reconstituer les réserves d’eau douce, mais si une nouvelle série d’inondations se produit trop tôt, les niveaux de salinité de la nappe phréatique restent trop élevés pour que l’eau soit potable.
Les résultats de la nouvelle étude sont valables pour les îles de faible altitude dans tout le Pacifique et au-delà. Il est donc urgent d’évaluer quelles îles sont les plus vulnérables et de commencer à explorer des solutions politiques et d’ingénierie pour anticiper les problèmes à venir.
Source: University of Hawaii.

https://manoa.hawaii.edu/

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A new study due to be published in Geophysical Research Letters indicates that average winter wave heights and extreme storms along the Atlantic coast of Western Europe have been rising for almost seven decades.

Scientists at the CNRS and the University of Bordeaux (France), and the University of Plymouth (England) used 69 years (1948 – 2017) of numerical weather and wave hindcast to investigate the interannual variability and trend of winter wave height along the west coast of Europe. They showed that the winter mean wave height, variability, and periodicity all increased significantly in the northeast Atlantic over the last seven decades.

The coastlines of Scotland and Ireland have seen the largest increases, with the average height of winter waves more than 10 millimetres per year – more than 0.7 metres in total – higher than in 1948.

That has also led to increased wave heights during extreme weather conditions, with levels off the Irish coast increasing 25 millimetres per year during the past 70 years, representing an average increase of 1.7 metres.

The findings of the study are important for scientists and coastal managers looking to predict future wave heights, and take measures to protect coastal communities across Western Europe. Indeed, the height of waves during winter storms is the primary factor affecting dune and cliff erosion, explaining up to 80% of the shoreline variability along exposed sandy coasts.

Any increases in wave heights, and greater frequency of extreme storms, are going to have a major impact on thousands of communities along the Atlantic coastlines of Western Europe. This study, together with other recent research, shows both are on the rise, meaning there is a real need to ensure the Atlantic coasts of Europe are protected against present and future storm threats.

Source : The Watchers.

Another study published in Scientific Advances by scientists of the University of Hawaii at Manoa predicts that many low-lying atoll islands throughout the Pacific and beyond may become uninhabitable by mid-century. The combination of rising sea levels and wave-driven flooding will cause frequent damage to infrastructure and will irreversibly contaminate island freshwater resources by 2030 to 2060.

Researchers from USGS, NOAA, University of Hawaii and other entities improved estimates of atoll habitability by considering not just sea level rise, but also the effects of wave activity that flood low-lying islands with elevations of less than two metres. Previous studies have considered only the hazard from the rise in average sea level gradually inundating the atolls and estimated that the islands would still be livable until 2100 or later. This study, however, focusing on Roi-Namur Island of Kwajalein Atoll in the Republic of the Marshall Islands, includes the additional effects of waves, which begin to have serious consequences far sooner. With multi-metre-high waves riding a higher average sea level, active flooding can occur more frequently as seawater breaches coastal berms, damaging coastal infrastructure and soaking into the shallow freshwater lens, contaminating the limited aquifer. Subsequent rainfall can replenish the freshwater of the aquifer over time, but if a second flooding event occurs too soon, salinity levels in the aquifer will remain too high for safe drinking.

The results of the new study  are applicable to low-lying islands throughout the Pacific and beyond, underlying the urgency to evaluate which islands are most vulnerable and to begin exploring possible political and engineering solutions.

Source : University of Hawaii.

Les vagues de l’Atlantique: une menace pour nos côtes (Photos: C. Grandpey)