Hausse du niveau des océans : évacuations et migrations en vue // Sea level rise : evacuations and migrations in sight

En raison du réchauffement climatique et de la fonte des glaciers, le niveau de la mer monte partout dans le monde. Certaines localités côtières ou insulaires devront aller vivre ailleurs si elles ne veulent pas voir leurs maisons envahies par l’eau.
C’est ce qui se passe à Fairnbourne, un village du Pays de Galles. En 2014, les autorités ont décidé que c’était localité côtière du Royaume-Uni qui présentait le plus grand risque d’inondation en raison du changement climatique.
Prévoyant une accélération de la hausse du niveau de la mer et des tempêtes plus fréquentes et plus extrêmes à cause du réchauffement climatique, le gouvernement a déclaré qu’il ne pourrait protéger le village que pendant 40 ans contre les éléments. Il a également déclaré que d’ici 2054, vivre à Fairbourne ne présenterait plus une sécurité suffisante.
Les autorités ont donc travaillé avec les villageois sur un processus dit de «réalignement géré». Cela signifie essentiellement éloigner la population et abandonner le village à la mer.
Du jour au lendemain, les prix des maisons à Fairbourne ont dégringolé. Les habitants ont été surnommés les premiers «réfugiés climatiques» du Royaume-Uni. Beaucoup ont été choqués par les gros titres de la presse nationale qui déclarait que tout le village serait «déclassé». Sept ans plus tard, la plupart des questions sur leur avenir restent sans réponse.
Personne à Fairnbourne ne veut quitter les 450 maisons du village. Alors que beaucoup sont des retraités, il y a aussi des familles avec de jeunes enfants. Les habitants parlent fièrement de leur communauté très unie. Et bien que le centre du village ne se compose que d’une épicerie, d’un fish and chips et de quelques restaurants, les habitants disent que la plage de galets et le petit train à vapeur attirent les touristes en été.
Natural Resources Wales, un organisme parrainé par le gouvernement et responsable des protections contre la mer à Fairbourne, a déclaré que le village est particulièrement vulnérable car il est menacé par de forts risques d’inondation. Construit dans les années 1850 sur un ancien marais salant, Fairbourne se trouve sous le niveau de la mer à marée haute. Lors des tempêtes, le niveau de la marée est à plus de 1,5 mètre au-dessus du niveau du village.
Les scientifiques expliquent que le niveau de la mer au Royaume-Uni a augmenté d’environ 10 centimètres au cours du siècle dernier. En fonction des émissions de gaz à effet de serre et des mesures prises par les gouvernements, il est prévu une augmentation de 70 centimètres à 1 mètre d’ici 2100.
Fairbourne est également à l’embouchure d’un estuaire, avec des risques supplémentaires de crues soudaines de la rivière qui coule derrière le village. Les autorités ont dépensé des millions de livres pour renforcer une digue et près de 3 kilomètres de protections contre les marées.
Bien qu’il existe des risques d’inondation dans de nombreux autres villages le long de la côte galloise, les décisions sur les zones à protéger se résument en fin de compte au coût. Les autorités font remarquer que dans le cas de Fairbourne, le coût de l’entretien des protections contre les inondations sera bientôt plus élevé que la valeur de ce qu’elles protègent.
Les effets du changement climatique sont une réalité à Fairbourne. C’est peut-être le premier village côtier gallois à être désigné non viable en raison du réchauffement climatique, mais ce ne sera certainement pas le seul.
À travers le Royaume-Uni, un demi-million de propriétés sont menacées d’inondations côtières, et ce chiffre passera à 1,5 million d’ici la fin des années 2080, selon le Climate Change Committee, un organisme consultatif indépendant créé en vertu des lois sur le changement climatique.
On savait que, quelles que fussent les conclusions la COP 26, le niveau de la mer continuerait de monter au Royaume-Uni et ailleurs dans le monde. C’est une chose à laquelle les populations côtières doivent absolument se préparer. Le problème n’est pas abordé avec l’urgence ou l’ouverture qu’il mérite par la plupart des gouvernements.
À Fairbourne, le conflit permanent entre les villageois et les autorités montre à quel point le problème existe. Les habitants ont le sentiment d’avoir été injustement désignés et ne sont pas convaincus que l’on sache exactement avec quelle rapidité le niveau de la mer montera et menacera leurs maisons. Quand et comment l’évacuation aura-t-elle lieu ? Seront-ils indemnisés et si oui de combien ? Personne ne semble avoir la réponse à ces questions.
Source : Presse internationale.

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Because of global warming and glacier melting, sea level is rising around the world. Some coastal or island communities will have to go and live elsewhere if they do not want to have their houses invaded by the water.

This is what is happening in Fairnbourne, a village of Wales. In 2014 authorities identified it as the first coastal community in the U.K. to be at high risk of flooding due to climate change.

Predicting faster sea level rises and more frequent and extreme storms due to global warming, the government said it could only afford to keep defending the village for another 40 years. Officials said that by 2054, it would no longer by safe or sustainable to live in Fairbourne.

Authorities therefore have been working with villagers on the process of so-called “managed realignment.” This essentially means moving them away and abandoning the village to the encroaching sea.

Overnight, house prices in Fairbourne nosedived. Residents were dubbed the U.K.’s first “climate refugees.” Many were left shocked and angry by national headlines declaring their whole village would be “decommissioned.” Seven years on, most of their questions about their future remain unanswered.

No one in Fairnbourne wants to leave the 450 houses of the village. While many are retirees, there are also young families raising a next generation. Locals speak proudly of their tight-knit community. And although the village center only consists of a grocer’s, a fish and chip shop and a couple of restaurants, residents say the pebbly beach and a small steam train draw bustling crowds in the summer.

Natural Resources Wales, the government-sponsored organization responsible for the sea defenses in Fairbourne, said the village is particularly vulnerable because it faces multiple flooding risks. Built in the 1850s on a low-lying saltmarsh, Fairbourne already lies beneath sea level at high spring tide. During storms, the tidal level is more than 1.5 meters above the level of the village.

Scientists say U.K. sea levels have risen about 10 centimeters in the past century. Depending on greenhouse gas emissions and actions that governments take, the predicted rise is 70 centimeters to 1 meter by 2100.

Fairbourne is also at the mouth of an estuary, with additional risks of flash floods from the river running behind it. Officials have spent millions of pounds in strengthening a sea wall and almost 3 kilometres of tidal defenses.

While there are flood risks in many other villages along the Welsh coast, decisions on which areas to protect ultimately boil down to cost. Officials say that in the case of Fairbourne, the cost of maintaining flood defenses will become higher than the value of what they are protecting.

The effects of climate change are a reality here. While Fairbourne may be the first Welsh coastal village to be designated unviable due to climate change, it certainly won’t be the only one.

Across the U.K., half a million properties are at risk of coastal flooding, and that risk figure will jump to 1.5 million by the end of the 2080s, according to the Climate Change Committee, an independent advisory body set up under climate change laws.

Whatever happens at COP the sea level will continue to rise around the U.K. and elsewhere in the world. It is something coastal populations absolutely need to prepare for. The challenge for many governments is that the problem is not being confronted with the urgency or openness that it deserves.

In Fairbourne, a continuing standoff between villagers and officials underlines that challenge. Residents feel they have been unfairly singled out and are not convinced there is a clear timeframe on how quickly sea levels will rise enough to threaten their homes. When and how will evacuation take place? Will they be compensated, and if so how much should it be? There are no answers.

Source: International press.

Vue du village côtier de Fairbourne, en sursis climatique

Nouvelles de l’éruption du Cumbre Vieja (La Palma) // News of the Cumbre Vieja eruption (La Palma)

16 heures : L’éruption du Cumbre Vieja n’en finit pas de surprendre. Une nouvelle source d’émission de lave s’est ouverte le 28 novembre au matin sur le versant nord-est du cône, avec une nouvelle coulée de lave et des projections de matériaux. La lave longe le versant nord-ouest près de Tacande et avance à environ six mètres par minute, Les volcanologues craignent que des débordements affectent des zones épargnées jusqu’à maintenant.

Le phénomène s’est accompagné d’une hausse de la sismicité. L’IGN avait déjà enregistré une cinquantaine de secousses pendant la nuit, avec une magnitude atteignant M 3,5, dont un événement avec l’hypocentre situé à Fuencaliente, à 11 kilomètres de profondeur. Il a été ressenti par la population.

A cause de la mauvaise qualité de l’air et après l’apparition de la nouvelle coulée de lave dans la région de Tacande, l’accès à la zone d’exclusion n’est pas autorisé, que ce soit depuis le sud ou depuis le nord.

En revanche, l’aéroport de La Palma est de nouveau opérationnel.

Source: IGN, Pevolca.

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22 heures : Voici une vidéo montrant lactivité de fontaine de lave donnant naissance aux coulées visibles sur la capture d’écran ci-dessous. En voyant ces images, on se dit que le Cumbre Vieja n’a pas fini son travail de destruction.

4:00 p.m : The eruption of Cumbre Vieja is not ready to stop. A new source of lava emission opened on the morning of November 28th on the northeast slope of the cone, with a new lava flow and the projection of pyroclastic material. The lava travels along the northwest slope near Tacande and advances at about six meters per minute. Volcanologists fear that overflows may affect areas spared so far.
The phenomenon was accompanied by an increase in seismicity. IGN had already recorded about fifty tremors during the night, with a magnitude reaching M 3.5, including an event with the hypocenter located in Fuencaliente, 11 kilometers deep. It was felt by the population.
Due to the poor air quality and after the appearance of the new lava flow in the Tacande region, access to the exclusion zone is not allowed, either from the south or from the north.

However, La Palma airport is operational again.
Source: IGN, Pevolca.

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10:00 p.m : The video above shows the lava fountain activity giving rise to the flows visible in the screenshot below. Seeing these images, there is little doubt that Cumbre Vieja has not finished its work of destruction.

La pression des gaz était encore très forte le 28 novembre au matin (capture écran webcam)

 

Vue de l’activité de coulée de lave le 28 novembre au soir (capture écran webcam)

 

 

Les insuffisances de la COP26 à propos de l’Arctique // The inadequacies of COP26 regarding the Arctic

Bien que la région se réchauffe trois fois plus vite que le reste de la planète, l’Arctique a été largement mis de côté pendant les discussions de la COP26 qui était censée trouver des solutions au réchauffement climatique.
Un panel de chercheurs et d’analystes de l’Arctique appartenant à la Woods Hole Oceanographic Institution et au Woodwell Climate Research Center souhaite maintenant se faire entendre devant les décideurs internationaux et alerter sur la gravité du réchauffement climatique. Ces scientifiques demandent que soient effectuées plus de recherches, et une plus grande intégration du réchauffement polaire dans les discussions et la modélisation du changement climatique. Ils insistent sur le fait qu’il existe dans l’Arctique un équilibre délicat de la vie aux extrêmes, mais que l’intégrité de la région perd cet équilibre à cause du changement climatique d’origine anthropique.

Ainsi, la perte de réflectivité de l’Arctique à mesure que la glace de mer et la couverture neigeuse disparaissent signifie qu’une plus grande partie de l’énergie solaire est absorbée par la mer et par la terre. De plus, les modifications subies par les courants dans la mer et l’atmosphère entraînent un réchauffement de la température de l’eau et de l’air dans l’Arctique qui a enregistré des températures record de 37°C en certains endroits en août 2020.
Alors que les négociateurs de la COP26 se demandaient comment éviter une augmentation de 1,5°C de la température moyenne de la planète, un glaciologue de l’OMSI a souligné lors d’une conférence qu’il ne faut que quelques dixièmes de degré de différence de température pour passer de la glace à l’eau, et que la glace du Groenland est extrêmement sensible à ces changements.
Alors que la disparition de glaciers relativement petits fait la une des journaux, ils représentent des réservoirs d’eau douce relativement réduits par rapport à la calotte glaciaire du Groenland qui couvre une superficie d’environ trois fois la taille du Texas et mesure jusqu’à près de cinq kilomètres d’épaisseur
Jusqu’à récemment, la calotte glaciaire du Groenland était relativement stable. La perte de glace et de neige chaque été était compensée par l’accumulation hivernale. Mais en 1990, cet équilibre s’est rompu; avec sa fonte, la glace plus humide est plus foncée et absorbe plus de chaleur du soleil, ce qui amplifie la fonte.
En conséquence, la perte annuelle de glace de la calotte du Groenland s’est accélérée, passant de moins d’une gigatonne par an dans les années 1990 à 345 en 2011, selon une étude réalisée en 2019 par un panel international de scientifiques spécialistes des régions polaires. La calotte glaciaire du Groenland disparaît à un rythme proche de celui envisagé par le GIEC dans son scénario le plus pessimiste. Alors que la Terre entre dans une ère glaciaire tous les 100 000 ans, le réchauffement dû aux émissions de gaz à effet de serre a retiré la Terre de ce cycle.
La disparition de la calotte glaciaire du Groenland a des conséquences sur le niveau de la mer. La fonte totale du Groenland pourrait entraîner une élévation de la mer de plus de 6 mètres, selon le National Snow and Ice Data Center (NSIDC). Deux cent trente millions de personnes vivent actuellement à moins d’un mètre en dessous des lignes de marée haute ; 190 millions d’autres seront en péril dans le scénario à faibles émissions de carbone; 630 millions seront menacées si l’on se réfère au calcul prévoyant des émissions élevées.
Les chercheurs ont découvert que les espèces marines vivant dans des eaux plus chaudes se sont déplacées vers les régions polaires, et que les espèces arctiques se sont déplacées encore plus au nord. Bien que cela puisse être bénéfique dans certains cas, comme l’augmentation des captures de saumons dans les eaux du nord de l’Alaska, cela peut également avoir des conséquences profondément négatives comme la propagation d’algues qui produisent des saxitoxines et de l’acide domoïque susceptibles de tuer les humains et anéantir la vie marine.
Les scientifiques s’inquiètent également des impacts du réchauffement des températures sur le pergélisol qui est présent dans 22% de la masse continentale de la Terre. Le pergélisol fait à la fois partie intégrante du paysage et des écosystèmes, en particulier dans la zone boréale arctique, mais contient également des quantités importantes de matière organique provenant de la flore en décomposition. Un dégel complet du pergélisol pourrait libérer dans l’atmosphère deux fois la quantité de carbone contenue dans tous les arbres de la planète. Selon un récent rapport du GIEC sur la cryosphère et les océans, si seulement 10 % du dioxyde de carbone du pergélisol se retrouve dans l’atmosphère, cela ajoutera une quantité équivalente à la moitié des émissions totales de l’homme au cours du siècle dernier.
De plus, le pergélisol est le fondement du paysage boréal arctique. Son dégel provoque un affaissement des sols, envoie des sédiments dans les rivières et affecte l’écoulement et la rétention des eaux souterraines. Une telle situation peut provoquer des changements significatifs dans les écosystèmes locaux, créant des zones humides et des déserts. Les chercheurs s’attendent à voir disparaître entre un quart et les trois quarts du pergélisol d’ici la fin de ce siècle. Toutefois, l’ampleur du problème n’est pas connue car la région occupée par le pergélisol est vaste et éloignée de tout. La science arctique n’en est qu’à ses débuts et seul un petit pourcentage des modèles d’émissions de carbone utilise des données sur le pergélisol. Aucun n’utilise d’estimations concernant le nombre et l’étendue de plus en plus grande des incendies dans l’Arctique lors du dégel du pergélisol.
Afin de sensibiliser les décideurs politiques à la situation préoccupante dans l’Arctique, des scientifiques, dont des chercheurs de l’OMSI et de Woodwell, plaident pour un dialogue à l’échelle internationale sur la cryosphère. Ils demandent que soit lancée une discussion internationale structurée entre scientifiques et décideurs politiques sur des questions telles que le pergélisol et la calotte glaciaire du Groenland. Ils espèrent que leur demande sera satisfaite avant l’été 2022. En particulier, les chercheurs expliquent que le dernier rapport du GIEC a fait une estimation préliminaire de l’impact du dégel progressif du pergélisol, mais n’a pas tenu compte du dégel rapide ou des incendies

Source: Yahoo News.

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Although the region is warming at three times the global rate, the Arctic has largely been left out of the COP 26 climate change discussions on how to ease global warming.

A panel of Arctic researchers and policy analysts from the Woods Hole Oceanographic Institution and the Woodwell Climate Research Center now want to state their case before international climate change policy makers. They are asking for more research and greater incorporation of polar warming into climate change discussions and modeling. They insist that there is in the Arctic a delicate balance to life at the extremes of what can be endured, but the region’s integrity is rapidly coming undone by human-induced climate change.

Loss of reflectivity, as the region’s sea ice and snow cover disappear, means more of the sun’s energy is absorbed into its seas and land. Plus changes in currents in the sea and atmosphere bring warmer water and air temperature to the Arctic which saw record-breaking 37°C temperatures in some locations in August 2020.

While negotiators at COP 26 haggled over how to avoid a 1.5 degree Celsius increase in global mean temperature, a WHOI glaciologist pointed out during a conference that it only takes a few tenths of a degree difference in temperature to go from ice to water, and the ice across Greenland is extremely susceptible to these changes.

While the disappearance of relatively small glaciers makes for front-page news, those are relatively small reservoirs of freshwater when compared with the Greenland ice sheet which covers an area roughly three times the size of Texas and is nearly five kilometers high at its thickest point.

Until recently, Greenland’s ice cap was relatively stable. Ice and snow loss each summer was offset by winter accumulation. But in 1990, it became unbalanced, Wetter ice is darker ice and absorbs more of the sun’s heat, amplifying the melt.

As a result, the Greenland ice sheet annual ice loss has accelerated from less than one gigatonne per year in the 1990s to 345 by 2011, according to a 2019 study by an international panel of polar scientists. The Greenland ice sheet is disappearing at a rate close to that used by the international Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) in its worst-case scenario. While the earth enters an ice age every 100,000 years, the warming due to human greenhouse gas emissions has removed the earth from that cycle.

The disappearance of the Greenland ice sheet has sea-level consequences. A complete melt could lead to over 6 meters of sea rise, according to the National Snow and Ice Data Center (NSIDC). Two hundred and thirty million people currently live less than a meter below current high tide lines; 190 million more will be imperiled under the low carbon emissions scenario and 630 million projected using the high emissions calculation.

Researchers have found that warmer water marine species have expanded into the polar regions and the Arctic species moved even farther north. While that may be beneficial in some instances, like increased catches of salmon in northern Alaskan waters, it can also have profoundly negative consequences like the spread of algae that produce saxitoxins and domoic acid that can kill people and marine life.

Scientists are also worried by the impacts of warming temperatures on permafrost which is present in 22% of the Earth’s landmass. Permafrost is both integral to the landscape and ecosystems, particularly in the Arctic Boreal Zone, but also contains massive amounts of organic matter from decomposed plant life. A complete thaw could unleash twice the amount of carbon into the atmosphere contained in all the trees on the planet. According to a recent IPCC report on the cryosphere and oceans, if just 10% of the carbon dioxide in permafrost ends up in the atmosphere, it could add an amount equivalent to half the total emissions from humans over the past century.

Plus, permafrost is the foundation of the Arctic boreal landscape. Thawing causes massive slumping of land, releases sedimentation into rivers, and affects groundwater flow and retention to the point where it can cause dramatic local ecosystem changes, creating wetlands and deserts. Researchers expect to see the loss of between one-quarter to three-quarters of permafrost by the end of this century. But the full extent of the problem is not known because the permafrost region is vast and remote. With Arctic science still evolving, only a small percentage of carbon emission models use permafrost data. And none use estimates of the increasing number and breadth of arctic fires in permafrost thawing.

In order to make policy makers aware of the worrying situation in the Arctic, scientists including researchers from WHOI and Woodwell are advocating for an international cryosphere dialogue; an international structured discussion among scientists and policy makers around issues like permafrost and the Greenland ice sheet. They are hoping that will happen this summer.

The researchers explain that the last IPCC report did make a preliminary estimate of the impact of gradual permafrost thawing, but didn’t account for rapid thaw or fires.

Source: Yahoo News.

Photos: C. Grandpey

Dernières nouvelles de La Palma // Latest news from La Palma

13 heures : L’IGN indique que la sismicité reste significative à La Palma avec des événement de magnitude supérieure à M 3,0 et localisées pour la plupart à des profondeurs comprises entre 20 et 38 kilomètres.

Le signal de tremor volcanique reste à des niveaux moyens, avec des fluctuations.La colonne de gaz et de cendre monte à une altitude d’environ 1700 mètres. Le sommet du cône atteint 1127 mètres d’altitude, selon les dernières mesures. .
L’aéroport de La Palma reste à l’arrêt en raison de l’accumulation de cendre volcanique. Une opération de nettoyage est en cours,, mais elle est compliquée par la pluie tombée ces dernières heures. L’aéroport est limité aux vols d’urgence.
La mauvaise qualité de l’air empêche l’accès à la zone d’exclusion par le sud, par mer et par terre. En revanche, l’accès par la zone nord est ouvert aussi bien aux habitants qu’aux agriculteurs. La situation peut toutefois varier en fonction des conditions météorologiques et de l’évolution du processus éruptif.
L’IGN a enregistré une inflation de six centimètres du terrain sur la station la plus proche du cône éruptif du Cumbre Vieja entre le 24 et le 26 novembre. La légère déflation observée sur les autres stations s’est stabilisée.
Sources: IGN, El Pais

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21 heures : Pevolca signale ce soir que la coulée de lave n°7 menace de fermer l’accès au point d’observation d’où décollent la plupart des drones utilisés pour surveiller l’avancée de la lave. En revanche, la coulée n°10 qui traversait le cimetière de Las Manchas, a rejoint la n)11 et, en principe, ne devrait pas causer davantage de dégâts, Au 69ème jour depuis le début de l’éruption, il y a encore beaucoup de lave en jeu, principalement dans les zones des fronts de coulées n° 7, 4, 5, 1 et 9, que ce soit en surface ou par l’intermédiaire des tunnels de lave.

Il semblerait que l’inflation observée à proximité du cône éruptif ait été causée par les conditions météorologiques qui auraient pu perturber les données.

La nouvelle orientation du vent devrait éloigner la cendre de l’aéroport de La Palma et permettre sa réouverture.

Voici une vidéo de la zone nord du cône éruptif réalisée par un drone de l’IGME:

La qualité de l’air s’est améliorée. Cependant, l’intensification des alizés dans la zone d’El Paso a provoqué une remobilitaion des cendres déposées et la qualité de l’air s’est détériorée dans le sud de la vallée d’Aridane, dans la zone d’exclusion, ce qui a empêché d’accéder aux habitations et aux systèmes d’irrigation.

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1:00 pm : IGN indicates that seismicity remains significant in La Palma with events of magnitude greater than M 3.0, mostly at depths between 20 and 38 km.
The volcanic tremor remains at medium levels, with fluctuations.The column of gas and ash rises to an altitude of about 1700 meters. The summit of the cone reaches 1127 meters above sea level, according to the latest measurements. .
La Palma airport remains at a standstill due to volcanic ash. A cleaning operation is in progress, but it is complicated by the rain that has fallen in recent hours. The airport is limited to emergency flights.
Poor air quality prevents access to the exclusion zone from the south, by sea and by land. On the other hand, access to the northern zone is open to both residents and farmers. However, the situation may vary depending on weather conditions and the evolution of the eruptive process.
IGN recorded an inflation of six centimeters of the ground on the station closest to the eruptive cone of Cumbre Vieja between November 24th and 26th. The slight deflation observed at the other stations has stabilized.
Sources: IGN, El Pais.

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9:00 pm : Pevolca reports tonight that Lava Flow # 7 threatens to close access to the vantage point from which most of the drones used to monitor the advancing lava take off. On the other hand, Flow # 10 which crossed the cemetery of Las Manchas, joined Flow # 11 and should not cause more damage, At the 69th day of the eruption, there is still a lot of lava at play, mainly in the areas of flow fronts # 7, 4, 5, 1 and 9, either on the surface or through the lava tunnels.
It would appear that the inflation observed near the eruptive cone was caused by weather conditions which could have disrupted the data.
The new direction of the wind should move the ash away from La Palma airport and allow it to reopen.
Here is a video of the northern area of the eruptive cone shot by an IGME drone :
https://twitter.com/i/status/1464671755344265220
Air quality has improved. However, the intensification of the trade winds in the El Paso area caused a remobilitaion of the deposited ash and the air quality deteriorated in the south of the Aridane valley, in the exclusion zone, which prevented access to homes and irrigation systems.

Capture écran webcam le 27 novembre au matin