Mt Agung (Indonésie): Rien d’inquiétant // Mt Agung (Indonesia): Nothing to worry about

Selon le Centre de gestion des catastrophes volcanologiques et géologiques (PVMBG), le dernier épisode éruptif survenu sur l’Agung le 30 décembre 2018 a été provoqué par une accumulation de gaz volcaniques. Ces gaz et d’autres matériaux tels que des blocs et de la lave incandescente ont été expulsés du cratère, avec des retombées de cendre dans les zones environnantes. Cependant, selon le PVMMG, le risque d’une éruption majeure est relativement faible.
L’Agung est entré en éruption le 27 juillet 2018. Le volcan n’a pas montré d’intensification d’activité au cours des cinq derniers mois, ce qui a entraîné une accumulation de matériaux et l’emprisonnement de gaz dans son cratère. De plus, le 29 juillet dernier, un séisme de magnitude 6,4 a été enregistré à Lombok, avec une série de répliques. Les volcanologues indonésiens expliquent que les séismes d’origine tectonique à Lombok ont également contribué à la libération des gaz sur le volcan. Pour l’instant, la situation est relativemet stable sur le Mt Agung.
Source: PVMBG, The Jakarta Post.

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According to the Volcanology and Geological Disaster Mitigation Center (PVMBG), the last eruptive episode on Mount Agung on December 30th, 2018 occurred because of the accumulation of volcanic gases. Thegases and other materials such as rocks and hot lava were released from the crater and also caused ashfall in surrounding areas. However, PVMMG says the potential for a bigger eruption is relatively small.

Mt. Agung previously erupted on July 27th, 2018. The volcano did not show any increase in activity over the next five months, resulting in the accumulation of volcanic materials in its crater that led to a build up of gases. Besides, on July 29th, an M 6.4 earthquake occurred in Lombok, with a string of aftershocks. Indonesian volcanologists explain that the tectonic quakes in Lombok also led to the release of Mt. Agung’s volcanic gases. For now, the condition of Mt. Agung is relatively stable.

Source: PVMBG, The Jakarta Post.

Crédit photo: Wikipedia

Islande: Des feux de joie pour les elfes // Iceland: Bonfires for the elves

En dépit de ce que l’on peut lire dans certains articles de presse qui affirment le contraire, beaucoup d’Islandais croient encore aux elfes et au petit peuple caché – le Huldufólk – avec une tradition bien ancrée de feux de joie le 31 décembre.
Les feux de joie sont allumés la veille du Nouvel An et les familles se rassemblent pour chanter des chansons sur les elfes et le Huldufólk qui, selon le folklore, se manifeste souvent à cette époque de l’année.
Les légendes islandaises racontent que les elfes apparaissent fréquemment autour de Noël, le 31 décembre et le 1er janvier. « A Noël, ils organisent des banquets et des fêtes, avec de la musique et de la danse, dans les maisons des êtres humains ou dans leurs propres demeures, et le jour du Nouvel An, ils se déplacent d’un endroit à un autre pour célébrer la nouvelle année. » Les femmes allument généralement une bougie dans chaque coin de la maison à cette époque de l’année et nettoient impeccablement le domicile. La maîtresse de maison se déplace ensuite dans les différentes pièces en disant: « Ceux qui veulent venir peuvent venir, ceux qui veulent partir peuvent partir, sans nuire à moi-même et aux miens. » Cette tradition permet de vivre en paix avec le petit peuple caché.
Source: Iceland Monitor.

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Despite numerous articles stating the opposite, it is not common for Icelanders to still believe in elves and the hidden people, with a strong tradition of bonfires on New Year’s Eve.

The bonfires are lit on New Year’s Eve with families gathering to sing songs about the elves and the hidden folk who, according to folklore, are prominent at this time of year.

Folk tales tell Icelandic people that elves are most apparent around Christmas, New Year’s Eve and New Year’s Day. « At Christmas they have banquets and parties, music and dance either in human abodes or their own elven homes, and on New Year’s they travel from one place to another, an event which they celebrate. » Women usually light a candle in every corner of the home during this time and clean the home impeccably. The mistress of the home would then walk around the home saying, « Those who want to come may come, those who want to leave may leave, without harm to myself and my people. » This was done as a means of keeping peace with the hidden people.

Source : Iceland Monitor.

Cairn à l’attention des elfes (Photo: C. Grandpey)

Sismicité à Mayotte (Archipel des Comores) : Ça continue ! // Seismicity continues at Mayotte (Comoro Islands)

La sismicité continue à Mayotte où les habitants vivent dans l’inquiétude. J’ai détaillé la situation à plusieurs reprises dans ce blog (voir mes notes du 4 juillet, du 4 et du 21 décembre 2018). Il semble malheureusement qu’aucun progrès n’ait été fait dans l’étude du phénomène qui persiste depuis plusieurs mois. Je sais bien que pour beaucoup Paris est le centre du monde, mais il ne faudrait pas oublier que Mayotte est un département d’outre-mer (DOM) qui mérite autant de considération que l’Ile-de-France.

Dans la nuit du 29 au 30 décembre 2018, vers 2h30 du matin, un séisme de magnitude M 4,7 a de nouveau été ressenti par la population. Il a été localisé à 10 km de profondeur, à 18 km au sud-est de Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte. Plusieurs témoins font état d’« un tremblement soutenu. » D’autres personnes parlent de « verres qui ont tremblé fortement dans le salon. » Des habitants s’étonnent de la magnitude qui leur semble faible au regard de ce qu’ils ont ressenti :

Depuis plusieurs mois, Mayotte est régulièrement secouée par des séismes qui se présentent souvent sous forme d’essaims. Le plus fort a été enregistré le 15 mai 2018 avec une magnitude de M 5,8. Comme je l’ai indiqué dans ma dernière note à propos de Mayotte, le BRGM a lancé des études pour tenter de déterminer les causes de ces séismes à répétition. Le 11 novembre dernier, les sismographes du monde entier ont enregistré un signal atypique à très basse fréquence, détecté par les réseaux du monde entier. Le signal se répétait sous forme d’onde toutes les 17 secondes environ et durait une vingtaine de minutes.

Depuis la mi-juillet, les stations GPS installées sur l’île de Mayotte ont enregistré son comportement et enregistré un glissement de plus de 61 mm à l’est et de 30 mm au sud. Ces mesures semblent montrer qu’une poche magmatique d’environ 1,4 km3 se fraye un chemin sous la surface près de Mayotte, mais ce n’est qu’une simple hypothèse.

Source : France Info et presse locale.

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Seismicity continues at Mayotte where residents are worried. I have detailed the situation several times in this blog (see my notes of 4 July, 4 and 21 December 2018). Unfortunately, it seems that no progress has been made in the study of the phenomenon that has persisted for several months. I know that for many Paris is the centre of the world, but it should not be forgotten that Mayotte is an overseas department (DOM) that deserves as much consideration as Ile-de-France.
On the night of December 29th – 30th, 2018, at about 2.30 am, an M 4.7 earthquake was again felt by the population. It was located at a depth of 10 km, 18 km southeast of Mamoudzou, the capital of Mayotte. Several witnesses reported “a sustained tremor”. Other people talked about “glasses that shook in the living room”. People are surprised by the low magnitude compared to what they felt:
For several months, Mayotte has been regularly struck by earthquakes often in the form of swarms. The strongest was recorded on May 15th, 2018 with a magnitude of M 5.8. As I indicated in my last note about Mayotte, the BRGM has launched studies to try to determine the causes of these repeated earthquakes. On November 11th, seismographs around the world recorded an atypical signal at very low frequency, detected by networks around the world. The signal was repeated in the form of a wave every 17 seconds and lasted about twenty minutes.
Since mid-July, the GPS stations installed on the island of Mayotte have recorded its behaviour and recorded a slip of more than 61 mm in the east and 30 mm in the south. These measurements seem to show that a magma pocket of about 1.4 cubic kilometres is making its way under the surface near Mayotte, but this is only a hypothesis.
Source: France Info and local press

Epicentre du dernier séisme (Source : France Info)

Saint-Kitts-et-Nevis rétrécit // Saint Kitts and Nevis is shrinking

Saint-Kitts-et-Nevis, aussi connu sous l’appellation Fédération de Saint-Christophe-et-Niévès, est un État des Petites Antilles. Il présente une superficie de 261 km2. Il possède un strato-volcan volcan, le Mount Liamuiga, anciennement Mount Misery, dans la partie ouest de Saint Kitts qu’il domine de ses 1156 mètres. Les dernières éruptions datent d’environ 1 800 ans. Les éruptions de 1692 et 1843 sont considérées comme incertaines.

Avec le réchauffement climatique et la hausse du niveau des océans, Saint-Kitts-et-Nevis a perdu plus du quart de sa superficie. Selon la Banque Mondiale, il figure en tête de liste des 37 pays ayant perdu le plus de terres en raison de l’élévation du niveau de la mer et de l’érosion, entre 1961 et 2017. Le Forum Economique Mondial vient de publier un rapport indiquant que la Fédération a rétréci de 90 km2 : « Depuis 1961, l’île jumelle de Saint-Kitts-et-Nevis a diminué de plus de 25%. Le pays est relativement exposé géographiquement, ce qui a pour conséquence qu’il est plus fortement touché par les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les ouragans et les grosses tempêtes, comme Luis (1995), Georges (1998) et Lenny (1999) qui se sont abattus sur l’île ces dernières années. […] Non seulement cela affecte les économies qui vivent d’un tourisme de vastes plages de sable blanc, mais l’érosion des plages menace également les propriétés et les infrastructures côtières telles que les routes et les bâtiments. »

Source : France Antilles.

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St. Kitts and Nevis is a state of the Lesser Antilles. It has an area of ​​261 square kilometres. There is a stratovolcano volcano, Mount Liamuiga, formerly Mount Misery (1156 m), in the western part of Saint Kitts. The last eruptions are about 1800 years old. The eruptions of 1692 and 1843 are considered uncertain.
With global warming and rising sea levels, St. Kitts and Nevis has lost more than a quarter of its area. According to the World Bank, it is at the top of the list of the 37 countries that lost the most land due to sea level rise and erosion between 1961 and 2017. The World Economic Forum has just published a report indicating that the Federation has shrunk by 90 square kilometres: « Since 1961, the twin island of St. Kitts and Nevis has declined by more than 25 per cent. The country is relatively geographically exposed; as a result, it is more strongly affected by extreme weather events such as hurricanes and large storms, such as Luis (1995), Georges (1998) and Lenny (1999) which have hit the island in recent years. […] Not only does this affect economies that live off tourism with vast white sand beaches, but beach erosion also threatens coastal properties and infrastructure such as roads and buildings. »
Source: France Antilles.

St Kitts et Nevis se trouve à l’extrémité nord de l’arc antillais (Source: Google maps)