Nouveaux squelettes découverts à Pompéi (Italie) // New skeletons discovered at Pompeii (Italy)

Selon l’agence de presse italienne ANSA, les fouilles de Pompéi ont mis à jour les squelettes intacts de trois personnes qui pensaient être à l’abri de l’éruption du Vésuve en l’an 79 de notre ère. Les ossements sont probablement ceux de deux femmes et trois enfants. Ils ont été découverts dans la maison qui avait déjà révélé l’inscription au charbon de bois prouvant que l’éruption avait eu lieu au mois d’octobre, deux mois plus tard qu’on le pensait initialement. Les archéologues pensent que les cinq personnes s’étaient mises à l’abri dans une petite pièce, mais ont péri suite à l’effondrement du toit ou parce qu’elles ont été brûlées.

Source : ANSA.

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According to the Italian news agency ANSA, new excavations in Pompeii have yielded the intact skeletons of people who took refuge from the eruption of Mount Vesuvius in A.D.79. The bones, believed to be those of two women and three children, were discovered inside the house which had already revealed a charcoal inscription that historians say dates the deadly eruption to October, two months later than previously thought. Archaeologists think the people sought safety in a small room but were either crushed when the roof caved in or burned.

Source : ANSA.

Photo: C. Grandpey

Les 18 volcans les plus dangereux aux Etats Unis // The 18 most dangerous volcanoes in the U.S.

L’USGS vient de publier la liste des 18 volcans états-uniens représentant une «menace très élevée» en raison de leur activité potentielle et de leur proximité avec les zones habitées. C’est la première fois qu’une telle mise à jour est effectuée depuis 2005.
Le Kilauea (Hawaii) est en tête de liste. Il est suivi du Mont St. Helens et du Mont Rainier dans l’Etat de Washington, du Redoubt en Alaska et du Mont Shasta en Californie.
L’USGS fait remarquer que les États-Unis sont l’un des pays les plus en vue en matière d’activité volcanique. Depuis 1980, il y a eu 120 éruptions sur des volcans américains.
Onze des 18 volcans à « menace très élevée » se trouvent dans l’Oregon, l’Etat de Washington et la Californie.
Les scientifiques de l’USGS prennent en compte divers facteurs pour calculer l’indice de menace global pour chacun des 161 volcans potentiellement actifs des Etats Unis. Cet indice se base sur le type de volcan, son explosivité, son activité récente, sa fréquence éruptive, le nombre de personnes vivant à proximité, les évacuations survenues dans le passé et les risques pour le trafic aérien. Ces volcans sont ensuite classés en cinq niveaux de menace allant de très faible à très élevé.
Selon l’USGS, une douzaine de volcans ont augmenté leur niveau de menace depuis 2005. Vingt autres l’ont diminué. Parmi ceux dont l’indice de menace – mais pas le niveau de menace – est plus élevé figurent le Redoubt en Alaska, le Mont Okmok, l’île Akutan et le Mont Spurr. Les indices de menace ont également été relevés pour le Newberry dans l’Oregon, et le Yellowstone dans le Wyoming.
Aucun des 18 volcans figurant sur la liste n’a changé de niveau de menace, même si 11 ont eu des indices de menace en baisse.
Outre le top 5, les 18 autres sont les suivants: Le Mont Hood, les Three Sisters et Crater Lake (tous trois en Oregon) ; Akutan Island, Makushin, le Mont Spurr et l’Augustine (en Alaska) ; Lassen Peak et Long Valley en Californie; le Mont Baker et Glacier Peak dans l’Etat de Washington; et le Mauna Loa à Hawaii.
Source: USGS.

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The USGS has just classified 18 U.S. volcanoes as « very high threat » because of their potential activity and their closeness to populated areas. It is the first time such an update has been made since 2005.

The danger list is topped by Hawaii’s Kilauea. The others in the top five are Mount St. Helens and Mount Rainier in Washington, Alaska’s Redoubt Volcano and California’s Mount Shasta .

The USGS indicates that the United States is one of the most active countries in the world when it comes to volcanic activity. There have been 120 eruptions in U.S. volcanoes since 1980.

Eleven of the 18 very high threat volcanoes are in Oregon, Washington and California.

Government scientists use various factors to compute an overall threat score for each of the 161 young active volcanoes in the nation. The score is based on the type of volcano, how explosive it can be, how recently it has been active, how frequently it erupts, if there has been seismic activity, how many people live nearby, if evacuations have happened in the past and if eruptions disrupt air traffic. They are then sorted into five threat levels, ranging from very low to very high.

The USGS indicates that a dozen volcanoes have jumped in threat level since 2005. Twenty others dropped in threat level. Among those where the threat score – but not the threat level – is higher are Alaska’s Redoubt, Mount Okmok, Akutan Island and Mount Spurr. Threat scores also rose for Oregon’s Newberry Volcano and Wyoming’s Yellowstone.

None of the Big 18 changed in overall threat levels, even though 11 had overall threat scores dropping.

Besides the top 5, the rest of the Big 18 are: Mount Hood, Three Sisters and Crater Lake in Oregon; Akutan Island, Makushin, Mount Spurr and Augustine in Alaska; Lassen and Long Valley in California; Mount Baker and Glacier Peak in Washington; and Mauna Loa in Hawaii.

Source : USGS.

Le Kilauea, le Mt St Helens, le Mt Rainier, le Mt Redoubt et le Mt Shasta sont censés être les volcans les plus dangereux aux Etats Unis (Photos: C. Grandpey)

Volcans du monde // Volcanoes around the world

Voici un résumé de l’activité volcanique à travers le monde en se référant au Global Volcanism Program  de la Smithsonoan Institution:

L’activité de l’Etna (Sicile) se caractérise par des émissions de gaz au niveau des cratères sommitaux, avec une activité strombolienne dans la Bocca Nuova, le Cratère nord-est (CNE), le Cratère sud-est (CSE) et le Nouveau cratère sud-est (NCSE). Les émissions de gaz ont augmenté dans la Voragine au niveau d’une bouche qui s’est ouverte le 7 août 2016 dans la partie orientale du cratère. Le cratère continue de s’élargir et de se creuser. L’activité du CNE consiste en émissions de gaz et une activité explosive de fréquence et d’intensité variables. Des panaches fumerolliens s’élèvent de la lèvre et des parois du CSE et du NCSE. La bouche E du NCSE fait entendre des explosions stromboliennes et émet de la cendre.

Source: INGV.

Le Fuego (Guatemala) est toujours très actif. Des lahars se précipitent toujours dans les ravines Las Lajas et Mineral en charriant des blocs pouvant atteindre 2 mètres de diamètre ainsi que des branches et des troncs d’arbres. Entre 8 et 15 explosions sont enregistrées chaque heure ; elles génèrent des panaches de cendre grise s’élevant entre 750 et 850 mètres au dessus du cratère. . Des retombées de cendre sont signalées dans les zones sous le vent. Les fontaines de lave montent parfois jusqu’à 100 et 200 mètres de hauteur. Des avalanches de blocs dévalent les ravines El Jute (SE), Ceniza (SSW) et Las Lajas (SE), et atteignent des zones de végétation.

Source: INSIVUMEH.

Les explosions du dôme de lave du Santiaguito (Guatemala) génèrent des panaches de cendre pouvant s’élever jusqu’à 500 à 700 mètres au-dessus du sommet. Des avalanches de matériaux descendent les flancs ouest et est du dôme de lave.

Source: INSIVUMEH.

Le dôme de lave au sommet du Merapi (Indonésie) continue de croître à un rythme de 6 200 mètres cubes par jour, donc p^lus rapidement que la semaine dernière. Le 18 octobre 2018, le volume du dôme était estimé à 201 000 mètres cubes. Le niveau d’alerte reste à 2 sur une échelle de 1 à 4.

Source: VSI.

Le tremor continue de diminuer et se maintient à un niveau très bas sur le Piton de la Fournaise (Ile de la Réunion) mais l’éruption se poursuit. De fortes émissions de gaz émanent de la bouche principale ainsi que des zones situées le long des tunnels de lave. On observe toujours un léger gonflement de l’édifice volcanique.

Source: OVPF.

Des événements stromboliens fréquents sont observés sur le Turrialba (Costa Rica) depuis le 5 octobre 2018. Les émissions périodiques de gaz et de cendre s’élèvent à 200-500 mètres au-dessus du cratère.

L’éruption du Veniaminof (Aléoutiennes / Alaska) se poursuit, comme en témoignent les fontaines et coulées de lave visibles sur les données satellitaires et les webcams, ainsi que le tremor continu. Les données satellitaires indiquent que la partie ouest du champ de lave sur le flanc sud est active. La couleur de l’alerte aérienne reste à l’Orange et le niveau d’alerte volcanique est maintenu à Vigilance.

Source: AVO.

Une forte hausse du tremor sur le Semisopochnoi laisse supposer qu’un épisode éruptif a eu lieu à 4h47 (TU) le 26 octobre 2018 et est actuellement en phase de déclin. Les images satellitaires montrent un nuage de cendre qui est monté jusqu’à 3600 mètres d’altitude. En conséquence, l’alerte aérienne est passée à la couleur Orange et le niveau d’alerte volcanique a été élevé à Vigilance.

Source: AVO.

La sismicité, la déformation et les émissions de gaz n’ont guère évolué sur le Kilauea (Hawaii) au cours de la semaine écoulée, mais l’éruption n’a toujours pas été officiellement déclarée terminée. Les signaux de déformation semblent indiquer la présence de magma sous la Middle East Rift Zone. L’accès à la totalité du champ de lave et l’approche des anciennes bouches éruptives sont toujours interdits.

Source: HVO, Protection Civile.

En ce moment; on observe en moyenne 23 explosions par jour sur la Sabancaya (Pérou). Elle génèrent des panaches de gaz et de cendre qui montent jusqu’à 3 km au-dessus du cratère. Le 19 octobre 2018, les émissions de SO2 atteignaient 2200 tonnes par jour.

Source : IGP.

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Here is a summary of volcanic activity around the world as seen by the Smithsonoan Institution’s Global Volcanism Program:

Activity at Mt Etna (Sicily) is characterized by gas emissions at the summit craters, with periodic strombolian activity in Bocca Nuova, Northeast Crater (NEC), Southeast Crater (SEC), and New Southeast Crater (NSEC). Gas emissions increased at Voragine Crater from a vent that formed on August 7th, 2016 on the E rim of the crater, and the crater continues to gradually widen and deepen. NEC activity is characterized by gas emissions and explosive activity of variable frequency and intensity. Fumarolic plumes rise from the rim and crater walls of NSEC and SEC. The E vent in NSEC produces strombolian explosions and ash emissions.

Source: INGV.

Fuego (Guatemala) is still very active. Lahars still descend the volcano’s Las Lajas and Mineral drainages, carrying blocks up to 2 metres in diameter along with branches and tree trunks.Between 8 and 15 weak explosions are recorded per hour, producing gray ash plumes that rise 750-850 metres above the crater. Ashfall is reported in areas downwind. Lava fountains sometimes rise 100-200 metres high. Avalanches of blocks descend the El Jute (SE), Ceniza (SSW), and Las Lajas (SE) drainages, with material reaching vegetated areas.

Source: INSIVUMEH.

Explosions at the Santiaguito lava-dome complex (Guatemala) generate ash plumes that rise up to 500-700 metres above the summit. Avalanches of material descend the W and E flanks of the lava dome.

Source: INSIVUMEH.

The lava dome in Merapi’s summit crater (Indonesia) keeps growing at a rate of 6,200 cubic metres per day, faster than the previous week. On October 18th, 2018, the volume of the dome was estimated at 201,000 cubic metres. The alert level remains at 2, on a scale of 1-4.

Source: VSI.

The tremor keeps decreasing and is at a low level on Piton de la Fournaise (Reunion Island) but the eruption is continuing. Strong gas emissions rise from the main vent as well as from areas along the lava tube. A slight inflation of the volcanic edifice is still observed.

Source: OVPF.

Frequent strombolian events have been observed at Turrialba (Costa Rica) since October 5th, 2018. Periodic gas-and-ash emissions rise 200-500 m above the crater.

The eruption at Veniaminof (Aleutians / Alaska) continues, as evidenced by lava fountains and flows visible in satellite and webcam data, and low-level continuous tremor. Satellite data indicate that the western part of the south-flank flow field is active. The aviation colour code remains at Orange and the alert level remains at Watch.

Source: AVO.

Strong seismic tremor from Semisopochnoi (Aleutians / Alaska) suggests that an eruption began at 4:47 UTC on October 26th, 2018 and is currently diminishing. Satellite data show a small ash cloud at about 3,600 metres asl.  The aviation colour code and rhne volcano alert level have been raised to Orange and Watch, respectively.

Source: AVO.

Rates of seismicity, deformation, and gas release have not changed significantly on Kilauea (Hawaii) over the past week but the eruption has not yet been officially  declared over. Deformation signals are consistent with refilling of the middle East Rift Zone. Access to the entire flow field and vents is forbidden.

Source: HVO, Civil Defense.

Explosions at Sabancaya (Peru) average 23 events per day. Gas-and-ash plumes rise as high as 3 km above the crater. On October 18th, SO2 emissions reached 2,200 tons per day.

Source: IGP.

L’éruption du Sabancaya (Source: IGP)

Petite coulée éphémère sur le Piton de la Fournaise (Ile de la Réunion) – Crédit photo: Fabrice Juignier

La hausse des émissions de CO2 liées à l’énergie en 2018 // Increase of energy-related CO2 emissions in 2018

Un rapport diffusé par l’Agence Internationale de l’Energie (AIE).explique que les émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’énergie (avec trois postes majeurs: le pétrole, le charbon et le gaz) devraient encore croître en 2018 après avoir atteint un niveau record en 2017. C’est une bien mauvaise nouvelle à quelques semaines de la COP24 prévue en décembre à Katowice (Pologne). La réunion de Katowice est censée finaliser l’accord de Paris qui entrera en vigueur en 2020 et appelle à limiter le réchauffement climatique « bien en dessous » de 2°C, voire 1,5°C si possible.

Suite à ma note sur la Courbe de Keeling, il est bon de rappeler que la notion de concentration de CO2 est à distinguer de ces chiffres concernant les émissions de CO2. Les émissions représentent ce qui entre dans l’atmosphère en raison des activités humaines, la concentration indique ce qui reste dans l’atmosphère au terme des interactions entre l’air, la biosphère et les océans. D’une année à l’autre, la concentration de CO2 peut s’accélérer ou ralentir en raison de phénomènes naturels comme El Niño, ce qui signifie que la tendance n’est pas forcément exactement la même que pour les émissions de CO2 liées à la combustion des énergies fossiles.

Du point de vue des lois de la physique et de la chimie, la limitation du réchauffement planétaire à 1,5ºC est possible, mais il faudrait, pour la réaliser, des changements sans précédent. C’est ce qu’a expliqué le GIEC dans son dernier rapport publié le 8 octobre 2018 (voir ma note à ce sujet). Au rythme actuel, le seuil de 1,5°C serait atteint entre 2030 et 2052.

Pour rester en dessous de 1,5°C de réchauffement, il faudrait une baisse émissions de CO2 de 45% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 2010 pour parvenir à un bilan nul des émissions aux alentours de 2050. C’est un secret de polichinelle ; le monde ne se dirige pas vers les objectifs de l’accord de Paris ; il s’en éloigne. Alors que les énergies renouvelables ont fortement augmenté, leur croissance n’est toutefois pas assez importante pour inverser les tendances des émissions de CO2.

En 2017, selon l’AIE, la consommation mondiale d’énergie primaire avait avoisiné 14 050 millions de tonnes équivalent pétrole. (Mtep), ce qui correspond à une hausse de 2,1% par rapport à 2016 et de 40% par rapport à 2000. La part des énergies fossiles dans la demande énergétique mondiale est à un niveau stable depuis plus de trois décennies malgré la forte croissance des énergies renouvelables.

La consommation de charbon avait augmenté de près de 1% en 2017, après deux années de déclin, en raison d’une forte demande asiatique pour sa production d’électricité. Les consommations de pétrole et de gaz naturel au niveau mondial avaient respectivement augmenté de 1,6% et 3%. La production du parc nucléaire mondial avait augmenté de 3%.

Les énergies renouvelables ont représenté près d’un quart de la hausse de la consommation mondiale l’an dernier. Leur développement est tiré par les filières productrices d’électricité (+6,3% en 2017), en particulier par l’éolien, le solaire photovoltaïque et l’hydroélectricité.

Source : Agence Internationale de l’Energie, Global Climat.

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A report released by the International Energy Agency (IEA) explains that greenhouse gas emissions from the energy sector (with three major fields: oil, coal and gas) are expected to increase. in 2018 after reaching a record high in 2017. This is bad news just a few weeks before COP24 in December in Katowice (Poland). The Katowice meeting is supposed to finalize the Paris agreement, which will come into force in 2020 and calls for limiting global warming « well below » 2°C, or 1.5°C, if possible.
Following my note on the Keeling Curve, it is worth remembering that the notion of CO2 concentration is to be distinguished from the figures concerning CO2 emissions. Emissions represent what enters the atmosphere because of human activities, whereas the concentration indicates what remains in the atmosphere in the wake of the interactions between the air, the biosphere and the oceans. From one year to the other, the CO2 concentration can accelerate or slow down due to natural phenomena like El Nño, which means that the trend is not necessarily exactly the same as for the CO2 emissions related to the burning of fossil energies.
From the point of view of the laws of physics and chemistry, the limitation of global warming to 1.5ºC is possible, but it would require unprecedented changes. This was explained by the IPCC in its latest report published on October 8th, 2018 (see my note on this topic). At the current rate, the 1.5°C threshold would be reached between 2030 and 2052.
To stay below 1.5°C of global warming, it would be necessary to reduce CO2 emissions by 45% by 2030 compared to their 2010 level to achieve zero emissions in the 2050’s. It is an open secret; the world is not moving towards the objectives of the Paris Agreement; it is moving away from it. Even though renewable energies have risen sharply, their growth is not large enough to reverse CO2 trends.
In 2017, according to the IEA, the world’s primary energy consumption was around 14,050 million tonnes of oil equivalent. (Mtoe), which corresponds to an increase of 2.1% compared to 2016 and 40% compared to 2000. The share of fossil fuels in global energy demand has been stable for more than three decades despite the strong growth of renewable energies.
Coal consumption increased by almost 1% in 2017, after two years of decline, due to strong Asian demand for electricity generation. World oil and natural gas consumption increased by 1.6% and 3%, respectively. The output of the world’s nuclear power stations increased by 3%.
Renewables accounted for almost a quarter of the increase in global consumption last year. Their development is driven by the electricity generating sectors (+ 6.3% in 2017), in particular by wind, solar, photovoltaic and hydropower.
Source: International Energy Agency, Global Climat.

Estimation préliminaire (en violet) des émissions de CO2 en gigatonnes (109 tonnes) pour 2018. [Source : IEA]