Hekla (Islande) : Une bombe à retardement ? // Mt Hekla (Iceland) : A time bomb ?

On peut lire dans la base de données de la Smithsonian Institution que l’Hekla, l’un des volcans les plus actifs d’Islande, se trouve près de l’extrémité méridionale de la zone de rift Est. Au cours de son histoire, il a émis des andésites basaltiques, contrairement aux basaltes tholéiitiques que l’on rencontre généralement sur les volcans de zone de rift en Islande. Les tephras de l’Hekla sont généralement riches en fluor qui présente un risque pour les animaux dans les pâturages. Les nombreuses coulées de lave émises pendant les éruptions historiques – qui remontent à 1104 de notre ère – couvrent une grande partie des flancs du volcan.
Certains volcanologues pensent que l’Hekla a un cycle éruptif de dix ans. C’est vrai si l’on prend en compte les éruptions les plus récentes, mais au vu de l’histoire du volcan, un tel cycle n’existe pas vraiment. Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, la notion de cycle en volcanologie n’a jamais été vraiment prouvée. Voici le lien vers une liste des éruptions de l’Hekla sur le site web de la Smithsonian Institution:
https://volcano.si.edu/volcano.cfm?vn=372070

Situé dans le sud de l’Islande, l’Hekla attire les touristes. Cependant, gravir ce volcan n’est pas sans risque car les éruptions se déclenchent très rapidement, sans prévenir.
N’importe qui peut l’escalader car l’ascension ne présente pas de difficultés techniques. Une fois au sommet, on a une vue magnifique sur les environs ; elle est appréciée par des foules de gens chaque année, mais très peu d’entre eux sont conscients des risques qu’ils courent en gravissant la montagne.
Comme je l’ai écrit plus haut, l’Hekla est entré assez fréquemment en éruption au cours du 20ème siècle. Les derniers événements ont eu lieu en 1947, 1970, 1980, 1991 et 2000. Ce qui caractérise l’Hekla, c’est le peu de temps – généralement moins d’une heure – qui s’écoule avant une éruption. Cette dernière commence en général par une séquence explosive au sommet, suivie grandes coulées de lave sur les flancs du volcan.
En conséquence, on peut se demander si les randonneurs qui se trouvent près du sommet en cas d’explosion parviendront à se mettre en sécurité à temps. D’importantes retombées de cendre volcanique au début d’une éruption peuvent blesser les touristes. Des avalanches de cendre chaude et de vapeur d’eau peuvent également se produire et dévaler les pentes de la montagne en quelques minutes. Les gaz toxiques qui accompagnent une éruption, peuvent constituer un autre risque majeur pour l’homme et les animaux.
Les mesures actuelles montrent que la pression dans la chambre magmatique de l’Hekla dépasse ce qu’elle était en l’an 2000. Cela donne à penser que le volcan est prêt à entrer en éruption, bien que personne ne sache à quel moment un tel événement pourrait se produire. Ce pourrait être demain…ou dans 50 ans. J’explique au cours de mes conférences que notre capacité à prédire les éruptions est très faible. S’agissant de l’Hekla, tout ce que l’on sait, c’est que les randonneurs n’auront qu’une heure pour quitter les lieux. Personne ne pouvant dire quand aura lieu la prochaine colère du volcan, il reste ouvert à la randonnée. Les touristes doivent juste être conscients du risque qu’ils courent.
La Protection Civile islandaise a installé un panneau au pied de l’Hekla pour rappeler le risque. En outre, un système d’alerte est en place. En cas de danger imminent, un SMS sera envoyé à toutes les personnes présentes dans la zone. La question est de savoir combien de temps il faudra aux gens pour prendre note de leur message et combien de temps il leur faudra pour quitter la zone dangereuse. Il faut juste espérer que personne ne se trouvera sur le volcan la prochaine fois qu’il se réveillera….
Source: Iceland Monitor.

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According to the Smithsonian Institution’s data base, Mount Hekla, one of Iceland’s most active volcanoes, lies near the southern end of the eastern rift zone. It has produced basaltic andesites, in contrast to the tholeiitic basalts typical of Icelandic rift zone volcanoes. Hekla tephras are generally rich in fluorine and are consequently very hazardous to grazing animals. Extensive lava flows from historical eruptions, which date back to 1104 CE, cover much of the volcano’s flanks.

Some volcanologists think that Hekla has a ten-year eruptive cycle. This is true if we take into account the most recent eruptions, but if we look at the volcano’s past history, such a cycle does not really exist. As I have put it several times, the notion of cycle in volcanology has never been clearly proved. Here is the link to a list of Hekla’s eruptions on the Smithsonian Institution’s website:

https://volcano.si.edu/volcano.cfm?vn=372070

Located in South Iceland, Mount Hekla is a great tourist attraction. However, hiking up the mountain comes with a risk, as this volcano’s eruptions are triggered very rapidly, without warning.

Anyone is allowed to hike up the mountain and technically, it is not a difficult hike. You get a great view from the top and it is enjoyed by many people every year. Most likely, though, very few people are aware of the risk they take by climbing the mountain.

As I put it above, Mt Hekla erupted rather frequently during the 20th century. The last events occurred in 1947, 1970, 1980, 1991 and 2000.What makes Mt Hekla unique is the short time leading up to its eruption, usually less than an hour. An eruption begins with an explosive onset at the top, followed my large lava flows.

As a consequence, one may wonder whether hikers who are standing near the top of the mountain in the event of an explosion will make it to safety in time. Large showers of volcanic ash at the onset of an eruption could injure hikers. Floods of hot ash and water could also occur, flowing down the slopes of the mountain in a matter of minutes. Poisonous gases, which accompany an eruption, would also pose a major risk to people and animals.

Current measurements show that pressure in Mt Hekla’s magma chamber already exceeds what it was in the year 2000, suggesting that the volcano is ready for an eruption, although no one knows when such an event might occur. All we know is that hikers would only get an hour’s notice. It could be tomorrow; it could also be 50 years from now. Nobody knows. I explain during my conferences that our ability to predict eruptions is very low. As nobody can predict Mt Hekla’s eruptions, the volcano is not closed to hikers; they just need to be aware of the risk they take.

Iceland’s Department of Civil Protection has installed a sign at the base of the mountain to point out the risk. Furthermore, a response system is in place, whereby an SMS would be sent to everyone in the area when it is clear that an eruption is imminent. The question is to know how long it takes people to notice their message and how much time they will have to make an escape. Next time Hekla wakes up, let’s hope no one will be on the mountain.

Source : Iceland Monitor.

Vue de l’Hekla (Crédit photo: Wikipedia)

Ours polaires en danger // Polar bears at risk

Suite à des siècles de chasse et de déstabilisation de leur habitat arctique, la survie des ours polaires dans les prochaines années suscite de plus en plus d’inquiétudes. Alors que la chasse est un problème connu depuis longtemps, le réchauffement climatique a profondément affecté l’habitat des ours polaires ces derniers temps. Le World Wildlife Fund (WWF) estime qu’il ne reste plus que 22 000 à 31 000 ours polaires dans le monde.
Depuis les années 1960, les dirigeants des pays dans lesquels vivent les ours polaires – le Canada, les États-Unis, le Danemark, la Norvège et la Russie – ont déployé de véritables efforts pour protéger les populations de plantigrades particulièrement vulnérables et menacées de disparition. En 1973, ils ont mis sur pied l’International Agreement on the Conservation of Polar Bears, accord international sur la conservation des ours blancs, qui réglemente strictement la chasse commerciale.
Malgré ces mesures, les scientifiques restent inquiets quand ils observent les populations d’ours polaires, en particulier au Canada. Selon le WWF, 60 à 80% des ours polaires dans le monde résident dans ce pays et c’est le seul où la population d’ours polaires diminue sensiblement.
Malgré tout, les efforts des protecteurs de la nature ont porté leurs fruits. En 2017, le WWF a signalé que «la plupart des 19 populations [d’ours polaires] dans le monde présentent à nouveau un état sanitaire correct». Les ours polaires restent l’un des rares grands carnivores vivant à peu près dans les mêmes proportions dans son habitat d’origine.
Aujourd’hui, le réchauffement climatique met les ours polaires en péril. Selon une étude publiée dans le numéro d’avril 2018 de la revue Frontiers in Ecology and the Environment, il restera très peu de glace dans le nord-est du Canada et le nord du Groenland en 2040. Selon les biologistes, «si la vitesse de perte de glace de mer et le réchauffement ne diminuent pas, l’habitat de l’ours polaire va subir des effets encore jamais observés au cours des derniers millions d’années ».
Bien que cela soit difficile à prévoir, les scientifiques pensent qu’environ un tiers de la population d’ours polaires sera éradiquée d’ici 2050.
Source: Best Life.

Il y a quelques jours, le 16 février 2019, j’ai écrit un article montrant la modification de comportement des ours polaires qui deviennent de plus en plus agressifs, au point de ne pas hésiter à pénétrer dans des zones habitées du nord de la Russie.

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Because of centuries of hunting and the destabilization of arctic habitats, there have been growing concerns about the future survival of polar bears. While hunting has long been an issue, global warming has deeply affected polar bears’ habitats recently. In fact, the World Wide Fund for Nature (WWF) estimates that there are only 22,000 to 31,000 polar bears left in the world.

Since the 1960s, yje leaders from the countries where polar bears live – Canada, the United States, Denmark, Norway, and Russia – have been making real efforts to protect the critically endangered and vulnerable polar bear populations. In 1973, they established a treaty called the International Agreement on the Conservation of Polar Bears, which strictly regulates commercial hunting.

Despite those practices in place, scientists are still worried about polar bear populations, particularly in Canada. According to the WWF, 60 to 80 percent of the world’s polar bears reside there and it is the only country where the population of polar bears is actively declining.

However, the conservationists’ efforts have been successful. In 2017, WWF reported that “most of the world’s 19 populations [of polar bears] have returned to healthy numbers.” In fact, polar bears remain one of only a few large carnivores still found in their original habitats in roughly the same numbers.

Today, global warming puts polar bears in a dangerous situation. According to a study published in the Frontiers in Ecology and the Environment in October 2018, very little of the ice in Northeast Canada and Northern Greenland will remain by 2040. According to biologists, “if the rate of sea ice loss and warming continues unmitigated, what is going to happen to polar bear habitat will exceed anything documented over the last million years.”

Though it is hard to predict, scientists believe that approximately a third of the polar bear population will be eradicated by 2050.

Source: Best Life.

A few days ago, on Februery 16th, 2019, I wrote a post showing the changes in the behaviour of polar bears which are becoming more and more agressive. They did not hesitate to visit populated areas in northern Russia.

Photos: C. Grandpey

Les 18 volcans les plus dangereux aux Etats Unis // The 18 most dangerous volcanoes in the U.S.

L’USGS vient de publier la liste des 18 volcans états-uniens représentant une «menace très élevée» en raison de leur activité potentielle et de leur proximité avec les zones habitées. C’est la première fois qu’une telle mise à jour est effectuée depuis 2005.
Le Kilauea (Hawaii) est en tête de liste. Il est suivi du Mont St. Helens et du Mont Rainier dans l’Etat de Washington, du Redoubt en Alaska et du Mont Shasta en Californie.
L’USGS fait remarquer que les États-Unis sont l’un des pays les plus en vue en matière d’activité volcanique. Depuis 1980, il y a eu 120 éruptions sur des volcans américains.
Onze des 18 volcans à « menace très élevée » se trouvent dans l’Oregon, l’Etat de Washington et la Californie.
Les scientifiques de l’USGS prennent en compte divers facteurs pour calculer l’indice de menace global pour chacun des 161 volcans potentiellement actifs des Etats Unis. Cet indice se base sur le type de volcan, son explosivité, son activité récente, sa fréquence éruptive, le nombre de personnes vivant à proximité, les évacuations survenues dans le passé et les risques pour le trafic aérien. Ces volcans sont ensuite classés en cinq niveaux de menace allant de très faible à très élevé.
Selon l’USGS, une douzaine de volcans ont augmenté leur niveau de menace depuis 2005. Vingt autres l’ont diminué. Parmi ceux dont l’indice de menace – mais pas le niveau de menace – est plus élevé figurent le Redoubt en Alaska, le Mont Okmok, l’île Akutan et le Mont Spurr. Les indices de menace ont également été relevés pour le Newberry dans l’Oregon, et le Yellowstone dans le Wyoming.
Aucun des 18 volcans figurant sur la liste n’a changé de niveau de menace, même si 11 ont eu des indices de menace en baisse.
Outre le top 5, les 18 autres sont les suivants: Le Mont Hood, les Three Sisters et Crater Lake (tous trois en Oregon) ; Akutan Island, Makushin, le Mont Spurr et l’Augustine (en Alaska) ; Lassen Peak et Long Valley en Californie; le Mont Baker et Glacier Peak dans l’Etat de Washington; et le Mauna Loa à Hawaii.
Source: USGS.

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The USGS has just classified 18 U.S. volcanoes as « very high threat » because of their potential activity and their closeness to populated areas. It is the first time such an update has been made since 2005.

The danger list is topped by Hawaii’s Kilauea. The others in the top five are Mount St. Helens and Mount Rainier in Washington, Alaska’s Redoubt Volcano and California’s Mount Shasta .

The USGS indicates that the United States is one of the most active countries in the world when it comes to volcanic activity. There have been 120 eruptions in U.S. volcanoes since 1980.

Eleven of the 18 very high threat volcanoes are in Oregon, Washington and California.

Government scientists use various factors to compute an overall threat score for each of the 161 young active volcanoes in the nation. The score is based on the type of volcano, how explosive it can be, how recently it has been active, how frequently it erupts, if there has been seismic activity, how many people live nearby, if evacuations have happened in the past and if eruptions disrupt air traffic. They are then sorted into five threat levels, ranging from very low to very high.

The USGS indicates that a dozen volcanoes have jumped in threat level since 2005. Twenty others dropped in threat level. Among those where the threat score – but not the threat level – is higher are Alaska’s Redoubt, Mount Okmok, Akutan Island and Mount Spurr. Threat scores also rose for Oregon’s Newberry Volcano and Wyoming’s Yellowstone.

None of the Big 18 changed in overall threat levels, even though 11 had overall threat scores dropping.

Besides the top 5, the rest of the Big 18 are: Mount Hood, Three Sisters and Crater Lake in Oregon; Akutan Island, Makushin, Mount Spurr and Augustine in Alaska; Lassen and Long Valley in California; Mount Baker and Glacier Peak in Washington; and Mauna Loa in Hawaii.

Source : USGS.

Le Kilauea, le Mt St Helens, le Mt Rainier, le Mt Redoubt et le Mt Shasta sont censés être les volcans les plus dangereux aux Etats Unis (Photos: C. Grandpey)

Les compagnies aériennes australiennes redoutent une éruption de l’Agung // Australian air companies fear an eruption of Mt Agung

L’activité sismique est encore élevée sur l’Agung et les compagnies aériennes, en particulier en Australie, surveillent de près la situation. Les vacances scolaires ont commencé en Australie et beaucoup de touristes ont choisi Bali comme destination. Les voyageurs ont été invités à s’assurer que leurs coordonnées sont à jour. Plusieurs gouvernements ont averti que les vols vers Bali pourraient être sévèrement affectés par une éruption et que l’aéroport international de Bali a mis en place un centre de gestion de la situation en cas d’urgence. [NB : En cas de problème avec des nuages de cendre à Denpasar, les vols seraient détournés vers Lombok]

Les compagnies d’assurance australiennes ont commencé à mettre en place des restrictions sur les polices d’assurance de voyage. Cela signifie que les personnes qui ont acheté une assurance voyage après une certaine date ne seront pas couvertes pour les pertes liées à une éruption de l’Agung. Les autorités australiennes demandent aux voyageurs à destination de Bali de prendre avec eux des masques et de s’approvisionner en eau embouteillée une fois à Bali.

Source : The West Australian.

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Alors que les compagnies aériennes australiennes envoient des mises en garde à leurs clients qui se rendent à Bali, les autorités indonésiennes parlent d’un «facteur de peur injustifié.» Elles font état de «reportages irresponsables et de commentaires sur les médias sociaux» concernant le mont Agung. Khiri Travel Indonesia signale une baisse globale de 20% des réservations depuis que l’Agung a commencé à montrer une hausse d’activité au cours de la troisième semaine de septembre. Le PDG de la société a déclaré: « Il n’y a pas eu d’explosion et il n’y en aura peut-être jamais. De plus la grande majorité des activités touristiques à Bali se déroulent entre 30 et 60 km du Mont Agung, donc à une distance de sécurité. Les « reportages irresponsables » et les commentaires sur les médias sociaux ont créé un facteur de crainte injustifié alors que la situation sur le terrain à Bali reste calme et que les acteurs du tourisme poursuivent leurs activités normalement. » Il a ajouté: « Nous ne dirions pas à nos clients de venir à Bali si nous ne pensions pas être en sécurité. »
Le tourisme représente environ 40% de l’économie locale à Bali, bien que des statistiques fiables soient difficiles à trouver. Selon les autorités balinaises, la désinformation persistante menace les moyens de subsistance de nombreux acteurs de l’activité touristique, de leur personnel et de leurs familles. Cela nuit également aux fermiers qui fournissent des denrées aux restaurants et aux hôtels.
Source: TravelWeekly.

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Earthquake activity is still high at Mount Agung and all airlines, especially Australian ones, are monitoring the situation closely. School holidays have started in Australia and lots of tourists have chosen Bali as their holiday destination. Travellers have been urged to make sure their contact details are up to date. Various governments have warned that travel to Bali could be severely affected by an eruption and Bali’s international airport has set up an emergency operations centre.

Australian travel insurance companies have started imposing restrictions on their policies. This means people who bought travel insurance after a certain date will not be covered for losses relating to the volcano. Bali travellers are being told by Australian authorities to take face masks with them and stock up on bottled water once in Bali.

Source: The West Australian.

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While Australian air companies are sending warnings to their customers who are travelling to Bali, Indonesian authorities speak of an “unwarranted fear factor.” They accuse “irresponsible reporting and comments on social media” concerning Mt Agung. Khiri Travel Indonesia reports an overall 20% slump bookings since Mount Agung started to show increased signs of activity in the third week of September. The company’s general manager said: “There has been no explosion. There may never be. And the vast majority of Bali’s tourism activities take place between 30 and 60 km from Mt Agung, at a safe distance. Irresponsible reporting and comments on social media have created an unwarranted fear factor while the situation on the ground in Bali remains calm and tourism operators remain fully open for business.” He added: “We would not tell our clients to visit if we thought it was not safe.”

Tourism accounts for around 40% of the local economy on Bali, although reliable statistics are hard to find. According to Balinese authorities, persistent misinformation is threatening the livelihood of many entrepreneurs, their staff and families. It is also a problems for the farmers who supply restaurants and hotels.

Source: TravelWeekly.

A l’attention de ceux qui ont l’intention d’aller passer leurs vacances de Toussant à Bali dans les prochains jours, voici la carte à risque de l’Agung. Cliquer sur ce lien pour une meilleure résolution: https://twitter.com/theofda/status/910516267131523073