Réchauffement climatique : quand la mer monte… // Global warming : when the sea rises…

Les calottes polaires et les glaciers fondent, l’étendue de la banquise diminue… et le niveau de la mer monte. Une étude publiée le 10 avril 2023 dans Nature Communications nous apprend que l’élévation du niveau de la mer le long de la côte sud-est des États-Unis s’est accélérée rapidement depuis 2010. Il est à craindre que des dizaines de millions de foyers américains dans les villes du Sud soient menacés par inondations dans les décennies à venir. Les auteurs disent que leur étude est « une fenêtre sur l’avenir. »
Cette dernière étude et une autre publiée le mois dernier dans le Journal of Climate constatent que le niveau de la mer le long de la côte du Golfe du Mexique et le long de la côte sud de l’Atlantique est monté en moyenne de 1 centimètre par an depuis 2010. Cela se traduit par près de 12,5 centimètres de hausse au cours des 12 dernières années. C’est environ le double de la hausse moyenne de la mer à l’échelle mondiale au cours de la même période.
L’étude parue dans Journal of Climate a révélé que les ouragans qui ont récemment frappé la côte du Golfe du Mexique, dont Michael en 2018 et Ian – responsable de la mort de 109 personnes en Floride en 2022 – ont eu un impact plus sévère en raison de l’élévation du niveau de la mer. Le niveau de l’océan généré par l’ouragan Ian a atteint des records en raison de l’effet combiné de l’élévation du niveau de la mer et des ondes de tempête. Pour rappel, une onde de tempête est une hausse importante du niveau de la mer sur le littoral causée par les vents violents lors d’une importante dépression.
Les données de la NOAA montrent que le niveau du lac Pontchartrain, près de la Nouvelle-Orléans, est supérieur de 20 centimètres à ce qu’il était en 2006. Parmi les autres villes menacées par la montée des océans dans la région figurent Houston (Texas), Miami (Floride) et Mobile (Alabama).
La hausse d’un centimètre par an est beaucoup plus rapide que ce qu’avaient prévu les scientifiques, et elle est plus conforme aux projections faites pour la fin du siècle. Selon les données de la NOAA, les inondations à marée haute – lorsque les marées font entrer de l’eau sur des terres normalement sèches les jours sans pluie – ont plus que doublé sur la côte du Golfe du Mexique et sur la côte sud-est depuis le début de ce siècle. Ces dernières années ont battu des records d’inondations à marée haute. Par exemple, la ville de Bay St. Louis (Mississippi) qui avait connu trois jours d’inondation à marée haute en 2000 en a connu 22 jours en 2020.
Une étude menée par des scientifiques de l’Université de Miami, de la NOAA, de la NASA et d’autres institutions a révélé que l’élévation du niveau de la mer dans le sud-est représentait 30 % à 50 % des jours d’inondation en 2015-2020.
La dernière étude avertit que dans les régions côtières basses, une augmentation de seulement quelques centimètres du niveau normal de la mer peut entraîner des inondations côtières.

Source : Yahoo Actualités.

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Polar ice caps and glaciers are melting, sea ice extent is shrinking….and sea level rises. A study published on April 10th, 2023 in Nature Communications finds sea-level rise along the coast of the southeastern United States has accelerated rapidly since 2010, raising fears that tens of millions of Americans’ homes in cities across the South will be at risk from flooding in the decades to come. The authors say their study is“ a window into the future.”

That paper and another published last month in the Journal of Climate find that sea levels along the Gulf Coast and the southern Atlantic Coast have risen an average of 1 centimeter per year since 2010. That translates to nearly 12.5 centimeters over the last 12 years, and it is about double the rate of average global sea-level rise during the same time period.

The Journal of Climate study found that the hurricanes that have recently hammered the Gulf Coast, including Michael in 2018 and Ian – responsible for the deaths of 109 Floridians in 2022 – had a more severe impact because of higher sea levels. The water level associated with Hurricane Ian was the highest on record due to the combined effect of sea-level rise and storm surge.

Data from NOAA show the water level at Lake Pontchartrain, close to New Orleans, is 20 centimeters higher than it was in 2006. Other cities threatened by rising oceans in the region include Houston, Miami and Mobile (Alabama).

The centimeter-per-year rate is far faster than experts had expected, and it is more in line with projections made for the end of the century. According to NOAA data, high-tide flooding – when the tides bring water onto normally dry land on rain-free days – has more than doubled on the Gulf Coast and Southeast coast since the beginning of this century. Recent years have broken records for high-tide flooding. For instance, the city of Bay St. Louis (Mississippi) went from three days of high-tide flooding in 2000 to 22 days in 2020.

A study by scientists with the University of Miami, NOAA, NASA and other institutions found that the Southeastern sea-level rise accounted for 30% – 50% of flood days in 2015-2020.

The latest study warns that in low-lying coastal regions, an increase of even a few centimeters in the background sea level can break the regional flooding thresholds and lead to coastal inundation.

Source : Yahoo News.

Processus d’une onde de tempête (Source : Wikipedia)

Conséquences d’une onde de tempête dans le New Jersey (Source : OMM)

Urgence énergétique aux Etats Unis // Energy emergency in the United States

Avec la sécheresse qui sévit depuis des mois aux Etats Unis, les cours d’eau et les réserves sont au plus bas, ce qui pose des problèmes en agriculture et menace l’approvisionnement en électricité des zones habitées. Certaines régions doivent s’attendre à des coupures de courant.

C’est pourquoi le président américain Joe Biden a déclaré l’urgence énergétique dans le pays le 6 juin 2022 en raison des menaces qui pèsent sur « la disponibilité d’une production d’électricité suffisante pour répondre aux besoins de la population ». L’urgence énergétique restera en vigueur pendant au moins 24 mois.
Voici un extrait de la déclaration de M. Biden :

« De nombreux facteurs menacent la capacité des États-Unis à fournir une production d’électricité suffisante pour répondre à la demande de la population. Ces facteurs comprennent les perturbations causées au marché de l’énergie par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les phénomènes météorologiques extrêmes exacerbés par le changement climatique. Par exemple, dans certaines parties du pays, les conditions de sécheresse couplées aux vagues de chaleur provoquent à la fois des pénuries d’approvisionnement en électricité et une demande record d’électricité. En conséquence, la Federal Energy Regulatory Commission et la North American Electric Reliability Corporation ont toutes deux mis en garde contre les problèmes de distribution d’électricité à court terme. Afin d’assurer l’adéquation des ressources électriques, les services publics et les opérateurs de réseau doivent s’engager à construire dès maintenant de nouvelles capacités de production afin de répondre aux besoins de la population.
L’énergie solaire est l’une des sources de production d’électricité qui se développe le plus vite aux États-Unis. Les services publics et les opérateurs de réseau s’appuient de plus en plus sur de nouvelles installations solaires pour maintenir une bonne distribution d’électricité. Les nouveaux champs photovoltaïques devraient représenter plus de la moitié de la capacité du secteur électrique en 2022 et 2023.
Actuellement, la pénurie de composants compromet les nouvelles installations solaires prévues, ce qui menace à son tour la production d’électricité pour répondre à la demande de la population.
L’électricité produite par l’énergie solaire est essentielle pour réduire la combustion de combustibles fossiles qui entraîne le changement climatique. Le ministère de la Défense a reconnu que le changement climatique était une menace pour notre sécurité nationale.
Ces dernières années, la grande majorité des modules solaires installés aux États-Unis ont été importés. Ceux en provenance d’Asie du Sud-Est représentaient environ les trois quarts des importations en 2020.
Récemment, les États-Unis n’ont pas été en mesure d’importer des modules solaires en quantité suffisante pour assurer les ajouts de capacité solaire nécessaires pour atteindre nos objectifs en matière de climat et d’énergie propre, pour assurer l’adéquation des ressources du réseau électrique, et pour aider à lutter contre la hausse des prix de l’énergie. Cette pénurie aiguë de modules solaires et de composants a brusquement mis en péril les ajouts de capacité solaire à court terme. Ces nouvelles installations pourraient aider à assurer la suffisance de la production d’électricité et répondre à la demande de la population. Environ la moitié du déploiement de modules solaires prévu aux Etats Unis au cours de l’année prochaine est actuellement menacé en raison d’un approvisionnement insuffisant. Dans tout le pays, des projets solaires sont reportés ou annulés.
Le gouvernement fédéral travaille avec le secteur privé pour promouvoir la fabrication solaire nationale, y compris notre capacité à fabriquer des modules et d’autres éléments de la chaîne solaire, mais le renforcement de cette capacité prendra du temps. En attendant, une action immédiate est nécessaire pour s’assurer que les États-Unis auront accès à un approvisionnement suffisant de modules solaires pour répondre à nos besoins de production d’électricité.

Source : Declaration of Emergency and Authorization for Temporary Extensions of Time and Duty-Free Importation of Solar Cells and Modules from Southeast Asia – The White House – June 6th, 2022.

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With the severe drought that has been affecting parts of the U.S. for several months, rivers ans water reserves are at their lwest, which causes problems in the electricity supply. Powercuts are likely in several regions of the country.

U.S. President Joe Biden declared a national energy emergency on June 6th, 2022, due to the threats to the availability of sufficient electricity generation to meet expected customer demand. It will stay in effect for at least 24 months.

Here is an excertpt of Mr. Biden’s declaration :

“Multiple factors are threatening the ability of the United States to provide sufficient electricity generation to serve expected customer demand. These factors include disruptions to energy markets caused by Russia’s invasion of Ukraine and extreme weather events exacerbated by climate change. For example, in parts of the country, drought conditions coupled with heatwaves are simultaneously causing projected electricity supply shortfalls and record electricity demand. As a result, the Federal Energy Regulatory Commission and the North American Electric Reliability Corporation have both warned of near-term electricity reliability concerns in their recent summer reliability assessments. In order to ensure electric resource adequacy, utilities and grid operators must engage in advance planning to build new capacity now to serve expected customer demand.

Solar energy is among the fastest growing sources of new electric generation in the United States. Utilities and grid operators are increasingly relying on new solar installations to ensure that there are sufficient resources on the grid to maintain reliable service. Additions of solar capacity and batteries were expected to account for over half of new electric sector capacity in 2022 and 2023.

The unavailability of solar cells and modules jeopardizes those planned additions, which in turn threatens the availability of sufficient electricity generation capacity to serve expected customer demand.

Electricity produced through solar energy is also critical to reducing our dependence on electricity produced by the burning of fossil fuels, which drives climate change. The Department of Defense has recognized climate change as a threat to our national security.

In recent years, the vast majority of solar modules installed in the United States were imported, with those from Southeast Asia making up approximately three-quarters of imported modules in 2020.

Recently, however, the United States has been unable to import solar modules in sufficient quantities to ensure solar capacity additions necessary to achieve our climate and clean energy goals, ensure electricity grid resource adequacy, and help combat rising energy prices. This acute shortage of solar modules and module components has abruptly put at risk near-term solar capacity additions that could otherwise have the potential to help ensure the sufficiency of electricity generation to meet customer demand. Roughly half of the domestic deployment of solar modules that had been anticipated over the next year is currently in jeopardy as a result of insufficient supply. Across the country, solar projects are being postponed or canceled.

The Federal Government is working with the private sector to promote the expansion of domestic solar manufacturing capacity, including our capacity to manufacture modules and other inputs in the solar supply chain, but building that capacity will take time. Immediate action is needed to ensure in the interim that the United States has access to a sufficient supply of solar modules to assist in meeting our electricity generation needs. »

Source : Declaration of Emergency and Authorization for Temporary Extensions of Time and Duty-Free Importation of Solar Cells and Modules from Southeast Asia – The White House – June 6th, 2022.

Beaucoup de réserves d’eau sont quasiment à sec dans l’Ouest des Etats Unis et la pénurie de composants photovoltaïques n’arrange rien (Photos: C. Grandpey)

Réchauffement climatique et incendies dans le Sud-Ouest des États Unis // Global warming and wildfires in the U.S. Southwest

Le Nouveau-Mexique et l’Arizona font face à une saison d’ incendies de végétation particulièrement précoce. Des villages ont été réduits en cendres et les conséquences sont si catastrophiques que le président Joe Biden a publié une déclaration de catastrophe naturelle pour le Nouveau-Mexique. Plus de 600 incendies se sont déclarés dans les deux États début mai. Ils ont ravagé des centaines de maisons près de Ruidoso et de Las Vegas au Nouveau-Mexique, et près de Flagstaff dans l’Arizona.
Historiquement, la saison des incendies dans le Sud-Ouest des Etats Unis ne s’accélère pas avant la fin mai ou juin, car les combustibles qui les provoquent ne se sont pas encore complètement asséchés. Le réchauffement climatique est largement responsable de la précocité des incendies en 2022. À mesure que les températures augmentent, la neige fond plus rapidement, plus d’eau s’évapore dans l’atmosphère et la végétation se dessèche plus tôt dans la saison. Malheureusement, cette précocité de la saison des incendies coïncide également avec l’arrivée des vents forts qui peuvent entraîner leur développement rapide.
En 2022, il y a beaucoup de végétation susceptible d’alimenter les incendies. Au cours de l’été 2021, le Sud-Ouest a connu une saison de mousson exceptionnelle qui a laissé derrière elle des collines verdoyantes et beaucoup de végétation. À présent, cette végétation s’est desséchée, laissant beaucoup de biomasse en mesure des déclencher un incendie.
Comme indiqué précédemment, le réchauffement climatique est en grande partie responsable des incendies de forêt dans le Sud-Ouest où il a entraîné des conditions plus chaudes et plus sèches. Un effet immédiat est l’allongement de la saison des incendies. Ils commencent maintenant en mars et avril. De plus, si le Sud-Ouest ne connaît pas une bonne mousson d’été, la saison des incendies ne s’arrêtera pas vraiment tant que la région ne recevra pas d’importantes précipitations sous forme de pluie ou de neige en automne et en hiver. Cela signifie plus de stress sur les services de lutte contre les incendies et plus de stress sur les zones habitées confrontées au feu, à la fumée et aux évacuations.
À mesure que la saison des incendies s’allonge, les États sont également confrontés à de plus en plus de foyers causés par des activités humaines, telles que des feux d’artifice, des étincelles provenant de véhicules ou d’équipements et des lignes électriques.
Une autre conséquence de ces incendies de végétation de plus en plus fréquents doit être prise en compte. En effet, ils peuvent transformer les écosystèmes à mesure qu’ils se propagent et atteignent d’autres écosystèmes. Une partie du problème réside dans les graminées envahissantes qui se propagent rapidement et brûlent facilement. De plus en plus d’herbes invasives poussent maintenant dans les zones désertiques, ce qui les rend plus sujettes aux incendies de végétation.
S’agissant des mesures à prendre pour éviter que des incendies de grande ampleur se reproduisent à l’avenir, les experts disent que les gens devront accepter leur inévitabilité. Provoquer davantage de feux sous contrôle pour éliminer leur source potentielle est un moyen efficace de réduire la probabilité de très gros incendies destructeurs. Les propriétaires peuvent également être mieux préparés à vivre avec les incendies. Cela signifie entretenir les abords des maisons afin qu’ils soient moins susceptibles de brûler. Cela signifie aussi être prêt à évacuer en cas d’urgence.
Source : The Conversation, Yahoo Actualités.

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New Mexico and Arizona are facing a dangerously early fire season. It has left neighbourhoods in ashes and is having such devastating effects that President Joe Biden issued a disaster declaration for New Mexico. Over 600 fires had broken out in the two states by early May, and large wildfires had burned through hundreds of homes near Ruidoso and Las Vegas, New Mexico, and Flagstaff, Arizona.

Historically, the fire season in the Southwest didn’t ramp up until late May or June, because fuels that carry fires didn’t fully dry out until then. The earlier fire season in 2022 is partly due to the warming climate. As temperatures rise, the snow melts more rapidly, more water evaporates into the atmosphere and the grasses and other fuels dry out earlier in the season. Unfortunately, the earlier timing also coincides with the region experiencing strong winds that can drive rapid fire growth.

In 2022, there is a lot of fuel to burn. In the summer 2021, the Southwest had an exceptional monsoon season that left green hillsides and lots of vegetation. By now the vegetation that established during the monsoon have dried out, leaving a lot of biomass that can carry a fire.

Global warming is largely responsible for the wildfires in the Southwest where it has meant warmer, drier conditions. One immediate effect is the lengthening of the fire season. Fires are now starting in March and April. And if the Southwest doesn’t get a good summer monsoon, fire season won’t really stop until the region gets significant rainfall or snowfall in fall and winter. That means more stress on firefighting resources, and more stress on communities facing fire, smoke and evacuations.

As fire season lengthens, states are also seeing more fires caused by human activities, such as fireworks, sparks from vehicles or equipment, and power lines.

The wildfires can also transform ecosystems as they are spreading farther, and into different ecosystems. Part of the problem is invasive grasses that spread quickly and burn easily. A lot of grass is now growing in those desert systems, making them more prone to wildfire.

Concerning what can be done to avoid high fire risk in the future, experts say that people will have to recognize that fire is inevitable. Conducting more prescribed fires to clear out potential fuel is one important way to lessen the probability of really big, destructive blazes. Homeowners can also be better prepared to live with fires. That means maintaining yards and homes by removing debris so they’re less likely to burn. It also means being prepared to evacuate.

Source: The Conversation, Yahoo News.

Incendies de végétation au Nouveau-Mexique début mai 2022 (Source; NASA)

Comment les Etats Unis ont acquis l’Alaska (1ère partie)

Une grande partie du numéro 205 de la revue LAVE de l’Association Volcanologique Européenne est consacrée à l’Alaska avec une quarantaine de pages dans lesquelles j’explique mon attachement à cet Etat loin de tout, mais d’une grande diversité. On peut y être secoué par de violents séismes, être surpris par de violentes éruptions volcaniques, rencontrer des ours, admirer à l’automne de somptueux paysages et côtoyer une population pour laquelle le mot ‘solidarité’ prend tout son sens.

Voici en trois parties des explications sur l’acquisition de ce territoire par les Etats Unis.

Il y a 155 ans, le 30 mars 1867, le secrétaire d’État américain William H. Seward et l’émissaire russe – le baron Edouard de Stoeckl – concluaient leurs négociations par le traité de cession de l’Alaska, l’Alaska Purchase.  D’un trait de plume, le tsar Alexandre II cédait l’Alaska, le dernier pied-à-terre de son pays en Amérique du Nord, aux États-Unis pour 2 millions de dollars américains. Cette somme, qui s’élève à seulement 8 millions de dollars actuels, mettait fin à 125 années de présence de la Russie en Alaska et à son expansion de l’autre côté de la mer de Béring, en sachant qu’à un moment donné l’Empire russe s’étendait jusqu’à Fort Ross en Californie, à environ 150 km de la baie de San Francisco.
Aujourd’hui, l’Alaska est l’un des États américains les plus riches grâce à son abondance de ressources naturelles, telles que le pétrole, l’or et le poisson. C’est aussi une vaste étendue de nature sauvage vierge ainsi qu’une position stratégique car les Etats Unis possèdent avec l’Alaska une fenêtre sur la Russie et une porte d’entrée vers l’Arctique.

Source: The Conversation, Yahoo Actualités.