Ouverture d’une nouvelle fracture sur l’Eyjafjoll (Islande)

        22 heures: drapeau francais.jpgLa situation vient d’évoluer ce soir. Une nouvelle fracture s’est ouverte à l’est de celle qui existait déjà et sept nouvelles coulées s’en échappent. Deux d’entre elles sont plus vigoureuses que les autres. La nouvelle fracture a une longueur d’environ 300 mètres. Il est conseillé aux personnes qui visitant le site éruptif d’être extrêmement prudentes.

23h15: La nouvelle fracture se situe à proximité du canyon de Hvannárgil. Cela pourrait signifier que l’activité volcanique est en train de se déplacer dans cette direction.

Aux dernières nouvelles, tout le secteur autour de l’éruption a été évacué.

 

 

        22:00: drapeau anglais.jpgThe situation is changing tonight. A new rift has opened up to the east of the existing one, with seven new lava flows. Two of them are more energetic than the others. The new rift is about 300 metres long. Visitors to the area are advised to remain extremely cautious.

The new rift is located near the Hvannárgil canyon and might mean that the volcanic activity is moving down into the canyon.

It looks as if the areas around the eruption zone have been evacuated

Eruption-Islande.jpg

Trop de touristes imprudents (Eyjafjoll / Islande)

drapeau francais.jpgLes équipes de secours font remarquer que beaucoup de personnes qui viennent voir le volcan prennent des risques inutiles. On les a appelées ce matin pour venir en aide à trois femmes dont le véhicule avait été bloqué par la neige et la glace lors de la traverse d’une rivière en direction du volcan. Elles se trouvaient à bord d’un 4X4 de base destiné davantage à la conduite sur route ordinaire qu’au hors-piste par des conditions hivernales.

De la même façon, les équipes de secours ont dû venir en aide – pour la troisième nuit de suite – à des randonneurs frigorifiés et épuisés qui rentraient du site éruptif. Le flot de visiteurs est pratiquement ininterrompu 24 heures sur 24.

Les équipes de secours indiquent par ailleurs que les visiteurs s’approchent beaucoup trop près de la zone active et envisagent d’ériger des barrières de protection dans les zones les plus dangereuses. Ils recommandent aux randonneurs de se faire accompagner par des guides professionnels.   

Source : Iceland Review.

 

drapeau anglais.jpgSearch and Rescue teams say too many volcano visitors are taking unnecessary risks. They were called out very early this morning to assist three women who had got their car stuck in ice and snow trying to cross a glacial river on the way to the volcano. The trio were in an unmodified 4×4 car better suited to road driving than Highland off-roading in heavy winter weather.

Rescue teams also had to rescue several cold and exhausted walkers from the volcano last night – the third night in a row. The flow of visitors is currently nearly 24 hours a day.

Rescue workers as complaining that visitors are also getting much too close to the active volcano and are preparing to erect some small guide fences in the most dangerous spots. Professional guides are particularly recommended.

Source : Iceland Review.

Mort sur un volcan

drapeau francais.jpgDans la série « Les volcans peuvent tuer sans être en éruption », un touriste suédois âgé de 25 ans vient de trouver la mort aujourd’hui sur le Mont Batur (Ile de Bali, Indonésie). Le jeune homme a fait une chute de 150 mètres dans le cratère alors qu’il se promenait sur la lèvre au petit jour en compagnie de deux amis. Il a semble-t-il été tué sur le coup. Le mauvais temps pourrait retarder les opérations de remontée du corps. L’accès à ce volcan dont la dernière éruption remonte à l’an 2000 ne présente pourtant pas de danger particulier en ce moment.

 

drapeau anglais.jpgIn the series « Volcanoes may kill without erupting », a 25-year-oild Swedish tourist died today on Mount Batur, on the island of Bali (Indonesia). The young man made a fall of 150 metres in the crater while walking on the rim with two firends early this morning. He probably did not survive the initial impact of the fall. Poor weather around the cratemight slow the efforts to recover the body. The access route to the volcano whose last eruption occurred in 2000 is considered safe at the moment.

Un volcan sous-marin menace-t-il l’Italie du sud?

drapeau francais.jpgOn peut lire depuis quelques jours dans la presse que « le plus grand volcan sous-marin d’Europe pourrait se désintégrer et provoquer à tout moment un tsunami qui engloutirait l’Italie du sud ». C’est du moins ce qu’a déclaré dans le Corriere delle Sera  le volcanologue italien Enzo Boschi qui préside l’INGV. Selon lui, le volcan Marsili – qui regorge de magma – a des parois fragiles susceptibles de s’effondrer et une chambre magmatiques aux dimensions respectables. En cas d’éruption, « un puissant tsunami pourrait frapper les côtes de Campanie, de Calabre et de Sicile ».

Le volcan sous-marin Marsili, d’une hauteur de 3000 mètres, se situe à 150 km au sud-ouest de Naples. Il a une longueur de 70 km et une largeur de 30 km. Son cratère se trouve à environ 450 mètres sous la surface de la Mer Tyrrhénienne. Il n’a pas connu d’éruption dans les temps historiques.

Pas de panique toutefois ! Enzo Boschi indique que le risque est réel mais qu’il est impossible de prévoir quand la catastrophe se produira.

 

drapeau anglais.jpgOne can read in the press that « Europe’s largest undersea volcano could disintegrate and unleash a tsunami that would engulf southern Italy at any time. » This is what Enzo Boschi, president of the National Institute of Geophysics and Volcanology (INGV) declared in the Corriere della Sera. In his opinion, the Marsili volcano, which is bursting with magma, has « fragile walls » that could collapse, and a magma chamber of sizeable dimensions. The eruption would result in « a strong tsunami that could strike the coasts of Campania, Calabria and Sicily. »

The undersea Marsili volcano, 3,000 metres tall, is located some 150 kilometres southwest of Naples.

It is 70 kilometres long and 30 kilometres wide, and its crater is some 450 metres below the surface of the Tyrrhenian Sea. No eruption has been recorded in historic times.

However, there is no room for panic! Enzo Boschi indicated the risk is real but it is impossible to predict the moment when the disaster will happen.