El Niño et La Niña et leur influence sur le climat mondial // El Niño and La Niña and their influence on global climate

Lorsqu »ils abordent les causes du changement et du réchauffement climatiques sur notre planète, les climatologies font souvent référence à El Niño et La Niña, deux régimes climatiques situés dans le centre-est du Pacifique autour de l’équateur.

La Niña est un cycle naturel marqué par des eaux océaniques plus froides que la moyenne. C’est le contraire d’ El Niño qui est mieux connu et qui se produit lorsque l’eau de l’Océan Pacifique est plus chaude que la moyenne.

El Niño et La Niña sont issus de la langue espagnole : La Niña signifie « petite fille », tandis qu’El Niño signifie « petit garçon » ou « enfant Jésus ». La NOAA explique que les pêcheurs sud-américains avaient remarqué des périodes d’eau inhabituellement chaude dans l’océan Pacifique dans les années 1600. Le nom complet utilisé à cette époque était « El Niño de Navidad » car El Niño culmine généralement vers le mois décembre. L’ensemble de ce cycle climatique est officiellement désigné par les climatologues sous le nom d’El Niño – Oscillation australe (ENSO), une alternance en dent de scie de périodes d’eau de mer plus chaude et plus froide dans le centre-est de l’Océan Pacifique.

Lors des événements La Niña, les alizés soufflent plus fort que d’habitude et poussent une plus grande quantité d’eau chaude vers l’Asie. Au large de la côte ouest des Amériques, la remontée d’eau profonde – upwelling en anglais – s’intensifie, faisant remonter à la surface de l’eau froide riche en nutriments. Ces eaux froides du Pacifique poussent le jet-stream vers le nord, ce qui affecte les conditions météorologiques aux États-Unis et dans le monde.

Selon la NOAA, l’hiver typique au cours d’un épisode La Niña aux États-Unis se caractérise par du froid et de la neige dans le nord-ouest et des conditions inhabituellement sèches dans la majeure partie du tiers sud des États-Unis. Le sud-est et le centre de l’Atlantique ont également tendance à voir des températures plus chaudes que la moyenne pendant un hiver dominé par La Niña.

À l’échelle mondiale, La Niña apporte souvent de fortes précipitations en Indonésie, aux Philippines, dans le nord de l’Australie et en Afrique australe. Pendant La Niña, les eaux au large de la côte du Pacifique sont plus froides et contiennent plus de nutriments que d’habitude. Cet environnement abrite plus de vie marine et attire plus d’espèces d’eau froide, telles que le calmar et le saumon, dans des zones comme la côte californienne.

Selon le Climate Prediction Center, La Niña peut contribuer à une augmentation de l’activité cyclonique dans l’Atlantique en affaiblissant le cisaillement du vent sur la mer des Caraïbes et le bassin atlantique tropical, ce qui permet aux tempêtes de se développer et de s’intensifier.

Alors que La Niña a tendance à augmenter le nombre d’ouragans dans l’Atlantique, elle a également tendance à diminuer leur nombre dans les bassins de l’est et du centre de l’Océan Pacifique.

Source : USA Today.

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When dealing with the causes of climate change and global warming, climatologiqts often refer to El Niño and La Niña, two climate patterns in the central-eastern Pacific around the Equator.

La Niña is a natural cycle marked by cooler-than-average ocean water. It is the opposite to the more well-known El Niño, which occurs when Pacific ocean water is warmer than average.

El Niño and La Niéna are Spanish language terms: La Niña means « little girl, » while El Niño means « little boy, » or « Christ child. » NOAA explains that South American fishermen first noticed periods of unusually warm water in the Pacific Ocean in the 1600s. The full name they used was « El Niño de Navidad » because El Niño typically peaks around December.

The entire natural climate cycle is officially known by climate scientists as El Niño – Southern Oscillation (ENSO), a see-saw dance of warmer and cooler seawater in the central Pacific Ocean.

During La Niña events, trade winds are even stronger than usual, pushing more warm water toward Asia. Off the west coast of the Americas, upwelling increases, bringing cold, nutrient-rich water to the surface. These cold waters in the Pacific push the jet stream northward, which affects weather patterns in the U.S and globally.

According to NOAA, typical La Niña winter in the U.S. brings cold and snow to the Northwest and unusually dry conditions to most of the southern tier of the U.S. The Southeast and Mid-Atlantic also tend to see warmer-than-average temperatures during a La Niña winter.

Globally, La Niña often brings heavy rainfall to Indonesia, the Philippines, northern Australia and southern Africa. During La Niña, waters off the Pacific coast are colder and contain more nutrients than usual. This environment supports more marine life and attracts more cold-water species, such as squid and salmon, to places like the California coast.

According to the Climate Prediction Center, La Niña can contribute to an increase in Atlantic hurricane activity by weakening the wind shear over the Caribbean Sea and tropical Atlantic Basin, which enables storms to develop and intensify.

While La Niña tends to increase hurricanes in the Atlantic, it also tends to decrease their numbers in the eastern and central Pacific Ocean basins.

Source : USA Today.

 

Source : NOAA

Vers la fin de l’éruption islandaise? // Is the Icelandic eruption coming to an end?

Comme je l’ai écrit précédemment, le tremor de l’éruption de Fagradalsfjall sur la Péninsule de Reykjanes présente un comportement très irrégulier. Selon les volcanologues islandais, cela pourrait être le signe que l’éruption « entre dans sa phase finale ». Le débit éruptif a diminué au cours des trois dernières semaines, indiquant une baisse de la pression magmatique.

Les mesures effectuées par l’Institut des Sciences de la Terre de l’Université d’Islande ont révélé qu’entre le 2 et le 19 juillet 2021, le débit moyen était d’environ 7,5 mètres cubes par seconde, contre un peu plus de 10 mètres cubes au cours de la période entre le 26 juin et le 2 juillet. Depuis la fin juin, l’émission de lave est sporadique et le débit moyen est actuellement d’environ 60 à 65 % de ce qu’il était en mai et juin. Le 26 juillet, lors de l’une des rares éclaircies, la webcam montrait que la lave continuait à s’agiter dans le cratère.

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Depuis le début de l’éruption le 19 mars 2021, quelque 96 millions de mètres cubes de lave ont recouvert le paysage environnant, avec un champ de lave dont la superficie est estimée à environ quatre kilomètres carrés.

Début juillet, la lave ne coulait plus dans la vallée de Nátthagi, de sorte qu’elle n’était plus une menace pour le câble à fibre optique et la route côtière. Cependant, certains points de la coulée étaient encore très chauds et émettaient des gaz.

Alors que la coulée côté sud était inactive, la lave coulait vers le nord. En partant de Nátthagi, il faut atteindre et grimper la colline Langihryggur d’où l’on est censé avoir une belle vue sur le cratère actif. Cependant, au cours des derniers jours, la colline était constamment dans les nuages ​​et il était rarement possible d’entrevoir le cratère. Depuis le sommet de la colline où se trouve la webcam, il faut marcher encore 45 minutes pour atteindre les coulées de lave actives. Cela signifie un aller-retour d’une dizaine de kilomètres.

Il est bon de rappeler que depuis le 26 juillet 2021 les tests PCR ont fait leur retour dans l’aéroport de Keflavik, même pour les visiteurs qui ont été vaccinés. 

Source : Iceland Monitor

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As I put it before, the eruptive tremor of the Fagradalsfjall eruption is behaving in an irregular way. According to Icelandic volcanologists, this might be the sign the the eruption is « entering its final stages ». The flow of lava has been decreasing for the past three weeks, indicating a fall in magna pressure.

The measurements performed by the Institute of Earth Sciences at the University of Iceland have revealed that between July 2nd and July19th, 2021 the average flow of lava at Fagradalsfjall was around 7.5 cubic metres per second compared to just over 10 cubic metres in the period from June 26th to July 2nd. Since late June the lava flow has been sporadic, and the average flow rate is now around 60-65% of what is was in May and June.

Since the eruption started on March 19th, some 96 million cubic metres of lava have covered the surrounding landscape, with a surface are of approximately four square kilometres.

In early July, lava was no loger flowing in the Nátthagi valley, so that it was no longer a thrteat to the optic fibre cable and the coastal road. However, some spots in the lava flow were still quite hot and emitting gases.

While the southern flow was inactive, lava was flowing to the north. From Nátthagi it is possible to walke up to a hill called Langihryggur where hikers get view over the crater opening. However, during the past days, the hill was constantly in the clouds and it was rarely possible to see the crater. From the top of the hill, you need walk another 45 minutes to reach the active lava flows. This means a return trip of about 10 kilometres.

It is worth remembering that since July 26th, 2021 PCR tests returned to Keflavik airport, even for visitors who have been fully vaccinated

Source : Iceland Monitor.

Vues de la coulée de lave dans la vallée de Nátthagi (Photos : C. Grandpey)

Inquiétudes pour le puits de carbone de l’Amazonie // Concerns for the Amazon carbon sink

Alors que la mise de côté – au moins momentanée – de l’exploration pétrolière au Groenland était une bonne nouvelle, il est une autre information qui est beaucoup plus inquiétante. D’après une étude publiée dans la revue Nature, les échantillons prélevés en altitude au cours de la dernière décennie montrent que le sud-est de l’Amazonie a été une source de dioxyde de carbone (CO2) sur la période 2010-2018, une évolution qui semble liée au changement climatique et à la déforestation. Le rôle de puits de carbone de la forêt amazonienne, la plus grande forêt tropicale de la planète, est donc sérieusement menacé. Il y a certes beaucoup de carbone stocké dans les forêts de l’Amazonie mais dans certaines régions, le CO2 libéré dans l’atmosphère excède maintenant ce qui est absorbé.

Les puits de carbone océanique et terrestre absorbent environ la moitié des émissions anthropiques de CO2. Les écosystèmes terrestres ont permis sur les 50 dernières années de pomper un quart du dioxyde de carbone lié aux activités humaines. Ils le doivent en grande partie à la forêt tropicale amazonienne où le CO2 absorbé pour la photosynthèse excède la quantité émise par la décomposition de la matière organique.

Si l’Amazonie, avec les 123 milliards de tonnes de carbone contenus dans ses arbres et son sol en arrivait à devenir une source plutôt qu’un puits de CO2, l’équation du changement climatique prendrait un tour plus complexe.

Depuis 1970, les forêts tropicales de la région ont diminué de plus de 17%, principalement pour permettre l’élevage du bétail et les cultures qui le nourrissent. Les forêts sont généralement défrichées par le feu, ce qui à la fois libère de grandes quantités de CO2 et réduit le nombre d’arbres disponibles pour absorber le dioxyde de carbone.

Le changement climatique est également un facteur clé. Annuellement, l’Amazonie se réchauffe dans son ensemble à peine plus que le reste de la planète. Mais il y a de grandes différences selon les régions et les saisons. Il est important de noter que le sud-est de l’Amazonie est, avec l’Arctique, un « point chaud » du réchauffement climatique.

La capacité du bassin amazonien à absorber le CO2 est un point clé mais les données satellitaires, en partie à cause de la couverture nuageuse persistante, ne sont pas en mesure de fournir une réponse complète. Pour contourner ce problème, les chercheurs ont utilisé des avions pour collecter près de 600 échantillons de CO2 et de monoxyde de carbone (CO) de 2010 à 2018, à des altitudes allant jusqu’à 4,5 kilomètres au-dessus de la canopée. Les relevés leurs ont permis de faire un bilan du CO2 absorbé par les forêts pour la photosynthèse par rapport à la quantité de CO2 produite par la décomposition de la matière organique.

Les relevés reflètent clairement les dégâts engendrés par l’activité humaine. Les changements les plus importants sont relevés dans les zones qui ont subi une déforestation à grande échelle et ont été fortement brûlées. L’étude montre que l’ouest de l’Amazonie absorbe encore légèrement plus de CO2 qu’il n’en dégage. Mais le sud-est, surtout pendant la saison sèche, émet plus de dioxyde de carbone qu’il n’en absorbe. On y observe une hausse des températures et une baisse des précipitations.

La forêt tropicale reçoit des précipitations, à l’échelle du bassin, d’environ 2 200 mm par an en moyenne. L’évapotranspiration a été estimée par plusieurs études comme étant responsable de 25 % à 35 % des précipitations totales. Mais les activités humaines risquent de perturber les interactions écosystème-climat. En effet, l’élimination des forêts provoque une augmentation de la température et réduit l’évapotranspiration.

L’Amazonie a perdu plus de 17% de sa surface forestière depuis 1970, notamment pour la conversion en terres agricoles. La déforestation s’est fortement accélérée entre 1991 et 2004. Le taux de déforestation a commencé à ralentir à partir de 2004, mais on.observe une reprise depuis 2015. La situation s’est encore aggravée avec l’élection de Jair Bolsonaro à la présidence du Brésil en 2019. En 2020, la déforestation a atteint son plus haut niveau depuis 2008.

Passés certains seuils, il est à craindre que des puits de carbone deviennent des sources importantes de libération gaz à effet de serre dans l’atmosphère. L’Amazonie est l’un des exemples de rétroactions susceptibles d’amplifier le réchauffement climatique. D’autres phénomènes pourraient entrer en jeu, comme le dégel du pergélisol, qui contient de grandes quantités de carbone organique.

Le dégel du pergélisol, les hydrates de méthane océaniques, l’affaiblissement des puits de carbone terrestres et océaniques, la croissance de la respiration bactérienne, le dépérissement des forêts amazonienne et boréale, la réduction de la couverture de neige, la réduction de la glace de mer et des calottes polaires sont autant de processus qui pourraient amplifier l’élévation de température globale liée à la hausse de concentration de CO2. Une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences explique que l’ensemble de ces facteurs pourrait faire passer le réchauffement de la planète de 2°C à environ 2,47°C, avec une fourchette probable entre +2,24°C et +2,66°C.

Source : global-climat.

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While the shelving – at least momentarily – of oil exploration in Greenland was good news, there is another piece of news that is far more disturbing. According to a study published in the journal Nature, samples taken at altitude over the last decade show that the south-eastern Amazon was a source of carbon dioxide (CO2) over the period 2010-2018, an evolution which seems to be linked to climate change and deforestation. The role of the Amazon rainforest, the largest tropical forest on Earth as a carbon sink is therefore seriously threatened. While there is a lot of carbon stored in the forests of the Amazon, in some areas the CO2 released into the atmosphere now exceeds what is absorbed.

Oceanic and terrestrial carbon sinks absorb about half of anthropogenic CO2 emissions. Terrestrial ecosystems have made it possible over the past 50 years to pump out a quarter of the carbon dioxide linked to human activities. They owe much to the Amazon rainforest where the CO2 absorbed for photosynthesis exceeds the amount emitted by the decomposition of organic matter.

If the Amazon, with the 123 billion tonnes of carbon in its trees and soil were to become a source rather than a sink of CO2, the climate change equation would take a more complex turn. Since 1970, the region’s tropical forests have shrunk by more than 17%, mainly to support the rearing of livestock and the crops that feed them. Forests are usually cleared by fire, which both releases large amounts of CO2 and reduces the number of trees available to absorb carbon dioxide.

Climate change is also a key factor. Annually, the Amazon as a whole warms up slightly more than the rest of the planet. But there are big differences between regions and seasons. It is important to note that the southeastern Amazon, along with the Arctic, is a global warming « hot spot ».

The capacity of the Amazon basin to absorb CO2 is a key point but satellite data, mostly because of persistent cloud cover, is unable to provide a complete answer. To get around this problem, researchers used planes to collect nearly 600 samples of CO2 and carbon monoxide (CO) from 2010 to 2018, at altitudes up to 4.5 kilometers above the canopy. The readings enabled them to assess the CO2 absorbed by forests for photosynthesis in relation to the quantity of CO2 produced by the decomposition of organic matter.

The readings clearly reflect the damage caused by human activity. The most significant changes are found in areas that have suffered large-scale deforestation and have been heavily burned. The study shows that the western Amazon absorbs slightly more CO2 than it emits. But the southeast, especially during the dry season, emits more carbon dioxide than it absorbs. There is an increase in temperatures and a decrease in precipitation.

The rainforest receives basin-wide precipitation of about 2,200 mm per year on average. Evapotranspiration has been estimated by several studies to be responsible for 25% to 35% of total precipitation. But human activities risk disrupting ecosystem-climate interactions. Indeed, the elimination of forests causes an increase in temperature and reduces evapotranspiration.

The Amazon has lost more than 17% of its forest area since 1970, especially for conversion to agricultural land. Deforestation accelerated sharply between 1991 and 2004. The rate of deforestation began to slow from 2004, but there has been a recovery since 2015. The situation worsened further with the election of Jair Bolsonaro as president. Presidency of Brazil in 2019. In 2020, deforestation reached its highest level since 2008.

Beyond certain thresholds, it is to be feared that carbon sinks will become major sources of greenhouse gas release into the atmosphere. The Amazon is one example of feedback that may amplify global warming. Other phenomena could come into play, such as the thawing of permafrost, which contains large amounts of organic carbon.

Thawing of permafrost, oceanic methane hydrates, weakening of terrestrial and oceanic carbon sinks, growth of bacterial respiration, dieback of Amazonian and boreal forests, reduction of snow cover, reduction of ice sea and polar ice caps are all processes that could amplify the rise in global temperature linked to the rise in CO2 concentration. A study published in Proceedings of the National Academy of Sciences explains that all of these factors could increase global warming from 2°C to around 2.47°C, with a probable range between + 2.24°C. and + 2.66°C.

Source: global-climat.

Eruption du Nyiragongo (RDC) : la situation humanitaire reste fragile // Nyiragongo eruption (DRC) : the humanitarian situation remains fragile

Vers 16 heures le 22 mai 2021, les habitants de Goma ont vu des villageois accompagnés de leurs enfants arriver en courant des environs du Nyiragongo, avec des matelas sur la tête et de gros sacs contenant leurs affaires. Ces villageois ont expliqué qu’il y avait le feu dans la forêt et qu’il se rapprochait très vite. Vers 17 heures, une forte lueur est apparue dans le ciel et la population a entendu des explosions. Vers 18 heures, tout le monde s’est rendu compte qu’il s’agissait d’une éruption du Nyiragongo. Vers 3 heures du matin, la lave s’est arrêtée à une centaine de mètres de la porte d’entrée de la clinique de Buhene et à moins de 800 mètres de l’aéroport de Goma. Selon l’ONU, plus de 13 villages et 3 629 maisons ont été détruits, laissant plus de 20 000 personnes sans abri.
Alors que la lave détruisait les lignes électriques et téléphoniques, des quartiers entiers comme celui de Buhene se sont retrouvés sans téléphone et un quart des habitants de Goma n’avaient plus d’électricité. Au moins 37 personnes sont mortes, soit par exposition à la lave ou aux gaz, soit dans des accidents pendant les évacuations. Selon l’UNICEF, 939 enfants se trouvaient dans les centres de réunification après avoir été séparés de leurs familles. Les membres de la famille de 243 enfants étaient portés disparus. Le 23 mai, plus de 170 enfants étaient portés disparus par leurs proches.

Deux mois après l’éruption du Nyiragongo, de nombreuses personnes vivent toujours dans des camps provisoires et ne peuvent rentrer chez elles. Certains enfants n’ont toujours pas retrouvé leur famille. Des organisations humanitaires internationales ont travaillé avec des organisations locales pour tenter de les réunir. Une jeune Congolaise, Sarah, qui s’occupe des enfants des rues, s’est donné pour mission de réunir les enfants et les parents. En cliquant sur ce lien, vous en saurez plus sur sa mission :
https://www.bbc.com/news/av/world-africa-57947193

Source : BBC News.

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It was around 4 pm on May 22nd, 2021 when the residents of Goma could see villagers from the foothills of Mount Nyiragongo hurrying with mattresses on their heads and large sacks with their belongings, children in tow. These villagers said there was a forest fire, and it was getting closer. By 5 pm, a fiery glow appeared in the sky and explosions could be heard in the distance. At about 6pm, everybody realized it was a volcanic eruption. At around 3 o’clock in the morning, the flow of lava stopped, about 100 metres from the front gate of the clinic in Buhene, and less that 800 metres from Goma’s airport. According to the U.N., over 13 villages and 3,629 houses were destroyed, leaving over 20,000 people homeless.

As the lava wiped out power lines, entire neighbourhoods, including Buhene, lost phone signals, and a quarter of Goma’s inhabitants were left without electricity. At least 37 people died, either from exposure to the lava or gases, or in accidents while trying to evacuate. According to UNICEF, 939 children arrived at reunification centres after being separated from their families. While many parents could be located, family members of 243 children remained missing. In addition, on May 23rd, over 170 children were reported missing by their relatives.

Two months after the eruption of Nyiragongo, many people are still living in temporary camps, unable to return to their homes, and some children still haven’t found their families. International aid groups have been working with local organisations to try and reunite them. One young local woman, Sarah, who works with street children, has made it her mission to reunite children and parents. Just click on this link to know more about it.

https://www.bbc.com/news/av/world-africa-57947193

Hébergements provisoires après l’éruption du Nyiragongo

La lave du Nyiragongo a anéanti certains quartiers de Goma

(Captures d’écran de la vidéo de la BBC)