Nouvelle vue du sommet du Kilauea (Hawaii) // New view of the Kilauea summit (Hawaii)

Cette vue aérienne du sommet du Kilauea (la photo a été prise le 28 juillet au petit matin et est orientée vers le sud) montre la nouvelle morphologie du cratère de l’Halema’uma’u après les effondrements du plancher de la caldeira sommitale. Plusieurs éléments du paysage sont parfaitement visibles: La Crater Rim Drive (en bas à droite) conduit à l’Hawaiian Volcano Observatory et au Jaggar Museum (à droite, au milieu) ; ils sont perchés sur la lèvre de la caldeira et surplombent l’Halema’uma’u qui ne cesse de s’agrandir. Des fractures dans le sol, parallèles au bord du cratère, sont visibles dans la partie nord de l’Halema’uma’u (côté gauche de l’image). Le South Sulphur Bank se distingue par sa couleur plus claire sur la paroi opposée du cratère.

Vous obtiendrez une photo plus grande en cliquant sur ce lien :
http://bigislandnow.com/wp-content/uploads/2018/07/usgs-july-29f.jpg

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This aerial view of Kilauea’s summit (taken on July 28th in the early morning, looking south) shows the new morphology of Halema’uma’u Crater after the collapses of the summit caldera floor. Several features are clearly visible: Crater Rim Drive (lower right) leads to the USGS Hawaiian Volcano Observatory and NPS Jaggar Museum (right, middle), perched on the caldera rim and overlooking the growing Halema‘uma‘u. Ground cracks, parallel to the crater rim, are visible on the north side of Halema‘uma‘u (left side of image). South Sulphur Bank stands out as the light-coloured area on the opposite crater wall.

You will get a larger image by clicking on this link:

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Crédit photo: USGS

Quelques tuyaux pour voir la lave couler à Hawaii // A few tips to see lava flowing on Hawaii Big island

Il n’y a toujours pas de plate-forme d’observation réservée au public pour admirer l’éruption sur la Grande Ile d’Hawaii. On peut d’ailleurs se demander si un tel poste d’observation existera avant la fin de l’éruption !
Il est tout à fait déconseillé d’entrer dans la zone interdite. Si vous êtes pris par la police ou la Protection Civile, vous êtes sûr d’être verbalisé et cela peut vous coûter beaucoup d’argent. En théorie, les pines encourues vont jusqu’à un an de prison!
En conséquence, le meilleur moyen d’éviter tout problème est d’opter pour une excursion en bateau ou en hélicoptère. Evidemment, c’est moins bon marchée qu’une randonnée sur le terrain.
Les sorties en bateau se font en vertu des directives de la Garde côtière américaine qui obligent les bateaux à respecter une distance de sécurité de 300 mètres de l’entrée de la lave dans l’océan. Avant l’éruption, les bateaux partaient de la rampe d’accès de Pohoiki qui a été rendue totalement inaccessible par la lave vomie par l’éruption actuelle. En conséquence, les excursions partent désormais de Wailoa Boat Harbour, pas très loin de l’aéroport de Hilo, ce qui augmente considérablement le temps de trajet vers la zone active. Les passagers doivent s’attendre à passer jusqu’à quatre heures sur l’eau
Les excursions en bateau au lever et au coucher du soleil offrent un point de vue spectaculaire sur les coulées de lave sur le site de Kapoho. En fonction de la demande, des excursions peuvent être proposées à d’autres moments de la journée.
Les prix sont de 250 dollars par personne (les Hawaiiens de souche, les militaires et les personnes qui payent en espèces peuvent obtenir des réductions d’environ 25 dollars).
Les principales compagnies de bateaux sont:
– Hawaiian Lava Boat Tours: 640-0806, hawaiianlavaboattours.com.
– Moku Nui Lava Tours: 938-1493, mnlavatour.com.
– Kalapana Cultural Tours: 345-4964, kalapanaculturaltours.com.

Si vous préférez observer l’éruption depuis le ciel, vous devez vous rendre à l’aéroport de Hilo. Des survols en hélicoptère des coulées de lave peuvent être achetés dans plusieurs agences. C’est cher, mais vous pouvez obtenir une réduction si vous êtes un résident hawaïen de longue date. Les vols ont généralement une durée de 40 à 50 minutes. Vous pouvez voler avec:
– Safari Helicopters: Les prix commencent à 189 dollars (rabais de 10 dollars pour les hawaiiens); 800-326-3356, safarihelicopters.com.
– Blue Hawaiian Helicopters: Les prix commencent à 259 dollars (rabais de 25% pour les locaux); 800-745-2583, bluehawaiian.com.
– Paradise Helicopters: Les prix commencent à 274 dollars. Le vol « sans les portes de l’hélico » coûte 324 dollars (25 pour cent de réduction pour les Hawaiiens); 866-876-7422, paradisecopters.com.

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There is still no public viewing platform to watch the eruption on Hawaii Big island. We may wonder whether such an observation post will ever exist before the end of the eruption.

Don’t be tempted to enter the restricted area. If you are caught by the Police or the Civil Defense, you are sure to be cited and it may cost you quite a lot of money. In theory, the penalties go as far as a year in jail!

So, the best way to avoid any trouble is to choose a trip by boat or by helicopter.

The lava-viewing boat tours are continuing under a U.S. Coast Guard requirement that boats maintain a 300-metre distance from active flows. They used to start from the Pohoiki ramp which has been made totally inaccessible by the lava flows of the current eruption. As a consequence, tours are forced to set out from Wailoa Boat Harbor, just outside the Hilo airport, which increases the travel time on the water.

Sunrise and sunset boat tours offer a spectacular vantage point of the glow-in-the-dark Kapoho flows. As the trip is longer than in the past, passengers need to be prepared to spend up to four hours on the water. Based on demand, tours may be offered at other times as well.

Prices are $250 per person (ask about $25 discounts for kamaaina [longtime residents of Hawaii], military and cash customers).

The main boat companies are:

–  Hawaiian Lava Boat Tours: 640-0806, hawaiianlavaboattours.com.

– Moku Nui Lava Tours: 938-1493, mnlavatour.com.

– Kalapana Cultural Tours: 345-4964, kalapanaculturaltours.com.

If an aerial view of the eruption is all you are interested in, you need to go to Hilo airport. Helicopter tours of the lava flows in Lower Puna are available in several agencies. They are expensive but you can have a discount if you are a long-time Hawaiian resident. Tour flights generally are 40 to 50 minutes in duration. You can fly with:

– Safari Helicopters: Prices start at $189 ($10 kamaaina discount); 800-326-3356, safarihelicopters.com.

– Blue Hawaiian Helicopters: Prices start at $259 (25 percent kamaaina discount); 800-745-2583, bluehawaiian.com.

– Paradise Helicopters: Prices start at $274. The popular “doors off” tour is $324 (25 percent kamaaina discount); 866-876-7422, paradisecopters.com.

L’arrivée de la lave en mer vue depuis l’hélicoptère (Photo: C. Grandpey)

Un séisme bloque des randonneurs sur le Mont Rinjani (Indonésie) // An earthquake traps hikers on Mt Rinjani (Indonesia)

Un violent séisme de magnitude M 6,4 a secoué l’île indonésienne de Lombok à 6:47 (heure locale) le 29 juillet 2018. L’hypocentre était situé à une profondeur comprise entre 6,4 et 10 kilomètres, selon les sources. Le séisme a été suivi de plus de 60 répliques, dont un événement de M 5,7. Plusieurs glissements de terrain se sont produits pendant le séisme, bloquant les routes et coupant l’approvisionnement en électricité et en eau de certaines maisons. Le bilan provisoire est de 14 morts. Au moins 160 personnes ont été blessées et au moins 1 000 maisons ont été endommagées.
Le parc national du Mont Rinjani a été fermé en raison de glissements de terrain. Lundi matin, 560 randonneurs étaient encore pris au piège sur la montagne, incapables de descendre car les glissements de terrain provoqués par le séisme ont bloqué les sentiers. Une équipe de sauveteurs composée de militaires, de la police et d’équipes de secours, a été déposée par hélicoptère pour évacuer les randonneurs en détresse. Au total, 165 personnes participent à l’opération, tandis que deux hélicoptères ont été mis en service. Les randonneurs sont originaires de différents pays comme la Thaïlande, la France, les Pays-Bas et la Malaisie.
Dans le même temps, des centres d’hébergement ont été mis à la disposition des personnes affectées par le tremblement de terre.

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A powerful M 6.4 earthquake shook Indonesia’s Lombok 6:47 (local time) on July 29th, 2018. The hypocentre was located at a depth between 6.4 and 10 kilometres, according to the sources. The quake was followed by more than 60 aftershocks, with an event of  M 5.7. Several landslides occurred during the quake, blocking roads and cutting off electricity and water supply to some homes. At least 14 people have been killed and the death toll could still rise. More than 160 people have been injured and at least 1,000 homes have been damaged.

Mount Rinjani National Park has been closed due to landslides. On Monday morning, 560 hikers were reportedly still trapped on the mountain, unable to descend as landslides triggered by the earthquake have blocked trails. A joint team of rescuers consisting of the military, police, and search and rescue, was lowered to evacuate the trapped climbers. A total of 165 personnel are on the rescue, while two helicopters have been deployed. The hikers are of multiple nationalities, including Thailand, France, the Netherlands, and Malaysia.

Meanwhile, evacuation camps have been set up for people affected by the earthquake.

Image satellite dans l’infrarouge de l’île de Lombok avec le Mont Rinjani identifiable par son lac de cratère (Crédit photo : Wikipedia).

Un été chaud, trop chaud, beaucoup trop chaud! // This summer is hot, too hot, much too hot !

Les conséquences du changement climatique sont parfaitement visibles en ce moment à travers le monde. Au cours des dernières semaines, plusieurs pays ont connu des températures très élevées alors que d’autres ont subi des déluges qui ont provoqué des inondations catastrophiques. Les incendies de forêt ont réduit en cendres des villes grecques et sont en train de détruire de vastes zones habitées en Californie. Les inondations ont envahi des parties du Laos et des vagues de chaleur submergent la Scandinavie et le Japon. Ce ne sont que quelques exemples du changement climatique dans ses formes les plus extrêmes.
En Grèce, les gens ont parfois dû sauter dans la mer Egée pour échapper aux flammes. Plus de 70 personnes sont mortes à ce jour, et certaines scènes de dévastation sont horribles. Les autorités ont déclaré trois jours de deuil national.
Nous sommes seulement en juillet et 2018 est déjà l’année la plus chaude que la Grèce n’ait jamais connue. Bien que les dernières semaines aient été moins chaudes et plus humides, il est presque certain que le temps chaud a contribué au dessèchement des forêts en Europe où le nombre de feu de forêts est de 43% supérieur à la normale. Des étés plus longs, une sécheresse plus intense et des températures plus élevées ne font qu’accroître le risque d’incendie.
On dispose de nombreuses preuves confirmant le lien entre l’intensification des incendies et l’activité humaine. La Grèce et une grande partie de la région méditerranéenne vont probablement se transformer en zones désertiques au cours des prochaines décennies, et certains signes indiquent que ce changement a déjà commencé. Au fur et à mesure que les arbres indigènes de la région disparaissent et que les zones urbaines s’étendent dans les forêts mal entretenues, le risque de voir se développer des feux de forêt augmente. Quelle qu’en soit la cause (incendies criminels, foudre ou négligence humaine), les incendies à grande échelle deviendront monnaie courante à mesure que les sécheresses s’intensifieront et que les vagues de chaleur deviendront plus fréquentes. Les vents tempétueux, comme ceux que l’on accuse d’avoir attisé les flammes en Grèce cette année et lors des énormes incendies au Portugal l’année dernière, peuvent rendre une situation déjà compromise tout à fait incontrôlable.
Dans l’ouest des États-Unis, 50 feux de forêt gigantesques – favorisés par une grave sécheresse – sont en train de brûler la végétation dans 14 États, en menaçant des zones habitées. Ils ont entraîné la fermeture d’une grande partie du Parc de Yosemite. Les feux de forêt qui ont ravagé la Sibérie au début du mois de juillet ont envoyé des panaches de fumée de l’autre côté de l’Arctique jusqu’en Nouvelle-Angleterre, à 6 500 kilomètres de distance. L’année dernière, les feux de forêt ont affecté le Groenland pour la première fois de son histoire.
Aux sécheresses viennent s’ajouter les pluies. Au Laos, après des jours de précipitations intenses, un barrage hydroélectrique en construction a cédé le 24 juillet. Des centaines de personnes sont portées disparues. Les températures globales plus élevées augmentent le taux d’évaporation et envoient donc plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère, ce qui rend les précipitations intenses plus fréquentes.
Au cours des dernières semaines, des records de température ont été enregistrés sur presque tous les continents. Le Japon a enregistré sa température la plus chaude de l’histoire – 41,1 degrés Celsius – quelques jours seulement après l’une des pires inondations jamais vécues par le pays.
En ce qui concerne les records, l’Algérie a enregistré la température la plus élevée jamais enregistrée en Afrique avec 51,1 ° C. Comme je l’ai déjà dit, à la fin du mois de juin, la température n’a jamais été inférieure à 42,2 ° C dans le Sultanat d’Oman, un record pour la température nocturne.
On respire mal, même dans des endroits normalement tempérés. Des températures avoisinant 37,7 ° C ont frappé des régions du Canada, entraînant une surpopulation dans les hôpitaux de Montréal où une nouvelle vague de chaleur est prévue cette semaine.
Selon les projections des climatologues, 2018 devrait être la quatrième année la plus chaude de l’histoire, après 2015, 2016 et 2017. Un nouvel épisode El Niño se profile à l’horizon si bien que l’année 2019 pourrait être encore plus chaude.

Source : Médias internationaux.

Nicolas Hulot vient d’appeler les partis politiques à mettre de côté leurs divisions pour « une union sacrée » en matière de lutte contre le changement climatique. Il a déclaré : « Nous venons de vivre une semaine d’extrêmes climatiques : incendies en Grèce et en Suède, record de température en France, inondation puis canicule au Japon. Les scientifiques nous préviennent : ‘ce n’est qu’une bande-annonce’. Pendant ce temps, nous regardons ailleurs. »

De belles paroles, mais qui ont peu de chances d’être suivies d’actes concrets. Pour preuve la réaction de  la secrétaire d’État auprès du ministre qui botte gentiment en touche quand on aborde avec elle la fin des investissements de la société Naval Energies dans l’hydrolien, un mois et demi seulement après avoir inauguré sa première usine de fabrication d’hydroliennes à Cherbourg.

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The consequences of climate change can clearly be seen around the world. In recent weeks, several countries have been affected by searing hot temperatures while others had to suffer downpours that caused disastrous flooding. Wildfires have ripped through towns in Greece and are destroying huge areas in California. Floods have submerged parts of Laos, and heat waves are overwhelming Scandinavia and Japan. These are striking examples of climate change in its deadliest forms.

People in Greece had to jump into the Aegean Sea to escape the flames. More than 70 persons have died so far, and some scenes are horrific. Authorities declared three days of national mourning.

We are only in July and it is already Greece’s hottest year on record Although the last few weeks have been mild and wet, it is nearly certain that the warm weather has played a role in drying out forests throughout Europe, where the number of fires this year is 43 percent above normal. Longer summers, more intense drought, and higher temperatures are all linked to greater fire risk.

Ample evidence links worsening fires with human activity. Greece and much of the Mediterranean region is projected to turn into desert over the next several decades, and there are signs that this shift has already begun. As the region’s native trees die off and urban areas expand into neglected forests, the risk of seeing wildfires develop is increasing. Whatever the ignition source (arson or lightning or human carelessness) massive wildfires will become more and more widespread as droughts intensify and heat waves get more common. Extreme winds, like those blamed for fanning the flames in Greece this year and during the huge fires in Portugal last year, can make an already disastrous situation uncontrollable.

Across western USA, 50 major wildfires are burning in parts of 14 states, favoured by a severe drought. The wildfires burning in Siberia earlier this month sent smoke plumes from across the Arctic all the way to New England, 6,500 kilometres away. Last year, wildfires burned in Greenland for the first time in recorded history.

And then there are the rains. In Laos, after days of downpours, a hydropower dam that was under construction collapsed on July 24th. Hundreds of people are reported missing. Higher global temperatures increase the evaporation rate, putting more water vapour in the atmosphere and making extreme downpours more common.

In recent weeks, high temperature records have been set on nearly every continent. Japan had its hottest temperature in recorded history – 41.1 degrees Celsius – just days after one of the worst flooding disasters the country has ever seen.

As far as rtecords are concerned, Algeria has registered the highest reliably measured temperature in Africa, 51.1°C. As I put it before, in late June, the temperature never dropped below 42.2°C in Oman, the highest night low temperature anywhere in the world.

Even in normally temperate places the air has been sweltering: Temperatures approaching 37.7°C hit parts of Canada, overwhelming hospitals in Montreal where another heat wave is imminent this week.

According to calculations from climate scientists this year is likely to become the world’s fourth warmest year on record globally, behind 2015, 2016, and 2017. With another El Niño on the way, next year could be even hotter.

Source : International news media.

Nicolas Hulot has just called on political parties to put aside their divisions for « a sacred union » in the fight against climate change. He said: « We have just experienced a week of climatic extremes: wildfires in Greece and Sweden, record temperatures in France, floods and heatwaves in Japan. Scientists warn us: ‘this is just gthe trailer of a major disaster.’Meanwhile, we are looking elsewhere. »
Nice words, but which are unlikely to be followed by concrete actions. Just observe the reaction of the Minister’s Secretary of State who gently refuses to answer when journalists tell her about the end of the investments of Naval Energies in the tidal turbines, a month and a half only after inaugurating its first manufacturing plant of tidal turbines at Cherbourg.

Les incendies de Californie vus depuis l’espace le 21 juillet 2018

(Crédit photo : NASA)