Nouvelles règles d’accès à l’Etna (Sicile)

De nouvelles règles et procédures d’accès à la zone sommitale de l’Etna ont été définies au cours d’une réunion qui s’est tenue dans la matinée du mardi 30 juillet 2024 à la préfecture de Catane.

Alerte Etna, les nouvelles procédures :
Le Préfet a insisté sur la nécessité d’actualiser les procédures d’alerte au risque volcanique et d’utilisation de la zone sommitale de l’Etna en vigueur actuellement, et adoptées par arrêté préfectoral en date du 4 avril. 2013.
Selon le Préfet, ces changements sont nécessaires en raison de la nouvelle morphologie des cratères sommitaux et de la dynamique des récentes éruptions.
De son côté, le directeur de l’INGV a expliqué, sur la base de données scientifiques, quels changements se sont produits dans la zone sommitale suite aux éruptions survenues ces dernières années. Les éruptions ont contraint à modifier et à élargir les limites de la zone Jaune, la zone la plus dangereuse du volcan, pour assurer de meilleures conditions de sécurité. Le directeur de l’INGV a également précisé que dans la phase actuelle d’activité, la zone Jaune est interdite, quel que soit le niveau d’alerte du volcan. L’interdiction est décrite dans l’ordonnance de la Protection Civile du 3 juillet 2024. En l’absence d’alerte spécifique, les activités dans le reste de la zone sommitale restent autorisées.
Le responsable de la Protection Civile Régionale en charge des risques sismiques et volcaniques a clarifié les modalités de fonctionnement du nouveau système d’alerte de l’Etna. Il prévoit trois niveaux de risque progressifs – F0, F1, F2 – déterminés en fonction du danger des éruptions. .
Lors du passage du niveau F0 au niveau F1, la zone sommitale adjacente à la zone Jaune et identifiée comme zone Rouge est également interdite. Comme cela s’est déjà produit, l’accès à toute la zone sommitale sera interdit par des ordonnances relevant de la compétence des maires des communes concernées.

La culture de la prévention
Le Préfet a ajouté que le nouveau plan tiendra compte de toutes les innovations scientifiques et technologiques apparues, ainsi que des nouveaux systèmes d’alerte mis en place par la Protection Civile.
Par ailleurs, le Préfet a insisté sur la nécessité de donner une diffusion maximale aux ordonnances municipales en mettant en place, avec l’aide de l’INGV et de la Protection Civile, un mécanisme de communication immédiate des alertes émises, en particulier sur les écrans présents dans les territoires. Les communes concernées pourront aussi utiliser tous les systèmes d’alerte sonore permettant d’alerter les personnes se trouvant dans les zones à risque.
A la fin de la réunion, le Préfet a également rappelé la nécessité de promouvoir la culture de prévention des risques à travers des panneaux d’information qui seront installés dans les principaux points d’accès touristiques de l’Etna, avec des recommandations multilingues pour accéder aux sentiers (vêtements adaptés aux conditions climatiques, par exemple) et sur les comportements à adopter en cas d’alerte.
Source : Live Sicilia.

Un grand merci à mon ami sicilien Santo Scalia qui m’a fait parvenir l’article de presse.

Les derniers paroxysmes ont contraint les autorités à modifier les conditions d’accès au volcan (image webcam)

Nouvelles d’Islande, de Campanie et d’Hawaï // News of Iceland, Campania and Hawaii

Dans sa dernière mise à jour (30 juillet 2024), le Met Office islandais indique que la sismicité quotidienne au sein de la chaîne de cratères Sundhnúkur (péninsule de Reykjanes, Islande) augmente régulièrement. Les modélisations montrent qu’il y a maintenant suffisamment de magma dans le réservoir sous Svartsengi pour déclencher une nouvelle éruption. Dans les mises à jour précédentes, le Met Office expliquait qu’une éruption pourrait se produire avant le 15 août. On peut lire dans la dernière mise à jour qu’ « il y a une probabilité de plus en plus grande que l’éruption se produise dans les 7 à 10 prochains jours. »
Le soulèvement du sol a légèrement diminué au cours des derniers jours. Ceci, ainsi que le type de sismicité détecté au cours des dernières heures, tend à confirmer qu’une intrusion ou une éruption est peut-être imminente.

 

Image de la déformation du sol actuellement (point vert) à Svartsengi. Les décrochements montrent le déclenchement des dernières éruptions (Source : Met Office)

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Dans son dernier bulletin du 30 juillet 2024, l’INGV indique que pendant la semaine du 22 au 28 juillet 2024, dans les Champs Phlégréens (Campanie, Italie) 74 séismes ont été enregistrés avec une magnitude maximale de M4.0. Une secousse de cette intensité a secoué le Golfe de Pouzzoles le 26 juillet sur le coup de midi, avec l’inquiétude habituelle au sein de la population, même si un tel événement est relativement fréquent dans la région.
S’agissant de la déformation du sol, on reste dans une phase inflationniste à raison d’environ 20 ± 3 mm par mois à la station de Rione Terra. Le soulèvement à cette station atteint 12,5 cm depuis janvier 2024. (voir les différents relevés ci-dessous).
Il n’y a pas de variation significative dans les paramètres géochimiques. La principale fumerolle, celle de Pisciarelli, montre une température moyenne de 95°C.
L’INGV ne s’attend pas à une évolution significative de la situation dans les Champs Phlégréens à court terme.

 

Évolution chronologique des mouvements du sol aux stations Rione Terra, Via Napoli, Porto, Solfatara, Cimitero de Pouzzoles et Accademia Aeronautica, entre le 1er janvier et le 28 juillet 2024. (Source : INGV).

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À Hawaï, le Kilauea n’est pas en éruption. Il n’y a pas eu de réactivation de l’essaim sismique des 22-25 juillet 2024 dans la partie supérieure de la zone de rift est (Upper East Rift Zone – UERZ). On n’a enregistré que quelques séismes sous le sommet du volcan et sur la zone de rift est. Les inclinomètres du sommet enregistrent une légère inflation tandis qu’un inclinomètre de la zone de rift est enregistre une légère déflation. Le HVO prévient que de nouveaux essaims sismiques pourraient se produire sans prévenir ou presque, annonçant une intrusion magmatique ou une éruption. Les émissions de SO2 au sommet sont faibles, avec environ 65 tonnes par jour en moyenne.
La sismicité et la déformation du sol sous la Middle East Rift Zone et la Lower East Rift Zone restent faibles.

 

Tout est calme dans le cratère de l’Halema’uma’u (Capture image webcam)

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In its latest update (July 30th, 2024), the Icelandic Met Office indicates that daily sismicity within the Sundhnúkur crater row (Reykjanes Peninsula, Iceland) is steadily increasing. Model calculations show that enough magma has now been recharged in the Svartsengi reservoir to trigger a new eruption. In previous updates, the Met Office warned that an eruption might occur before August 15th. One can read in the latest update that « there is an increased likelihood that this will occur within the next 7-10 days. »

The rate of ground uplift has decreased slightly during the past few days. This, along with the type of seismicity that was detected in the past hours, are indicators that a dike intrusion or a volcanic eruption may be imminent.

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In its latest bulletin of 30 July 2024, INGV indicates that during the week between July 22nd and July 28th in the Phlegraean Fields (Campania, Italy) 74 earthquakes were recorded with a maximum magnitude of M4.0. A tremor of this intensity was recorded in the Gulf of Pozzuoli on 26 July at noon, with the usual concern among the population, even if such an event is relatively frequent in the region.
As for the deformation of the ground, we remain in an inflationary phase at a rate of about 20 ± 3 mm/month at the Rione Terra station. The uplift at this station has reached 12.5 cm since January 2024. (see graphs above for the other stations).
There are no significant variations in the geochemical parameters. The main fumarole of Pisciarelli shows an average temperature of 95°C. INGV does not expect any significant developments in the situation of the Phlegraean Fields in the short term.

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In Hawaii, Kilauea is not erupting. There has been no reactivation of the July 22-25 seismic swarm in the upper East Rift Zone (UERZ). Only a few earthquakes are registered beneaththe volcano’s summit and the UERZ. Summit tiltmeters are recording minor inflation while an UERZ tiltmeter is recording minor deflation. HVO warns that additional seismic swarms may occur with little or no warning and result in either a magma intrusion or an eruption. SO2 emissions at the summit are low at about 65 tonnes per day on average.

Seismicity and ground deformation beneath the middle and lower East Rift Zone and lower Southwest Rift Zone remain low.

Macareux en danger ! // Puffins at risk !

Alors que la chaleur extrême est parfois difficilement supportable sur la terre ferme, les chercheurs du Nouveau-Brunswick au Canada s’inquiètent des effets des vagues de chaleur successives sur les populations d’oiseaux marins. La même préoccupation a été exprimée par d’autres biologistes marins en Europe.
Un professeur de biologie marine à l’Université du Nouveau-Brunswick rappelle que la première grande vague de chaleur dans sa zone de recherche, autour de l’île Machias Seal, a eu lieu en 2012 et qu’elle se poursuit sans interruption depuis cette époque. Une situation semblable est également observée dans le nord de l’Europe. Au cours des trois dernières années, les vagues de chaleur marines se sont multipliées, certaines atteignant des valeurs extrêmes.
Les biologistes du Nouveau-Brunswick participent à un programme de surveillance de six espèces différentes d’oiseaux marins sur l’île Machias Seal, située au sud-ouest de Grand Manan, entre le golfe du Maine et la baie de Fundy. Le programme est en cours depuis 1995, ce qui signifie qu’il a permis d’obtenir des données fiables montrant l’impact des vagues de chaleur marines sur les populations d’oiseaux.
Parmi les changements notables qui ont été observés, l’une des espèces, le macareux moine, se reproduit désormais environ deux semaines plus tard que dans les années 1990. Ces oiseaux arrivent donc sur l’île plus tard mais ils repartent toujours au même moment, à la mi-août. De plus, le succès de reproduction dans les années qui ont suivi les grandes vagues de chaleur marines a été faible. Par exemple, 2013 a été une mauvaise année, tout comme 2021, l’année la plus faible jamais enregistrée en matière de reproduction. Il convient de noter que malgré cela, la population de macareux reste stable pour le moment.
Les éclosions de macareux se font à un rythme presque normal, mais vers le milieu de la saison, ils commencent tous à mourir. Cela semble être dû au manque de nourriture, un phénomène qui a été observé dans l’Atlantique Nord, en particulier en Islande. Les macareux sont de plus en plus petits et utilisent leur gros bec pour réguler leur température corporelle.
À l’échelle mondiale, les oiseaux marins dont le régime alimentaire est peu flexible sont les plus menacés par la hausse de la température de la mer. Ils se nourrissent à la surface de l’océan ; si les poissons ou les organismes dont ils ont besoin ne sont pas à la surface à cause de la chaleur, ils vont essayer d’aller plus loin et se fatiguer jusqu’à épuisement. Parmi les oiseaux menacés, on note les pétrels cul-blanc, les guillemots communs, les puffins et les macareux moines.
Les guillemots de Troïl ont un régime alimentaire spécifique, ce qui les expose davantage au réchauffement de la températures de la mer. Si cette température continue d’augmenter, certaines espèces seront capables de s’adapter, tandis que d’autres périront. Les mouettes, par exemple, ont un régime alimentaire flexible et peuvent avoir une plus grande capacité d’adaptation, même si cela dépend du niveau qu’atteindra le réchauffement climatique.

Source : CBC, Iceland Review.

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Lors d’un récent voyage en Écosse en juin 2024, j’ai visité les colonies d’oiseaux marins le long de la côte nord, dans des sites comme Duncansby Head, Dunnet Head ou Strathy Point. J’ai également navigué vers les Hébrides intérieures. J’avais déjà visité ces lieux il y a 7 ans. Si les guillemots de Troïl s’accrochent encore en très grand nombre sur les falaises de Duncansy Head, les macareux étaient absents cette année.

Colonies de guillemots sur les falaises de Duncansby Head

Je n’ai remarqué aucune différence dans la population de fulmars.

Fulmar à Duncansby Head

En ce qui concerne les macareux, ils étaient en nombre raisonnable sur l’île de Sraffa et en très grand nombre sur Lunga dans les îles Treshnish.

Macareux sur l’île Lunga

Un biologiste local m’a dit qu’il n’avait jamais vu un si grand nombre de ces oiseaux. Cela signifie que la nourriture est abondante dans le coin. J’ai aussi vu de nombreux petits pingouins (Todda) à Lunga, et aussi quelques-uns à Duncansby.

Petit pingouin Torda à Lunga

En 2023 en Islande, j’ai remarqué que la population de macareux était plus faible que les années précédentes. En 2024, le ministère de l’Environnement et des groupes écologistes ont demandé de mettre la pédale douce sur la chasse aux macareux et la vente de leur viande dans les restaurants du pays car la population de ces oiseaux connaît « un terrible déclin ». Il y a encore quelques années, l’Islande hébergeait 20 % de la population mondiale de macareux rien que dans les îles Vestmann et 3 millions de couples nicheurs dans l’ensemble du pays. La situation a bien changé. Une étude publiée en 2023 indique que la population de macareux a chuté de 70 % depuis 1995 ! Bien plus que la chasse, le déclin est dû à la diminution de la nourriture dans la mer à cause du réchauffement climatique.

Macareux et son butin. Comme pour beaucoup d’autres espèces, les populations de macareux varient en fonction de la nourriture qui se compose essentiellement de capelan, de hareng, ou encore de lançon.

(Photos : C. Grandpey)

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While extreme heat might cause discomfort for those of us on land, New Brunswick researchers in Canada are getting concerned about the effect of heat waves on seabird populations as well. The same concer has been voiced by other marine biologists in Europe. In the last three years, there have been more and more marine heat waves, with some even reaching extreme levels.

New Brunswick biologists are involved in a long-term monitoring program of six different seabird species on Machias Seal Island which lies southwest of Grand Manan between the Gulf of Maine and the Bay of Fundy. The program has been ongoing since 1995, which means there isreliabledata that shows how marine heat waves are impacting the populations.

Among the noticeable changes that have been observed, one of the species, Atlantic puffins, are now breeding around two weeks later than they were in the 1990s. So they are coming to the island later but they are leaving at the same time in mid-August. Moreover, the reproductive success in the years following big marine heat waves has been low. For example, 2013 was a bad year, as was 2021, the lowest reproductive success year on record. It should be noticed that, despite this, the puffin population has remained stable for the time being.

The puffins are hatching at almost a normal rate, but about midway through the season, they all start to die, and it seems to be because there is no food for them to eat, a phenomenon that has been observed in the northern Atlantic, especially in Iceland. Puffins have been getting smaller and using their large bills to regulate their body temperature

Globally, seabirds with not very flexible diets are most affected by warming sea temperatures. They feed at the surface of the ocean, and if the fish or organisms that they need are not on the surface because of the heat, the birds may try to go further and tire themselves ou. These birds can include Leach’s storm petrels, common murres, shearwaters and Atlantic puffins.

Common murre, among some other seabirds, have a specific diet, which makes them more affected by the warming sea temperatures. If temperatures continue to rise, some species might be able to adapt while others may not. Seagulls, for example, have a flexible diet and may have more of an ability to adapt, although it will depend on the rate of global warming.

Source : CBC, Iceland Review.

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During a recent trip to Scotland in June 2024, I visited seabird colonies along the northern coast, in places like Duncansby Head, Dunnet Head, or Strathy Point. I also sailed to the Inner Hebrides. I had already visited these places 7 years ago. If the common murres (or guillemots) still flock the cliffs of Duncansy Head in large numbers, the puffins were absent this year. I noticed no difference in the petrel population.

As far as the puffins are concerned, they were in reasonable numbers on Sraffa ansd in very large numbers on Lunga in the Treshnish Iles. A local biologist told me they had never seen such a large number of these birds. This means that the food was abundant. I also saw numerous razorbills at Lunga, and alsa ea few at Duncansby.

In 2023 in Iceland, I noticed that the puffin population was lower than in previous years. In 2024, the Ministry of Environment and groups of environmentalits have asked to cut back on puffin hunting and the sale of puffin meat in the country’s restaurants because the population of these birds has benn « terrifically declining ». Iceland was said to have 20% of the global puffin population in the Westman Islands alone and 3 million nesting pairs in the country. However, a study published in 2023 indicated that the puffin population had dropped by 70% since 1995 ! Much more than hunting, the decline is due to the decrease of food in the sea because of global warming.

La flamme olympique 2024 : de l’astre solaire à la fée électricité…!

Quand on réfléchit un peu, l’histoire ne manque pas de comique. Pour commencer, l’allumage de la flamme olympique ne s’est pas fait selon la tradition le jour où elle a quitté Olympie. En raison du vent sur le site d’Olympie, la flamme a été allumée quelques heures auparavant, certes en respectant le rite du feu sacré dans le temple de Héra, mais personne n’a assisté à l’allumage au cours de la cérémonie officielle organisée pour son départ vers la France.

Une fois arrivée à Marseille à bord du Bélem, la flamme a traversé les communes qui avaient bien voulu payer 180.000 euros au comité d’organisation des JO. (Merci au maire de Limoges de ne pas avoir participé à cette cavalcade).

Le voyage de la flamme olympique s’est terminé à Paris, dans le Jardin des Tuileries, à proximité du musée du Louvre, où Marie-Jo Pérec et Teddy Riner tenaient chacun un échantillon de ladite flamme….mais ils n’ont pas allumé la vasque olympique !!!

En effet, si les deux athlètes ont effectué le geste symbolique d’allumage, c’est la technique qui a fait le reste et il n’y a pas eu de flammes générées par du feu. L’anneau, surmonté d’un ballon monumental, clin d’œil au premier vol en ballon à gaz gonflé à l’hydrogène, va rester allumé au sein de la vasque, entre le coucher du soleil et 2 heures du matin, à 60 mètres de hauteur, mais ce n’est pas un anneau de feu ! L’illusion est produite par un procédé inédit conçu par EDF, qui ne se prive d’ailleurs pas de faire de la publicité pour son enseigne. On a affaire à un savant mélange d’eau et de lumière. Un rayon lumineux est projeté sur un nuage d’eau, ce qui offre l’illusion d’une flamme. Le procédé, 100% électrique, permet de ne pas utiliser de combustible fossile, et correspond à la philosophie des organisateurs de ces Jeux de Paris 2024 qui désirent une compétition sobre en énergie.

Cette belle vasque olympique sans flammes réelles sera accessible au public pendant toute la durée des Jeux Olympiques. Le Comité d’organisation affirme que « 10 000 personnes pourront venir au plus proche de la vasque, au rythme de 300 entrées par quart d’heure, de 11h à 19h, avec une jauge fixée à 3 000 personnes présentes simultanément ». Il est nécessaire de s’inscrire, mais il n’y a plus aucune place pendant toute la durée des Jeux !

Reste à savoir comment procéderont les autorités une fois les Jeux terminés. La vasque olympique sera-t-elle une attraction touristique comme la Tour Eiffel à Paris ou l’Atomium à Bruxelles ? Rien ne semble avoir été décidé pour le moment….

Ce qui me fait rire, c’est de voir que l’on a trimbalé à travers la France une flamme réelle qui, au bout du compte, n’a rien allumé ! La chanson de Johnny Hallyday « Allumer le feu » a du plomb dans l’aile !

L’anneau-flamme intègre 40 projecteurs pour illuminer l’eau (Crédit photo : EDF)