Eruption du Cumbre Vieja (La Palma) // Cumbre Vieja eruption (La Palma)

10 heures : La sismicité reste intense à La Palma. Le réseau de surveillance 24 heures sur 24 de l’Institut Géographique National (IGN) a enregistré 42 séismes d’origine volcanique au cours de la nuit écoulée. Une dizaine d’entre eux avaient des magnitudes supérieures à M 3,0..
À 07h24 le 30 octobre 2021, on a enregistré une secousse de M 5,1, la plus importante depuis le début de la crise volcanique. L’épicentre a été localisé au sud-ouest de la municipalité de Villa de Mazo à une profondeur de 39 km. L’événement a été ressenti dans de nombreux endroits de La Palma et aussi à Gomera, El Hierro et Tenerife.

L’éruption strombolienne du Cumbre Vieja projette également des bombes comme celle qui apparaît sur cette vidéo:

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18 heures : Le directeur technique de Pevolca indique que les émission de SO2 sont en baisse pour la cinquième journée consécutive. Il en va de même avec les particules en suspension inférieures à 10 microns.
Environ 10 000 personnes se sont déjà rendues sur l’île de La Palma ce week-end. Il n’y a pas de problème de sécurité, mais les touristes doivent respecter les limitations de circulation des véhicules dans la zone de l’éruption. Un système de navettes a été mis en place pour acheminer les gens vers les points d’observation de l’éruption.
Au cours des dernières 48 heures, la coulée de lave n°3 s’est jointe à la coulée n°9. A proximité immédiate de la côte (la lave se trouve à moins de 400 mètres de la mer) la lave est entrée dans une zone plate, qui va ralentir sa progression. Voici une petite vidéo de la coulée sud:

Selon le système satellitaire européen Copernicus, la zone affectée par la lave est estimée à 963,73 hectares dont 280 sont des terres agricoles. 2 532 bâtiments ont été détruits et 149 autres sont menacés
Les aéroports des Iles Canaries fonctionnent normalement en ce moment.

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10:00 am : Seismicity remains intense in La Palma. The 24-hour monitoring network of the National Geographic Institute (IGN) recorded 42 earthquakes of volcanic origin during the last night. About ten of them had magnitudes greater than M 3.0 ..
At 7:24 a.m. on October 30th, 2021, there was a tremor with a magnitude M 5.1, the largest since the start of the volcanic crisis. The epicenter was located southwest of the municipality of Villa de Mazo at a depth of 39 km. The event was felt in many places of La Palma and also in Gomera, El Hierro and Tenerife.

The Strombolian eruption of Cumbre Vieja also throws bombs like the one shown in the video above.

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6:00 p.m : Pevolca’s technical director indicates that SO2 emissions are down for the fifth day in a row. The same is true with suspended particles smaller than 10 microns.
Around 10,000 people have already visited the island of La Palma this weekend. There is no safety issue, but tourists are asked to restect vehicle traffic restrictions in the eruption area. A system of shuttles was put in place to transport people to the observation points of the eruption.
Over the past 48 hours, Lava Flow # 3 has merged with Lava Flow # 9. In the immediate vicinity of the coast (the lava is less than 400 meters from the sea) the lava has entered a flat area, which will slow its progress.
According to the European Copernicus satellite system, the area affected by lava is estimated at 963.73 hectares of which 280 are agricultural land. 2,532 buildings were destroyed and 149 others are threatened
Airports in the Canary Islands are operating normally at this time. .

A la veille de la COP 26… // On the eve of COP 26…

Peut-être est-ce l’approche de la COP 26 de Glasgow qui motive les journalistes, mais les articles relatifs au réchauffement climatique sont nombreux dans la presse ces jours-ci. Aux Etats Unis, le départ de Donald Trump de la Maison Blanche a changé la donne. La presse outre-atlantique s’exprime désormais librement sur le sujet, sans risques de représailles de la part de l’administration Biden.

L’un des articles récemment publiés s’attarde sur les causes du réchauffement climatique et en particulier l’augmentation constante des concentrations de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère.

En France, les médias sous l’influence du gouvernement ont tendance à faire retomber la responsabilité du problème sur le citoyen moyen dont l’habitation serait une passoire thermique, avec une cheminée qui enverrait dans l’air des particules nocives et un véhicule dont les gaz d’échappement empoisonneraient l’atmosphère. Mais silence radio, ou presque, sur les usines polluantes.

Il ne fait guère de doute qu’à l’échelle de la planète la combustion à grande échelle du charbon, du gaz naturel et du pétrole pour produire de l’électricité sont les principales sources d’émissions de gaz à effet de serre, que ce soit le CO2 ou le méthane (CH4). Il ne faudrait pas, pour autant, oublier les activités humaines car le chauffage de nos maisons, la climatisation, nos voitures et notre mode de production de la nourriture contribuent également à aggraver la situation climatique.

C’est surtout le CO2 qui inquiète car il représente 65% des émissions de gaz à effet de serre. Il provient essentiellement des combustibles fossiles, mais aussi de la déforestation et de la destruction d’autres plantes qui absorbent le gaz carbonique. .

Le méthane émis, entre autres, par le bétail, la décomposition des déchets et la production de pétrole et de gaz, représente 14% des émissions de gaz à effet de serre.

Selon l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA) aux Etats Unis, la production d’électricité et de chauffage entre pour un quart (25%) dans les émissions de gaz à effet de serre, alors que la production de nourriture, en particulier avec les terres agricoles, compte pour 24%. De son côté, les cimenteries et les aciéries produisent 21% de ces gaz nocifs et les moyens de transport en émettent 14%.

S’agissant des pays responsables des émissions de gaz à effet de serre, une étude effectuée par l’université d’Oxford place l’Asie largement en tête avec 53% de ces émissions à l’échelle de la planète. Viennent ensuite l’Amérique du Nord (18%), l’Europe (17%), l’Afrique et l’Amérique du Sud (3-4% chacune) et l’Océanie (Australie et île du Pacifique (1,3%).

Toutefois, si on se place au seul niveau de la population, l’ordre change, et les émissions par habitant de la Chine et de l’Inde sont éclipsées par un certain nombre de pays beaucoup plus petits comme l’Australie, le Canada et des pays producteurs de pétrole comme le Qatar, le Koweït et les Émirats arabes unis.
Il est également important de noter que certains pays ont une longue histoire de production d’émissions en raison d’une industrialisation plus précoce. En ce qui concerne les contributions au dioxyde de carbone depuis 1751, les États-Unis sont de loin en tête. Le pays est responsable de 25% des émissions historiques, soit deux fois plus que la Chine. Le Royaume-Uni est un autre grand émetteur historique. Ainsi, jusqu’en 1882, plus de la moitié des émissions cumulées mondiales provenaient du seul Royaume-Uni.
Comme je l’ai indiqué à maintes reprises, le réchauffement climatique est un problème mondial. Les solutions proviendront d’actions prises par les pays et les individus, d’où l’importance que devraient – en théorie – avoir les COP comme celle qui va se tenir à Glasgow.
Le passage à des sources d’énergie renouvelables (l’éolien et le solaire)e, ainsi que les changements alimentaires, le reboisement, le passage aux systèmes de transport électriques et l’arrêt de l’extraction des combustibles fossiles, sont autant d’actions qui pourraient aider à réduire les émissions de carbone. Le problème, c’est que la volonté politique de nos gouvernants fait souvent défaut.

Source: Yahoo News.

Je ne suis pas certain que la COP 26 – avec, entre autres, l’absence remarquée du président chinois – fera beaucoup avancer les choses. Vladimir Poutine ne sera pas présent physiquement. Les Américains seront en Ecosse, mais la marge de manoeuvre de Joe Biden dans son pays est extrêmement étroite car les Républicains continuent à traîner les pieds en matière de réchauffement climatique. Ce sont les intérêts pétroliers qui mènent la barque.

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The approach of the COP 26 in Glasgow may have motivated the journalists, and articles relating to global warming are numerous in the press these days. In the United States, Donald Trump’s departure from the White House has changed the situation. The press across the Atlantic now expresses itself freely on the subject, without risk of reprisals from the Biden administration.
One of the recently published articles focuses on the causes of global warming and in particular the constant increase in carbon dioxide (CO2) concentrations in the atmosphere.
In France, the media under the influence of the government tend to blame the problem on the average citizen whose home is a heat sieve, with a chimney that sends out harmful particles and a vehicle whose exhaust fumes. poison the atmosphere, but radio silence on polluting factories.
There is little doubt that on a global scale the large-scale combustion of coal, natural gas and oil to generate electricity are the main sources of greenhouse gas emissions, either CO2 or methane (CH4). However, we should not forget about human activities because the heating of our homes, air conditioning, our cars and our way of producing food also contribute to worsening the climate situation.
It is above all CO2 that poisons the atmosphere because it represents 65% of greenhouse gas emissions. It comes mainly from fossil fuels, but also from deforestation and the destruction of other plants that absorb carbon dioxide. .
Methane emitted by livestock, waste decomposition, and oil and gas production, among others, accounts for 14% of greenhouse gas emissions.
According to the Environmental Protection Agency (EPA) in the United States, the production of electricity and heating accounts for a quarter (25%) of greenhouse gas emissions, while the production of food, especially with agricultural land, accounts for 24%. For its part, cement and steel works produce 21% of these harmful gases and means of transport emit 14%.
Regarding the countries responsible for greenhouse gas emissions, a study carried out by the University of Oxford places Asia largely in the lead with 53% of these emissions worldwide. Next come North America (18%), Europe (17%), Africa and South America (3-4% each) and Oceania (Australia and Pacific Island (1.3 %).

However, when you account for population, the order changes, and the per capita emissions of China and India are dwarfed by a number of much smaller nations, including Australia, Canada and oil-producing countries like Qatar, Kuwait and the United Arab Emirates.

It’s also important to note that some countries have a longer history of producing emissions due to earlier industrialization. When it comes to carbon dioxide contributions since 1751, the U.S. is the leader by far. It is responsible for 25 percent of historical emissions, twice as much as China — the world’s second-largest national contributor, according to data from Oxford.

Another large historical emitter is the United Kingdom. The same data shows that until 1882, more than half the world’s cumulative emissions came from the U.K. alone.

As I put it often before, global warming is a worldwide problem and the solutions to it come from actions taken by both countries and individuals, hence the importance of the Conferences of the Parties like the one to be held in Glasgow.

Switching to renewable sources of energy such as wind and solar, as well as dietary shifts, reforestation, moving to electric transport systems and halting extraction of fossil fuels, are all actions that could help ease carbon emissions. But the political will of our leaders is often missing.

Source: Yahoo News.

I am not sure that COP 26 – with, among other things, the noted absence of the Chinese president – will make much progress. Vladimir Putin will not be physically present. The Americans will be in Scotland, but Joe Biden’s room for maneuver in his country is extremely narrow as the Republicans continue to drag their feet on global warming. Oil interests are leading the way.

La courbe de Keeling montre que les concentrations de CO2 dans l’atmosphère restent beaucoup trop élevées.