Le 18 septembre 2021 est le dernier jour où l’on a vu la lave sortir des fractures dans la Geldingadalir. Depuis cette date, aucune nouvelle activité n’a été observée sur le volcan. Le tremor éruptif montre actuellement des valeurs faibles. Malgré cela, les scientifiques n’ont toujours pas déclaré que l’éruption était officiellement terminée. Elle a connu une interruption dans le passé, mais il faut bien reconnaître qu’elle n’a pas duré aussi longtemps qu’aujourd’hui. De plus, la sismicité enregistrée dans la région de la montagne de Keilir a diminué. Une nouvelle éruption serait vraiment une grosse surprise.
Les géologues islandais ont remarqué que depuis le début du 20ème siècle, seules trois éruptions ont duré plus longtemps que celle du Fagradalsfjall dans leur pays.
Le début de la dernière éruption a été observé pour la première fois dans la soirée du vendredi 19 mars par le responsable des services de secours de Grindavík qui a remarqué une « lueur jaune » émanant de derrière les montagnes. La lueur ne pouvait pas être attribuée aux lumières de Vogar, une ville voisine. C’était bien le début d’une nouvelle éruption.
L’éruption du Fagradalsfjall (183 jours) a été relativement longue par rapport aux autres éruptions des 20ème et 21ème siècles. Seules trois autres éruptions depuis 1900 ont duré plus longtemps : l’éruption de l’Hekla entre 1947 et 1948 (390 jours), l’éruption de Surtsey entre 1963 et 1967 (1290 jours), et l’éruption du Krafla entre 1975 et 1984 (3180 jours).
Il y a des discussions entre les scientifiques islandais pour savoir laquelle de ces éruptions a réellement été la plus longue.
En ce qui concerne l’éruption du Hekla entre 1980 et 1981, elle a été plus longue, mais elle s’est en fait répartie en deux phasess courtes (respectivement trois et sept jours), avec une interruption de sept mois entre elles.
L’éruption du Krafla a consisté en une série d’éruptions mineures séparées par des périodes d’inactivité. Cela voudrait dire que seule l’éruption de l’Hekla entre 1947 et 1948 et l’éruption de Surtsey entre 1963 et 1967 ont duré plus longtemps que celle du Fagradalsfjall
L’éruption du Fagradalsfjall peut être divisée en quatre phases. La première phase a duré environ deux semaines et s’est caractérisée par une coulée de lave assez régulière avec un débit moyen de 6 m3/s. La deuxième phase a également duré deux semaines et a été marquée par l’ouverture de nouvelles fissures, avec un débit de lave variable, compris entre 5 et 8 m3/s. La troisième phase a duré deux mois et demi; l’activité volcanique est restée confinée à un seul cratère, avec des coulées qui se sont déversées dans les vallées Geldingadalir, Meradalir ou Nátthagi, avec un débit d’environ 12 m3/s. La phase finale a débuté fin juin avec une coulée de lave sporadique d’un débit oscillant entre 8 et 11 m3/s.
Source : Iceland Review.
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Bien qu’aucune activité visible n’ait été officiellement signalée sur le site du Fagradalsfjall depuis près d’un mois maintenant, certaines personnes affirment avoir remarqué une via la webcam du Département de protection civile et de gestion des risques. Ces personnes expliquent avoir vu le champ de lave briller de temps en temps au milieu de la nuit. Les scientifiques islandais affirment qu’il ne s’agissait pas d’une nouvelle activité éruptive. Le phénomène a pu être causé par de la lave encore incandescente, même s’il n’y avait pas de coulée active. De plus la webcam de la protection civile, qui est pointée sur le champ de lave qui mène à la vallée de Nátthagi, est hypersensible à la chaleur.
Les graphiques ci-dessous, publiés le 1er octobre 2021 par l’Institut des sciences de la Terre de l’Université d’Islande, montrent les changements intervenus dans le champ de lave, le volume de lave, le débit de lave, la géochimie et les émissions de gaz depuis le début de l’éruption du 19 mars 2021.
Source : Iceland Monitor.
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The last time lava was seen issuing forth from fissures in Geldingadalir was September 18th, 2021. Since that time, no new activity has been observed at the volcano. The eruptive tremor is currently keeping low values. Scientists have, however, yet to declare the eruption as formally over. It has seen a hiatus in the past but never as long as now. Moreover, the seismicity recorded in the Keilir mountain area has declined. A new eruption would really come as a surprise.
Icelandic geologists have noticed that since the beginning of the 20th century, only three volcanic eruptions in Iceland have lasted longer than the one in Geldingadalir.
It seems the start of the last eruptionn was foirst observed onthe evening of Friday, March 19th by the head of the Grindavík search-and-rescue chapter.who noticed a “yellow glow” emanating from behind the mountains. The glow could not be attributed to the lights from Vogar, a neighbouring town. It was indeed the start of a new eruption.
The eruption in Geldingadalir w as comparatively long when compared to other eruptions in the 20th and 21st centuries. Only three other eruptions since 1900 have lasted longer than the one in Geldingadalir (183 days): the Hekla eruption between 1947 and 1948 (390 days), the Surtsey eruption between 1963 and 1967 (1290 days), and the Krafla eruption between 1975 and 1984 (3180 days).
There hare talks among Icelandic scientists to know which eruption was really the longest event.
As far as the Hekla eruption between 1980 and 1981 is concerned, it was longer, but it actually consisted of two short eruptions (three and seven days respectively), with a seven-month hiatus between them.
The Krafla eruption was actually a series of smaller eruptions separated with periods of inactivity, suggesting that only the Hekla eruption between 1947 and 1948 and the Surtsey eruption between 1963 and 1967 lasted longer than the one in Geldingadalir.
The eruption in Geldingadalir can be divided into four phases. The first phase lasted approximately two weeks and was characterized by a rather steady lava flow with an average of 6 m3/s. The second phase also lasted two weeks and was marked by the emergence of new fissures, with a variable lava flow, between 5 and 8 m3/s. The third phase lasted for two and a half months, with the volcanic activity confined to a single crater and flowing into Geldingadalir, Meradalir, or Nátthagi at a rate of approximately 12 m3/s. The final phase began at the end of June and was characterized by a sporadic lava flow oscillating between 8 and 11 m3/s.
Source: Iceland Review.
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Although no visible activity has been officially reported at Fagradalsfjall for nearly a ùonth now, some people claim they have noticed volcanic activity through the webcam of the Department of Civil Protection and Emergency Management. These persons say they have seen the lava field now and then glowing in the middle of the night. Icelandic scientists affirm that this was not the sign of any new activity. It could have been caused by embers underneath, although there is no lava flow. Secondly, the mentioned webcam which is pointed at the lava field that leads into Nátthagi valley, is supersensitive to embers.
The graphs below, published on October 1st by the University of Iceland Institute of Earth Sciences, show changes in the lava area, lava volume, lava discharge, geochemistry and gas release since the beginning of the eruption on March 19th, 23021.
Source: Iceland Monitor.

Source : University of Iceland Institute of Earth Sciences