Si vous ne savez pas quoi faire le 1^er mai, voici de quoi vous occuper !

Le British Geological Survey vient de mettre en ligne sur son site (voir adresse ci-dessous) un document PDF permettant de construire une maquette de l’Eyjafjöll ! On obtient une version simplifiée du volcan islandais dont le but est d’aider à comprendre comment des volcans de ce type « sont influencés par l’activité des plates tectoniques le long de la dorsale médio-atlantique ». La maquette montre également le trajet emprunté par l’eau de fonte de la glace vers l’océan. Il est indiqué que la maquette n’est pas à l’échelle et que sa hauteur est très exagérée.  

S’agissant de la découpe, le BGS fait remarquer que « vous aurez peut-être besoin d’un adulte pour vous aider.» On n’est jamais trop prudent !!

http://www.bgs.ac.uk/research/highlights/iceland/3dVolcanicModel.html

Voici un petit état des lieux à l’attention de ceux qui auront la chance d’aller à Hawaii prochainement :

Les accès à la caldeira du Kilauea restent toujours limités, à cause du nuage de gaz qui s’échappe de la bouche de l’Halema’uma’u au fond de laquelle s’agite toujours un petit lac de lave. On ne peut l’observer que par la webcam installée au-dessus de l’orifice. L’approche de la bouche est formellement interdite.

La plupart des sentiers de randonnée au sommet du Kilauea restent fermés au public.

L’East Rift Zone est elle aussi interdite d’accès. La lave continue à s’écouler en tunnels au départ du TEB (Thanksgiving Eve Breakout), à l’est du Pu’uO’o. Des coulées avancent lentement sur la partie basse du pali, à l’est de la subdivision des Royal Gardens et continuent leur trajet sur la plaine côtière. Hier, la coulée principale avançait jusqu’à une vingtaine de mètres du point d’observation mis en place pour le public à l’ouest de Kalapana. Elle obliquait ensuite en direction de l’océan qu’elle a atteint le 29 avril à 12h15, chose qui ne s’était pas produite depuis le 4 janvier dernier. Les phases de dégonflement / gonflement du Kilauea étant moins fréquentes actuellement, l’alimentation des coulées est plus constante, ce qui leur permet de parcourir des distances plus longues. Il y a une douzaine de kilomètres entre le TEB et le littoral.

La carte ci-dessous montre la trajectoire actuelle des coulées.