Le tourisme glaciaire est-il souhaitable ? // Is glacier tourism a good thing ?

Aujourd’hui, avec le réchauffement climatique, les glaciers fondent à une vitesse incroyable. Beaucoup d’entre eux risquent de disparaître complètement dans les années à venir. C’est la raison pour laquelle de plus en plus de touristes ont envie de voir les glaciers avant leur mort annoncée. Le problème est que les randonnées glaciaires sont souvent dangereuses et certaines peuvent se révéler mortelles. Certes, le nombre de décès est relativement faible, mais chaque tragédie raconte l’histoire d’un paysage en train de changer et de devenir plus dangereux.
Le tourisme glaciaire a connu un boom ces dernières années. La glace attire les gens pour plusieurs raisons : certaines personnes rêvent de s’approcher d’un phénomène naturel ; pour d’autres, c’est l’attrait de l’aventure qui domine. Une autre motivation est de plus en plus présente : c’est le désir de voir les glaciers avant qu’ils ne disparaissent. C’est le « tourisme de la dernière chance » et c’est un marché en pleine croissance.
Les glaciers sont devenus l’emblème des destinations de la dernière chance. Ces rivières de glace ont façonné les paysages de notre planète, mais beaucoup d’entre elles reculent et s’amincissent, piégées dans une spirale infernale provoquée par les humains qui continuent de brûler des combustibles fossiles et de réchauffer la planète. Dans le plus optimiste des scénarios, la moitié des glaciers du monde pourraient avoir disparu d’ici 2100.
En fondant, les glaciers semblent devenir plus accessibles. Le problème, c’est qu’ils deviennent également plus dangereux car ils sont de plus en plus instables. Davantage de roches et de sédiments s’en échappent et les crevasses se creusent plus rapidement.
Comme je l’ai expliqué dans une note, fin août de cette année, un touriste américain est décédé lors de l’effondrement d’une grotte de glace sur le Breiðamerkurjökull en Islande. Cet événement a ému le pays qui dépend fortement du tourisme. Les agences ont suspendu les visites estivales des grottes de glace et les autorités envisagent de mettre en place de nouvelles réglementations de sécurité. Malgré tout, même avec les meilleures intentions, il y aura probablement davantage d’accidents et de décès car tout devient moins prévisible en montagne, avec de plus en plus de blocs qui se détachent des pentes. En effet, avec le réchauffement climatique, le permafrost qui assure la stabilité des rochers à haute altitude dégèle et la montagne s’effondre. En juillet 2022, environ 64 000 tonnes d’eau, de roches et de glace se sont détachées du glacier de la Marmolada, dans le nord de l’Italie. L’avalanche de glace qui a suivi a tué 11 personnes qui se trouvaient sur un sentier très fréquenté. Un printemps et un été inhabituellement chauds avaient entraîné une importante fonte du glacier. Cela a provoqué le remplissage d’une grande crevasse invisible à l’intérieur, ce qui a augmenté la pression sur la glace jusqu’à son effondrement.
Les techniques permettant de comprendre les risques glaciaires et de mettre en œuvre des systèmes d’alerte précoce s’améliorent, mais il est difficile d’identifier les sites susceptibles de devenir dangereux. Les guides doivent s’adapter en permanence à un paysage qui change à une vitesse incroyable. Il y a quelques décennies, le ski d’été sur les glaciers était très répandu. Aujourd’hui, presque toutes les destinations de ski sur glacier ferment en été et les skieurs professionnels français doivent prendre l’avion pour aller pratiquer leur sport en Amérique du Sud. Bonjour l’empreinte carbone !
Les glaciers posent des problèmes de sécurité aux touristes, mais l’inverse est également vrai. Les avions utilisés par beaucoup de touristes pour atteindre ces destinations glacées représentent une énorme source de pollution, et donc de réchauffement de la planète. Selon une étude, chaque tonne de pollution au carbone fait fondre environ 2,75 m2 de glace arctique, ce qui signifie qu’un vol aller-retour entre New York et Anchorage (Alaska), par exemple, entraîne une perte d’environ 76,50 m2 de glace arctique. Les gens ne se rendent généralement pas compte qu’eux-mêmes contribuent à la disparition des paysages qu’ils sont venus admirer.
Pour d’autres personnes dont je fais partie, il est utile de montrer à leur entourage ce qui est en train de disparaître. Nous voulons convaincre les autres que le réchauffement climatique n’est pas le canular que le Président Trump a un jour prétendu. C’est ce que j’essaie de faire lors de mes conférences. En montrant au public des photos de ce qui se passe dans l’Arctique, dans les Alpes et ailleurs dans le monde, j’espère convaincre mon auditoire de la nécessité de faire quelque chose. (Je sais, je contribue à aggraver l’empreinte carbone…) J’aimerais que nos gouvernants (qui, eux aussi, aggravent l’empreinte carbone!) prennent enfin des mesures pour arrêter, ou au moins freiner, le drame qui est en train de se dérouler aux pôles et dans les montagnes.
Source : CNN News via Yahoo news.

NB: Mes prochaines conférences « Glaciers en péril » auront lieu le 4 novembre 2024 à Cognac (Charente) et le 19 novembre 2024 à Cahors (Lot). plus d’informations dans les prochaines semaines.

L’effondrement de la Marmolada (Crédit photo: presse italienne)

Les crevasses se creusent plus rapidement (Photo: C. Grandpey)

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 Today with global warming, glaciers are melting at an incredible speed. Many of them are likely to completely disappear in the coming years. This is the reason vhy tourists are rushing to see glaciers before they disappear. The problem is that trekking on or close to glaciers is often dangerous and trips may turn deadly. The numbers of fatalities may be relatively small, but each tragedy tells a story about a shifting and more dangerous landscape.

Glacier tourism has boomed in recent years. The ice attracts people for many reasons: to fulfill the dream of getting up close to a natural phenomenon, or simply for adventure. There is another motivation increasingly present : the desire to see the glaciers before they disappear. It is called “last-chance tourism” and it is a growing market.

Glaciers are becoming the poster child for last-chance destinations. These rivers of ice have molded the world’s landscapes but many are now shrinking, trapped in a death spiral as humans continue to burn fossil fuels and heat the planet. Even under best-case scenarios for climate action, up to half the world’s glaciers may be gone by 2100.

As they melt, glaciers become more accessible. The problem is, they are also getting more dangerous because they are increasingly unstable, more rock and sediment tumbles from them and crevasses grow faster.

As I explained in a previous post, by the end of August, an American tourist died when an ice cave collapsed at the Breiðamerkurjökull glacier in Iceland. It shook the country, which relies heavily on tourism. Companies halted summer ice cave tours and authorities are considering new safety regulations. But even with the best intentions, there are likely to be more accidents and fatalities because everything is getting less predictable on the mountains, with more and more loose blocks falling on the slopes. With global warming, the rock permafrost which ensures the stability of the rocks at high altitudes, is thawing and the mountain is crumbling. In July 2022, about 64,000 metric tons of water, rock and ice broke off from the Marmolada Glacier in northern Italy. The subsequent ice avalanche killed 11 people hiking a popular trail. An unusually hot spring and summer had led to massive melting high up on the glacier. That caused a large, hidden crevasse to fill with water, increasing pressure on the ice until it collapsed.

The technology to understand glacial hazards and implement early warning systems is improving, but it is a challenge to recognize which sites might become dangerous. For glacier guides, it is a constant battle to adapt to a landscape changing at lightning speed. A few decades ago, summer skiing on glaciers was widespread. Nowadays, almost all glacier ski destinations close in summer and French professionnal skiers have to fly to South America to practise their sport..

As well the safety issues glaciers pose tourists, tourists are also a huge risk to the glaciers themselves. The airplanes used by many to reach these icy destinations are an enormous source of planet-heating pollution. Each metric ton of carbon pollution melts around 30 square feet of Arctic ice, according to one study, meaning a round trip flight between New York and Anchorage in Alaska, for example, results in a loss of about 70 square feet of Arctic ice. People usually don’t realise that they themselves are the reason why we have these disappearing attractions.

For others, however, and I am one of tem, there is a real value in showing people what is being lost. We want to convince other people that global warming is not the hoax President Trump pretended. This is what I try to do during my conferences. While showing the public photos of what is happening in the Arctic, in the Alps and elsewhere in the world, I hope a few persons in the audience will realise something should be done, especially by our governments, to stop the drama that is unfolding at the poles and in the mountains.

Source : CNN News via Yahoo news.

Plus d’éruption sur le Kilauea (Hawaï) // No more eruption at Kilauea (Hawaii)

Je vous avais prévenus : ce n’était pas une bonne idée d’acheter un billet d’avion pour aller voir la dernière éruption du Kilauea. L’accès au site était interdit et l’éruption ne semblait pas devoir durer longtemps.
Comme on pouvait s’y attendre, le HVO indique dans sa mise à jour du 22 septembre que l’éruption a cessé depuis le 20 septembre au matin. De légères lueurs persistent la nuit le long dela fissure éruptive et de petits points d’incandescence sont encore visibles sur les coulées de lave. Le dégazage de la fissure continue. Bien que l’éruption se soit arrêtée, le niveau d’alerte volcanique et la couleur de l’alerte aérienne restent respectivement à WATCH (Vigilance) et ORANGE.

Dernière minute : Dans sa mise à jour du 23 septembre, le HVO indique que « l’éruption dans la Middle East Rift Zone du Kīlauea qui a débuté le 15 septembre est terminée et il est peu probable qu’elle reprenne. Le niveau d’alerte volcanique a été abaissé de WATCH à ADVISORY (surveillance conseillée) et la couleur de l’alerte aérienne est passée d’ORANGE à JAUNE.
Source : HVO.

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I warned you : it was not a good idea to buy a plane ticket in order to go and see the last eruption. Access to the site was prohibited and the eruption did not seem likely to last long.

Indeed, HVO indicates in its 22 September update that the eruption has remained paused since September 20th in the morning.  Minor glow continues at night from the fissure and small red spots can still be seenon the lava flows.  Degassing from the fissure continues. Although the eruption has stopped, the Volcano Alert Level and Aviation Color Code remain at WATCH and ORANGE, respectively.

Latest : In its update of September 23rd, HVO indicates that « the Middle East Rift Zone eruption of Kīlauea that began on September 15th has ended and is unlikely to restart. The Volcano Alert Level has been lowered from WATCH to ADVISORY and the Aviation Color Code from ORANGE to YELLOW.

Source : HVO.

L’intelligence artificielle au service de la prévision sismique // Artificial intelligence might help earthquake prediction

Une étude récente, conduite par des géophysiciens de l’Université d’Alaska à Fairbanks et de l’Université Ludwig-Maximilians de Munich, propose une nouvelle technique d’apprentissage automatique permettant de prévoir les puissants séismes plusieurs mois à l’avance. L’étude a été publiée dans Nature Communications en août 2024.
La nouvelle méthode utilisée par les chercheurs consiste à analyser des volumes importants de données sismiques pour identifier des schémas d’activité sismique de faible magnitude susceptibles d’annoncer de puissants événements. L’algorithme d’apprentissage automatique utilisé, qui se base sur des données sismiques historiques, peut détecter ces précurseurs, avec la capacité à prévoir une catastrophe majeure.des mois à l’avance.
Les chercheurs se sont concentrés sur deux puissants séismes récents: celui de magnitude M 7,1 d’Anchorage en 2018 et l’essaim sismique enregistré à Ridgecrest, en Californie, en 2019. Dans les deux cas, ils ont découvert des signes d’activité sismique anormale dans les mois précédant les principaux événements. La probabilité d’un puissant séisme était de plus de 80 % trois mois avant le séisme d’Anchorage et de 85 % quelques jours seulement avant qu’il se produise.
Les scientifiques ont testé leurs hypothèses dans des zones sismiques actives telles que le centre-sud de l’Alaska et le sud de la Californie. Ces régions ont fourni des données importantes pour tester la capacité de la méthode à prévoir les séismes de grande ampleur. Les résultats de l’étude pourraient être utilisés dans d’autres zones sujettes aux séismes, notamment la faille de San Andreas en Californie et la fosse de Nankai au Japon.
La nouvelle étude représente plusieurs années de collecte et d’analyse de données. Les résultats les plus récents indiquent une amélioration significative de la prévision sismique. L’objectif principal est d’améliorer la sécurité publique et la préparation aux catastrophes. La plupart des technologies traditionnelles de prévision sismique ne sont pas parvenues à fournir un avertissement préalable adéquat. Les auteurs de l’étude espèrent développer une méthode plus fiable. Cela permettrait de sauver des vies et de réduire les dommages économiques grâce à des évacuations rapides des populations menacées.
La méthode de prévision utilisée par les chercheurs a recours à des algorithmes d’apprentissage automatique basés sur des catalogues de séismes afin de repérer les schémas d’activité sismique aberrante de faible magnitude qui précèdent souvent les puissants séismes. Selon eux, ces précurseurs de faible magnitude sont peut-être causés par une augmentation de la pression des fluides interstitiels dans les failles, ce qui modifie les propriétés mécaniques de ces dernières. La méthodologie utilisée par les scientifiques a permis de découvrir cette activité antérieure dans 15 à 25 % des zones touchées, environ trois mois avant les séismes d’Anchorage et de Ridgecrest. La capacité du modèle à prévoir la probabilité qu’un puissant séisme se produise dans un laps de temps donné constitue un grand pas en avant dans la prévision sismique.
Les chercheurs font remarquer que l’approche basée sur l’apprentissage automatique présentée dans l’étude ne nécessite que des informations mises à jour et archivées de manière routinière dans les catalogues de séismes. Une telle approche pourrait permettre de mieux comprendre la dynamique des réseaux de failles et à identifier les variations dans le champ de contrainte régional. Elle pourrait être facilement mise en œuvre par les agences de surveillance pour contrôler la sismicité de faible magnitude en temps quasi réel. À terme, cette nouvelle approche pourrait aider à concevoir des stratégies de niveaux d’alerte sismique basées sur la détection de l’activité tectonique régionale, et à améliorer la prévision des séismes de forte magnitude plusieurs semaines à plusieurs mois à l’avance dans le sud de la Californie, le centre-sud de l’Alaska, mais aussi dans d’autres régions du monde.
L’étude est en libre accès à cette adresse :
https://doi.org/10.1038/s41467-024-51596-z

Voir aussi l’article sur le site The Watchers.

La faille de San Andreas et ses homologues en Californie sont susceptibles de provoquer de puissants séismes (Photos: C. Grandpey)

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A recent study by geophycists of the University of Alaska Fairbanks and Ludwig-Maximilians-Universität in Munich proposes a new machine learning technique for predicting big earthquakes months in advance. The study was published in Nature Communications in August 2024.

The new method entails analyzing massive volumes of seismic data to identify minor patterns of low-magnitude earthquake activity that may foreshadow big quakes. The machine learning algorithm, trained on historical earthquake data, may detect these precursors, potentially providing months of notice before a large-magnitude disaster.

The researchers concentrated on two recent significant earthquakes: the 2018 M 7.1 Anchorage earthquake and the 2019 Ridgecrest, California, earthquake series. In both cases, they discovered signs of aberrant seismic activity in the months preceding up to the main events, with the probability of a significant earthquake climbing up to over 80% three months before the Anchorage quake and 85% just days before it occurred.

The scientists test their conclusions in seismically active areas such as Southcentral Alaska and Southern California. These regions, recognized for their high seismic activity, supplied important data to test the method’s ability to forecast big earthquakes. The study’s findings have far-reaching ramifications for other earthquake-prone areas, including California’s San Andreas Fault and Japan’s Nankai Trough.

The new study represents several years of data collecting and analysis, with the most recent findings indicating a significant improvement in earthquake prediction. The major goal of this research was to enhance public safety and catastrophe preparedness. Traditional earthquake prediction technologies have frequently failed to provide adequate advance warning. The authors of the study hope to develop a more reliable method of anticipating seismic events. This would allow to save lives and decrease economic damages through timely evacuations and preparedness.

The researchers forecast method used machine learning algorithms trained on earthquake catalogs to spot patterns of aberrant, low-magnitude seismic activity, which frequently precede big earthquakes. In their opinion, these precursory low-magnitude earthquakes could be caused by increased pore fluid pressure within faults, which changes the faults’ mechanical properties. Their methodology discovered this antecedent activity in 15% to 25% of the afflicted zones about three months before the Anchorage and Ridgecrest earthquakes. The model’s capacity to forecast the likelihood of a big earthquake occurring within a given timeframe is a huge step forward in earthquake prediction.

The researchers say that it is worth noting that the machine learning-based approach presented in the study only requires information that is currently being archived routinely in earthquake catalogs; could help to better understand the dynamics of fault networks and identify variations in the regional stress field; and can be easily implemented by surveillance agencies to monitor low-magnitude seismicity in near-real time. Eventually, this new approach could help to design earthquake alert level strategies based on the detection of regional tectonic unrest, and to improve the forecast of large-magnitude earthquakes from weeks to months in advance in Southern California, Southcentral Alaska, and potentially elsewhere.

The study is in Open access at this address :

https://doi.org/10.1038/s41467-024-51596-z

See the article on the website The Watchers.

Ours polaire abattu en Islande // Polar bear killed in Iceland

L’arrivée d’un ours en Islande, en provenance du Groenland, est un événement exceptionnel, mais il arrive que des plantigrades débarquent dans le nord-ouest de l’île, transportés par de petits icebergs qui se sont détachés de la banquise.

Un ours, probablement un jeune animal, a été observé sur une plage dans le Jökulfjörður et les autorités islandaises ont immédiatement décidé de l’abattre pour assurer la sécurité de la population de Höfðaströnd, où un homme vit actuellement dans une maison d’été.
La police a déclaré que c’était le seul moyen d’assurer la sécurité de la zone. « Les ours polaires sont dangereux. Personne ne va transporter de tels animaux vivants dans un hélicoptère ou un bateau. De plus, l’Agence de l’Environnement ne dispose pas du matériel nécessaire pour capturer des animaux vivants, il n’y avait donc pas d’autre solution que de tuer l’ours. »
Interrogée sur le sort de la carcasse de l’animal, la police a déclaré qu’elle sera transportée à Reykjavik où un laboratoire spécialisé l’examinera et prélèvera des échantillons. Il faudra être vigilant car les ours sont connus pour véhiculer des bactéries qui peuvent être dangereuses pour l ‘homme. L’ours peut aussi être porteur de la rage et de la grippe aviaire. Un échantillon d’ADN permettra de savoir à quelle population du Groenland il appartient.
Beaucoup d’Islandais sont très mécontents quand des ours polaires sont abattus. Un policier a déclaré qu’il doit débrancher son téléphone la nuit car les gens appellent pour demander de ne pas tuer les ours et les laisser partir.
Les autorités islandaises ont contacté un vétérinaire du Groenland lorsque l’ours a été vu pour la première fois sur la plage, mais le vétérinaire a dit que les Groenlandais n’en voulaient pas parce qu’ils ont assez d’animaux.
Une tentative a déjà été effectuée pour sauver un ours polaire qui avait débarqué en Islande en 2008, mais elle n’a pas abouti. Un chercheur de l’Institut d’histoire naturelle a expliqué que « tout avait été fait pour l’éloigner, un navire avait même été prévu, mais les Groenlandais ont simplement dit « Non, nous ne l’acceptons pas. Il peut s’agir d’un animal malade ».
Source : Iceland Monitor.

Photo: C. Grandpey

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The arrival of a polar bear in Iceland is an exceptional event, but animals from Greenland may land in northwest Iceland, carried by small icebergs that detached from Greenland’s sea ice. One of them, probably a young animal, was observed on a beach in Iceland’s Jökulfjörður in the Westfjords, and Icelandic authorities decided to kill it to ensure the safety of people at Höfðaströnd where one adult lives in a summer house.

The police said this was the only way to do ensure the safety of the area. « Polar bears are dangerous. No one is going to take such animals alive in a helicopter or boat. Moreover, the Environment Agency does not have the equipment needed to capture animals alive, so there was no other resources than to kill the bear. »

Asked what will happen to the carcass of the animal, the police said it will be transported to Reykjavík where a natural science laboratory will examine it and take samples. Various things will be checked because the bears are known for being exposed to bacteria that can be dangerous to humans. The bear can carry rabies and bird flu. A DNA sample will also allow to know which of the Greenland population it is.

Many people in Iceland get very angry when polar bears are shot. A policeman said he usually has to unplug the phone at night because people call to ask not to shoot the bears but to let them go.

Icelandic authorities talked to a vet in Greenland when the bear was first seen on the beach, but the vet said that they didn’t want him at all because they have enough animals.

An attempt was already made to save a polar bear that landed in Iceland in 2008, but that it was unsuccessful. A researcher at the Natural History Institute of Iceland explained that « everything was supposed to be done to get it away, a guard ship was waiting outside and everything, but the Greenlanders just said « No, we do not accept this. It can be a sick animal’. »

Source : Iceland Monitor.