Des dépôts de glace dans la région équatoriale de la planète Mars ? // Ice deposits in the equatorial region of Mars ?

Selon une nouvelle étude publiée le 14 octobre 2025 dans la revue Nature Communications, d’anciennes éruptions volcaniques explosives sur Mars pourraient expliquer la possible présence de glace enfouie dans la région équatoriale de la Planète rouge.
Des recherches antérieures ont montré que la surface de Mars est riche en glace. La plupart de ces dépôts se situent au niveau des pôles, comme on peut l’observer sur Terre.

Source: NASA / Hubble telescope

Cependant, récemment, les sondes spatiales Mars Odyssey et ExoMars Trace Gas Orbiter ont détecté des niveaux élevés d’hydrogène près du sol dans les régions équatoriales de Mars. Il se peut que cette glace soit là depuis fort longtemps si elle était enfouie sous de la poussière ou des matériaux volcaniques, et il est donc possible qu’elle soit toujours présente sous la surface de la région équatoriale de la Planète rouge.

Traces de glace près de la formation Medusae Fossae (MFF) au niveau de l’équateur martien, vues par la sonde Mars Express de l’Agence spatiale européenne.

Les scientifiques s’interrogent désormais sur l’origine de cette glace dans une zone où ils ne l’attendaient pas. Des travaux antérieurs avaient laissé supposer que l’une des origines possibles de cette glace était le volcanisme. En effet, les éruptions peuvent générer de grandes quantités de vapeur d’eau. À l’aide de modèles informatiques du climat martien, des chercheurs ont simulé des éruptions volcaniques explosives qui, selon des recherches antérieures, se seraient produites sur la Planète rouge il y a entre 4,1 et 3 milliards d’années. Ces modèles montrent que ces éruptions ont envoyé de la vapeur d’eau à haute altitude, et cette vapeur a pu geler dans l’atmosphère très froide de Mars avant de retomber sous forme de glace.

Olympus Mons et d’autres édifices montrent que le volcanisme a été très actif sur la planète Mars (Source: NASA)

Cela signifie qu’un volume considérable de glace a pu se déposer après des éruptions répétées pendant des millions d’années. Le volcanisme explosif a pu provoquer de tels dépôts de glace et de cendres à plusieurs reprises sur les basses latitudes de la planète. Cela expliquerait les signaux d’hydrogène significatifs mesurés près de l’équateur.
Cependant, les chercheurs ont averti qu’il existe d’autres possibilités et que l’hydrogène détecté par les sondes spatiales autour de l’équateur martien peut ne pas provenir de dépôts de glace, mais de divers minéraux. Les recherches futures devront rechercher des signes de glace recouverte de cendres dans les régions équatoriales de Mars afin de confirmer ou d’infirmer la présence de glace à cet endroit. Si ces poches de glace équatoriales existent vraiment sur Mars, elles pourraient s’avérer précieuses pour les futures explorations par l’Homme. Une autre hypothèse est que des éruptions volcaniques ont pu envoyer de l’acide sulfurique dans l’atmosphère martienne. Cela a pu générer des aérosols qui ont réfléchi la lumière solaire et refroidi la Planète rouge, la plongeant dans un hiver global, ce qui a pu entraîner une accumulation prolongée de glace.
Il se peut aussi que ces anciennes éruptions volcaniques martiennes aient également généré de la chaleur et des substances chimiques susceptibles de créer des environnements habitables de courte durée. Ces régions ont alors pu offrir des conditions transitoires, mais potentiellement propices à la vie. Comprendre où et comment ces dépôts de glace et de cendres se sont formés pourrait contribuer à la recherche de biosignatures passées sur Mars.
Source : space.com.

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According to a new study published on October14 2025 in the journal Nature Communications, ancient explosive volcanic eruptions on Mars could help explain mysterious hints of buried ice from the Red Planet’s equator.

Previous research found that the surface of Mars is rich in ice. Most of these deposits are located at its poles, just as seen on Earth. However, recently the Mars Odyssey and the ExoMars Trace Gas Orbiter spacecraft detected elevated levels of hydrogen near the ground on the equatorial regions of Mars. This ice could have lasted for long spans of time if buried under dust or volcanic debris, and still might exist below the surface of equatorial regions on the Red Planet.

Scientists are now wondering how this ice might have originated in this unexpected area. Prior work noted one possible origin of this ice was volcanism, which could generate large amounts of water vapor.

Using computer models of the Martian climate, researchers simulated explosive volcanic eruptions that previous research found happened on the Red Planet between 4.1 billion and 3 billion years ago. The models suggested that the eruptions released water vapor into high altitudes, which could have frozen in the cold Martian atmosphere and later fallen as ice.

This means that a huge volume of ice could have been delivered after repeated eruptions over the course of millions of years. Explosive volcanism could have repeatedly seeded low latitudes with ice and ash, producing buried or insulated ice deposits that help explain the excess hydrogen signals measured near the equator.

However, the researchers cautioned that the hydrogen that spacecraft have detected around the Martian equator might not come from deposits of ice, but a range of minerals, among other possibilities. Future research will need to look for signs of ash-covered ice in the equatorial regions of Mars to support or refute the chances of ice there. If these equatorial ice pockets exist on Mars, they could prove valuable for human explorers there.

Another hypothesis is that volcanic eruptions could have spewed out sulfuric acid into the Martian atmosphere. This could have generated sunlight-reflecting aerosols that cooled the Red Planet, plunging it into a global winter that could in turn have let ice accumulate for a prolonged time.

But these ancient Martian volcanic eruptions might have also generated heat and chemicals that could create short-lived habitable environments. Those regions might have offered transient but potentially life-supporting conditions. Understanding where and how these ice–ash deposits formed could help guide the search for past biosignatures on Mars.

Source : space.com.

https://www.space.com/

El Niño, La Niña et le réchauffement climatique // El Niño, La Niña and global warming

Comme je l’ai indiqué précédemment, le mois de février 2024 a été le plus chaud de l ‘histoire et, plus globalement, l’ensemble du dernier hiver a suivi la même trajectoire. Les agences météorologiques ont trouvé un coupable tout indiqué pour expliquer ces records de température : El Niño, mais les causes principales se trouvent probablement ailleurs.

El Niño – qui veut dire « l’enfant » en espagnol – fait référence à Jésus, car ce phénomène atteint son apogée à l’époque de Noël. Ce sont les pêcheurs péruviens qui l’ont baptisé ainsi. Il a été découvert dans les années 1920 par un physicien anglais qui a mis en évidence l’oscillation australe liée à El Niño.

El Niño influence fortement le comportement des alizés dans le Pacifique. En temps normal, autour de l’équateur, ces vents soufflent d’est en ouest, ce qui a pour effet de pousser les eaux chaudes de surface vers l’ouest où il se produit de fortes précipitations à cause de la chaleur et l’humidité. On observe aussi une remontée des eaux froides le long des côtes américaines.

El Niño entraîne une inversion des alizés dans le Pacifique. De ce fait, les eaux près de l’Australie et de l’Asie sont plus froides, provoquant des sécheresses. Des ouragans se forment au milieu du Pacifique et frappent la Polynésie.

Les climatologues pensent que El Niño devrait se faire sentir jusqu’en mai 2024 sur la plus grande partie de la planète.

 

A l’opposé, La Niña se traduit par une diminution de la température à la surface des eaux de l’est de l’océan Pacifique, autour de l’équateur. La Niña a été appelée ainsi car quelques-unes de ses caractéristiques sont inverses par rapport à El Niño, comme le renforcement des alizés dans le Pacifique ouest. Cela s’accompagne d’une modification des couches de températures des océans.

La Niña n’affecte pas toutes les régions du Globe de la même manière. Ainsi, on observe une augmentation du nombre de cyclones dans le Pacifique ouest, une tendance à la sécheresse en Afrique de l’Est et dans l’est de l’Amérique du Sud et une humidité accrue en Afrique australe.

La Niña intervient en principe tous les quatre à cinq ans environ, et dure environ un à deux ans, mais ce rythme connaît parfois des dérèglements.

 

Selon une étude de l’Organisation météorologique mondiale(OMM) publiée le 6 mars 2024, El Niño est responsable des dernières hausses de température. Le phénomène a d’abord un impact local, notamment le long des côtes et dans les pays bordant la zone est du Pacifique. On l’accuse notamment d’avoir favorisé les incendies qui ont ravagé le Chili en février 2024.

La plupart des études expliquent qu’El Niño modifie la circulation atmosphérique à l’échelle de la planète, d’abord sur l’ensemble des zones équatoriales, mais aussi à des latitudes plus moyennes, d’où le fait qu’on peut voir ses effets dans des régions comme Californie.

Le dernier événement El Niño est apparu en juin 2023, a connu son pic en décembre et janvier, et il décline progressivement en intensité jusqu’à sa disparition prévue en mai 2024. L’OMM en conclut que le dépassement des moyennes de saison devrait durer encore quelques mois. On entrera alors dans une phase neutre avant de voir La Niña pointer son nez. Cela ne veut pas dire pour autant que les températures globales vont baisser de manière spectaculaire. En observant les courbes thermiques, on se rend vite compte que les températures sur notre planète ont continué d’augmenter lorsque La Niña était présente.

Anomalies thermiques à la surface de l’océan Pacifique oriental avec El Niño (à gauche) et La Niña (à droite)

Il ne faut pas se voiler la face et chercher des causes qui n’existent pas. Ce sont bien les gaz à effet de serre qui sont la principale cause du réchauffement climatique. Il suffit d’observer le parallélisme entre l’évolution des concentrations de CO2 dans l’atmosphère (Courbe de Keeling) et l’évolution des températures globales pour s’en rendre compte. Les émissions de gaz comme le CO2 ou le méthane sont responsables de la hausse des températures moyennes. El Niño ne fait qu’accentuer ponctuellement le phénomène, en rajoutant 0,1 ou 0,2°C.

 

Evolution des températures // Evolution des concentrations de CO2

En France, les températures mensuelles sont au-dessus des moyennes de référence depuis février 2022. Cette situation dépasse largement le phénomène El Nino qui, à l’image des courants marins, pourrait être modifié à son tour par le dérèglement climatique que nous connaissons. C’est une des questions sur lesquelles travaillent les scientifiques.

Source: France Info, Futura Science,Copernicus.

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As I indicated previously, the month of February 2024 was the warmest in history and, more generally, the whole past winter followed the same pattern. Weather agencies have found a natural culprit to explain these temperature records: El Niño, but the main causes probably lie elsewhere.

El Niño – meaning “child” in Spanish – refers to Jesus, as this phenomenon reaches its peak around Christmas time. It was Peruvian fishermen who gave it this name. It was discovered in the 1920s by an English physicist who highlighted the Southern Oscillation linked to El Niño.
El Niño strongly influences the behaviour of the trade winds in the Pacific. Normally, around the equator, these winds blow from east to west, which pushes warm surface waters towards the west where heavy precipitation occurs due to the heat and the humidity. One also observes a rise in cold waters along the American coasts.
El Niño causes a reversal of the trade winds in the Pacific. As a result, waters near Australia and Asia are colder, causing droughts. Hurricanes form in the middle of the Pacific and hit Polynesia.
Climatologists believe that El Niño will probably be felt until May 2024 over most of the planet.

In contrast, La Niña results in a decrease in the surface temperature of the waters of the eastern Pacific Ocean, around the equator. La Niña was so called because some of its features are the opposite of El Niño, such as the strengthening trade winds in the western Pacific. This goes with a change in ocean temperature layers.
La Niña does not affect all regions of the Globe in the same way. Thus, one can observe an increase in the number of cyclones in the western Pacific, a trend towards drought in East Africa and eastern South America, and increased humidity in southern Africa.
La Niña generally occurs approximately every four to five years, and lasts approximately one to two years, but this rhythm sometimes experiences disruptions.

According to a study by the World Meteorological Organization (WMO) published on March 6th, 2024, El Niño is responsible for the latest temperature increases. The phenomenon first has a local impact, particularly along the coasts and in the countries bordering the eastern Pacific area. He is accused of having favored the wildfires which ravaged Chile in February 2024.
Most studies explain that El Niño modifies atmospheric circulation on a planetary scale, firstly over all equatorial zones, but also at more mid-latitudes, hence  its effects in areas like California.
The last El Niño event appeared in June 2023, peaked in December and January, and gradually declined in intensity. It is expected to disappear in May 2024. The WMO concludes that the exceedance of seasonal averages is expected to last a few more months. Earth will then enter a neutral phase before La Niña’s return. This does not mean, however, that global temperatures will drop dramatically. When observing thermal curves, we quickly realize that temperatures on our planet continued to increase when La Niña was present.
We should not turn a blind eye and look for causes that do not exist. Greenhouse gases are the main cause of global warming. We just need to observe the parallelism between the evolution of CO2 concentrations in the atmosphere (Keeling Curve) and the evolution of global temperatures to realize this. Emissions of gases such as CO2 or methane are responsible for the rise in average temperatures. El Niño only occasionally accentuates the phenomenon, adding 0.1 or 0.2°C.

In France, monthly temperatures have been above the reference averages since February 2022. This situation goes far beyond the El Nino phenomenon which, like marine currents, could in turn be modified by the climate disruption that we are experiencing. This is one of the questions that scientists are working on.
Source: France Info, Futura Science, Copernicus.

Eruption aux Galapagos (Equateur) // Eruption in the Galapagos archipelago (Ecuador)

Le volcan La Cumbre, sur l’île Fernandina aux Galapagos est entré en éruption le 2 mars 2024, projetant de la lave sur ses flancs, avec des coulées qui se sont dirigées vers la mer. La lave a été émise par une fracture de 3-5 km de long dans la partie supérieure du flanc SE du volcan. Selon l’Institut géophysique de l’Équateur, au vu de la déformation du sol, il pourrait s’agir de la plus grande éruption depuis 2017. La dernière a eu lieu en 2020.
Des images partagées sur les réseaux sociaux, prises par des touristes aux Galapagos, montrent le volcan se profilant sur un ciel rouge.
Bien que l’éruption ne présente aucun risque pour les humains, l’île abrite un certain nombre d’espèces, notamment des iguanes, des manchots et des cormorans. En 2019, des scientifiques ont découvert sur l’île une tortue géante qu’on n’avait pas vue depuis plus d’un siècle et dont on craignait l’extinction.
Le volcan La Cumbre est l’un des plus actifs des Galapagos qui sont célèbres dans le monde entier pour avoir permis au 19ème siècle à Charles Darwin de développer sa théorie de l’évolution.

Source : presse internationale.

Vue de l’éruption le 3 mars 2024 (Crédit photo : Parc National des Galapagos)

Image d’une éruption (probablement de 2018)  diffusée sur les réseaux sociaux

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The La Cumbre volcano on Fernandina island in the Galapagos began erupting on March 2nd, 2024, sending lava tumbled down its sides toward the sea. Lava emerged from a 3 – 5 km long fissure on the upper southeastern slope of the volcano. According to Ecuador’s Geophysical Institute, judging from ground deformation, it could be its largest eruption since 2017. The last eruption occurred in 2020.

Images shared on social media taken by visitors to the Galapagos show the volcano profiled against a crimson red sky.

While the eruption poses no risk to humans, the island is home to a number of species, including iguanas, penguins and cormorants. In 2019, scientists found on the island a giant tortoise not seen in more than a century and had been feared extinct.

The La Cumbre volcano is one of the most active in the Galapagos Island chain, which is famous throughout the world for helping 19th century British scientist Charles Darwin develop his theory of evolution.

Source : International news media.

Volcans du monde // Volcanoes of the world

  Voici quelques nouvelles de l’activité volcanique dans le monde:

La situation doit être surveillée. On ne sait jamais! Un essaim sismique intense est enregistré le long du système de fissures volcaniques de Manadas dans la partie nord-ouest de l’île de São Jorge (Açores / Portugal).
L’essaim a commencé à 17h19 (heure locale) le 19 mars 2022. Trois secousses ont été enregistrés au cours des 2 minutes suivantes, avec des magnitudes allant de M2,8 à M2,9. Au cours des 24 heures suivantes, plus de 700 séismes de faible magnitude ont été enregistrés dans la région.
Le CIVISA indique que tous les séismes sont d’origine tectonique. L’événement le plus significatif a atteint M3.2 le 20 mars. Il a été ressenti par les populations de São Jorge et de l’île de Pico.
L’essaim sismique actuel rappelle à la population ceux qui ont précédé l’éruption de 2021 à La Palma.
L’île de São Jorge, où l’activité sismique est observée actuellement, mesure 54 km de long et seulement 6 km de large. Il est principalement basaltique. Elle a été façonnée par des éruptions fissurales qui ont débuté dans la partie orientale de l’île. Les deux tiers ouest de l’île présentent de jeunes coulées de lave alimentées par des fissures ressemblant à celles de l’île voisine de Pico. La lave a été émise en 1580, avec des coulées qui ont atteint l’océan. En 1808, une série d’explosions a eu lieu à partir de bouches le long de la crête centre-sud de l’île.
Des éruptions sous-marines ont également été signalées à plusieurs reprises à partir de bouches éruptives au large des côtes sud et sud-ouest.
La dernière éruption sur l’île de São Jorge a eu lieu en 1808.
Source : Centre d’information et de surveillance sismovolcaniques des Açores (CIVISA), Smithsonian Institution.

São Jorge vue depuis l’espace (Source: NASA)

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Le SERNAGEOMIN indique que la sismicité est en hausse sous le volcan Lonquimay (Chili) depuis le 9 mars 2022. Les événements sont situés entre 2 et 7 km du cratère et à des profondeurs entre 4 et 11 km du sommet. La sismicité au niveau de ce volcan est habituellement liée à la dynamique des fluides. Aucun changement n’a été détecté concernant la déformation de surface et les émissions de SO2.

Le niveau d’alerte est passé du Vert au Jaune le 21 mars 2022. La dernière éruption de ce volcan a duré de 1988 à 1990, avec un VEI 3.
Source : SERNAGEOMIN.

 

Vue du Lonquimay depuis l’espace (Source: Copernicus)

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Une hausse de température a été enregistrée dans le lac de cratère du Ruapehu (Nouvelle-Zélande) les 13 et 21 mars, avec une température de 31°C. Le phénomène s’est accompagné d’une hausse du tremor volcanique indiquant une augmentation du flux de gaz dans le système et un risque d’éruption. Le niveau d’alerte volcanique a été porté à 2 (sur une échelle de 0 à 5) tandis que la couleur de l’alerte aérienne reste au Vert.
Source : GeoNet.

Photo: C. Grandpey

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On observe toujours une émission de lave sur le Kilauea (Hawaii) à partir de bouches au bas de la paroi inférieure ouest du cratère de l’Halema`uma`u. Toutefois, les images de la caméra thermique montrent que la taille du lac de lave n’a rien à voir avec ce qu’il était avant l’éruption de 2018..
Source : HVO.

Source: HVO

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Deux épisodes éruptifs ont été enregistrés sur l’Anak Krakatau (Indonésie) le 24 mars 2022. Les panaches de cendre ont atteint 1200 m au-dessus du niveau de la mer.

La dernière séquence éruptive avait eu lieu le6 février 2022.

Source: CVGHM.

Photo: C. Grandpey

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L’éruption du Lewotolok (Indonésie) se poursuit avec des panaches de cendres s’élevant jusqu’à 600 m au-dessus du sommet. L’incandescence du cratère et des coulées de lave sont signalées la plupart du temps. Le niveau d’alerte reste à 3 (sur une échelle de 1 à 4).
Source : CVGHM.

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La lave est toujours présente dans le cratère Nicanor du Nevados de Chillán (Chili). Les images satellites révèlent toujours des températures élevées. L’activité sismique a régulièrement diminué depuis janvier 2022. Début mars, les émissions de SO2 étaient en moyenne de 454 tonnes par jour. Le niveau d’alerte reste au Jaune,
Source: SERNAGEOMIN.

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En République Démocratique du Congo (RDC), des images satellites montrent un épanchement de lave à partir de plusieurs bouches au fond du cratère du Nyiragongo, avec d’importantes émissions de gaz. .

La lave est présente sur le plancher du cratère du Nyamulagira. C’est ce que révélaient les images satellites entre le 8 et le 13 mars 2022. .
Sources : Observatoire Volcanologique de Goma.

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En Equateur, un niveau d’activité élevé est toujours observé sur le Reventador. Les panaches de vapeur et de cendres s’élèvent généralement jusqu’à 1 km au-dessus du sommet. L’incandescence du cratère est visible la plupart des nuits et des matériaux incandescents dévalent le flanc S du volcan.

Toujours en Equateur, une forte activité a été observée sur le Sangay entre le 15 et le 22 mars. Des panaches de gaz et de cendres s’élevaient jusqu’à 1 km au-dessus du volcan. Plusieurs anomalies thermiques sont visibles dans les données satellitaires. Des émissions de matériaux incandescents sont parfois visibles sur les images des webcams. Le réseau sismique a détecté plusieurs signaux de lahars.

L’éruption du Wolf (Galapagos / Equateur) se poursuit. Des anomalies thermiques quotidiennes indiquent des coulées de lave actives sur le flanc SSE.
Source : Instituto Geofisico.

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Le niveau d’alerte de la Soufrière Saint-Vincent a été abaissé au Vert (le niveau le plus bas) le 16 mars 2022. L’activité sismique et fumerolienne est redevenue égale ou inférieure à ce qu’elle était avant l’éruption de 2020-2021. Cependant, il est rappelé à la population qu’un risque de lahar existe lors de fortes pluies.
Source : UWI.

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Ces informations ne sont pas exhaustives. Vous en trouverez d’autres (en anglais) en lisant le bulletin hebdomadaire de la Smithsonian Institution :
https://volcano.si.edu/reports_weekly.cfm

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  Here is some news of volcanic activity around the world :

The situation needs to be monitored. You never know! An intense seismic swarm is being recorded along the Manadas volcanic fissure system in the NW part of the São Jorge Island (Azores / Portugal).

The swarm started at 17:19 (local time)on March 19th, 2022. Three earthquakes were registered over the next 2 minutes, with magnitudes ranging from M2.8 to M2.9. Over the next 24 hours, more than 700 low-magnitude earthquakes were recorded in the region.

CIVISA says that all the earthquakes are of tectonic origin. The largest event was M3.2 on March 20th It was felt by the populations of São Jorge and the island of Pico.

The current seismic swarm reminds the population of the swarms that preceded the 2021 eruption at La Palma.

São Jorge Island where the seismic activity is observed is 54 km long and only 6 km wide. It is mainly basaltic. It was formed by fissure eruptions beginning in the eastern part of the island. The western two-thirds of the island contain youthful, fissure-fed lava flows resembling those on neighboring Pico Island. Lava was emitted in 1580, with flows that reached the ocean. In 1808 a series of explosions took place from vents along the south-central crest of the island.

Submarine eruptions were also reported on several occasions from vents off the S and SW coasts.

The last eruption on São Jorge Island took place in 1808.

Source: Center for Seismovolcanic Information and Surveillance of the Azores (CIVISA), Smithsonian Institution.

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SERNAGEOMIN indicates that seismicity has been increasing under Lonquimay volcano (Chile) since March 9th, 2022. The earthquakes are located between 2 and 7 km from the crater and at depths between 4 to 11 km from the summit..Seismicity at the volcano is commonly associated with the dynamics of fluids. No changes have been detected about surface deformation and SO2 emissions.

The alert level was raised from Green to Yellow on March 21st, 2022. The last eruption of this volcano lasted from 1988 to 1990, with a VEI 3.

Source: SERNAGEOMIN.

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An increase in temperature was recorded at Mt Ruapehu‘s crater lake (New Zealand) by March 13th and 21st, with temperature of 31°C. The heating cycle was accompanied by strong levels of volcanic tremor, indicating increased gas flux though the system, and an increased likelihood of eruptive activity. The volcanic alert level was raised to 2 (on a scale from 0-5) and the aviation color code remains at Green.

Source: GeoNet.

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Lava effusion is still observed from vents in the lower W wall of Kilauea’s Halema`uma`u Crater (Hawaii) but the images provided by the thermal camera show that the size of the lava lake has nothing to do with what it was before the 2018 eruption.

Source: HVO.

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Two eruptive episodes were recorded at Anak Krakatau (Indonesia) on March 24th, 2022, with ash plumes up to 1200 m above sea level. .

The last eruption had taken place on February 6th, 2022.

Source: CVGHM.

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The eruption at Lewotolok (Indonesia) continues with ash plumes rising as high as 600 m above the summit. Crater incandescence and lava effusion are reported on most days. The alert level remains at 3 (on a scale of 1-4).

Source: CVGHM.

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Lava is still observed in Nevados de Chillán’s Nicanor Crater (Chile), together with elevated thermal temperatures identified in satellite images. Seismic activity has steadily declined since January. In early March, SO2 emissions averaged 454 tons per day. The alert level remains at Yellow,

Source: SERNAGEOMIN.

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In the Democratic Republic of Congo (DRC), satellite images show lava effusion from vents on Nyiragongo’s crater floor, accompanied by significant gas emissions. .

Active lava on Nyamulagira’s crater floor was visible in satellite images between March 8th and 13th, 2022. .

Sources: Observatoire Volcanologique de Goma.

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In Ecuador, a high level of activity continues at Reventador. Steam-and-ash plumes usually rise as high as 1 km above the summit. Crater incandescence is visible most nights and incandescent material descends the S flank of the volcano.

Still in Ecuador, a high level of activity was observed at Sangay between March 15th and 22nd. Gas and ash plumes rose as high as 1 km above the volcano. Multiple daily thermal anomalies over the volcano were visible in satellite data. Emissions of incandescent material were occasionally visible in webcam images. The seismic network detected lahar signals.

The eruption at Wolf (Galapagos / Ecuador) continues. Daily thermal anomalies indicate active lava flows on the SSE flank.

Source: Instituto Geofisico.

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The alert level for Soufrière St. Vincent was lowered to Green (the lowest level) on March 16th, 2022. Seismic and fumarolic activity are at or below background levels recorded prior to the 2020-2021 eruption. However, the public is reminded about lahar hazards during heavy rains.

Source: UWI.

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This information is not exhaustive. You can find more by reading the Smithsonian Institution’s weekly report:

https://volcano.si.edu/reports_weekly.cfm