Le Popocatepetl – « la montagne qui fume » – domine de ses 5426 mètres l’Etat de Puebla, à 70 kilomètres au sud-est de Mexico. C’est le deuxième sommet le plus haut du Mexique après le Pico de Orizaba et ses 5675 mètres.
Comme c’est le cas pour beaucoup de volcans d’Amérique Latine, le Popocateptl est au centre d’une belle légende. Selon la mythologie aztèque, Popoca était amoureux d’une belle princesse, Ixtaccihuatl, la « femme blanche » en langage Náhuatl. Le père de cette dernière n’appréciait pas cette idylle. Il promit à Popoca la main de sa fille à condition qu’il tue un ennemi de leur tribu. Popoca accepta ce marché. Un jour, on dit à la belle Ixtaccihuatl que son bien-aimé était mort. Elle en mourut de chagrin. C’était une fausse nouvelle et quand Popoca revint, il mourut lui aussi de chagrin en apprenant la mort de celle qu’il aimait. Les dieux recouvrirent les deux corps de neige et les transformèrent en montagnes. Ixtaccihuatl reçut le nom de « Mujer dormiendo » – la femme endormie – à cause de sa similitude avec le corps d’une femme allongée. Ils sont aujourd’hui unis l’un à l’autre par El Paso de Cortés et règnent sur la Vallée du Mexique. Popocatépetl est devenu le volcan du même nom et, depuis cette époque, son courroux déchaîne le feu sur terre… Son activité est étroitement contrôlée par le Centre National de Prévention des Désastres (CENAPRED).
Le dernier bulletin du CENAPRED fait état de quelques panaches de moyenne intensité (500 m-1,5 km de hauteur), essentiellement composés de gaz et de vapeur, au cours des dernières 24 heures. A noter que l’édifice volcanique n’a pas subi de déformation significative au cours des dernières semaines.
