Asie : on ne touche pas aux glaciers ! // Asie : don’t meddle with the glaciers!

Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises, les glaciers – de l’Himalaya, en particulier – sont le château d’eau de l’Asie et leur fonte à cause du réchauffement climatique d’origine anthropique serait désastreuse pour des centaines de millions de personnes.
En Asie centrale, le Kirghizistan est l’un des pays sous la menace du réchauffement climatique. Bordé par le Kazakhstan, la Chine, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan, il est plus loin de la mer que les autres pays et tous ses cours d’eau coulent dans des systèmes fermés qui n’atteignent pas la mer. La région montagneuse du Tian Shan couvre plus de 80 % du pays (le Kirghizistan est parfois appelé «la Suisse de l’Asie»), le reste étant constitué de vallées et de plaines. Les glaciers sont des sources cruciales d’eau douce et jouent un rôle important dans la sécurité alimentaire du Kirghizistan, car l’eau de fonte des glaces est utilisée pour l’irrigation et l’agriculture.
Le Kirghizistan a ouvert une enquête criminelle suite à la destruction d’un glacier par une entreprise privée. Cela montre les inquiétudes du pays face au risque de pénuries d’eau en Asie centrale. Les glaciers constituent une source vitale d’eau douce au Kirghizistan qui en héberge des milliers. Cependant, la hausse des températures due au réchauffement climatique et aux opérations minières les met en danger.
Une partie d’un glacier dans le sud de la région d’Osh a été détruite lorsqu’une entreprise privée a ouvert illégalement une route permettant l’accès à une mine de charbon dans la région, de toute évidence en collusion avec une entreprise publique. Suite à ces travaux entrepris dans la clandestinité, une superficie de 9 392 mètres carrés a été détruite. Une enquête pénale a été ouverte pour violation des règles de sécurité environnementale et « abus de position officielle ».
Source : AFP, Wikipedia.

Source: Wikipedia

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As I put it before, glaciers – especially in the Himalayas – are the water tower of Asia and their melting because of human-caused global warming would be a disastrous for hundreds of millions of people.

In Central Asia, Kyrgyzstan is one of these countries. Bordering Kazakhstan, China, Tajikistan and Uzbekistan, it is farther from the sea than any other individual country, and all its rivers flow into closed drainage systems which do not reach the sea. The mountainous region of the Tian Shan covers over 80% of the country (Kyrgyzstan is occasionally referred to as « the Switzerland) with the remainder made up of valleys and basins. Glaciers are crucial sources of freshwater and play an important role in Kyrgyzstan’s food security, as melting ice is used for irrigation and agriculture.

Kyrgyzstan has opened a criminal probe into the destruction of glacial ice by a private company, a move that shows the country’s concerns over water shortages in the Central Asian. Glaciers provide a vital source of freshwater in Kyrgyzstan which is home to thousands of them. However, rising temperatures due to global warming and mining operations are putting them at risk.

The glacial ice in the southern Osh region was destroyed when a private company illegally built a road to a coal mine in the area, allegedly in collusion with a state-owned firm. As a result of the illegal actions of the private company, glaciers and soil spanning an area of 9,392 square metres were destroyed. Prosecutors said they had opened a criminal case into environmental safety violations and the « abuse of an official position. »

Source : AFP, Wikipedia.

Ouragan Helene : très peu de propriétaires étaient assurés // Huricane Helene : very few owners were insured

Depuis la côte du Golfe du Mexique en Floride jusqu’aux montagnes de Caroline du Nord et du Tennessee, les habitants confrontés à la fureur de l’ouragan Helene ont dû faire face à des inondations et des glissements de terrain. Plus de 200 personnes ont perdu la vie, un bilan qui est encore provisoire. Pour les habitants aujourd’hui sous la menace de l’ouragan Milton, c’est l’heure de faire le bilan des dégâts et de se lancer dans la reconstruction.

En France, les victimes de ces catastrophes naturelles se tournent immédiatement vers leurs compagnies d’assurance pour voir comment elles peuvent leur venir en aide. Aux États-Unis, c’est très différent. De nombreux propriétaires ne sont pas assurés contre les événements naturels. Une amie sur Big Island à Hawaï n’est pas assuré contre les séismes parce que l’assurance est trop chère. C’est la même chose pour les personnes vivant sous la menace de la lave. Elles croisent les doigts, priant pour que leur maison ne soit pas détruite. En 2018, quelque 700 structures ont été détruites par l’éruption du Kilauea. Et beaucoup de propriétaires n’étaient pas assurés…
Dans les 100 comtés les plus touchés par l’ouragan Helene, moins de 2% des propriétaires ont contracté une assurance inondation. Dans les villes de montagne de Caroline du Nord et dans certaines parties du nord-ouest de la Caroline du Sud, où Helene a détruit des localités entières, les chiffres révèlent que moins de 1 % des comtés étaient couverts. En Caroline du Sud, ce pourcentage est de 0,3 %. Dans la région englobant la Floride, la Géorgie, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud, le Tennessee et la Virginie, environ 5 % des résidences disposent d’une assurance contre les inondations, en sachant que la majorité de ces maisons sont situées le long de la côte.
Selon la FEMA (Agence fédérale de gestion des situations d’urgence), 2,5 centimètres d’eau de crue peuvent causer jusqu’à 25 000 dollars de dégâts. D’innombrables maisons et entreprises ont été envahies par des dizaines de centimètres d’eau au moment de l’ouragan Helene. Les inondations ont causé environ 108 milliards de dollars de dégâts aux États-Unis depuis 2000.
De nombreux propriétaires ne savent pas que l’assurance habitation de base ne couvre pas les dommages causés par les inondations : l’assurance inondation est un avenant à souscrire en complément de l’assurance de base. La FEMA estime que seulement 4 % des propriétaires à travers le pays ont une assurance inondation, même si 99 % des comtés américains ont été touchés par des inondations depuis 1996. Lorsqu’ils achètent ou louent un logement, la principale considération de la plupart des gens pour décider de souscrire ou non une assurance contre les inondations est de savoir si la propriété se trouve dans une zone à haut risque, mais cela crée un faux sentiment de sécurité.
Pour les propriétaires sans assurance inondation qui ont été touchés par Helene, les experts ont donné des conseils sur la marche à suivre. Tout d’abord, les gens doivent faire sécher leur maison le plus rapidement possible. Ils doivent prendre des photos et des vidéos pour montrer les dégâts. Il est conseillé de vérifier la police d’assurance habitation car il se peut qu’elle couvre certaines dépenses. Solliciter l’avis d’une autre personne est une bonne idée avant de reconnaitre que les dommages ne seront pas couverts. Les victimes des inondations doivent faire une demande d’aide à la FEMA et vérifier s’il existe un financement d’urgence au niveau de l’État ou au niveau local. Le financement de la FEMA peut aider, mais il NE REMPLACE PAS l’assurance ; la subvention moyenne de la FEMA en cas de catastrophe entre 2016 et 2022 était de 3 000 dollars. C’est très peu à côté du montant global de dégâts causés par l’ouragan Helene. En bref, si elles ne sont pas assurées, les victimes des dernières inondations n’ont que leurs yeux pour pleurer.
Source : Médias d’information américains.

Source: NOAA

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From the Gulf Coast of Florida to the mountains of North Carolina and Tennessee, Hurricane Helene sent residents scrambling to cope with threats like floods and landslides More tan 200 people will have died. Residents are now confronted with the devastation and the reconstruction.

In France, the victims of these calaminities are immediately turning to their insurance companies to see what can be done to help them. In the U.S., it is is very diffrenet. Many households are not insured against natural events. A friend of mine on Hawaii Big Island is not insured aganst earthquakes because y=the insurance is too expensive. It is the same for people living under the threat of lava. They just cross their fingers, praying that their house will not be destroyed.

In the 100 counties hit hardest by Hurricane Helene, fewer than 2% of homeowners are protected by flood insurance. In the mountain towns of North Carolina and parts of Northwest South Carolina, where Helene decimated entire communities, the figures reveal that fewer than 1% of the North Carolina counties with the most flood damage from Helene were covered. In South Carolina, it’s 0.3%. In Florida, Georgia, North Carolina, South Carolina, Tennessee and Virginia, about 5% of residences have flood insurance, but those policies are mainly along the coast.

According to FEMA (Federal Emergency Management Agency), 2.5 centimeters of floodwater can cause up to $25,000 in damage. Countless homes and businesses saw tens of centimeters of water from Hurricane Helene. Floods have caused about $108 billion of damage in the U.S. since 2000.

Many homeowners don’t realize that basic homeowners insurance does not cover damage from floods: Flood insurance must be purchased as a separate policy. FEMA estimates only 4% of homeowners across the country have flood insurance, even though 99% of U.S. counties have been impacted by flooding since 1996. When buying or renting a place to live, most people’s main consideration in deciding whether or not to buy insurance for flooding is whether the property is in a high-risk zone, but that creates a false sense of security.

For homeowners without flood insurance who were hit by Helene, experts shared advice for next steps. First of all, people should dry their homes as quickly as possible. They should take photos and videos to document the damage. It is advisable to check the home policy as there may be some coverage for certain expenses under a home policy. It’s worth getting a second opinion before assuming the damage won’t be covered.  The victims f the floods should apply for FEMA assistance, and check for any state or local emergency funding. FEMA funding can help, but IT IS NOT a replacement for insurance; the average FEMA disaster assistance grant award between 2016 and 2022 was $3,000.  In short, the victims of the floods caused by Hurricane Helene have only their eyes to cry with.

Source : U.S. news media.

Laves torrentielles sur le Marapi (Sumatra / Indonésie) // Cold lava flows on Mt Marapi (Sumatra / Indonesia)

Au moins 37 personnes ont été tuées par des crues soudaines et des laves torrentielles sur les flancs du Mont Marapi sur l’île de Sumatra (à ne pas confondre avec le Merapi sur l’île de Java). Le 11 mai 2024, plusieurs heures de fortes pluies ont déclenché des torrents de cendres et de roches sur les pentes du volcan. Les laves torrentielles ont envahi deux districts, entraîné la mort de plusieurs personnes et endommagé plus de 100 maisons, mosquées et installations publiques. Le 12 mai dans l’après-midi, les sauveteurs avaient retrouvé 19 corps dans le village de Canduang, le plus touché par les coulées de boue, et neuf autres corps dans le district voisin de Tanah Datar. Les autorités expliqunt que le nombre de morts pourrait s’alourdir car 18 personnes sont portées disparues. Les survivants ont raconté comment ils ont fui devant les coulées de boue qui se précipitaient vers leurs maisons.

La zone autour du Marapi a connu plusieurs catastrophes semblables au cours des six derniers mois. Le 5 décembre 2023, 23 randonneurs ont été tués lors de l’éruption du volcan tandis qu’en février 2024, des crues soudaines ont endommagé des dizaines de maisons dans le Tanah Datar. En avril 2024, plusieurs jours d’activité éruptive ont généré d’énormes nuages de cendres pouvant atteindre 2 km de hauteur. Le trafic aérien dans la région a été interrompu, les routes fermées et plus de 11 000 personnes ont été évacuées.

Source : BBC News.

Eruption du Marapi en décembre 2023 (Crédit photo: VSI)

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At least 37 people were killed by flash floods and cold lava flowing from Mount Marapi on the island of Sumatra. Hours of heavy rain on ay 11th, 2024 swept torrents of ash and rocks down the volcano’s slopes.

The cold lava mudslides inundated two districts, swept people to their deaths and damaged more than 100 homes, mosques and public facilities. On May 12th in the afternoon, rescuers had found 19 bodies in the worst-hit village of Canduang and recovered nine other bodies in the neighbouring district of Tanah Datar. Authorities say the death toll could increase given 18 people are missing.

Survivors recounted how they fled as the cold lava flowed towards their homes.

The area around Mount Marapi has seen several similar disasters in the past six months. On December 5th, 2023, 23 hikers were killed when the volcano erupted while in February 2024, flash floods damaged dozens of homes in the Tanah Datar. In April 2024, days of eruption threw huge clouds of ash – up to a height of 2km – into the sky. Flights in the region were disrupted, roads closed, and more than 11,000 people were told to evacuate.

Source : BBC News.

Le pouvoir destructeur des coulées de lave // The destructive power of lava flows

Un récent article « Volcano Watch » diffusé par l’Observatoire des Volcans d’Hawaii (le HVO) explique que la dernière éruption en Islande, en janvier 2024, est un rappel des dangers liés aux coulées de lave. Les scènes de destruction observées en Islande ressemblent à celles subies par les habitants d’Hawaii, à plus grande échelle, lorsque leur vie a été bouleversée par l’éruption dévastatrice du Kilauea en 2018, avec la destruction de quelque 700 structures.

 

Crédit photo: HVO

Un scénario identique s’est déroulé en janvier 2024 en Islande. Une éruption a débuté le 14 janvier sur la péninsule de Reykjanes, avec une menace pour le port de pêche de Grindavik. Des fissures se sont ouvertes à quelques centaines de mètres en amont de la ville. Elles ont émis une coulée de lave qui est entrée dans une zone habitée et a détruit plusieurs maisons.

 

Image webcam

Le lendemain, le front de coulée s’est arrêté et l’éruption a pris fin. Le système magmatique a immédiatement provoqué un nouveau soulèvement du sol, signe qu’une nouvelle éruption pourrait se produire dans un avenir proche.
Ce n’est pas la première fois que l’Islande est confrontée à des coulées de lave destructrices. En 1973, une éruption a envoyé de la lave à travers Heimaey, dans les îles Vestmann, et la coulée a atteint le rivage. Cette éruption a été particulièrement remarquable par l’utilisation de canons à eau pour tenter de refroidir la lave et d’arrêter sa progression avant qu’elle ne bloque l’entrée du port de pêche. Près de la moitié de la ville a été détruite et aujourd’hui, il existe un « cimetière » de maisons à la surface de la coulée de lave de 1973, avec des bornes en pierre, illustrées d’un petit croquis, pour indiquer l’emplacement de chacune des habitations.

 

Crédit photo : HVO

L’éruption de janvier 2024 en Islande n’est pas la seule activité éruptive récente dans ce pays. Au cours des trois dernières années, cinq éruptions se sont produites sur la péninsule de Reykjanes. La plupart d’entre elles ont eu lieu loin des zones habitées. Des milliers de touristes ont pu admirer de très près les fontaines de lave.

 

Image webcam

Malheureusement, les données géologiques montrent que d’autres éruptions sont susceptibles de se produire dans un avenir proche sur la péninsule. La dernière phase éruptive dans cette partie de l’Islande s’est produite il y a 800 ans, avec des phases éruptives qui ont duré des décennies ou plus. Les éruptions des cinq dernières années pourraient n’être que le début d’une activité qui pourrait persister pendant plusieurs années. Cette perspective ne peut qu’angoisser encore davantage les habitants de Grindavik.

 

Crédit photo: Iceland Review

D’une certaine manière, la dernière activité éruptive sur la péninsule de Reykjanes n’est pas sans rappeler celle observée sur le Kilauea. La caldeira sommitale de ce volcan est dans une phase de remplissage qui fait suite à l’effondrement et à l’affaissement du plancher de la caldeira lors de l’éruption de 2018. Cinq éruptions ont eu lieu depuis 2020. La différence avec l’Islande, c’est que sur le Kilauea, cette phase éruptive est restée confinée à la caldeira sommitale, sans menace pour les zones habitées.
L’éruption de 2024 en Islande et celle du Kilauea en 2018 sont deux exemples récents qui mettent en évidence la nature destructrice des coulées de lave. En 2021, l’éruption du Cumbre Vieja à La Palma, dans les îles Canaries, a , elle aussi, produit des fontaines et des coulées de lave qui ont atteint l’océan, en traversant des zones habitées et en détruisant plus d’un millier de bâtiments.

 

Eruption de la Cumbre Vieja (image webcam)

Plus tôt la même année, une éruption latérale du Nyiragongo, en République Démocratique du Congo, a envoyé des coulées de lave dans plusieurs villages, détruisant environ un millier de maisons et tuant 32 personnes. Des milliers d’habitants ont été déplacés.
Que ce soit en Islande, à Hawaï, aux îles Canaries ou au Congo, l’impact des éruptions s’étend bien au-delà des seules coulées de lave. De nombreux habitants ont été déplacés et leur vie a été gravement perturbée, même si la lave a épargné leurs biens. Il faut du temps pour s’adapter à un paysage modifié. Les effets des coulées de lave peuvent persister des années après la fin de l’éruption.

Photo: C. Grandpey

Les progrès en matière de surveillance et de prévision de l’activité éruptive ont, certes, amélioré notre capacité à avertir les populations, mais les zones habitées restent vulnérables. Que la dernière éruption ait eu lieu il y a 800 ans ou 5 ans, il est important de connaître les aléas volcaniques susceptibles d’impacter les habitants qui doivent prendre les mesures nécessaires pour se protéger eux-mêmes, mais aussi leur famille et de leurs biens.
Source : USGS/HVO.

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A recent ‘Volcano Watch‘ article by the Hawaiian Volcano Observatory explains that Iceland’s recent eruption is a reminder of lava flow hazards. The scenes of destruction observed in Iceland are similar to those suffered by Hawaii residents, at a larger scale, when their lives were affected by the destructive 2018 eruption of Kilauea, with the destruction of 700 structures or so.

A similar scenario occurred in January 2024 in Iceland. A new eruption on the Reykjanes Peninsula began on January 14th, threatening the small fishing village of Grindavik. Fissures opened just a few hundred meters upslope of the town, sending a lava flow into residential areas. The flow inched into the edge of town and destroyed several houses.

By the next day, the flow front had stalled, and the eruption was ending. But the magmatic system has been reinflating beneath the surface, indicating another eruption could happen in the near future.

This is not the first time that Iceland has dealt with destructive lava flows. In 1973, an eruption sent lava right through Heimaey in the Vestmann Islands, with the flow creeping into the nearby bay. That eruption was most notable for the use of water cannons to try to cool the flow and arrest its advance before it blocked the entrance to the fishing harbor. Nearly half of the town was destroyed and today, a house “graveyard” is present on the surface of the 1973 lava flow that covered the town, with stone markers showing the location of each owner’s house accompanied by a small sketch of the residence.

The eruption of January 2024 in Iceland has not been the only recent eruptive activity there. Over the last three years, five different eruptions have occurred on the Reykjanes Peninsula. Most of these have been a safe distance from residential areas. Thousands of tourists were drawn to the up-close views of spectacular lava fountaining.

Unfortunately, the geologic record suggests that more eruptions could occur in the near future on the peninsula. The last eruptive phase in this part of Iceland occurred 800 years ago, but eruptive phases have lasted decades or longer. This suggests that the past five eruptions may be just the start of activity that could persist for years. This adds to the anxiety of Grindavik residents.

In a way, this recurrent eruptive phase in the Reykjanes Peninsula is reminiscent of the current era that is observed at Kilauea. The summit caldera of the volcano has been in a multi-year phase of crater refilling, following the collapse and subsidence of the caldera floor during the 2018 eruption. Five eruptions have occurred since 2020. However, at Kilauea, this multi-year eruptive phase has been safely contained within the summit caldera, with no threat to residential areas.

The 2024 eruption in Iceland and the 2018 Kilauea eruption are just two of several recent examples that highlight the destructive nature of lava flows. In 2021, the eruption of Cumbre Vieja at La Palma, in the Canary Islands, produced lava fountains and flows that reached the ocean, cutting through residential areas and destroying over a thousand buildings.

Earlier that same year, a flank eruption of Nyiragongo volcano, in the Democratic Republic of the Congo, sent lava flows through several villages, destroying about a thousand homes and killing 32 people. Thousands of residents were displaced.

In each of these places, whethze in Iceland, in Hawaii, in the Canary Islands, or in Congo, the impact of the eruption extends far beyond the margins of the lava flow. Large numbers of nearby residents have been displaced, and their lives severely disrupted, even if the flow spared their property. Residents and communities take time to adjust to a changed landscape. The effects of the lava flows can linger for years after the eruption ends.

While advances in monitoring and forecasting of eruptive activity have improved our ability to provide warning to stakeholders before an eruption; residential areas around the world are still vulnerable. Whether it’s been 800 years or 5 years since the last eruption where you live, it is important to know the volcanic hazards that could impact you and make a plan for taking care of yourself, your family, and your property.

Source : USGS / HVO.