Les limites de la prévision volcanique à Uruapan (Mexique) // The limits of volcanic prediction in Uruapan (Mexico)

Si vous parlez de Uruapan à des touristes qui sont allés au Mexique, ils vous diront qu’ils sont partis de cette localité pour aller visiter le Paricutin qui se trouve à une trentaine de kilomètres à l’ouest de la ville. Uruapan est la deuxième plus grande ville de l’État du Michoacán, à l’extrémité ouest des hautes terres de Purépecha, et juste à l’est de la région de Tierra Caliente.

Pour la deuxième fois depuis 2020, les scientifiques pensent qu’un nouveau volcan pourrait naître dans le secteur de Uruapan. Ils ont en effet détecté 236 séismes de faible magnitude dans la région entre le 1er mai et le 8 juin 2021.

En 2020, une équipe scientifique avait déjà effectué des études dans la région pour déterminer si l’intensification de la sismicité annonçait la naissance d’un nouveau volcan. De janvier à février 2020, plus de 3 000 séismes avaient été enregistrés, avec des magnitudes comprises entre M 2,9 et M 4,1 dans une zone au nord-ouest d’Uruapan. Les chercheurs de l’Institut de Géophysique de l’Université Nationale Autonome (UNAM) pensaient à l’époque que l’essaim pouvait être lié à des événements tectoniques ou magmatiques. Ils n’étaient pas certains que la hausse de l’activité sismique déboucherait sur la formation d’un nouveau volcan car la plupart des mouvements magmatiques détectés étaient horizontaux et non verticaux. Ce n’était donc pas le signe d’une ascension du magma.

Cependant, les essaims sismiques détectés en 2021 ont incité les scientifiques à continuer de surveiller le site, même s’il n’y a actuellement aucune preuve réelle qu’un nouveau volcan se formera. Un chercheur de l’UNAM explique que si un essaim sismique est une condition préalable à la naissance d’un nouveau volcan, ce n’est pas la seule. Comme autre paramètre, il y a une déformation de la croûte terrestre qui permet à un volcan de s’édifier verticalement plutôt que latéralement. Il est probable que les essaims sismiques actuels sont associés au mouvement du magma, mais il se peut aussi que la lave n’atteigne pas la surface. Des essaims similaires se sont produits en 1997, 1999 et 2006, mais le magma n’a pas atteint la surface. La situation est peut-être identique en ce moment, mais il est important de continuer à surveiller les mouvements du magma.

Source : The Watchers.

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If you mention Uruapan to tourists who have been to Mexico, they will tell you that they started from the city to go and visit Paricutin which stands about 30 kilometres to the west. Uruapan is the second largest city in the Mexican state of Michoacán. It is located at the western edge of the Purépecha highlands, just to the east of the Tierra Caliente region.

For the second time since 2020, scientists are considering the possibility of a new volcano forming in Uruapan. They have detected 236 low magnitude quakes in the area from May 1st to June 8th, 2021. 

In 2020, a scientific team conducted studies in the region to determine whether the increased seismic activity could foretell the birth of a new volcano. From January to February 2020, more than 3 000 earthquakes were recorded, with magnitudes between M 2.9 and M 4.1 in an area northwest of Uruapan. The researchers from the Institute of Geophysics at the National Autonomous University (UNAM) thought at the time that the swarm could be related to either tectonic or magmatic events. They did not think that the elevated seismic activity would lead to the formation of a new volcano as most of the detected magma movements were horizontal, rather than vertical. This was not the sign of a magma ascent.  

However, the earthquake swarms detected in 2021 prompted scientists to keep monitoring the site, even though there is no current conclusive evidence that a new volcano will form. 

A UNAM researcher explains that while an earthquake swarm is a crucial pre-condition for the birth of a new volcano, it is not the only one. Among others is a deformation in the Earth’s crust that allows a volcano to pierce through upward, rather than sideways. It is likely that these seismic swarms are associated with the movement of magma, but it may not reach the surface. Similar swarms occurred in 1997, 1999, and 2006, but magma didn’t reach the surface. The situation might be the same right now, but it is important to keep monitoring the magma movements. 

Source: The Watchers.

L’éruption du Paricutin en 1943 (Source: Wikipedia)

Les glaciers de Thomas Pesquet // Thomas Pesquet’s glaciers

Thomas Pesquet nous gâte. Il diffuse régulièrement des images de la Terre vue depuis la Station Spatiale Internationale. Il nous permet admirer à la fois la beauté de notre planète et ce qu’elle a d’inquiétant.

En mettant en ligne des photos superbes du glacier Upsala en Amérique du Sud, le spationaute français met en évidence ces deux facettes de la Terre : beauté et inquiétude.

Le glacier vu depuis le ciel est à la fois majestueux, avec ses lentes vagues de glace qui se déversent dans une eau dont la teinte de bleu trahit la température, mais est aussi inquiétante. Partout, les glaciers reculent, ce qui est tout à fait visible depuis l’espace, non seulement à l’œil nu, mais surtout grâce aux satellites d’observation dont les instruments spécialisés et les orbites répétitives permettent aux scientifiques de confirmer le réchauffement climatique.
Les photos de Thomas Pesquet du glacier Upsala me rappellent les glaciers du Groenland et d’Alaska que j’ai eu la chance de survoler à plusieurs reprises. Mes photos et les images satellites de la NASA montrent à quel point la situation est catastrophique.

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Thomas Pesquet spoils us. He regularly releases images of the Earth seen from the International Space Station. He allows us to admire both the beauty of our planet and what is disturbing about it.

While showing superb photos of the Upsala Glacier in South America, the French astronaut highlights these two facets of the Earth: beauty and worry. The glacier seen from the sky is at the same time majestic, with its slow waves of ice which end up in a water whose shade of blue betrays the temperature, but is also disturbing.

Glaciers are retreating everywhere, which is quite visible from space, not only to the naked eye, but above all thanks to observation satellites whose high tech instruments and repetitive orbits allow scientists to confirm global warming.

Thomas Pesquet’s photos of the Upsala Glacier remind me of the glaciers of Greenland and Alaska that I have been lucky enough to fly over several times. My photos and NASA satellite images show how disastrous the situation is.

Le glacier Upsala vu par Thomas Pesquet

Glacier au Groenland (Photo : C. Grandpey)

Image satellite du glacier Columbia (Alaska) [Source : NASA]

La Soufrière de St Vincent: fort risque de lahars // St Vincent’s La Soufriere: high lahar hazard

L’UWI indique qu’en ce moment l’activité sismique ne montre pas de changements significatifs sur La Soufrière de Saint-Vincent. De petits séismes longue période et hybrides continuent d’être enregistrés.

La station sismique de Bamboo Range a enregistré un signal de lahar à 4 heures du matin le 20 avril 2021. L’événement a duré une trentaine de minutes et la coulée de boue a probablement dévalé une vallée sur le versant sud-est du volcan.

Les volcanologues de l’UWI expliquent que les lahars pourraient être un autre danger lié au volcan à l’approche de la saison des pluies. La dernière coulée de boue n’est qu’un avant-goût de ce qui pourrait se produire dans les semaines à venir. Une grande partie de la cendre vomie par La Soufrière est retombée sur l’île de Saint-Vincent, en particulier sur la partie nord, la plus proche du volcan.

Les volcanologues expliquent qu’un lahar est une puissante coulée de boue charriant une grande quantité de matériaux pyroclastiques, de débris rocheux et d’eau. Ces coulées de boue prennent leur source sur le volcan et se déplacent généralement le long des vallées et des ravines tracées par les cours d’eau. Elles sont particulièrement destructrices. Elles se déplacent à des dizaines de mètres par seconde et détruisent toutes les structures sur leur chemin. Les scientifiques expliquent qu’il y a d’épais dépôts de cendre au sommet du volcan et à l’approche de la saison des pluies, les coulées de boue ont tendance à devenir de plus en plus fréquentes. Selon eux, il y aura des inondations dans les zones inférieures du volcan, ce qui causera des dégâts aux maisons et probablement aux ponts. Les gens doivent garder à l’esprit que n’importe quelle vallée ou ravine sur les flancs du volcan peut être concernée par les lahars. Les coulées de boue affecteront probablement en priorité la partie nord de l’île, là où la couche de cendre est la plus épaisse, mais elles peuvent également avoir un impact sur les localités au sud car elle sont également reçu beaucoup de cendre elles aussi. En particulier, les personnes qui se trouvent dans des zones où la route traverse une rivière doivent être particulièrement vigilantes.

L’observatoire volcanologique de Belmont indique que des lahars se sont produits entre 9h00 et 10h00 dans des ravines des zones Rouge et Orange de La Soufrière le 27 avril 2021. De nouvelles pluies sont prévues dans les prochains jours.

Source: Université des Antilles (UWI).

Confirmant ces lignes, les médias locaux indiquent que de fortes pluies se sont abattues sur l’île de Saint-Vincent-et-les Grenadines le 29 mai, provoquant des inondations et des coulées de boue qui ont endommagé certaines maisons et d’autres zones déjà victimes de fortes retombées de cendres. Les autorités indiquent qu’il n’y a pas eu de morts ou de blessés, mais que l’île a reçu de très fortes précipitations pendant plusieurs heures, avec des cumuls atteignant 7,5 à 12,5 centimètres.

Il est fait état de toits effondrés et de certaines structures détruites par des glissements de terrain, ainsi que d’inondations dans les zones rurales. Des ponts ont également été endommagés.

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UWI indicates that current seismic activity does not show significant changes on St Vincent’s La Soufriere. Small long-period and hybrid earthquakes continue to be recorded.

The seismic station at Bamboo Range recorded the signal from a lahar at 4 am on April 20th, 2021. The event lasted about 30 minutes and may have travelled along a valley on the southeastern side of the volcano.

 UWI volcanologists warn that lahars could be another volcano-related hazard as rainy season approaches. The latest mudflow is just an example of what could happen in the coming weeks.

Much of the ash spewed by La Soufriere has fallen across St. Vincent, especially on communities in the north, closest to the volcano.

Local volcanologists explain that a lahar is a violent type of mudflow or debris flow composed of a slurry of pyroclastic material, rocky debris and water. The material flows down from a volcano, typically along a river valley, and is extremely destructive, flowing tens of metres per second and tend to destroy any structures in their path.

The scientists explain that there is a lot of deposit at the summit of the volcano and as the rainy season approaches, these mudflows tend to become more pronounced. There will be flooding of lower areas, which will damage houses and probably bridges. People should bear in mind that any of the river valleys on the volcano could be impacted by lahars.

Lahars will definitely affect river valleys in the northern part of the island where the ash layer is the thickest, but they may also impact communities to the south which also received a lot of ash. In particular, people who are in areas or where the road crosses the river must be especially vigilant.

According to the Belmont Volcano Observatory, there were lahar flows within the river system in the Red and Orange Volcano Hazard Zones from 09:00 to 10:00 on April 27th, 2021. More rain is expected in the next days.

Source: University of the West Indies (UWI).

Confirming these lines, the local news media indicate that heavy rains poured down on the island of St. Vincent and the Grenadines on May 29th, causing flooding and mudslides that damaged some homes and further battered areas already burdened by heavy ashfall. Authorities say there are no reports of deaths or injuries as the island received very heavy rains for hours, with some areas receiving from 7.5 centimetres to 12.5 centimetres of rain.

There were reports of caved-in roofs and some structures wrecked by landslides and flooding in rural areas, and authorities said bridges also sustained damage.

Dépôts de lahars à la Martinique (Photo : C. Grandpey)

Confinement mondial et CO2 : rien n’a changé ! // Worldwide lockdown and CO2 : nothing has changed !

Trois milliards d’êtres humains ont été confinés au printemps 2021 pour freiner la pandémie de COVID-19. On aurait pu imaginer qu’une telle situation exceptionnelle aurait pu avoir un impact sur les concentrations (je parle des concentrations, pas des émissions) de CO2 dans l’atmosphère. Que nenni ; rien n’a changé !

Certes, le changement soudain dans notre mobilité a eu un effet direct dans notre impact sur la nature. La pollution mondiale a également chuté, avec des paysages dépourvus de l’habituel voile de brume dû à la pollution de l’air. En avril 2020, 17 millions de tonnes de CO2 de moins ont été rejetées dans l’atmosphère par rapport à avril 2019. Au total, les émissions de carbone ont été réduites de 7 %.

Le dernier rapport de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) refroidit sérieusement ces nouvelles qui se veulent optimistes. Selon le rapport, la chute des émissions n’aura pas freiné la hausse globale des concentrations de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4) dans l’atmosphère. La courbe de Keeling, qui rend compte des concentrations de CO2 au sommet du volcan Mana Loa à Hawaii, reste malheureusement à la hausse. La NOAA explique que « les niveaux des deux principaux gaz à effet de serre d’origine anthropique, le dioxyde de carbone et le méthane, ont continué à augmenter de manière ininterrompue en 2020, malgré le ralentissement économique provoqué par la réponse à la pandémie de coronavirus. » Autrement dit, sans les confinements, «  l’augmentation qui a eu lieu en 2020 aurait été la plus haute jamais enregistrée ».

D’après le NOAA, cela fait 3,6 millions d’années (époque dite du Pliocène) que l’atmosphère terrestre n’avait pas connu une telle charge en dioxyde de carbone. Au Pliocène, la concentration de CO2 dans l’atmosphère se situait entre 380 et 450 ppm (parties par million). Cette concentration était de 280 ppm à l’ère pré-industrielle. En 2020, la courbe de Keeling a montré qu’elle était de 412 ppm, soit une hausse de 2,6 par rapport à 2019, et la cinquième hausse la plus importante en 63 ans de mesures.

Avant le confinement, en février 2020, la concentration de CO2 atteignait 414 ppm. Ensuite, le ralentissement économique l’a faite tomber à 412 ppm en fin d’année. Mais, en février 2021, on enregistrait un niveau de 416 ppm.

Le constat n’est pas meilleur pour le méthane. Ce gaz à effet de serre est moins présent que le dioxyde de carbone, mais il a un impact plus fort sur la concentration en chaleur. L’année 2020 a connu une augmentation annuelle de 14,7 ppb (parties par milliard), ce qui constitue 6 % de plus qu’en 2000 et la plus forte hausse annuelle enregistrée depuis le début des mesures en 1983.

Le rapport de la NOAA montre – confirme, devrais-je dire – que la crise climatique ne pourra être résolue avec des mesures à court terme et uniquement à une échelle globale. Ce devrait être le rôle des Conferences of Parties, les célèbres COP, qui, jusqu’à présent, n’ont pas tenu le rôle qui leur était dévolu. Si nous voulons atténuer les pires impacts du réchauffement climatique, il faut se concentrer délibérément sur la réduction des émissions de combustibles fossiles jusqu’à un niveau proche de zéro, en sachant que la concentration actuelle prendra des décennies pour se résorber

En 2017, un rapport de la Carbon Disclosure Project (CDP) montrait qu’à elles seules 100 entreprises sont responsables de 71 % des émissions de gaz à effet de serre. Le problème, c’est que profit et rentabilité ne font pas bon ménage avec protection de l’environnement !

Cette responsabilité des entreprises commence toutefois à être reconnue par certains patrons dont les activités sont à l’origine du problème comme a voulu le montrer Bill Gates à travers son livre How to Avoid a Climate Disaster (‘Comment éviter un désastre climatique) publié en février 2021.

Si les grands industriels doivent faire évoluer leur comportement, les citoyens doivent eux aussi réagir pour éviter de se retrouver (eux et les générations futures) confrontés à une situation insoluble. C’est peut-être au niveau du transport et des déplacements que les solutions sont les plus accessibles, même si elles ne sont pas dépourvues de défauts. Les véhicules électriques et hybrides feront chuter les émissions de gaz polluants, mais l’extraction du lithium nécessaire à la fabrication des batteries entraîne d’autres problèmes. .

Un étude a tout de même montré que si les citadins remplaçaient certains trajets motorisés par des trajets actifs avec la marche et le vélo, cela pourrait contribuer à réduire d’environ 8 % les émissions liées au trafic routier dans les villes européennes. Mais marcher et pédaler, cela demande un  effort physique…. !

Inspiré d’un article paru sur le site web Numerama.

https://www.numerama.com/

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Three billion people were confined in the spring of 2021 to curb the COVID-19 pandemic. One would have imagined that such an exceptional situation could have had an impact on the concentrations (I am talking about the concentrations, not the emissions) of CO2 in the atmosphere. Nothing has changed !

Sure, the sudden change in our mobility has had a direct effect in our impact on nature. Global pollution has dropped, with landscapes devoid of the usual haze of air pollution. In April 2020, 17 million tonnes of CO2 less were released into the atmosphere compared to April 2019. In total, carbon emissions were reduced by 7%.

The latest report from the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) seriously chills this optimistic news. The report says the drop in emissions has not dampened the overall rise in carbon dioxide (CO2) and methane (CH4) concentrations in the atmosphere. The Keeling curve, which reports CO2 concentrations at the top of the Mana Loa volcano in Hawaii, unfortunately remains on the rise. NOAA explains that “the levels of the two main anthropogenic greenhouse gases, carbon dioxide and methane, continued to rise uninterruptedly in 2020, despite the economic slowdown caused by the response to the pandemic of coronavirus. In other words, without the lockdowns, « the increase that took place in 2020 would have been the highest on record. »

According to NOAA, the last time the Earth’s atmosphere experienced such a load of carbon dioxide was 3.6 million years ago (known as the Pliocene epoch). In the Pliocene, the CO2 concentration in the atmosphere was between 380 and 450 ppm (parts per million). This concentration was 280 ppm in the pre-industrial era. In 2020, the Keeling curve showed it to be 412 ppm, an increase of 2.6 from 2019, and the fifth largest increase in 63 years of measurements.

Before the lockdown, in February 2020, the CO2 concentration reached 414 ppm. Then, the economic downturn brought it down to 412 ppm by the end of the year. But, in February 2021, a level of 416 ppm was recorded.

The situation is no better for methane. This greenhouse gas is less present than carbon dioxide, but it has a stronger impact on heat concentration. The year 2020 saw an annual increase of 14.7 ppb (parts per billion), which is 6% more than in 2000 and the largest annual increase recorded since the start of measurements in 1983.

The NOAA report shows – confirms, should I say – that the climate crisis cannot be resolved with short-term measures and only on a global scale. This should be the role of the Conferences of Parties, the famous COPs, which, until now, have not fulfilled the role that was assigned to them. If we are to mitigate the worst impacts of global warming, we must deliberately focus on reducing fossil fuel emissions to near zero, knowing that the current concentration will take decades to reverse

In 2017, a report by the Carbon Disclosure Project (CDP) showed that 100 companies alone are responsible for 71% of greenhouse gas emissions. The problem is that profit and profitability don’t mix with environmental protection! However, this corporate responsibility is starting to be recognized by some bosses whose activities are at the origin of the problem as Bill Gates wanted to show through his book How to Avoid a Climate Disaster published in February. 2021.

If large industrialists need to change their behaviour, simple citizens must also react to avoid finding themselves (and future generations) confronted with an insoluble situation. It is perhaps in the area of ​​transport and travel that the solutions are most accessible, even if they are not without flaws. Electric and hybrid vehicles will reduce polluting gas emissions, but extracting the lithium needed to make batteries leads to other problems. . However, a study has shown that if city dwellers replace certain motorized journeys with active journeys involving walking and cycling, it could help reduce road traffic emissions by around 8% in European cities. But walking and pedaling requires physical effort…. !

Based on an article on the Numerama website. https://www.numerama.com/

La Courbe de Keeling reste à un niveau désespérément haut (Source : NOAA)

Pollution de l’air à Pékin (Source : Wikipedia)