L’éruption du Cumbre Vieja vue par Thomas Pesquet // The Cumbre Vieja eruption as seen by Thomas Pesquet

Depuis la Station Spatiale Internationale, à 400 km d’altitude, Thomas Pesquet a immortalisé à plusieurs reprises le volcan Cumbre Vieja, entré en éruption sur l’île canarienne de La Palma le dimanche 19 septembre 2021

Voici ce qu’écrit le spationaute français sur son compte Twitter:

« La Palma de jour et de nuit montre 2 visages très différents, entre les coulées de lave brillantes et le panache de fumée sombre. »

« Le volcan de la Palma est toujours aussi impressionnant, avec ses coulées de lave brillantes qui s’écoulent non loin des lumières des villes. »

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From the International Space Station, at an altitude of 400 km, Thomas Pesquet has repeatedly immortalized the Cumbre Vieja volcano, which erupted on the Canary Island of La Palma on Sunday, September 19th, 2021
Here is what the French astronaut wrote on his Twitter account:

« Bright orange lava sticks out an night, and dark grey smoke and ash sticks out during the day. The La Palma volcano in the Canary Islands is making itself known to the world. »

« The volcano in La Palma looks impressive. The lava shines more brightly than the city lights as it makes it way to the Atlantic Ocean. »

Les glaciers de Thomas Pesquet // Thomas Pesquet’s glaciers

Thomas Pesquet nous gâte. Il diffuse régulièrement des images de la Terre vue depuis la Station Spatiale Internationale. Il nous permet admirer à la fois la beauté de notre planète et ce qu’elle a d’inquiétant.

En mettant en ligne des photos superbes du glacier Upsala en Amérique du Sud, le spationaute français met en évidence ces deux facettes de la Terre : beauté et inquiétude.

Le glacier vu depuis le ciel est à la fois majestueux, avec ses lentes vagues de glace qui se déversent dans une eau dont la teinte de bleu trahit la température, mais est aussi inquiétante. Partout, les glaciers reculent, ce qui est tout à fait visible depuis l’espace, non seulement à l’œil nu, mais surtout grâce aux satellites d’observation dont les instruments spécialisés et les orbites répétitives permettent aux scientifiques de confirmer le réchauffement climatique.
Les photos de Thomas Pesquet du glacier Upsala me rappellent les glaciers du Groenland et d’Alaska que j’ai eu la chance de survoler à plusieurs reprises. Mes photos et les images satellites de la NASA montrent à quel point la situation est catastrophique.

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Thomas Pesquet spoils us. He regularly releases images of the Earth seen from the International Space Station. He allows us to admire both the beauty of our planet and what is disturbing about it.

While showing superb photos of the Upsala Glacier in South America, the French astronaut highlights these two facets of the Earth: beauty and worry. The glacier seen from the sky is at the same time majestic, with its slow waves of ice which end up in a water whose shade of blue betrays the temperature, but is also disturbing.

Glaciers are retreating everywhere, which is quite visible from space, not only to the naked eye, but above all thanks to observation satellites whose high tech instruments and repetitive orbits allow scientists to confirm global warming.

Thomas Pesquet’s photos of the Upsala Glacier remind me of the glaciers of Greenland and Alaska that I have been lucky enough to fly over several times. My photos and NASA satellite images show how disastrous the situation is.

Le glacier Upsala vu par Thomas Pesquet

Glacier au Groenland (Photo : C. Grandpey)

Image satellite du glacier Columbia (Alaska) [Source : NASA]

Les volcans vus par Thomas Pesquet // Volcanoes as seen by Thomas Pesquet

L’astronaute français Thomas Pesquet a atterri sans encombre, vendredi, dans les steppes du Kazakhstan, avec son coéquipier russe, après six mois passés dans l’ISS, la station spatiale internationale.

La mission de notre compatriote a été une réussite technique, mais aussi un extraordinaire succès populaire et un exemple de communication avec l’espace. Son fil Twitter regorge de superbes clichés de la Terre pris depuis la Cupola, ce balcon vitré offrant une vue imprenable sur notre planète. L’astronaute a beaucoup communiqué avec les médias, mais aussi avec les scolaires, notamment grâce à Astro Pi, suivi par de nombreux établissements.
Il y avait très longtemps – depuis le dernier atterrissage de la navette spatiale Atlantis –  que je n’avais pas regardé une fin de mission astronautique. C’est avec grand plaisir que j’ai assisté vendredi au retour de Thomas Pesquet, dans le cadre d’une émission qui se tenait au Centre National d’Etudes Spatiales, avec la présence d’anciens astronautes et du président Emmanuel Macron qui a eu parfaitement raison de se déplacer pour assister à cet événement.

Voici quelques images de volcans photographiés par Thomas Pesquet depuis la Cupola de l’ISS.

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French astronaut Thomas Pesquet landed safely on Friday in the steppes of Kazakhstan with his Russian  colleague after six months spent in the International Space Station.
The mission performed by our compatriot was a technical success, but also an extraordinary popular success and an example of communication with space. His Twitter feed is packed with great snapshots of the Earth taken from the Cupola, the balcony with a breathtaking view of our planet. The astronaut communicated extensively with the media, but also with the students, thanks to Astro Pi, followed by many schools.
It was a very long time – since the last landing of the Space Shuttle Atlantis – that I had not watched an astronautical mission. It was with great pleasure that I watched on Friday the return of Thomas Pesquet, during a program that was held at the National Center for Space Studies, with the presence of former astronauts and President Emmanuel Macron who was perfectly right to move to attend this event.
Here are some images of volcanoes photographed by Thomas Pesquet from the ISS Cupola.

L’Etna (Sicile) en mars 2017.

Le Piton de la Fournaise (Ile de la Réunion) au coeur des nuages

Le Taranaki (Nouvelle Zélande)

Le cratère du Mauna Loa (Hawaii).

Plus près de nous, les Monts du Cantal avec le Plateau du Coyan, encadré par la vallée de la Cère et celle de la Jordanne.

[Photos: Thomas Pesquet]

Taranaki (Nouvelle Zélande)

drapeau-francaisL’astronaute français Thomas Pesquet a photographié le volcan Taranaki (Nouvelle-Zélande) depuis la Station Spatiale Internationale. Vu depuis l’espace, le volcan, qui se dresse au-dessus du parc national d’Egmont, semble appartenir à un autre monde.
Quelques heures après avoir partagé la photo sur les réseaux sociaux, Tgomas Pesquet a écrit sur Twitter que le Taranaki lui rappelait la chanson Imagine du groupe de rock américain A Perfect Circle (https://youtu.be/dunKAwRN3P8).
Culminant à 2518 mètres, le Taranaki un stratovolcan andésitique situé dans la partie sud-ouest de l’Ile du Nord. Il est entré en éruption en 1854 avec une activité explosive accompagnée d’émissions de cendre. Cette éruption faisait suite à plusieurs autres événements au cours des siècles précédents. La plus importante éruption des temps historiques a eu lieu vers 1655, avec des retombées de téphras sur la partie centrale de l’Ile du Nord. Plusieurs épisodes d’effondrement du volcan ont eu lieu au cours des 50 000 dernières années. Une activité explosive, parfois accompagnée de coulées pyroclastiques et de croissance d’un dôme de lave, s’est produite fréquemment au cours de l’Holocène.
Le Taranaki est lié par la légende aux montagnes qui occupent le centre de l’Ile du Nord. Le Taranaki cohabitait autrefois avec les autres volcans du plateau central: le Tongariro, le Ruapehu et le Ngauruhoe. Quand il fit des avances à une jolie colline répondant au doux nom de Pihanga, le Tongariro piqua une crise de jalousie et entra en éruption. Le Taranaki s’enfuit alors vers l’ouest, creusant au passage le lit de la rivière Whanganui. Aujourd’hui, le Taranaki est toujours vénéré et son sommet est sacré pour les Maoris de la région.

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drapeau-anglaisFrench astronaut Thomas Pesquet has captured New Zealand’s Taranaki volcano from aboard the International Space Station. The volcano, which looms large over Egmont National Park, appears small and otherworldly from the lofty heights.

A few hours after sharing the photo, Pesquet posted on Twitter that Mt Taranaki reminded him of the song Imagine by the American rock band A Perfect Circle (https://youtu.be/dunKAwRN3P8).

2518-metre-tall Taranaki volcano is an andesitic stratovolcano located in the SW part of the North Island of New Zealand. It last erupted in 1854 with a minor explosive ash activity. It was the culmination of several eruptions in the preceding few hundred years. The largest recent eruption occurred in about 1655 with widespread tephra falling across the central North Island. Multiple episodes of edifice collapse occurred in the past 50,000 years. Explosive activity, sometimes accompanied by pyroclastic flows and lava dome growth, occurred frequently throughout the Holocene.

Taranaki is linked by legend to the mountains of the central North Island. Taranaki once lived with the other volcanoes of the central plateau: Tongariro, Ruapehu and Ngauruhoe. When he made flirtatious advances towards a pretty hill named Pihanga, Tongariro erupted in a jealous fury. Taranaki fled to the west, gouging out the Whanganui River on his way. Today Taranaki is still venerated and its summit is sacred to the Maori people of the area.

taranaki

Crédit photo: Thomas Pesquet (ESA)