La NASA et la NOAA vont participer à l’étude de deux volcans sous-marins du Pacifique, en relation avec la recherche de vie sur Encelade, l’une des lunes de Saturne. Le titre de l’étude est « Systematic Underwater Biogeochemical Science and Exploration Analog (SUBSEA) ». Son objectif est de comprendre le potentiel d’habitabilité des mondes océaniques dans notre système solaire.
L’étude portera sur deux volcans, Lō’ihi au sud d’Hawaï et Teahitia près de Tahiti, car on pense qu’ils correspondent le mieux au type de volcans sous-marins qui pourraient être présents sur Encelade. Les chercheurs étudieront les volcans sur le plancher de l’Océan Pacifique en utilisant des submersibles non habités, comme ce sera le cas pour les lunes du système solaire.
Encelade est une cible de choix car elle semble en mesure d’accueillir la vie dans le système solaire. Elle est entièrement recouverte de glace et il y a un océan d’eau sous forme liquide sous cette glace. Les scientifiques ont également des preuves qu’il existe un intérieur rocheux entre ces deux couches. De la même façon, la Terre se présente en plusieurs couches avec une croûte de roche, puis un manteau et un noyau.
Il se peut qu’Encelade possède des volcans au-dessous de l’eau, ce qui signifie que la lune pourrait héberger à la fois la chaleur et l’eau, deux éléments essentiels à la vie. Les chercheurs s’intéressent à des situations similaires sur le plancher du Pacifique. L’étude portera sur les réactions chimiques qui se déroulent entre la roche et l’eau, afin d’examiner comment elles favorisent la présence de communautés microbiennes. Des échantillons prélevés sur les fonds océaniques seront envoyés au laboratoire ISU de Nawotniak pour effectuer des analyses.
Toutefois, les chercheurs ne se rendront ni à Hawaii ni à Tahiti pour effectuer leurs recherches. Ils effectueront ce type de mission de la même façon que dans l’espace, comme s’ils étaient une équipe scientifique sur Terre en charge du contrôle de la mission. La NOAA pilotera les submersibles à distance.
Source: Idaho State University.
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NASA and NOAA are going to start a study of two underwater volcanoes that has implications for searching for life on Enceladus, one of Saturn’s moons. The title of the study is “Systematic Underwater Biogeochemical Science and Exploration Analog (SUBSEA). Its focus is to understand the habitability potential of ocean worlds in our solar system.
The study will focus on two volcanoes, Lō’ihi near Hawaii and Teahitia near Tahiti, because they are a better possible match for the type of underwater volcanoes that could be present on Enceladus. Researchers will be studying volcanoes on the Pacific Ocean seafloor using unmanned submersibles as an analog for moons in the solar system. In particular, they are targeting Enceladus, one of Saturn’s moons, that right now is NASA’s top pick for hosting other life in solar system.
Enceladus is entirely covered in ice, and there is a liquid ocean of water under that ice. There is also evidence that inside of these two layers it has a rocky interior. Similarly, Earth is layered with a crust of rock, then its mantle and core.
Enceladus could have hotspot volcanoes underneath the water, which means it could feature heat and water, two really critical things in our understanding of what it takes to support life. The researchers are interested in looking at similar situations on the Pacific sea floor. The study will focus on the chemical reactions going on between the rock and water, to examine how they facilitate microbial communities. Samples collected from the ocean floor will be sent to Nawotniak’s ISU lab for preparation and analyses.
The researchers won’t travel to either Hawaii or Tahiti to complete their investigations. Part of what they are doing is practicing this type of mission that might be conducted in space, as if they were a science team back on Earth stuck in mission control. NOAA will run the unmanned, remotely operated submersibles.
Source : Idaho State University.

Vue en coupe de l’intérieur d’Encelade, laissant apparaître une zone d’eau liquide d’où pourrait provenir la matière s’échappant des geysers froids. (Source: JPL / NASA)