Festival de Montier-en-Der 2012

Me voici de retour de Montier-en-Der (Haute-Marne) où, comme les années précédentes, j’ai eu l’occasion de voir un grand nombre de photos (les organisateurs du festival avancent le chiffre de 2000 !). Le niveau d’ensemble est bon, avec quelques séries qui sortent toutefois du lot, comme les superbes photos de la savane africaine du couple Denis-Huot. Toutefois, il m’a semblé qu’une exposition éclipsait toutes les autres : ce sont les images de macrophotographie ultra rapide de Stephen Dalton et Ghislain Simard exposées dans la Halle au Blé de Montier. Les clichés de papillons, libellules et autres insectes sont du grand art. Plusieurs photographes professionnels que j’ai eu l’occasion de rencontrer partageaient mon point de vue. Si le sujet vous intéresse, je vous invite à visiter les sites Internet de ces deux photographes :

Stephen Dalton :  http://www.stephendalton.co.uk/

Ghislain Simard :   http://www.simpho.com/

Des galeries d’images sont présentées par leurs auteurs, mais les dimensions sont bien sûr réduites pour éviter le piratage. Exposées dans des cadres d’un mètre cinquante de longueur, les photos sont de pures merveilles !

Côté volcans, l’Ile de la Réunion occupait un stand avec de belles images de paysages et de coulées de lave du Piton de la Fournaise.

Arnaud Guérin semble faire plus ou moins partie du comité d’organisation et bénéficie chaque année d’une place de choix, peut-être au détriment d’autres personnes qui proposeraient des sujets semblables au sien. Il présentait son dernier livre à l’aide de photos et vidéos assez classiques.

Jacques-Marie Bardintzeff était prévu pour expliquer comment on devenait volcanologue. Malheureusement, un retard de son train l’a obligé à commencer son intervention avec près d’une heure de retard si bien que je n’ai pas pu y assister car j’avais rendez-vous à la librairie pour dédicacer mon livre Terres de Feu.

S’agissant du festival dans son ensemble, j’ai observé une très nette chute de la fréquentation pendant la journée de dimanche. Je ne pense pas que le record de 41300 visiteurs sera battu cette année. La crise se fait indéniablement sentir et beaucoup de visiteurs ont acheté des billets pour une seule journée.

La librairie était également moins fréquentée qu’à l’ordinaire. Les gens se contentaient souvent de feuilleter les livres, sans les acheter. J’ai par ailleurs entendu des conversations au cours desquelles il se disait que les éditeurs étaient de plus en plus frileux et demandaient à de futurs auteurs de trouver des sponsors pour aider au financement des ouvrages! Dur dur!

Pour terminer, je condamnerai une fois encore les goujats (femmes et hommes réunis) qui sortent appareils photos et autres smartphones pour photographier les photos exposées pendant que leurs auteurs proposent les tirages à la vente… Nous vivons décidément une triste époque !