Tongariro (Nouvelle Zélande)

tongariro,volcans,volcanoes,volcano newsComme je l’indiquais précédemment, le niveau d’alerte du Tongariro a été revu à la baisse (niveau 1) et les autorités locales envisagent de rouvrir les sentiers qui ont dû être fermés suite à l’éruption du 6 août. Toutefois, une zone à risques de 3 km reste en place autour du volcan et sa réouverture ne pourra se faire que lorsque les résultats des analyses de gaz et de cendre permettront de comprendre comment la situation volcanique est susceptible d’évoluer.

Il faudra attendre quelque temps pour accéder au sentier du Tongariro Alpine Crossing. Il faudra d’abord sécuriser le parcours et réparer les dégâts causés par l’éruption. Toutes les autres infrastructures du Tongariro national Park fonctionnent normalement.

Source : New Zealand Herald.  

 

tongariro,volcans,volcanoes,volcano newsThe alert level for Mt Tongariro has been reduced and officials are looking at reopening tracks which have been closed since the mountain’s eruption on August 6th. However, the 3-km hazard and risk zone will remain in place for some time and will only be reduced once authorities have further information and a better understanding of the gas and ash composition to determine possible future scenario probabilities.

The Tongariro Alpine Crossing as a whole will take longer to re-open as facilities and tracks need to be made safe. Planning has begun to repair the damaged tracks and facilities.

All other facilities, activities and alternative walking tracks are fully operational within the Tongariro National Park.

Source : New Zealand Herald.  

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(Photo: C. Grandpey)

Auckland: une ville menacée?

Alors que la situation est redevenue calme à White Island et sur le Tongariro (les deux sites restent en alerte globale de niveau 1), la presse nécrophage a averti les habitants d’Auckland que leur ville se trouvait en grande partie sur un champ volcanique de 360 km2 et n’était pas à l’abri d’une éruption destructrice. La dernière activité a été observée il y a seulement 600 ans et les Maoris racontent qu’elle a eu lieu à Rangitoto, une île en forme de volcan bouclier à l’est de la ville et qui a vomi 2,3 kilomètres cubes de lave.

La presse néo-zélandaise fait remarquer que si une éruption devait se produire à Auckland, les 1,4 millions d’habitants ne seraient prévenus qu’un ou deux jours avant l’événement. En effet, la vie est trop intense et trop bruyante pour permettre aux instruments de déceler ce qui se passe dans le sous-sol.

Le champ volcanique d’Auckland recèle une cinquantaine de volcans monogéniques, ce qui signifie qu’une éruption édifierait de nouveaux cônes avec des coulées de lave susceptibles de causer de gros dégâts. De plus, comme il n’existe pas de zones de fractures, il est quasiment impossible de deviner où la lave sortira.

Deux secteurs seraient particulièrement exposés : la partie sud de la ville qui se trouve sur un terrain plat ne présentant pas d’obstacles à la lave et la partie centrale davantage propice à un écoulement de la lave en rivières.

Source : Manawatu Evening Standard

 

Le problème est toujours le même : l’être humain oublie et se rend compte trop souvent – mais trop tard – que des catastrophes auraient pu être évitées en examinant le passé de la région. Dans l’île du sud, Christchurch a été construite dans une zone sismique et doit faire face à des tremblements de terre très sévères. S’agissant de l’Ile du Nord, Auckland est sous la menace des volcans et ressemble un peu à Clermont-Ferrand qui a été également construite sur un volcan dont personne ne sait s’il ne se réveillera pas un jour !     

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(Photo: C. Grandpey)