Réchauffement climatique : Et si on parlait des torchères ?

On le sait depuis longtemps, les énergies fossiles, le pétrole en tête, sont la cause principale du réchauffement climatique et de ses conséquences (fonte des glaciers, événements extrêmes, etc).

Quand on survole de nuit le Texas ou les Émirats Arabes Unis, les torchères rappellent que nous sommes au-dessus des grands producteurs de pétrole. Ces torchères illuminent presque tous les sites d’extraction.

À son petit niveau, la flamme olympique est une torchère car elle brûle du gaz naturel. Lors des Jeux de Paris en 2024, la France a eu la bonne idée de remplacer la flamme par une vasque 100% électrique et donc moins polluante, à condition que l’électricité soit produite de manière propre par des sources alternatives.

Le torchage (flaring en anglais) est l’action de brûler intentionnellement dans des torchères le gaz naturel, sans valorisation de son énergie. Cette pratique concerne principalement le gaz dissous dans le pétrole et séparé lors de l’extraction de celui-ci, pour lequel il n’existe pas de débouchés commerciaux. La Banque Mondiale nous apprend que sur les sites pétroliers et gaziers le torchage a augmenté de plus de 8 % en deux ans. Aujourd’hui, il est possible de détecter cette activité par satellite.

Document France Info

En 2024, le gaz torché dans le monde représentait un volume de 151 milliards de mètres cubes. Il s’agit de gaz brûlé en pure perte, sans être ni valorisé, ni utilisé. Dans un rapport dédié au sujet paru le 18 juillet 2025, la Banque Mondiale précise que c’est « une pratique qui a atteint son niveau record sur les sites pétroliers pour éliminer les rejets liés à l’exploitation du pétrole, au détriment de l’environnement et de l’accès à l’énergie. » Le volume de gaz ainsi détruit équivaut à la consommation annuelle de toute l’Afrique (150 milliards de mètres cubes). C’est un niveau record, jamais atteint depuis plus de vingt ans. En conséquence, ce sont près de 400 millions de tonnes de gaz à effet de serre qui ont été rejetées dans l’atmosphère et qui contribuent au réchauffement climatique. C’est plus que les émissions d’un pays comme la France.

Parmi ces émissions polluantes figurent 46 millions de tonnes de méthane, un gaz dont le pouvoir de réchauffement est bien supérieur au CO2. Les associations environnementalistes comme Oilfield Witness indiquent que la situation est catastrophique au Texas. À côté d’une torche allumée, une autre semble éteinte. Pourtant, la réalité est toute autre. La torchère n’est pas allumée mais du méthane s’en échappe. Or, on sait que le méthane est un gaz à effet de serre environ 80 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. C’est un accélérateur du réchauffement climatique.

Pour les industries pétrolières, le torchage est la solution de facilité. En effet, plutôt que d’être brûlé, ce gaz pourrait être valorisé. Selon la Banque mondiale, il pourrait constituer une ressource pour la sécurité énergétique et l’accès à l’énergie. « Il est extrêmement frustrant de constater le gaspillage de cette ressource naturelle, alors que plus d’un milliard de personnes n’ont toujours pas accès à une énergie fiable et que de nombreux pays cherchent de nouvelles sources d’énergie pour répondre à une demande croissante. »

Comme le souligne le rapport de la Banque Mondiale, les pays engagés dans l’initiative mondiale pour l’élimination du torchage de routine d’ici à 2030 obtiennent de bien meilleurs résultats que les autres. Dans ces pays, l’intensité du torchage a baissé de 12 % depuis 2012, contre une hausse de 25 % dans les autres.

Source : Banque Mondiale, France Info.

Catastrophe au Texas et réchauffement climatique // Disaster in Texas and global warming

Les inondations dramatiques provoquées par une crue-éclair au Texas ont déclenché une polémique. Comme je l’ai indiqué précédemment, des météorologues du National Weather Service (NWS) ont déclaré que les alertes émises avant les inondations avaient été aussi rapides et précises que possible compte tenu des données météorologiques disponibles en temps réel. Selon eux, le manque de personnel n’a pas été un facteur déterminant dans cette issue tragique, même si le NWS souffre de lacunes après une série de réductions d’effectifs.
D’autres voix se font entendre pour dire qu’il y a eu des manquements dans les échanges entre la branche locale de l’administration météorologique et les services d’urgence. Plusieurs postes étaient vacants dans les bureaux du National Weather Service de San Angelo et San Antonio, en charge des zones touchées par les crues. Notamment un météorologue, un prévisionniste et un hydrologue manquaient à l’appel.

S’agissant du lien entre ces crues-éclair (« flash floods » en anglais) et le réchauffement climatique, il ne fait guère de doute car ces événements extrêmes ont tendance à devenir plus fréquents et plus intenses, et pas seulement aux États Unis. En France, tous les météorologues sont d’accord pour dire que les épisodes méditerranéens et cévenols sont plus redoutables que dans le passé. La tempête Alex qui a frappé l’arrière-pays niçois en octobre 2020 en est un parfait exemple. On a assisté à un épisode de pluie d’une intensité tellement importante qu’il a déclenché la réaction brutale d’un cours d’eau dont le niveau a monté avec une rapidité incroyable. De la même façon, à Vaison-la-Romaine en 1992, la rivière Ouvèze est montée de 10 mètres en seulement quatre heures.

Les météorologues expliquent que ce type de crue se produit lorsqu’un cumulonimbus se charge d’une cellule orageuse. Un déluge va alors affecter une zone très concentrée, avec parfois l’équivalent d’un mois de précipitation en quelques heures. Ce type d’événement se produit en particulier sur le pourtour méditerranéen car la formation de cumulonimbus est favorisée par un air chaud et humide près du sol et un air plus froid et sec en altitude. L’arrivée d’air chaud et humide est accélérée par l’eau de plus en plus chaude de la mer Méditerranée.

Avec le réchauffement climatique, de plus en plus de pays font face aux « crues éclair » et les zones concernées ont tendance à remonter vers le nord, comme on a pu le voir en juillet 2021 avec les crues spectaculaires en Belgique et en Allemagne.

Certains pays comme l’Espagne ou l’Italie ont toujours été concernés par ce type de risque, mais l’intensité des épisodes augmente avec la hausse des températures, comme on a pu le constater avec les crues qui ont dévasté le sud-est de l’Espagne fin octobre 2024. Aux États Unis, l’intensité et la fréquence de ces épisodes a augmenté de 10% à 20%.

Pour faire face à ces événements extrêmes, la prévention a fait beaucoup de progrès ces vingt dernières années, grâce à l’imagerie radar qui permet d’établir une carte du ciel en temps réel. On peut ainsi reconnaître la forme d’un cumulonimbus porteur d’une cellule orageuse. Les météorologues croisent des données avec celles d’appareils placés au sol qui permettent de mesurer le niveau des cours d’eau. Si le débit monte beaucoup en peu de temps, c’est le signe d’une crue éclair. Il est désormais possible de prévoir ce type d’épisode entre deux et six heures à l’avance, ce qui permet de mettre la population à l’abri. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle peut être un outil précieux pour prévoir les crues-éclair plus longtemps à l’avance grâce à un traitement plus rapide des calculs et l’analyse des données.

Source : presse nationale et internationale.

Les inondations soudaines du 29 octobre 2024 ont particulièrement meurtri l’Espagne (Crédit photo: presse ibérique)

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The dramatic flooding caused by a flash flood in Texas has sparked controversy. As I previously reported, meteorologists with the National Weather Service (NWS) stated that the warnings issued before the floods were as timely and accurate as possible given the available real-time weather data. According to them, staffing shortages were not a determining factor in this tragic outcome, even though the NWS is suffering from shortcomings following a series of staff reductions.
Other voices are also saying that there were shortcomings in the communication between the local branch of the weather service and emergency services. Several positions were vacant at the National Weather Service offices in San Angelo and San Antonio, which cover areas affected by the flooding. These included a meteorologist, a forecaster, and a hydrologist.

Regarding the link between these flash floods and global warming is quite obvious, as these extreme events are becoming more frequent and intense, and not just in the United States. In France, all meteorologists agree that episodes in the Mediterranean and Cévennes are more formidable than in the past. Storm Alex, which hit the Nice hinterland in October 2020, is a perfect example. A rain event of very high intensity triggered a sudden reaction from a river, whose level rose incredibly quickly. Similarly, in Vaison-la-Romaine in 1992, the Ouvèze River rose 10 meters in just four hours.
Meteorologists explain that this type of flooding occurs when a cumulonimbus cloud includes a storm cell. A deluge will then affect a highly concentrated area, sometimes with the equivalent of a month’s worth of precipitation in a few hours. This type of event occurs particularly around the Mediterranean because cumulonimbus formation is favored by warm, humid air near the ground and colder, drier air at higher altitudes. The arrival of warm, humid air is accelerated by the increasingly warm water of the Mediterranean Sea.
With global warming, more and more countries are facing flash floods, and the affected areas tend to move northward, as seen in July 2021 with the spectacular floods in Belgium and Germany. Certain countries like Spain and Italy have always been affected by this type of risk, but the intensity of the episodes increases with rising temperatures, as seen with the floods that devastated southeastern Spain in late October 2024. In the United States, the intensity and frequency of these episodes has increased by 10% to 20%.
To cope with these extreme events, prevention has made significant progress over the past twenty years, thanks to radar imagery, which allows for real-time mapping of the sky. This allows to recognize the shape of a cumulonimbus cloud carrying a storm cell. Meteorologists cross-reference data with data from ground-based devices that measure river levels. If the flow rises significantly in a short period of time, it is a sign of a flash flood. It is now possible to predict this type of episode two to six hours in advance, making it possible to protect the population. Today, artificial intelligence can be a valuable tool for predicting flash floods further in advance thanks to faster computational processing and data analysis.
Source: national and international press.

Catastrophe au Texas et restrictions budgétaires // Texas disaster and budget cuts

Une centaine de personnes sont probablement mortes le 4 juillet 2025, lorsque la crue soudaine de la rivière Guadalupe a submergé la région texane de Hill Country. Ces inondations meurtrières ont mis en cause les coupes budgétaires opérées par l’Administration Trump au sein du National Weather Service (NWS), le Service météorologique national. Quelques heures après le déluge, certains responsables texans ont critiqué le NWS, affirmant que les prévisions avaient sous-estimé les précipitations.

Le 6 juillet, le président Trump a rejeté l’idée selon laquelle les coupes budgétaires du NWS avaient laissé des postes clés vacants, et la Maison Blanche a qualifié de « révoltantes » les affirmations selon lesquelles ces coupes budgétaires auraient un lien avec la tragédie au Texas. Quand on a demandé à Trump s’il avait l’intention de réembaucher les météorologues fédéraux licenciés dans le cadre des coupes budgétaires, il a répondu : « Je ne pense pas. [La crue] est arrivée en quelques secondes. Personne ne s’y attendait. Personne ne l’a vu venir. Des gens très talentueux ne l’ont pas vue. »

Des météorologues indépendants et un ancien responsable du NWS ont déclaré que les alertes émises avant les inondations avaient été aussi rapides et précises que possible compte tenu des données météorologiques disponibles en temps réel. Ils ont ajouté qu’il était difficile de prévoir des pluies extrêmes et des crues soudaines au-delà de plusieurs heures, et qu’il était également difficile de garantir que les alertes parviennent à temps aux personnes les plus exposées.
Les météorologues pensent que le manque de personnel n’a pas été un facteur déterminant dans cette issue tragique, même si le NWS souffre de lacunes après une série de réductions d’effectifs. Comparés à de nombreux autres bureaux de prévision à travers le pays, ceux du Texas restent relativement bien dotés en personnel.
Ce n’est pas le cas de tous les services météorologiques aux États Unis. Ce printemps, l’Administration Trump a licencié des employés du NWS et a également proposé des départs à la retraite anticipée. Début juin, les services météorologiques avaient perdu environ 600 employés.
Certains bureaux du NWS ont subi des réductions d’effectifs de plus de 40 %, et l’agence a dû pourvoir à la hâte des postes critiques dans certains bureaux de prévision. Au moins huit bureaux ont ainsi cessé leurs activités 24 heures sur 24 ce printemps, et certains ont suspendu les lancements de ballons météorologiques. En mai, plus de 40 % des bureaux de prévision météorologique du pays affichaient un taux de vacance de postes supérieur à 20 %.
Attendons de voir ce qui se passera lorsque d’autres événements extrêmes se produiront aux États-Unis. Leur soudaineté ne sera pas toujours une excuse suffisante pour expliquer la mort de nombreuses personnes.

Source : presse américaine.

 

Crédit photo : Yahoo News

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About 100 people are likely to have died on July 4th, 2025 when floodwaters surged through Texas Hill Country. The fatal floods have sparked a fresh round of scrutiny of Trump administration cuts to the National Weather Service. Within hours of the deluge, some Texas officials were critical of the NWS, saying forecasts underestimated the rainfall.

On July 6th, President Trump rejected the idea of investigating whether NWS cuts had left key vacancies, and the White House said claims that NWS cuts had anything to do with the tragedy were “disgusting.” When asked whether he planned to rehire any of the federal meteorologists who were fired this year as part of widespread government spending cuts, Trump said : “I would think not. This was a thing that happened in seconds. Nobody expected it. Nobody saw it. Very talented people there, and they didn’t see it.”

Independent meteorologists and a former NWS official said warnings issued in the run-up to the flooding were about as timely and accurate as could be expected with the weather data available in real time. They said that predicting extreme rain and flash flooding beyond several hours is challenging, and it is also not easy to ensure urgent warnings reach those most at risk.

The meteorologists said they did not think understaffed offices were a primary factor in the tragic outcome, even though the NWS has leadership gaps after a rash of staffing cuts. Compared with many forecasting offices across the country, the Texas offices remain relatively well-staffed.

This is not true for all weather services around the country. The Trump administration this spring laid off NWS employees and also offered buyouts and early retirements. By early June, the weather service had lost about 600 employees.

Some NWS offices have experienced staffing reductions of more than 40%, and the agency has scrambled to fill critical roles at some forecasting offices. At least eight offices stopped operating 24 hours a day this spring as a result, and some have suspended weather balloon launches. In May, more than 40% of the country’s weather forecasting offices had staffing vacancy rates above 20%.

Let’s see what happens when more extreme events occur throughout the U.S. Their suddenness cannot always be the cause of the many deaths.

Source : U.S. News media.

Séismes et industrie pétrolière au Texas // Earthquakes and oil indusrtry in Texas

Par sa taille, le Texas est le deuxième plus grand État des États-Unis après l’Alaska. Contrairement à l’Alaska, il n’est pas connu pour son activité sismique. Cependant, un essaim comprenant plus de 100 séismes a été enregistré dans l’ouest du Texas entre le 22 et le 29 juillet 2024, avec déclaration de l’état de catastrophe. L’événement le plus significatif de l’essaim jusqu’à présent avait une magnitude de M5,1 le 26 juillet. Par son intensité, c’est le 6ème événement de l’histoire du Texas.
L’ouest du Texas connaît une hausse significative de l’activité sismique depuis 2019, et les scientifiques de l’USGS pensent qu’elle est probablement étroitement liée à l’exploitation du pétrole dans la région. L’un d’eux a déclaré : « Nous pouvons dire avec certitude que ces phénomènes sont liés à l’extraction du pétrole et du gaz. »
En effet, l’activité sismique est très probablement à mettre en relation avec de nouvelles techniques de forage du pétrole et du gaz naturel qui permettent aux entreprises de forer non seulement en profondeur, mais aussi horizontalement le long d’un gisement de pétrole. De cette façon, les compagnies pétrolières atteignent des gisements de pétrole et de gaz naturel qui sont les restes décomposés de plantes et d’animaux qui existaient dans d’anciens océans. Lorsque le pétrole remonte vers la surface, l’eau salée, qui peut avoir des millions d’années, remonte également. C’est ce qu’on appelle « l’eau produite » (produced water) et elle remonte en grande quantité. Le rapport pétrole/eau salée est faible. Il équivaut à 5, 10 ou même 20 barils d’eau salée pour un baril de pétrole. Cette eau préhistorique est beaucoup plus salée que l’eau de l’océan et ne peut pas être rejetée dans les rivières ou même dans l’océan car elle peut contenir des contaminants tels que des hydrocarbures. Au lieu de cela, elle doit être renvoyée profondément sous pression sous terre, à une profondeur où elle ne risque pas de s’infiltrer dans les eaux souterraines. Ce processus s’appelle « élimination de l’eau salée » (‘saltwater disposal’). Il a été prouvé que les grandes quantités d’eau renvoyées sous pression sous terre peuvent à leur tour provoquer des séismes.
Le Texas enquête sur les séismes enregistrés dans le dernier essaim. La Railroad Commission of Texas, qui régule l’industrie pétrolière et gazière de l’État, a indiqué qu’elle étudiait d’éventuels liens entre les séismes et l’injection de fluides dans le sol pour l’extraction de produits pétroliers.
Aujourd’hui, les entreprises tentent de réduire la sismicité causée par l’injection souterraine d’eau produite. Plusieurs d’entre elles dans la région ont déjà transformé des puits d’évacuation d’eau salée profonds en puits d’évacuation d’eau salée superficiels. Une inspection des puits d’évacuation d’eau salée dans un rayon de 4 kilomètres autour de l’épicentre de l’essaim sismique est actuellement en cours. Deux puits d’évacuation profonds ont déjà été fermés à la suite de ces inspections.
Source : Médias d’information américains.

 

Le Texas, 695 662 km² est seulement dépassé en superficie par l’Alaska. Le deux états sont de gros producteurs de pétrole. L’Alaska est une terre volcanique et sismique alors que le Texas est en théorie beaucoup plus calme d’un point de vue géologique. Pour rappel, Austin est la capitale du Texas qui rassemble quelque 30 millions d’habitants.

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Texas is the second largest State in the United States after Alaska. Contrary to Alaska it is not known to be seismically active. However, a swarm including more than 100 earthquakes struck West Texas between July 22nd to 29th, 2024, prompting the declaration of a state of disaster. The strongest event in the series thus far was M5.1 on July 26th, making it the 6th strongest earthquake in Texas history.

West Texas has seen a significant increase in seismic activity since 2019, and USGS scientists believe it is probably closely linked to local oil fields. One of them said : “We can say with confidence that these are related to oil and gas extractions. »

Indeed, the earthquakes are very likely linked to new forms of oil and natural gas drilling technology that allow companies to drill not just down into the earth but horizontally along an oil formation. In this way, oil companies are reaching deeply buried oil and natural gas deposits that are the decomposed remnants of plants and animals in ancient oceans. When the oil comes up, the salt water, which can be millions of years old, also comes up. This is called « produced water » and it comes up in large quantities. The ratio of oil to saltwater is low. It can be five or 10 or even 20 barrels of salt water for every barrel of oil. This prehistoric water is much saltier than ocean water and can’t be disposed of in rivers or even the ocean, in part because it can contain contaminants such as hydrocarbons. Instead, it must be pumped back deep underground where it cannot leech into groundwater, a process called ‘saltwater disposal.’ It has been proved that the large amounts of water being pumped underground in turn can cause earthquakes.

After the last swarm, Texas is investigating the earthquakes. The Railroad Commission of Texas, which regulates the state’s oil and natural gas industry, has indicated that it was looking into any connections between the quakes and the injection of fluids into the ground for the extraction of petroleum products.

Companies are trying to reduce seismicity caused by underground injection of produced water. Several of them in the area have already converted deep saltwater disposal wells to shallow saltwater disposal wells. Therre is currently an inspection of saltwater disposal wells within 4 kilometers of the cluster of earthquakes. Two deep disposal wells in the area has already benn shut following inspections.

Source : US news media.