Le dernier paroxysme de l’Etna – le 9ème en 2013 – a provoqué la colère des maires des bourgades situées sur les flancs du volcan. En effet, chaque fois que ce dernier entre en éruption, c’est le même scénario : de volumineux nuages de cendre s’échappent des cratères et vont arroser les secteurs sous le vent, souvent ceux au sud-est du Mongibello.
Les maires de plusieurs localités telles que Santa Venerina ou Zafferana Etnea ont rédigé une déclaration commune demandant au gouvernement de déclarer « l’état d’urgence et de prendre les mesures nécessaires pour compenser les dommages causés par les paroxysmes. Selon les élus, « il suffit que trois flocons de neige tombent à Rome pour que les autorités réagissent alors qu’en Sicile on endure des pluies de cendre depuis des années ». Il est vrai que les derniers paroxysmes de l’Etna ont été violents. Ils ont fait vibrer les fenêtres tandis que la cendre obstruait les égouts et endommageait les cultures, sans oublier la fermeture temporaire de l’aéroport de Catane.
Source : ANSA.IT.
Mount Etna’s latst paroxysm – the 9th in 2013 – has angered the mayors of the villages located on the slopes of the volcano. In fact, whenever it erupts, it is the same scenario, with voluminous clouds of ash showering the areas downwind, often those southeast of Mongibello.
The mayors of several towns such as Santa Venerina or Zafferana Etnea have drafted a joint statement urging the government to declare a « state of emergency” and take the necessary measures to compensate for the damage caused by the paroxysms. In their opinion, « it’s enough to have three snowflakes on Rome for the authorities to react while in Sicily we have endured ashfall over the years. » It is true that the last paroxysms of Etna were violent. They rattled the windows while the ash obstructed manholes and damaged crops, not to mention the temporary closure of Catania airport.
Source: ANSA.IT.