Kilauea (Hawaii / Etats Unis)

drapeaufrancais.jpgLe sommet du Kilauea connaît actuellement une légère phase de gonflement et les épisodes de gonflement et de dégonflement continuent à se succéder.
Le niveau de la lave dans l’Halema’uma’u varie en fonction de ces épisodes successifs.
Aucun changement n’a été observé dans le Pu »uO’o. Une forte incandescence est visible là où un hornito s’est effondré il y a quelques semaines. Un autre point d’incandescence beaucoup plus faible se trouve au niveau d’un spatter cone près de la lèvre SE du cratère.
Des coulées de lave restent actives dans la partie haute du pali ainsi qu’à la base où elles sont alimentées par un tunnel de lave en formation. La lave s’étale aussi sur la plaine côtière, en suivant la bordure orientale des coulées de décembre 2012 mais elle est encore loin de l’océan (environ 3 km).
Source: HVO.

drapeau anglais.jpgThe summit of Kilauea is currently slowly inflating while DI events can also be observed. The level of lava within Halema’uma’u crater fluctuates according to these events. There have been no changes within Pu’u ‘O’o crater: strong glow could be seen from a small collapse pit on the northeast edge with very weak glow from the spatter cone on the southeast edge of the floor.
Lava flows are active at the top of the pali and at the base connected by a developing lava tube; flows on the coastal plain appear to moving mostly eastward possibly along the eastern edge of the December 2012 flows and are still quiet far from from the coast about 3 km).
Source: HVO.

Escapade aux Etats Unis!

En cette période de calme volcanique, j’ai choisi de quitter le Limousin pour une contrée un peu moins froide et plus ensoleillée. En effet, me voici dans ce qui était « le Vieux Sud » des Etats-Unis. Après avoir atterri à Atlanta, berceau de l’inévitable Coca Cola, j’ai emprunté l’autoroute vers la Floride et je viens d’arriver à Cap Canaveral, haut lieu de la recherche spatiale américaine. Le Kennedy Space Center permet de revivre les missions qui ont rythmé la vie de l’Amérique depuis les premiers programmes Mercury ou Gemini dans les années 60 jusqu’à la navette spatiale plus près de nous. Sans oublier les missions Apollo couronnées le 21 juillet 1969 par les premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune. C’est également dans le Kennedy Space Center que la NASA poursuit inlassablement ses recherches. Il ne faudrait pas oublier qu’en ce moment la station spatiale internationale (ISS) tourne au-dessus de nos têtes. Des webcams permettent de voir ce qui s’y passe et, selon les heures, on peut voir les astronautes en train de travailler. Pour ce faire, il suffit de cliquer sur ce lien, puis sur un autre lien en bas de la page :
http://www.sur-la-toile.com/article-7232-Des-webcams-en-direct-d-ISS.html

A mon retour en France, je mettrai en ligne un album photo illustrant les différentes étapes de ce voyage.

Il se peut qu’en raison du décalage horaire certaines notes apparaissent avec un peu de retard. Veuillez d’avance m’en excuser.

TVB.

Cap Kennedy 01.JPG

Pas de tir à Cap Canaveral (Photo: C. Grandpey)

Lamongan (Ile de Java / Indonésie)

drapeaufrancais.jpgAu cours du mois de février et au début du mois de mars, des panaches de gaz et de vapeur montaient jusqu’à une vingtaine de mètres au-dessus du Lamongan. La sismicité a commencé à s’accroître le 23 février, puis a montré des fluctuations jusqu’au 7 mars. Le 8 mars, cette même sismicité connaissait une nouvelle hausse accompagnée d’un tremor continu le lendemain. Le niveau d’alerte est passé de 1 à 2 (sur une échelle de 4 niveaux) le 9 mars. La population locale et les touristes ne sont pas autorisés à s’approcher à moins de 1 km du cratère actif.
Source: Global Volcanism Network.

drapeau anglais.jpgAll through February until early March, white plumes rose at most 20 metres above Lamongan. Seismicity increased on February 23rd, then fluctuated in intensity until March 7th. Seismicity increased significantly on March 8th and tremor was recorded continuously the next day. The Alert Level was raised to 2 (on a scale of 4) on March 9th. Residents and tourists are prohibited from going within a 1-km-radius of the active crater.
Global Volcanism Network.

La Sicile que j’aimais… (suite)

Ma note « La Sicile que j’aimais » a suscité un certain nombre de commentaires et j’aimerais apporter quelques réflexions supplémentaires.
Comme je l’ai écrit, je n’éprouve plus le même plaisir à escalader les volcans qui sont désormais truffés d’interdits, le plus souvent dans un but commercial, les interdictions obligeant les visiteurs à utiliser les guides locaux.
Il va de soi que de telles interdictions ont des effets pervers et poussent un certain nombre de personnes (volcanophiles ou non) à ne pas respecter les interdictions et à se rendre sur les zones actives « en cachette », de nuit ou en utilisant des itinéraires peu contrôlés par les carabiniers et autres rangers.
Toutes les fois où cela a été possible, j’ai sollicité les autorités compétentes pour obtenir des autorisions d’accès aux sites éruptifs, que ce soit en Sicile ou à Hawaii. Il m’est aussi arrivé d’essuyer des refus et je serais un fieffé menteur si je disais que je n’ai jamais été sur le terrain de manière non autorisée, avec tous les risques que cela comporte. Toutefois, contrairement à certains, je ne m’en suis jamais vanté publiquement et, surtout, je ne l’ai jamais écrit dans un magazine ou une revue! Il faut savoir que de telles pratiques peuvent avoir de fâcheuses conséquences pour l’auteur de la publication, mais aussi pour son diffuseur qui peut être accusé d’avoir cautionné des pratiques frauduleuses.
Les volcans m’ont beaucoup apporté et, en particulier, m’ont permis d’avoir une autre vision du monde. Il m’ont aidé à RELATIVISER. Quand on connaît les dégâts matériels et humains qu’une éruption volcanique est capable de causer; quand on sait – à la seule échelle de l’homme – qu’une bombe volcanique de taille modeste est capable de tuer si elle percute un crâne, on se rend vite compte que les donnent une sacrée leçon d’humilité!