Nevado del Ruiz (Colombie)

drapeau francais.jpgSelon le dernier bulletin de l’INGEOMINAS, le Nevado del Ruiz montre de sérieux signes de réveil et une éruption pourrait se produire prochainement. Au cours d’un survol effectué le 8 mars, les scientifiques ont pu voir des dépôts de cendre sur le glacier, à proximité de la lèvre du cratère, ainsi que sur le flanc E, probablement suite à une explosion enregistrée le 22 février. De plus, un panache de vapeur montait jusqu’à 1,4 km de hauteur et une anomalie thermique a été enregistrée dans le cratère. Les émissions de SO2 ont en hausse et il en est de  même du tremor et de l’activité sismique.

On ne peut oublier l’éruption de 1985 et ses 23 000 morts. La catastrophe a été provoquée par un lahar déclenché par la fonte de la glace et de la neige sous l’effet la chaleur générée par le magma qui atteignait la surface. Contrairement aux affirmations de certains scientifiques en 1985, la fonte de la neige n’a pas été provoquée par des retombées de cendre chaude sur la neige ; cette hypothèse a d’ailleurs été sévèrement critiquée à l’époque par Haroun Tazieff.

 

drapeau anglais.jpgAccording to INGEOMINAS’ latest report, Nevado del Ruiz has been showing increasing signs of volcanic unrest and might be close to an eruption. During an overflight performed on March 8th, scientists were able to see ash on the glacier, near the crater rim and on its eastern flank, probably from a February 22nd explosion. Besides, a steam plume was rising up to 1.4 km above the summit. A thermal anomaly can be identified in the crater. Levels of SO2 emission, as well as seismic activity with tremor signals have increased.

Most people remember the 1985 eruption that killed over 23,000 people. That disaster was caused by a lahar triggered by the melting of the ice and snow by the magma that was coming close to the surface and no by ashfall as some scientists pretended it at that time. Haroun Tazieff severely criticized  this statement.

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Le Nevado del Ruiz le 8 mars, pendant le survol de l’INGEOMINAS

 

Projet de surveillance volcanique au Vanuatu

drapeau francais.jpgOn peut lire dans la presse néo-zélandaise que la Nouvelle Zélande et le Vanuatu vont collaborer afin d’améliorer la surveillance volcanique au Vanuatu. Le projet s’étale sur cinq ans et est financé par la Nouvelle Zélande. Il permettra d’installer des appareils et des caméras de surveillance qui donneront des informations en temps réel sur l’activité volcanique à Gaua, Ambae et Tanna. Les données seront envoyées au Vanuatu Meteorology and Geohazards Department (VMGD) de Port Vila. Des membres de l’équipe scientifique néo-zélandaise formeront à la surveillance volcanique les scientifiques du Vanuatu.

Un autre aspect du projet sera d’éduquer la population à travers un programme éducatif qui préparera les habitants à réagir rapidement en cas d’urgence volcanique.

Au bout du compte, le projet pourrait être étendu à la surveillance de tous les volcans du Vanuatu ainsi qu’à ceux d’autres nations du Pacifique comme les îles Tonga, Samoa, Solomon ou Fidji.

 

drapeau anglais.jpgOne can read in the New Zealand press that New Zealand and Vanuatu will cooperate to improve volcano monitoring in Vanuatu. The five-year New Zealand-funded project will allow to instal monitoring and real-time cameras on Gaua, Ambae and Tanna that will send data to the Vanuatu Meteorology and Geohazards Department (VMGD) in Port Vila. Members of New Zealand scientific team will train scientists from Vanuatu on volcano monitoring.

The project will also enhance community preparedness through a comprehensive education programme that will train the population to respond to a volcanic emergency.

Ultimately the project has the potential to be expanded to monitor all volcanoes in Vanuatu, and could be replicated in other Pacific nations such asTonga, Samoa, Solomon Islands, and Fiji.