Je vois que ma note concernant le lac de lave du Nyiragongo n’a pas été inutile. Le commentaire de Pierre Vetsch, ancien président de la SVG, qui participait à l’expédition ne me surprend pas et me satisfait. Je me doutais que l’équipe n’était pas partie les mains vides et qu’un travail de prélèvement avait été effectué. Il est fort dommage que le Figaro Magazine n’en ait pas fait état. Je maintiens : le sensationnel ne doit pas occulter l’aspect scientifique d’une expédition !
Un autre point me plaît beaucoup : la pose d’une plaque en hommage à Jacques Durieux dont la disparition n’a été que très rarement mentionnée alors que nous venons de perdre un volcanologue de terrain. Cela aussi, le Figaro Magazine aurait pu le signaler.
S’agissant du lac de lave, qu’il ait été visité en 1958 ou en 2010, peu importe. Il se trouve toujours au fond du cratère du Nyiragongo ! Le lieu est toujours le même. C’est comme si j’avais dit en 2006 que mes images du lac de lave du Pu’uO’o n’avaient jamais été réalisées auparavant alors que j’étais déjà venu au bord du cratère en 1996. Pourtant, le lac avait disparu entre temps, tout comme il a disparu au moment où j’écris ces lignes !
Pour terminer cette mise au point, quand je parlais de « faire du sensationnel », je ne visais pas les participants à cette expédition. Comme l’écrit Pierre Vetsch, tout volcanophile rêve de pouvoir s’approcher un lac de lave. Ma cible était le Figaro Magazine qui, comme l’ensemble de la presse aujourd’hui, se délecte dans le spectaculaire, le sensationnel ou, pire encore, le nécrophage.
Claude Grandpey : Volcans et Glaciers 
Jean Louis Cheminée, Jacques Durieux … qui nous reste t il de connu et crédible ?
JM Bardintzeff peut être … que je trouve un peu trop médiatique et photogénique àmon gout … mais probablement un grand volcanologue tout de même
je reste un jeune de 38 ans mais j’aimais bien cette « vieille école » des Tazieff et Kraft (même si parfois opposés) et des deux cités précédemment.
désolé rien à voir avec l’article, c’était juste une réflexion assez personnelle j’avoue.
qui aura l’audace d’aller au coeur des volcans … je comprendrai que ce commentaire disparaisse sans m’en offusquer
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Si je puis me permettre je crois que vous êtes pessimiste : la relève existe des jeunes passionné(e)s sont là à essayer de faire leurs manips sur les volcans, à vivre leurs passions simplement ils ne sont pas forcément sous les projecteurs médiatiques peut-être le seront-ils dans qql années, c’est grâce à eux et leurs efforts quotidiens que nos petites connaissances avancent; je peux me permettre de dire ça parce que je ne suis dans ce lot restrient mais qui existe des gens comme Georgina Saywer ou Pierre Briole etc par exemple.
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Je suis chercheur à l’Observatoire Volcanologique de Goma au département de Géochimie et Environnement et je me rend régulièrement au Nyiragongo et Nyamulagira dans le cadre de mon travail.
Je pense que si nous conjuguons nos efforts nous pouvons évoluer vers la compréhension du mécanisme éruptif des volcans de la chaîne des Virunga en général et des volcans Nyiragongo et Nyamulagira qui sont plus actifs et présentent un danger permanent aux quelques 1 million d’âmes qui vivent au voisinage de ces montagnes.
Pour moi, le défit est de devenir capable de prédire/prévenir une éruption du Nyiragongo surtout (quand , où et comment: la prochaine éruption).
J’ai fait un groupe sur facebook qui est un site populaire me permettant de parler aux gens de ces volcans. Le groupe est NYIRAGONGO VOLCANO,THE WORLD GREATEST LAVA LAKE (http://www.facebook.com/group.php?gid=141944325825034).
Les gens posent de question et nous essayons de répondre.
Merci à tous,
Charles Balagizi
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