Le réchauffement climatique et les incendies à Los Angeles // Global warming and wildfires in Los Angeles

Ces derniers jours, une période prolongée de sécheresse extrême avec l’arrivée des vents de Santa Ana dans le sud de la Californie avaient incité le National Weather Service à lancer une alerte sur le risque très élevé d’incendies de végétation en Californie. Le National Weather Service ne s’était pas trompé. Des feux de végétation se sont effectivement déclarés autour de Los Angeles et causé les ravages que l’on sait.
Les vents violents et le manque de pluie sont les principaux facteurs à l’origine des incendies dans le sud de la Californie, mais les scientifiques s’accordent à dire que le réchauffement climatique augmente la probabilité de ces catastrophes. Les chercheurs ont montré que la hausse des températures augmente le nombre de jours de « propice aux incendies. »
La Californie est particulièrement vulnérable en ce moment en raison d’un manque de pluie ces derniers mois, après un été très chaud. Les vents puissants de Santa Ana qui se produisent habituellement à cette époque de l’année, combinés aux conditions sèches, peuvent entraîner des incendies qui se développent rapidement et deviennent incontrôlables. Les scientifiques expliquent que la fonte des glaces dans l’Arctique modifie le comportement du jet-stream, ce qui favorise les incendies de végétation provoqués par le vent en Californie. Des études récentes ont montré que les vents de Santa Ana pourraient devenir moins fréquents mais plus violents pendant les mois d’hiver en raison de la crise climatique.
Atteignant souvent120 kilomètres par heure et 160 km/h ces derniers jours, ces vents puissants et secs soufflent de l’intérieur de la Californie du Sud vers la côte. Ce mois-ci a connu le pire épisode de vents violents dans la région depuis plus d’une décennie. Les vents assèchent les terres et les chercheurs affirment que si les vents les plus forts se produisent au début de cette épisode d’incendies, la végétation la plus sèche surviendra à la fin, ce qui signifie que ces incendies pourraient durer un certain temps. La vitesse élevée du vent modifie également l’emplacement des incendies. De nombreux foyers se produisent en hauteur sur les montagnes. Poussés par les vents, les incendies se sont rapidement déplacés vers les vallées et dans des zones les plus peuplées
Même s’il faudra le définir plus précisément, l’impact du réchauffement climatique est évident en Californie. L’État a connu une sécheresse de plusieurs décennies qui a pris fin il y a seulement deux ans. Les conditions humides qui en ont résulté ont vu la croissance rapide d’une végétation arbustive qui a servi de carburant parfait aux incendies. Il faut garder à l’esprit que l’été 2024 a été très chaud et a été suivi d’un automne et d’un hiver secs. Par exemple, le centre-ville de Los Angeles a connu l’été le plus chaud de son histoire et n’avait reçu que 2 % des précipitations normales au moment où était censée débuter la saison des pluies de cette année. La ville n’a reçu que 0,4 centimètre de pluie depuis octobre, soit plus de 10 centimètres de moins que la moyenne. Les chercheurs pensent que le réchauffement climatique accroît les conditions propices aux incendies de forêt, notamment en favorisant une faible humidité relative.
Les scientifiques ont montré que les jours « propices aux incendies » se multiplient dans de nombreuses régions du monde. Le réchauffement climatique rend ces conditions plus sévères et la saison des incendies plus longue dans de nombreux pays. En Californie, la situation a été aggravée par la topographie. En effet, les incendies brûlent plus intensément et se déplacent plus rapidement sur des terrains escarpés. La région de Los Angeles est dominée par une végétation arbustive très sujette aux incendies. De plus, bien que les incendies soient courants dans cette région, la Californie dans son ensemble a connu l’une des plus importantes augmentations de durée de la saison des incendies au niveau mondial au cours des dernières décennies, en grande partie à cause du réchauffement climatique.
En se tournant vers l’avenir, les climatologues préviennent que dans les semaines et les mois à venir, lorsque la saison des pluies reprendra, avec l’arrivée de rivière atmosphérique, Los Angeles sera exposée à un risque élevé d’inondations catastrophiques dans les zones dépourvues de végétation laissées par les incendies de Palisades et d’Eaton, avec de nouveaux risques pour la population
Source : Médias d’information britanniques comme la BBC. Il n’est pratiquement fait aucune allusion au réchauffement climatique dans la presse américaine à propos des causes des incendies à Los Angeles. La Californie est un État majoritairement conservateur, souvent climato-sceptique, et l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche n’améliorera pas les choses.

La conception de beaucoup de maisons américaines, avec ossatures et parements en bois, favorise le développement très rapide des incendies attisés par un vent violent (Crédit photo : presse américaine)

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A lingering period of extremely dry and blustery Santa Ana conditions across Southern California prompted the National Weather Service to set up a several-day « red flag » wildfire warning. This meant there was a very high risk of wildfires. The National Weather Service was right. Despite the warning, several wildfires were ifnited around Los Angeles.

High winds and lack of rain are the main factors driving the Southern California fires, but scientists agree to say that global warming is altering the background conditions, increasing the likelihood of these conflagrations. Researchers have shown that a warming world increases the number of « fire weather » days, when conditions are more suited to outbreaks of fire.

California is particularly vulnerable right now because of a lack of rain in recent months, following a very warm summer. The powerful Santa Ana winds that naturally occur at this time of year, combined with the dry conditions, can result in fast moving and dangerous fire outbreaks.Scientists explain that melting Arctic ice creates changes in the jetstream’s behavior that make wind-driven large wildfires in California more likely. Recent studies have found that Santa Ana wind events could get less frequent but perhaps more intense in the winter months due to the climate crisis..

Frequently eaching 120 kilometers per hour and 160 km/h in the past days, these strong, dry winds blow from the interior of Southern California towards the coast and this month has seen the worst high wind event in the area in over a decade. The winds are drying out the lands, and researchers say that while the strongest winds will occur at the start of this outbreak, the driest vegetation will come at the end, meaning these fires could drag on for quite some time. The high wind speeds are also altering the location of the fires. Many outbreaks occur high up on mountains, but these recent fires have rapidly moved down into the valleys and into areas where more people live.

Although it needs to be defined mor accurately, the impact of global warming is evident in California as a whole. The state has experienced a decades-long drought that ended just two years ago. The resulting wet conditions since then have seen the rapid growth of shrubs and trees, the perfect fuel for fires. One should keep in mind that last summer was very hot and was followed by dry autumn and winter season. For instance, downtown Los Angeles has endured its hottest summer in history and received just 2% of normal rainfall to start this year’s rainy season. The town only received 0.4 centimeters of rain since October, more than 10 centimeters below average. Researchers believe that a warming world is increasing the conditions that are conducive to wildland fire, including low relative humidity.

Scientists have shown that these « fire weather » days are increasing in many parts of the world, with global warming making these conditions more severe and the fire season lasting longer in many parts of the world. In California, the situation has been made worse by the topography with fires burning more intensely and moving more rapidly in steep terrain. The Los Angeles part of California is also dominated by naturally very fire-prone shrub vegetation. Moreover, while fires are common and natural in this region, California has seen some of the most significant increases in the length and extremity of the fire weather season globally in recent decades, driven largely by global warming..

Looking into the future, climate scientists warn that in the weeks and months ahead, when the rainy season resumes and the next atmospheric river arrives, Los Angeles will be at an elevated risk for catastrophic flooding in the burn scars of the Palisades and Eaton fires, again compounding the disaster for local residents.

Source : British news media like The BBC. Hardly any allusion is made to global warming in the American concerning the cause of the Los Angeles wildfires. The town is located in a mostly conservative state denying global warming and the arrival of Donald Trump in the White House will not make things better.

Réchauffement climatique : les Chutes Victoria à nouveau presque à sec ! // Global warming : hardly any water at Victoria Falls !

Les Chutes Victoria, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et symbole de l’Afrique, sont de plus en plus menacées par la sécheresse qui frappe le Zimbabwe, le Malawi et la Zambie depuis des années.
Depuis des décennies, les chutes, où le fleuve Zambèze fait une chute de 100 mètres dans une faille, constituent un spectacle qui attire des millions de touristes au Zimbabwe et en Zambie.
Le problème, c’est que la pire sécheresse depuis un siècle a réduit le débit des chutes à un filet d’eau. Les autorités locales craignent que le réchauffement climatique ne mette fin à l’une des principales attractions touristiques de la région. Alors que le débit ralentit généralement pendant la saison sèche, cette année, le niveau des eaux a baissé de façon sans précédent. L’impact sur le tourisme est immédiat. Les gens peuvent voir sur Internet que les chutes sont taries et ils ne vont pas les voir.

Source: presse internationale

L’Afrique australe souffre de certaines des pires conséquences du réchauffement climatique : les robinets sont à sec et quelque 45 millions de personnes ont besoin d’aide alimentaire en raison des mauvaises récoltes. Le Zimbabwe et la Zambie ont subi des coupures de courant car ils dépendent fortement de l’énergie hydroélectrique produite par le barrage de Kariba, situé sur le fleuve Zambèze, en aval des chutes.
Les données de la Zambezi River Authority montrent que le débit d’eau est à son plus bas niveau depuis 1995, et bien en dessous de la moyenne sur le long terme. Le président zambien a déclaré : « C’est un rappel brutal des effets du changement climatique sur notre environnement ».
Les scientifiques sont toutefois prudents lorsqu’il s’agit de dire que le réchauffement climatique est responsable du manque d’eau dans les chutes, car leur niveau varie toujours selon les saisons. Ils rappellent que l’étude du climat s’étend sur des décennies, et non sur des années particulières. Il est parfois difficile d’attribuer la responsabilité du réchauffement climatique, car les sécheresses ont toujours eu lieu. Pourtant, ces mêmes scientifiques ont observé que le réchauffement climatique retarde la mousson, concentre les pluies en événements plus importants pendant lesquels l’eau est beaucoup plus difficile à stocker, et entraîne une saison sèche beaucoup plus longue. Les périodes de sécheresse deviennent également plus fréquentes dans cette partie du monde. Il est donc probable que le réchauffement climatique ait un impact. La dernière sécheresse dans la région remonte à seulement trois ans. À mesure que le fleuve se réchauffe, 437 millions de mètres cubes d’eau s’évaporent chaque seconde.

Les conséquences du manque d’eau dans les rivières s’étendent au-delà de l’environnement naturel. La baisse du niveau des eaux des rivières qui alimentent les chutes entraîne la disparition des poissons dont les communautés locales ont besoin pour nourrir leurs familles et gagner leur vie.

Actuellement, plus de 20 millions de personnes en Afrique australe sont aux prises avec une grave crise alimentaire due à la sécheresse provoquée par El Niño. La situation s’est aggravée au point que, le 3 avril 2024, le Zimbabwe a déclaré l’état de calamité et a demandé 2 milliards de dollars pour faire face à la crise alimentaire. Le Malawi et la Zambie se trouvent également dans une situation difficile et ont lancé un appel urgent à l’aide de la communauté mondiale pour lutter contre la crise. La sécheresse des Chutes Victoria n’est qu’une des nombreuses conséquences visibles de la crise.

Source : presse internationale.

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Victoria Falls, a well-known UNESCO World Heritage Site and symbol of Africa, is increasingly under threat due to the drought that has affected Zimbabwe, Malawi and Zambia for years.

For decades Victoria Falls, where southern Africa’s Zambezi river cascade down 100 metres into a gash in the earth, have drawn millions of holidaymakers to Zimbabwe and Zambia for their stunning views.

But the worst drought in a century has slowed the waterfalls to a trickle, fuelling fears that global warming could kill one of the region’s biggest tourist attractions. While they typically slow down during the dry season, officials say this year has brought an unprecedented decline in water levels. The impact on tourism is immediate. People can see on the Internet that the falls are low and they don’t travel to the Falls.

Southern Africa is suffering from some of its worst effects of global warming, with taps running dry and some 45 million people in need of food aid amid crop failures. Zimbabwe and Zambia have suffered power cuts as they are heavily reliant on hydropower from plants at the Kariba Dam which is on the Zambezi river downstream of the waterfalls.

Data from the Zambezi River Authority shows water flow at its lowest since 1995, and well under the long term average. Said the Zambian President :  » It is a stark reminder of what climate change is doing to our environment ».

However, scientists are cautious about categorically blaming global warming as there is always seasonal variation in levels. They say that climate science deals in decades, not particular years, It is sometimes difficult to say that global warming is responsible because droughts have always occurred. Yet, they have observed that global warming is delaying the monsoon, concentrating rain in bigger events which are then much harder to store, and a much longer, excruciating dry season. Dry spells are also becoming more frequent in this part os the world, so it is likely that global warming is having an impact. The last drought in the region was only three years ago. As the river gets hotter, 437 million cubic metres of water are evaporating every second.

The consequences of water shortages in rivers extend beyond the natural environment. The decline in the water levels of the rivers that feed the falls is causing the disappearance of fish that local communities need to feed their families and earn a living.
Currently, more than 20 million people in Southern Africa are facing a severe food crisis due to the El Niño-induced drought. The situation has worsened to the point that on 3 April 2024, Zimbabwe declared a state of calamity and requested $2 billion to address the food crisis. Malawi and Zambia are also in dire straits and have issued an urgent appeal for help from the global community to combat the crisis. The Victoria Falls drought is just one of the many visible consequences of the crisis.

Source : international news media.

Réchauffement climatique : sévère sécheresse en Amazonie // Global warming : severe drought in the Amazon

Avec l’accélération du réchauffement climatique, de plus en plus d’événements extrêmes frappent notre planète, avec des ouragans, des sécheresses, des inondations, etc. Le bassin amazonien est actuellement confronté à l’une des pires sécheresses de son histoire. En juin 2024, des images satellites de l’Amazone et de ses affluents montraient des eaux vives et un niveau d’eau élevé. Aujourd’hui, à peine trois mois plus tard, les images des mêmes endroits montrent que le lit des rivières est complètement asséché. Les épisodes de sécheresse actuels sont les pires auxquels l’Amazonie ait été confrontée depuis le début des relevés en 1950. Ces conditions extrêmes bouleversent des vies, empêchent la navigation et menacent les dauphins, une espèce en voie de disparition dans la région. Des photos et des vidéos spectaculaires ont été diffusées dans les médias. Sur une photo, on peut voir une barge échouée sur des dunes de sable, là où les eaux coulaient il n’y a pas si longtemps. Sur une autre, un dauphin mort gît sur le sable ; en 2023, ce fut le sort de plus de 200 autres dauphins.

Le niveau du Rio Negro, l’un des principaux affluents de l’Amazone, baisse actuellement de 17,5 centimètres par jour en moyenne, selon les services météorologiques brésiliens. Dans certains endroits, comme la capitale Brasilia, on a recensé plus de 140 jours sans pluie. Le bassin amazonien souffre d’une situation qui ne s’est jamais produite auparavant. Selon les autorités, les changements sont « absolument énormes ». Elles ont exprimé leur inquiétude pour les quelque 60 % de Brésiliens dont la vie et les moyens de subsistance sont affectés par les conditions extrêmes. Outre les dangers immédiats pour l’emploi et l’approvisionnement alimentaire de nombreux Brésiliens, les autorités sont préoccupées par les causes de cette saison de sécheresse anormalement précoce et extrêmement grave.

Bien que le phénomène météorologique El Niño soit toujours présent, bien qu’en forte régression, ses effets sont encore sensibles et sont intensifiés par l’océan Atlantique plus chaud. La World Weather Attribution a calculé que la sécheresse de 2023 dans le bassin amazonien était 30 fois plus probable en raison de ces nouvelles conditions. Un chercheur de l’Institut national brésilien de recherche spatiale prévient que ces changements,qui viennent s’ajouter à la déforestation, poussent la région « vers un point de non-retour » au-delà duquel la situation deviendra irréversible.

Les sécheresses s’accompagnent également d’un risque d’incendie de forêt. La perte d’une partie encore plus grande de la couverture forestière de l’Amazonie serait un désastre. En 2022, la forêt amazonienne retenait 56,8 milliards de tonnes de carbone.

Personne n’est en mesure de faire remonter le niveau de l’eau des rivières dans le bassin amazonien. Les mesures à prendre pour réduire l’impact de la sécheresse en Amazonie incombent aux gouvernements et aux grandes entreprises qui doivent mettre en œuvre des plans pour réduire les émissions contribuant au réchauffement de la planète. De plus, des efforts de reforestation et de régénération du bassin amazonien préserveront sa biodiversité et contribueront ainsi à stabiliser la région. Les scientifiques affirment que les gouvernements peuvent atténuer l’impact des futures sécheresses en diminuant les niveaux de déforestation, en restaurant les forêts et en aidant les populations à s’adapter.

Source : Yahoo Actualités.

 

Vue de la sécheresse dans le Bassin de l’Amazon (Crédit photo : presse brésilienne)

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With the acceleration of global warming, more and more extreme events are affecting our planet, with hurricanes, droughts, floods, and so on. The Amazon Basin is currently facing one of the worst droughts of its history.

In June 2024, satellite images of the Amazon River and its tributaries captured healthy rushing waters and high water lines. Now, a mere three months later, images of the same locations depict completely dry riverbeds.

The current disastrous droughts are the worst that the Amazon has faced since records began in 1950. they are upending lives, stranding boats, and threatening endangered dolphins. Shocking photos and videos have been released in the media. In one picture, one can see a barge ship stranded high and dry on sand dunes, where waters used to flow. In another, a dead dolphin lies on the sand; in 2023, this was the fate of more than 200 dolphins.

The Rio Negro, which is one of the Amazon’s largest tributary rivers, is currently falling 17.5 centimeters a day on average, according to Brazil’s weather service. And in some places, like the capital of Brasília, there have been more than 140 days without rain.

The Amazon Basin is suffering a situation that has never happened before. Authorities are forced to admit that the changes as « absolutely enormous. » They have voiced concern for the approximately 60% of Brazil whose lives and livelihoods will be affected by the extreme conditions.

Aside from the immediate dangers to jobs and food supply for many Brazilians, officials are highly worried about the causes behind this unseasonably early and extremely severe drought season. While the El Niño weather pattern is still occurring, although strongly declining, its effects were extended and intensified by a warmer Atlantic Ocean. The World Weather Attribution calculated that the 2023 drought in the Amazon Basin was made 30 times more likely to occur due to these changing conditions.

A research scientist at Brazil’s National Institute for Space Research warns that these changes, combined with deforestation, are pushing the area « toward a potential tipping point » beyond which the situation will become irreversible.

With the droughts also comes the wildfire risk. Losing more of the Amazon’s forest cover would be devastating. It was holding 56.8 billion metric tons of carbon as of 2022.

While nobody can directly raise water levels, the highest impact on the Amazon’s drought will come from governments and large corporations who execute their plans to reduce their planet-warming emissions. Additionally, working to reforest and regenerate the Amazon Basin will preserve its critical biodiversity, helping stabilize the area. Scientists say that governments can mitigate the impact of future droughts by decreasing levels of deforestation, restoring forests and helping communities adapt.

Source : Yahoo News.

L’Ouest des États Unis ravagé par le feu et les records de température continuent de tomber ! // Western US ravaged by fire and temperature records are still broken !

Pour l’instant, aucune véritable canicule n’a touché la France cet été. L’actualité est essentiellement envahie par la politique et les Jeux Olympiques. Aucune mention n’est vraiment faite de fortes vagues de chaleur et de sécheresses comme celles qui ravagent l’ouest des États-Unis. Des températures record ont été enregistrées en Arizona ou dans la Vallée de la Mort, provoquant la mort de plusieurs personnes.
Les vagues de chaleur et la sécheresse entraînent inévitablement des incendies de forêt. Plusieurs États de l’ouest des États-Unis, dont la Californie et l’Utah, luttent contre les flammes au moment où des millions d’Américains dans la région suffoquent sous des températures difficilement supportables.

En Californie, des ordres d’évacuation ont été émis à l’est de Los Angeles, dans le comté de Riverside, où des incendies ont détruit plusieurs bâtiments et brûlé plus de 800 hectares de terrain. L’agence gouvernementale Cal Fire indique que dans toute la Californie, les pompiers combattaient encore 21 incendies le 22 juillet 2024. Leurs efforts sont compliqués par les températures torrides qui ont frappé l’ouest des États-Unis au cours du week-end. Plus de 30 millions de personnes ont reçu des alertes de chaleur et ont été invitées à se protéger en Californie, en Arizona, au Nevada, en Oregon et dans l’État de Washington. La saison des feux de forêts est à nouveau très active dans la région, après deux années de répit grâce à des hivers pluvieux. Les vagues de chaleur à répétition depuis début juin 2024 ont asséché une grande partie de la végétation, facilitant ainsi la propagation des incendies. Depuis le mois de janvier, les incendies de forêt ont ravagé quelque 84 000 hectares en Californie, soit bien plus que les 4 000 hectares enregistrés au cours de la même période l’année dernière, et bien au-dessus de la moyenne quinquennale de 15 600 hectares brûlés.
La Californie a envoyé ses pompiers dans l’Oregon voisin, où la saison des incendies de forêt a connu un « début très agressif », selon les termes du gouverneur. Une vingtaine d’incendies sont en cours dans cet État du nord-ouest. L’un d’entre eux, l’incendie de Cow Valley, a été qualifié de « méga-incendie » la semaine dernière après avoir ravagé plus de 41 000 hectares dans une zone rurale heureusement peu peuplée. Les autorités affirment qu’il est désormais contenu à 80 pour cent.
L’Utah a également été touché par un incendie de forêt le 20 juillet. Il a éclaté près de la capitale, Salt Lake City et a donné lieu à des ordres d’évacuation pour une quarantaine de maisons situées dans les collines au nord de la ville. Le feu a semé la panique parmi les habitants qui ont vu les flammes s’approcher de leurs maisons.
Les scientifiques s’accordent à dire que tous ces phénomènes météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents à mesure que notre planète se réchauffe, en grande partie à cause de la dépendance humaine aux combustibles fossiles.

 Source  : médias d’information américains.

Comme je l’ai déjà écrit, juin 2024 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le monde, après six mois de conditions météorologiques destructrices, avec notamment des inondations et des vagues de chaleur. Le mardi 23 juillet 2024, l’agence climatique Copernicus a indiqué que le dimanche 21 juillet avait été la journée la plus chaude jamais enregistrée,
La température moyenne de l’air à la surface de notre planète a atteint 17,09 degrés Celsius (et non pas 17,9°C comme l’on dit beaucoup de journalistes français!), légèrement au-dessus du précédent record établi en juillet 2023 de 17,08 °C, alors que les vagues de chaleur affectaient de vastes étendues des États-Unis, de l’Europe et de la Russie.
L’agence ajoute que le début de cette semaine pourrait éclipser le record de dimanche car des vagues de chaleur continuent de sévir à travers le monde.
Depuis juin 2023, chaque mois écoulé est le plus chaud depuis le début des relevés.

Image d’incendie en Californie (Crédit photo : US Forest Service)

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For the moment, no real heat wave has affected France this summer. The news is about politics and the Olympic Games. No mention is really made of the severe heatwaves and droughts that ravage the western part of the United States. Record temperatures have been registered in Arizona or the Death Valley, causing the deaths of several persons.

Heatwaves and drought inevitably mean wildfires. Several western US states including California and Utah are battling the flames as millions of Americans in the region were once again under heat alerts.

In California, evacuation orders were issued east of Los Angeles in Riverside County, where fires destroyed several buildings and burned through more than 800 hectares of land. The government agency Cal Fire.indicates that across California, firefighters were still battling 21 blazes of various sizes on July 22nd, 2024. Their efforts were complicated by baking temperatures that hit the western United States over the weekend, with more than 30 million people affected by heat warnings in California, Arizona, Nevada, Oregon and Washington state. The wildfire season is again very active in the region, after two years of respite thanks to rainy winters. Repeated heat waves since the beginning of June 2024 have dried out much of the vegetation, making it easier for fires to spread. Since January, forest fires have ravaged some 207,415 acres in California—well above the 10,080 acres recorded during the same period last year, and exceeding the five-year average of 38,593 acres burned.

California has sent its firefighters to neighboring Oregon, where the wildfire season has had a « very aggressive start, » in the governor’s words Around 20 fires are being battled in the northwestern state. One of them, the Cow Valley Fire, was called « megafire » last week after it tore through more than 100,000 acres in a rural, largely unpopulated area. Authorities say it is now 80 percent contained.

Utah was also hit by a wildfire on on July 20th. It broke out near state capital Salt Lake City. It prompted evacuation orders for around 40 homes in the hills north of the city, and spread panic among some who saw the flames up close.

Scientists agree to say that all these extreme weather events are becoming increasingly common as our planet warms, largely due to human reliance on fossil fuels.

Source : US news media.

As I put it before, June 2024 saw the hottest June on record across the globe, capping half a year of wild and destructive weather, including floods and heat waves.

On Tuesday, July 23rd, 2024, the European Union Climate agency Copernicus indicated that Sunday, July 21st was the hottest day ever recorded,

The global average surface air temperature on Sunday reached 17.09 degrees Celsius, slightly higher than the previous record set last July of 17.08 C, as heatwaves scorched large swathes of the United States, Europe and Russia.

The agency added that the beginning of this week could eclipse Sunday’s record as heatwaves continue to sizzle across the world.

Every month since June 2023 has now ranked as the planet’s hottest since records began.