Réchauffement climatique : inondations littorales en Islande // Global warming : coastal flooding in Iceland

Avec le réchauffement climatique, la hausse de la température des océans, leur dilatation thermique et la montée du niveau de la mer qui en résulte, les côtes sont menacées par les inondations et l’érosion côtière, en particulier pendant les grandes marées. Les Islandais s’en sont rendu compte ces derniers jours lorsque la mer a inondé le littoral et est entrée dans les maisons sur la côte sud de Seltjarnarnes et ailleurs. On a observé jusqu’à 60 centimètres d’eau à l’extérieur des maisons, puis l’eau s’est infiltrée à l’intérieur.
Tout au long de la journée, les pompiers de trois casernes ont pompé l’eau de mer des sous-sols dans de nombreuses zones le long du littoral, de Skerjafjörður à Fiskislóð. L’eau de mer est passée par dessus les digues en raison du niveau élevé de la mer et des vents violents. Des rochers ont été projetés sur les parcelles de terrain devant les habitations et sur les sentiers littoraux. Les dégâts sont considérables. Tous les sentiers autour de Nesið sont gravement endommagés, voire inutilisables. Une autre inondation majeure accompagnée de forts vents de sud-ouest est attendue dans les prochains jours. L’Office météorologique islandais a émis une alerte météo Jaune pour l’ouest et le sud de l’Islande, en vigueur jusqu’au 3 mars 2025 au soir.
En raison des conditions de mer dangereuses, la plage de Reynisfjara a été fermée au public. Des conditions météorologiques extrêmes et de forts courants ont provoqué une montée de la mer loin vers l’intérieur des terres. Les autorités exhortent le public à respecter la fermeture et à éviter de sortir du parking supérieur, que ce soit à pied ou en véhicule.
Reynisfjara est une plage de sable noir connue pour ses superbes colonnes de basalte, mais aussi pour ses vagues dangereuses et ses lames de fond, qui peuvent surgir de manière inattendue sur le sable et emporter les gens qui se trouvent dans la mer.
Source : presse islandaise.

Comme l’a dit aujourd’hui le maire de La Faute-sur-Mer (Vendée) à l’occasion qu 15ème anniversaire de la tempête Xynthia et ses 47 victimes, « les impacts climatiques sur nos côtes vont être de plus en plus violents, d’ailleurs, on le voit, ils sont de plus en plus récurrents ».

La plage de Reynisfjara et ses dangers (Photos: C. Grandpey)

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With global warming, rising ocean temperatures, thermal expansion and the ensuing rising sea levels seashores are under the threat of flooding and coastal erosion, especially during the king tides. Icelanders have realised this in the past days when the sea flooded the seaside and went into the houses on the southern coast of Seltjarnarnes and elsewhere. There was up to 60 centimeters of water outside the houses and then it leaked in.

All day long, firefighters from three fire stations pumped sea water out of basements in many areas along the coastline from Skerjafjörður to Fiskislóð. Sea water flooded over the dikes due to high sea levels and strong winds. Boulders were thrown onto plots and footpaths. The damage is considerable. All footpaths around Nesið are badly damaged or useless. Another major flood and southwesterly wind were expected in the following days. The Icelandic Meteorological Office has issued a yellow weather alert for West and South Iceland, effective until March 3rd, 2025 in the evening.

Due to the dangerous sea conditions, Reynisfjara Beach was closed to the public. Severe weather and strong currents have caused the sea to surge far inland, creating a serious risk. Authorities urge everyone to respect the closure and avoid going beyond the upper parking area, whether on foot or by vehicle.

Reynisfjara is a black sand beach known for its distinctive basalt columns, but also for its dangerous sneaker waves, which can surge unexpectedly up the sand and sweep people out to sea.

Source : Icelandic news media..

Nouvelles du Vanuatu // News of Vanuatu

L’événement a largement été occulté par la situation catastrophique à Mayotte, mais un séisme de magnitude M 7.3 a frappé l’archipel volcanique du Vanuatu à 01h47 (UTC) le mardi 17 décembre 2024. L’épicentre a été localisé à 30 km à l’ouest de Port-Vila et l’hypocentre à 57 km de profondeur. Des répliques sont toujours ressenties. L’alerte tsunami a été levée, mais il y a de gros dégâts et des victimes. On s’attend à ce que le nombre de morts et de blessés augmente dans les prochains jours.

Port Vila, la capitale du Vanuatu était sans eau le 18 décembre car les réservoirs ont été détruits par le séisme. Le bureau gouvernemental de gestion des catastrophes a déclaré ce même jour que 14 décès avaient été confirmés, et quelques heures plus tard, neuf ont été confirmés par l’hôpital. Le nombre devrait augmenter car beaucoup de personnes sont restées coincées dans les bâtiments effondrés. Environ 200 personnes ont été soignées pour des blessures.
Les efforts pour retrouver des survivants se poursuivent ; des dizaines de secouristes travaillent dans la poussière et la chaleur pour rechercher ceux qui appellent à l’aide à l’intérieur. Quelques survivants ont été extraits des décombres des bâtiments du centre-ville de Port-Vila, tandis que d’autres sont restés coincés et certains ont été retrouvés morts.
Une panne quasi totale des télécommunications fait que les gens ont du mal à confirmer la sécurité de leurs proches. Certains fournisseurs ont commencé à rétablir le service téléphonique, mais les connexions sont aléatoires. Internet n’a pas été rétabli car le câble sous-marin a été endommagé.
On ne sait pas exactement combien de personnes sont toujours portées disparues ou tuées. Le principal établissement médical de Port-Vila a été gravement endommagé et les patients ont été transférés dans un camp militaire. Les services de santé, déjà mis à rude épreuve avant le séisme, sont débordés.
La plus grande crainte des agences d’aide humanitaire est le manque d’eau. Les gens font la queue pour acheter de l’eau dans les magasins, mais ne peuvent acheter que deux ou quatre bouteilles à la fois. L’UNICEF a enregistré une augmentation des cas de diarrhée chez les enfants, signe qu’ils ont commencé à boire de l’eau contaminée.
Au moins 10 bâtiments ont subi des dégâts importants, dont beaucoup dans le centre-ville alors que les clients faisaient leurs courses à l’heure du déjeuner. Un nombre inconnu de personnes se sont retrouvées coincées à l’intérieur des magasins, et les secouristes concentrent leurs efforts là où ils pensent que des personnes peuvent être sauvées.
Port Vila semble être la zone la plus touchée, mais certains villages voisins et îles au large ont connu des glissements de terrain. Trois ponts risquent de s’effondrer.
Un bâtiment abritant un certain nombre de missions diplomatiques à Port-Vila, dont celles des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et de la Nouvelle-Zélande, a été détruit. L’ambassade des États-Unis avait ouvert ses portes en juillet 2024 car les États-Unis veulent étendre leur présence dans le Pacifique pour contrer l’influence de la Chine dans la région.

Bâtiment des missions diplomatiques (Source: presse américaine)

Les dégâts causés au port maritime et à l’aéroport sont susceptibles d’entraver les efforts d’aide et la reprise économique au Vanuatu qui dépend des exportations agricoles et du tourisme. L’aéroport a été fermé aux vols commerciaux pendant 72 heures supplémentaires à compter du 18 décembre, mais la piste a été jugée opérationnelle pour les vols humanitaires. Des ingénieurs français sont arrivés par hélicoptère. Des navires militaires en provenance d’Australie et de Nouvelle-Zélande devaient commencer à arriver le 18 décembre dans la soirée, avec du personnel et du matériel de recherche dans les décombres, ainsi que des fournitures de secours.
Source : Associated Press

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The event was largely overshadowed by the catastrophic situation in Mayotte, but a magnitude M7.3 earthquake struck the volcanic archipelago of Vanuatu at 01:47 (UTC) on Tuesday, December 17th, 2024. The epicenter was located 30 km west of Port Vila and the hypocenter at a depth of 57 km. The tsunami warning has been lifted, but dozens of large aftershocks continued to rattle the country. There is significant damage and there are casualties.The number of people killed and injured expected to rise.

Vanuatu’s capital was without water on December 18th, a day after reservoirs were destroyed by the earthquake. The government’s disaster management office said on that same day that 14 deaths were confirmed, but hours later said nine had been verified by the main hospital. The number was “expected to increase” as people remained trapped in fallen buildings. About 200 people have been treated for injuries.

Frantic rescue efforts to find survivors continue, with dozens working in dust and heat with little water to seek those yelling for help inside. A few more survivors were extracted from the rubble of downtown buildings in Port Vila, while others remained trapped and some were found dead.

A near-total telecommunications collapse meant people struggled to confirm their relatives’ safety. Some providers began to reestablish phone service but connections were patchy. Internet service had not been restored because the submarine cable supplying it was damaged.

It is not clear how many people are still missing or killed. Port Vila’s main medical facility was badly damaged and patients were moved to a military camp. Health care services, already strained before the quake, are overwhelmed.

The biggest fear among aid agencies is the lack of water. People are joining large queues to buy water in stores, but can only purchase two or four bottles at a time. UNICEF has recorded a rise in diarrhea among children, a sign that they have begun to drink tainted water.

At least 10 buildings sustained major damage, many in a busy downtown area full of lunchtime shoppers when the quake hit. An unknown number of people were trapped inside, and rescuers are forced to target their efforts to where they believe people could be saved.

Port Vila appears to be the worst-hit area, but some nearby villages and offshore islands experienced landslides. Three bridges are at high risk of collapse.

A building housing a number of diplomatic missions in Port Vila, including those of the United States, Britain, France and New Zealand, was destroyed,.The U.S. Embassy opened in July 2024 as part of a push by the U.S. to expand its Pacific presence to counter China’s influence in the region.

Damage to the seaport and airport is likely to hamper aid efforts and economic recovery in a country dependent on agricultural exports and tourism. The airport was closed to commercial flights for a further 72 hours from December 18th. But the runway was deemed functional for humanitarian flights by French engineers who arrived by helicopter. Military craft from Australia and New Zealand were due to begin arriving on December 18th in the vening, carrying search and rescue personnel and equipment, as well as relief supplies.

Source :Associated Press

Islande : nouvelles de l’éruption // Iceland : news of the eruption

22 novembre 2024 – 13h00 (heure française) : Selon les dernières observations, l’activité éruptive est restée assez stable pendant la nuit et se limite principalement à trois cratères le long de la fracture éruptive. La plus forte activité se situe dans le cratère du milieu. Les ouvriers ont travaillé à renforcer les digues de terre autour du Blue Lagoon. Des travaux sont en cours pour sécuriser le site et contenir la coulée de lave. La lave avance toujours le long de la digue de protection de Svartsengi, et elle se propage également légèrement plus au nord sur un terrain plat.

La police et la Protection civile demandent expressément à la population d’éviter le site de l’éruption et ont déployé du personnel aux points de contrôle pour faire respecter les interdictions d’accès. Le terrain entourant l’éruption est difficile, avec des champs de lave anciens et accidentés cachant des fissures et d’autres dangers. Par ailleurs, les gens ne doivent pas se garer le long de Reykjanesbraut ou d’autres zones à fort trafic.

Vue des bouches actives le long de la fracture éruptive (image webcam)

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Une éruption pas sans dégâts.

L’éruption qui a débuté le 20 novembre 2024 au soir sur la péninsule de Reykjanes se poursuit. Les images de la webcam montrent qu’elle est principalement alimentée par trois bouches actives sur la fissure éruptive de 3 km de long entre le mont Sýlingarfell et le mont Stóra Skógfell. Dès le début de l’éruption, les scientifiques du Met Office ont déclaré que Grindavik, le Blue Lagoon et la centrale électrique de Svartsengi avaient été évacués avec succès et que les infrastructures n’étaient pas en danger.
Même si l’éruption actuelle semble moins intense que la précédente, elle a tout de même causé des dégâts ou des perturbations. Le matin du 21 novembre, la lave a recouvert la Grindavíkurvegur. Elle est également passée au-dessus de la conduite de Njarðvíkur, qui transporte l’eau chaude de la centrale électrique de Svartsengi à Fitjar et alimente en eau chaude la région de Suðurnes. Par bonheur, l’eau chaude continue de couler dans le gros tuyau enfoui environ 2 mètres sous la surface. En se dirigeant vers l’ouest, la lave a englouti tout le parking du Blue Lagoon. Grâce aux digues de terre érigées autour des sites et en cours de renforcement, le Blue Lagoon proprement dit et la centrale de Svartsengi ne devraient pas être menacés par la lave, du moins pour le moment. Personne ne sait comment cette éruption et celles à venir se comporteront. Il y a toujours le risque que de nouvelles fissures s’ouvrent là où on ne les attendait pas.

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22 novembre 2024 – 17h00 (heure française) : L’éruption sur la chaîne de cratères de Sundhnúkur continue de manière relativement intense. La bouche centrale sur la fracture éruptive est toujours assez active. Le Met Office dit qu’il est bien trop tôt pour prévoir la fin de l’éruption. Pour le moment, il n’est pas question de laisser les touristes l’approcher. L’accès au site est interdit et contrôlé. Selon le chef de la police de Suðurnes, « il s’agit d’une catastrophe naturelle majeure. Actuellement, il n’y a aucune activité au Blue Lagoon. Les dégâts sur le réseau routier sont importants et la ligne électrique de Svartsengi est inopérationnelle. Elle s’est effondrée lorsque la lave est passée en dessous. Il faudra un certain temps avant que le Blue Lagoon puisse reprendre ses activités. Environ 350 places de parking ont été recouvertes par la lave. Il faudra un certain temps pour évaluer la situation et décider de la meilleure marche à suivre. »
Source : Médias d’information islandais.

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22 November 2024 – 13:00 (French time) : According to the latest observations, eruptive activity remained quite stable during the night and is mostly limited to three isolated craters and that the greatest activity is in the crater in the middle.
Contractors have been working on the expansion of the defences at the Blue Lagoon. Work is underway to secure the lagoon and contain the flow of lava. Lava is still flowing alongside the protective barrier at Svartsengi, and it is also spreading slightly further north into the flat land on that side.

Police and Civil Defence are strongly asking people to avoid the eruption site and have stationed personnel at checkpoints to enforce closures. The terrain surrounding the eruption is difficult, with rugged, old lava fields hiding fissures and other hazards. People should not park along Reykjanesbraut or other areas with heavy traffic.

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The eruption caused some damage.

The eruption that started in the evening of November 20th, 2024 on the Reykjanes Peninsula is going on. Webcam images show it is mostly fed by three vents on the 3-km-long eruptive fissure between Mt. Sýlingarfell to Mt. Stóra Skógfell. From the start of the eruption, the scientists at the Met Office said that Grindavik, the Blue Lagoon and the Svartsengi power plant were successfully evacuated and that infrastructure not in danger.

Even though the current eruption looks less intense than the previous one, it caused some damage or inconvenience. On the morning of November 21st, the lava flowed over Grindavíkurvegur. Lava also flowed over the Njarðvíkur conduit, which transports hot water from the Svartsengi Power Station to Fitjar and supplies hot water to Suðurnes, although hot water continues to flow along the pipeline. While travelling west, lava engulfed the entire parking lot of the Blue Lagoon. Thanks to the earthern barriers that were erected around the sites and that are being reinforced, the Blue Lagoon itself and the Svartsengi power station should not be thtreatened by the lava, at least for the moment. Nobody knows how this eruption and other eruptions to come might behave. There is always the risk of new fissures opening where they were nort expected.

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22 November 2024 – 17:00 (French time) : The latest eruption in the Sundhnúkur crater row continues with significant force on its second day. The middle vent on the fissure is still quite active. The Met Officesays it is far too early to predict when the eruption might end. There are no current plans to increase tourist access to the eruption site. It is forbidden for the moment According to the Police Chief in Suðurnes, « This is a major natural disaster. Currently, there is no activity at the Blue Lagoon, the damage to the road network is extensive, and the Svartsengi power line is down. It collapsed where it passed over the lava. It will take some time before the Blue Lagoon can resume operations. About 350 car park spaces were lost under the lava. It will take some time to assess the situation and decide the best course of action. »

Source : Icelandic news media.

 

Grindavik (Islande) : et maintenant ? // Grindavik (Iceland) : What now?

Hier, 10 novembre 2024, marquait le premier anniversaire de la série de puissants séismes qui ont entraîné l’évacuation immédiate de Grindavík sur la péninsule de Reykjanes. Six éruptions ont eu lieu le long de la chaîne de cratères de Sundhnúksgígar depuis le début de l’activité et de nombreux habitants de Grindavík restent sans trop savoir de quoi leur avenir sera fait.
Un nouveau rapport du cabinet du Premier ministre fait un état des leiux et se penche sur l’avenir de Grindavík. Les dépenses et investissements engagés par l’État islandais suite à la catastrophe sont estimés à 80 milliards de couronnes islandaises (538 millions d’euros) pour les années 2023 et 2024. La plus grande partie, 51,5 milliards de couronnes (346 millions d’euros), est liée à Þórkatla, la société d’investissement publique qui a acheté les maisons des habitants de Grindavík qui souhaitent les vendre. Par ailleurs, 9,9 milliards de couronnes (67 millions d’euros) ont été dépensés pour la construction des digues de protection autour de Grindavík et Svartsengi.
La majorité des structures à Grindavík n’ont cependant subi que peu ou pas de dégâts. Au final, certaines personnes ont choisi de rester chez elles, malgré le risque d’une nouvelle éruption.
63 habitationss ont été endommagées de manière irréparable. Au total, 523 dossiers sont en cours de traitement par l’Assurance islandaise pour les catastrophes naturelles. Parmi eux, 363 concernent des logements résidentiels. La plupart des dégâts ont été causés par les séismes, plus que par les coulées de lave qui ont atteint trois maisons lors d’une des éruptions.
D’après le rapport du Premier ministre, des décisions devront être prises rapidement à propos de l’avenir de Grindavík dont les finances ont été fortement impactées par les événements de l’an dernier. Même si 1 600 habitants sont officiellement enregistrés, la population réelle de Grindavík semble être aujourd’hui plus proche de 100. Les élections municipales approchent en 2026 et des décisions devront être prises rapidement. S’agissant de la reconstruction de la ville, le rapport du Premier Ministre conseille de faire preuve de patience, car on ne sait pas pendant combien de temps l’activité volcanique va se poursuivre.
Source : Iceland Review.

La lave et les séismes ont fortement endommagé Grindavik (Crédit photo: Iceland Review)

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Yesterday, 10 November 2024, marked the one year anniversary of the devastating string of earthquakes that triggered the immediate evacuation of Grindavík in the Reykjanes peninsula. Six volcanic eruptions have taken place in Sundhnúksgígar since activity began and many Grindavík residents remain without a permanent secure home.

A new report from the Prime Minister’s office outlines the costs and looks to the future of Grindavík. The total expenditure and investment costs of the Icelandic state following the disaster are estimated at ISK 80 billion (538 million euros) for the years of 2023 and 2024. The largest part, ISK 51.5 billion (346 million euros), is related to Þórkatla, the public investment company that has bought the residential properties of the Grindavík inhabitants who wish to sell. A further ISK 9.9 billion (67 million euros) was spent on the building of protective barriers to protect Grindavík and Svartsengi area.

The majority of Grindavík properties, however, have sustained no or little damage. In fact, some people still choose to remain in their homes, despite the regular threat of a new eruption.

63 properties were damaged beyond repair. A total of 523 cases are being processed by the Natural catastrophe insurance of Iceland, 363 of them relating to residential housing. Most of the damage was done by the earthquakes rather than the lava flows that reached three houses during one of the eruptions.

According to the Prime Minister’s report, decisions will need to be made about the future of the Grindavík municipality, whose finances will otherwise be devastated. Even with 1,600 residents registered, the real population of Grindavík seems to be closer to 100. Municipal elections are coming up in 2026 and decisions will need to be made in time. Regarding any reconstruction of the town, the report advises patience, as it is unclear for how long volcanic activity will continue.

Source : Iceland Review.