COP 27 en Egypte // Next UN climate summit in Egypt

Lors d’un événement intitulé Building Momentum to UN COP27 (Donner de l’élan à la COP 27) et organisé par la Chambre de Commerce des États-Unis, John Kerry a déclaré : « Le monde n’est pas sur la bonne voie pour éviter les pires impacts du changement climatique et doit intensifier ses efforts pour abandonner les combustibles fossiles ai cours de cette décennie. » John Kerry est l’envoyé spécial des États-Unis sur le changement climatique. Il a déclaré au cours de la manifestation qu’il était préoccupé par la récente augmentation de l’utilisation du charbon dans le monde et par les projets de construction de nouvelles centrales au charbon sans technologie de capture du carbone.
L’Égypte accueillera en novembre 2022 la prochaine COP27 à Charm el-Cheikh. Le gouvernement égyptien présentera ses travaux pour éliminer progressivement le charbon dans la production d’électricité, pour améliorer la gestion des eaux usées et favoriser la mise en place de projets de transport public.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a déclaré qu’en tant qu’hôte du sommet de l’ONU sur le climat, l’Égypte sera le porte-parole des nations africaines qui sont parmi les plus touchées par le changement climatique, et se concentrera sur la mise en œuvre de ce qui a été codifié dans l’Accord de Paris sur le climat. « Nous serons à l’écoute des besoins et des priorités de l’Afrique et des autres pays en voie de développement qui ont beaucoup souffert des effets négatifs du changement climatique. »
Source : médias d’information américains.

———————————————–

During an event called Building Momentum to UN COP27 hosted by the U.S. Chamber of Commerce, John Kerry said: « The world is not on a good track to meet a global goal to avoid the worst impacts of climate change and needs to step up efforts to move away from fossil fuels this decade. » John Kerry is the U.S. special envoy on climate change. He told the event that he is concerned about the recent uptick in the use of coal globally and about plans to build new coal plants without carbon capture technology.

Egypt will host in November 2022 the next COP27, in Sharm el-Sheikh where the government will look to showcase its own work to phase out coal in power generation, improve management of waste water, and launch the construction of public transportation projects.

The Egyptian Foreign Minister said as the host of the UN climate summit, Egypt will aim to be a voice of African nations who are among the most affected by climate change and focus on implementing what has been codified in the Paris climate agreement. « We will be listening to the needs and priorities of Africa and other developing countries who have suffered greatly from the negative effects of climate change.

Source: US news media.

Charm el-Cheikh est un important port de commerce et de tourisme à la pointe sud du désert du Sinaï (Source: Wikipedia)

Avez vous déjà goûté le (bon) pain islandais? // Have you ever tasted the (good) Icelandic bread?

En Islande, la géothermie est partout. Les Islandais utilisent la chaleur et l’énergie du sol pour produire de l’électricité, chauffer les maisons, les piscines et même les trottoirs à Reykjavik Ils l’utilisent aussi pour faire du pain !
L’un des meilleurs endroits à visiter pour voir comment les habitants préparent le pain est Laugarvatn, une bourgade située sur le célèbre Cercle d’Or (Golden Circle) qui comprend, Thingvellir, Gullfoss et Geysir. Laugarvatn est bien connue pour ses sources chaudes (d’où le nom de la localité). On peut y pratiquer le sauna, tradition très populaire en Scandinavie. Vous entrez dans une cabine où la chaleur de la vapeur chaude pénètre à l’intérieur de votre corps. Ensuite, vous vous plongez dans l’eau froide du lac. Enveloppé de sa gangue de chaleur, le corps apprécie la sensation. Je peux vous assurer que la détente que vous ressentez est incroyable. (A éviter toutefois si vous avez des problèmes cardiaques).
En visitant Laugarvatn et en marchant le long des rives du lac, vous rencontrerez peut-être des gens debout devant de petits monticules de sable noir, une pelle à la main. Vous les verrez déterrer une marmite en acier, fermée hermétiquement. À l’intérieur se trouve une miche de pain de seigle brun doré, cuite à la perfection.
C’est ainsi que se fait le pain à Laugarvatn où les habitants utilisent la chaleur des sources chaudes pour cuire leur hverabrauð, un pain très spécial souvent mangé avec du beurre, des filets de truite du lac et des œufs durs.
Hverabrauð se traduit littéralement par « pain de source chaude », et l’appellation locale « þrumari » signifie « pain de tonnerre »; elle fait référence aux flatulences que le pain peut provoquer si on en mange trop, un peu comme les topinambours chez nous.
Comme son nom l’indique, le pain était cuit de manière traditionnelle grâce aux sources chaudes. Cependant, la plupart des boulangeries islandaises utilisent des fours modernes.
Dans la vidéo ci-dessous (en anglais), on nous donne la recette pour faire du pain islandais.

Voici quelques conseils en français :
Il faut, bien sûr, commencer par faire la pâte: 4 tasses de seigle, 2 tasses de farine, 2 tasses de sucre (certains utilisent du miel à la place du sucre), 4 cuillerées à café de levure et une cuillerée à café de sel. On ajoute ensuite du lait (de vache). On touille le tout en ajoutant du lait au fur et à mesure. On obtient alors une mixture relativement liquide que l’on verse dans une solide cocotte en fer blanc dont on aura auparavant enduite l’intérieur avec du beurre. Le couvercle doit être résistant pour supporter de possibles coups de pelle sur le terrain de la cuisson. La pâte est ensuite recouverte d’un papier de cuisson et la cocotte enveloppée dans un film transparent. La cuisson prend 24 heures dans le sol. Ni plus, ni moins, sinon le pain ne sera pas bon. Une fois sur le site de cuisson, on creuse un trou à la pelle est on enfouit la cocotte dans le sol très chaud.en veillant à la recouvrir d’une épaisse couche de sable pour bien l’isoler de l’air ambiant. Ne pas oublier de mettre une pierre sur le monticule ainsi formé pour repérer l’endroit, au cas où il neigerait, par exemple. Une fois la cuisson terminée, on retire la cocotte du sol, en faisant attention de ne pas se brûler. On la passe un peu dans le lac pour enlever le sable. On retire le film transparent, puis le papier de cuisson, et le pain apparaît dans toute sa splendeur. On peut ensuite déguster le pain coupé en tranches agrémenté de truites du lac ou d’oeufs que l’on aura, bien sûr, fait cuire dans le sol (30 minutes de cuisson). Tous les Islandais vous diront que le pain a un goût unique, que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Personnellement, je lui trouve un léger goût de pain d’épice, du moins celui que j’achète chez un apiculteur limousin. Cette impression confirme ce qui se dit dans la vidéo. Bon appétit!.

————————————–

In Iceland, geothermy is eveywhere. Icelanders use the enrgy from the ground to produce electricity, to warm the houses, the swimming pools and even the pavements in Reykjavik They also use it to make bread!

One of the best places to visit to see how local people cook bread is Laugarvatn on the popular Golden Circle that includes, Thingvellir, Gullfoss and Geysir. Laugarvatn is well known for itsgeothermal springs. You can enjoy a sauna, a very popular tradition is Scandinavia. You walk into the steam rooms where the heat from the hot steams penetrates into your body. Next, you take a dip in the refreshing lake. I can assure you the sensation and relaxation you feel is incredible.

Visiting Laugarvatn and walking along the shores of the lake, you may meett people standing around small earth mounds, with a shovel in hand. After digging through the black sand, they unearth a sealed stainless-steel pot. Inside, there is a golden-brown loaf of rye bread, baked to perfection.

This is the way they make breadat Laugarvatn Fontana where local folks use the heat of local geothermal springs to bake their hverabrauð, a very special bread often eaten with butter, trout and hard-boiled eggs.

Hverabrauð literally translates to « hot spring bread », and its local nickname « þrumari » means « thunder bread ». A fact that becomes less exciting when you realise it refers to the gassiness it can cause if you eat too much, abit like Jerusalem artichokes at home.

As the name suggests, the bread was traditionally baked using hot springs. However, most Icelandic bakeries now use modern ovens.

In the video above, we are given the right recipe to make Icelandic bread.

 

Image extraite de la vidéo

Les conséquences de l’éruption du volcan Hunga Tonga Hunga Ha’apai (Tonga)

Selon les autorités des îles Tonga, jusqu’à 84% des 105 000 habitants de l’archipel ont été touchés par les retombées de cendres et le tsunami provoqués par l’éruption du volcan Hunga Tonga Hunga Ha’apai.
Les vagues de tsunami ont détruit des villages, des bâtiments et des portions de côtes. Les panaches de cendres et de gaz volcaniques, ainsi que les inondations, ont touché une majorité de la population.
Trois personnes ont été tuées par le tsunami et le gouvernement n’a annoncé aucun autre décès.
À la suite de l’éruption et du tsunami, on craignait que les sources d’eau aient été polluées par l’épaisse couche de cendre, avec le risque de maladies comme le choléra et la diarrhée. Cependant, les autorités indiquent que les tests des derniers jours montrent que les eaux souterraines et l’eau de pluie sont potables.
Cependant, la cendre continue de représenter un risque pour la santé publique. Elle est susceptible de causer des difficultés respiratoires, affecter le système cardiovasculaire et irriter les poumons, les yeux et la peau.
Selon les dernières données gouvernementales, 62 personnes sur Mango, l’une des îles les plus touchées, ont dû être transférées sur l’île de Nomuka après avoir perdu leurs maisons et tous leurs effets personnels. Le gouvernement a ajouté que bon nombre de ces résidents pourraient être à nouveau déplacés vers l’île principale de Tongatapu en raison d’un manque de nourriture sur Nomuka. On recense seulement une vingtaine de blessés, principalement sur l’île de Nomuka.
Des navires et des avions en provenance de l’étranger sont arrivés aux Tonga la semaine dernière, une fois que les habitants ont réussi à nettoyer la seule piste d’atterrissage de l’aéroport. La Nouvelle-Zélande et l’Australie ont été à la tête de l’aide internationale.es avions ont apporté de l’eau, de la nourriture, des kits d’hygiène, des tentes ainsi que du matériel de traitement de l’eau et de réparation des télécommunications. L’archipel des Tonga a été coupé du reste du monde pendant cinq jours car les explosions avaient coupé le seul câble maritime à fibre optique apportant Internet à l’île. Un navire doit arriver cette semaine pour réparer le câble Internet.
Source : médias d’information internationaux.

——————————————–

According to Tongan officials, up to 84% of the archipelago’s 105,000 population have been affected by ashfall and a tsunami caused by the Hunga Tonga Hunga Ha’apai eruption.

Tsunami waves from the eruption sdestroyed villages, buildings and the coast. The expulsion of volcanic ash and gases, as well as the flooding, have affected a majority of the population.

Three people were confirmed killed in the tsunami. The government has not announced any further deaths.

In the wake of the eruption and tsunami, there were fears that water sources had been polluted by the thick blanket of ash, and increase the risk of diseases like cholera and diarrhoea. However, officials noted that testing in recent days had cleared ground water and rainwater as safe to drink.

However, volcanic ash and emissions continue to pose a public health risk. They could potentially cause breathing difficulties, affect the cardiovascular system, and irritate the lungs, eyes and skin.

The government update explained that 62 people on Mango, one of the worst-hit islands, had to be relocated to the outer island of Nomuka after losing their homes and all of their personal belongings. The government added that many of those residents may be moved again to the main island Tongatapu due to a lack of food and supplies. There were under two dozen injuries, mostly from Nomuka .

Ships and planes carrying foreign aid have been arriving in Tonga since last week, after locals were finally able to clear the island’s only airport runway of ash. New Zealand and Australia have led the international response, bringing supplies including water, food, hygiene kits, tents as well as water-treating and telecommunications repair equipment. The remote archipelago was cut off for five days because the explosions severed the sole fibre-optic sea cable bringing internet to the island. A ship is due to arrive this week to repair the internet cable.

Source: International news media.

Nuage éruptif du Hunga Tonga Hunga Ha’pai (Source: Tonga services)

Le dégel du permafrost et ses conséquences // Permafrost thawing and its consequences

J’ai alerté à plusieurs reprises sur les conséquences du dégel du pergélisol en Arctique : routes déformées, forêts ivres, etc. Les maisons fissurées et les ruptures de pipelines vont très probablement devenir de plus en plus fréquentes dans et près de l’Arctique, car la hausse des températures provoque le dégel du sol gelé. Tous ces événements sont confirmés par une nouvelle étude réalisée par des chercheurs des universités de Finlande et d’Alaska.
Cinq millions de personnes vivent sur le pergélisol arctique, notamment en Russie, en Amérique du Nord et en Scandinavie. Le changement climatique provoque un réchauffement de l’Arctique deux à quatre fois plus rapide que le reste de la planète et les scientifiques affirment que 70 % des infrastructures – dont 30 à 50 % sont des infrastructures essentielles à l’économie – courent un risque élevé de dégâts d’ici 2050, avec un coût estimé à des dizaines de milliards de dollars.
Le pergélisol fait référence à une terre qui est restée gelée de façon continue pendant plus de deux ans. Il couvre environ un quart de la surface terrestre de l’hémisphère nord, dont la moitié du territoire canadien et 80 % de celui de l’Alaska. La hausse des températures en fait dégeler certaines parties avec des effets souvent imprévisibles, notamment la formation de cavités, des glissements de terrain et des inondations. Les constructions elles-mêmes et le réchauffement climatique provoquent le dégel du pergélisol, ce qui menace les infrastructures existantes et les futurs projets de construction.
Le dégel du pergélisol pose des problèmes dans tous les domaines, qu’il s’agisse de creuser les fondations d’une maison ou de construire une route, ou encore quand il s’agit d’installer des systèmes d’égout et d’alimentation en eau. On peut voir les fondations des bâtiments et des routes se déformer ; les gens roulent sur des routes bosselées.
En raison de la façon inégale et injuste dont le gouvernement américain a réparti les terres après la colonisation aux 19ème et 20ème siècles, les villages autochtones ont maintenant des terres de plus en plus réduites et de plus en plus instables.
Dans le même temps, en Russie, jusqu’à 80% des bâtiments sont endommagés dans certaines villes construites sur le pergélisol. La plupart des villes de l’Arctique sont situées en Russie et la dégradation du paysage affecte la sécurité alimentaire, les modes de vie traditionnels et l’accessibilité. On sait que que le réchauffement de la planète va s’accélérer dans les années à venir; cela signifie que le pergélisol va dégeler encore davantage, menaçant les infrastructures et les zones habitées. Au moins 120 000 bâtiments, 40 000 km de routes et 9 500 km de pipelines, ainsi que des pistes d’atterrissage, sont situés dans les zones de pergélisol de l’hémisphère nord. Toute la stabilité du paysage dépend du seuil de 0°C. En conséquence, à mesure que la température de surface approche de zéro, les problèmes apparaissent en cascade. Dans certaines localités, les conduites d’eau se rompent et les maisons deviennent instables lorsque le sol s’affaisse. Pour les enfants, il est devenu dangereux de jouer à l’extérieur dans certaines zones en raison des grandes flaques d’eau de fonte du permafrost.
En 2020, des preuves évidentes de l’impact catastrophique du dégel du pergélisol dont apparues lorsqu’une énorme marée noire a provoqué l’une des pires catastrophes environnementales de la Russie. En juin et juillet 2020, j’ai expliqué dans plusieurs articles qu’environ 21 000 tonnes de fuel se sont déversées à Norilsk dans les rivières et les lacs du nord de l’Arctique russe. Les enquêteurs pensent que les réservoirs de fuel se sont enfoncés dans le sol devenu instable à cause du dégel du pergélisol.
Il est possible de s’attaquer au problème du dégel du pergélisol en utilisant différentes techniques de construction ou en essayant de maintenir le pergélisol à basse température, mais ces solutions sont coûteuses et risquées. Certaines routes de l’Alaska sont construites avec des remblais à convection d’air. Cette technique consiste à placer des pierres poreuses à l’intérieur de la surface des routes pour permettre à la chaleur de s’évacuer du sol gelé (voir photo ci-dessous)
La plupart des scientifiques pensent que la solution la plus raisonnable consisterait à réduire notre dépendance aux gaz à effet de serre et ainsi à abaisser le degré de réchauffement de notre planète.
Les scientifiques étudient aussi attentivement le pergélisol pour évaluer la quantité de dioxyde de carbone qu’il libère et fur et à mesure que le sol se réchauffe.
Source : Nature Reviews Earth & Environment, Yahoo News.

——————————————

I have alerted several times to the consequences of the thawing of permafrost in the Arctic: distorted roads, drunken forests, and so on. Cracked homes, and ruptured pipelines are likely to become common in and near the Arctic as warming temperatures cause frozen ground to thaw. All these events are confirmed by a new study made by researchers from the universities of Finland and Alaska.

Five million people live on Arctic permafrost including in Russia, North America and Scandinavia. Climate change is causing the Arctic to warm two-to-four times faster than the rest of the planet and scientists say that 70% of infrastructure and 30-50% of critical infrastructure is at high risk of damage by 2050, with projected cost of tens of billions of dollars.

Permafrost is defined as land that has been frozen continuously for more than two years. It covers around one quarter of the northern hemisphere’s land surface, including half of Canada’s land and 80% of Alaska’s. Warming temperatures are causing parts of it to thaw with often unpredictable effects, including sinkhole formation, land slips and flooding. Both the construction itself and the warming of the climate cause permafrost to thaw, which threatens existing infrastructure and future construction projects.

The thawing of permafrost affects everything from trying to dig foundations for a house, or building a level road, to installing sewer and water systems. One can see the foundations of buildings and highways are up and down; people are driving over big bumps in the roads.

Because of the unequal way that the US government divided up land after colonisation in the 19th and 20th centuries, indigenous villages now have limited land and few options to move as it becomes unstable.

Meanwhile in Russia, up to 80% of buildings are damaged in some cities built on permafrost. Most of the cities in the Arctic are located in Russia and the degrading landscape is affecting food security, traditional lifestyles and accessibility. As the heating of the planet is projected to accelerate in coming years, more permafrost is expected to thaw, threatening infrastructure and communities. At least 120,000 buildings, 40,000 km of roads and 9,500 km of pipelines, as well as airstrips, are located in permafrost areas of the northern hemisphere. The whole landscape stability is dependent on the threshold of zero degrees Celsius. And as surface temperature approaches zero, huge waves of problems are appearing. In some communities, water mains are rupturing and houses are becoming unstable when the ground subsides. It has become dangerous to play outside in areas due to ponds forming from meltwater.

In 2020, evidence of the catastrophic impact of warming permafrost was clear when a huge oil spill caused one of Russia’s worst environmental disasters. In June and July 2020, I explained in several posts that around 21,000 tonnes of diesel poured from Norilsk Nickel’s storage tanks into rivers and lakes in Russia’s Arctic north. Investigators believe the tanks sank into the ground after it became unstable as permafrost thawed.

It is possible to tackle the problem of permafrost thawing by using different building design or trying to keep the permafrost cool. But it is expensive and risky. Some highways in Alaska are already built with air convection embankments. This method places porous stones inside the surface of roads to encourage heat to rise away from the frozen ground (see photo below)

Most scientists will probably agree that the sensible solution is to reduce our dependency on greenhouse gases and thereby lower the degrees to which our planet will warm.

Scientists are also closely analysing permafrost to assess how much carbon dioxide locked inside the frozen land is being released as it warms.

Source : Nature Reviews Earth & Environment, Yahoo News.

Source: Wikipedia

Route dégradée par le dégel du pergélisol en Alaska (Photo: C. Grandpey)

Bâtiments affectés par le dégel du permafrost (Photo: C. Grandpey)

Recherche de solutions pour le réseau routier dans le Yukon canadien (Photos: C. Grandpey)