Coup de chaud sur les Etats-Unis ! // Hot shot in the United States!

Selon le National Weather Service, une forte hausse des températures est en cours dans le Midwest et le nord-est des États-Unis. Selon, es prévisionnistes, on devrait assister à un rebond des températures de 16 à 22 degrés Celsius par rapport au temps froid du début de la semaine.
La récente vague de temps hivernal peut être attribuée à une descente du jet-stream vers le sud, ce qui a permis à l’air froid d’envahir le sud du Canada et se répandre à travers les Grands Lacs et les États du Nord-Est en deux vagues à la fin du mois d’octobre. Ce jet-stream commencera à reculer au-dessus du Nord-Est le 3 novembre. D’ici là, les températures auront déjà rebondi dans le Midwest et dans certaines parties du centre des Appalaches.
Le réchauffement deviendra plus significatif dans les États du centre et de l’est d’ici le week-end prochain, car le jet-stream devrait remonter encore plus au nord. Cela permettra à de l’air très chaud de s’accumuler début novembre dans une grande partie des États du centre et de l’est et même dans une partie du centre-sud et du sud-est du Canada.
Les températures de l’après-midi peuvent approcher 21°C à Chicago et à Washington DC au début du mois de novembre. La température pourrait même approcher le record de 22,2°C enregistré en 1874 à Minneapolis, où les maxima à cette période de l’année sont en moyenne d’une dizaine de degrés Celsius. La vague de chaleur inhabituelle arrivera après des journées hivernales à Minneapolis, avec une couche de neige de 23 centimètres fin octobre, contre 1,5 cm le reste du temps.
Les températures seront encore plus élevées dans les régions plus au sud. Dans les États du centre-sud et du sud-est, on enregistrera en moyenne 21 ° C, avec des pointes de près de 27°C le long de la côte du Golfe du Mexique.
Il est possible qu’un air plus froid avec des conditions hivernales revienne le week-end prochain et se prolonge jusqu’à la deuxième semaine de novembre dans certaines parties des États du centre, mais la chaleur peut durer encore plusieurs jours dans l’est au cours de la deuxième semaine de novembre.
Source: National Weather Service.

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According to the National Weather Service, a major warmup is on the way for the Midwest and northeastern United States. Forecasters say the pattern switch will soon allow temperatures to rebound by 16-22 degrees Celsius from cold early-week levels.

The recent blast of wintry weather can be blamed on a sharp southward dip in the jet stream that allowed cold air to empty southward from Canada and spill across the Great Lakes and Northeast states in two waves in late October. That jet stream will begin to retreat over the Northeast on November 3rd. By then, temperatures will already be on the rebound in the Midwest and parts of the central Appalachians.

The warmup will become more significant across the Central and Eastern states by next weekend as the jet stream is projected to retreat even farther to the north. This will allow very warm air for early November to build over much of the Central and Eastern states and even into part of south-central and southeastern Canada.

Afternoon temperatures may approach 21°C in Chicago and Washington, D.C. during early November. The high temperature could even challenge the record daily high of 22.2°C set back in 1874 in Minneapolis, where normal highs this time of year are around 10°C. The unusual warmth will arrive after Minneapolis residents experienced a taste of winter. The city picked up 23 centimetres of snowfall in late October, a month that normally brings just 1.5 cm.

Temperatures will reach even higher across areas farther to the south. In the South Central and Southeastern states, highs of 21°C will be widespread with temperatures topping out near 27°C along the Gulf Coast.

It is possible that colder air and perhaps a return to winterlike conditions may transpire later next weekend to the second week of November over parts of the Central states, but warmth may hold on for several more days in the East during the second week of November.

Source: National Weather Service.

Des solutions pour contrer le réchauffement climatique dans l’Arctique// Solutions to counter global warming in the Arctic

Alors que la fonte de l’Arctique s’accélère à cause du réchauffement climatique d’origine anthropique, des projets de géoingénierie sont apparus, avec des scientifiques à la recherche de solutions de dernier recours.

Une solution suggérée par un organisme à but non lucratif, l’Arctic Ice Project, consiste à répandre une fine couche de billes de verre sur certaines parties de l’Arctique, ce qui  augmenterait la réflectivité de la surface et apporterait plus de glace. Eu final, on pourrait donner naissance à une boucle de rétroaction de refroidissement. Les minuscules perles sont faites de dioxyde de silicium, ou silice (SiO2), un composé censé réfléchir 90% de la chaleur du soleil. Arctic Ice Project a testé les perles sur des lacs recouverts de glace dans les montagnes de la Sierra Nevada, dans le Minnesota et en Alaska, et les premiers résultats ont montré qu’elles augmentent la réflectivité et l’épaisseur de la glace. Les auteurs du projet ciblent des parties fragiles de la région arctique, en particulier le détroit de Fram entre le Groenland et le Svalbard. Le coût de l’opération serait d’environ 300 millions de dollars.

Afin de ralentir la fonte des glaciers, plus particulièrement celle du glacier de Thwaites, en Antarctique, des scientifiques du Centre Arctique de l’Université de Laponie ont proposé en 2018 la construction d’une digue ou d’une structure flottante qui empêcherait les courants océaniques chauds de faire fondre le glacier par le bas. Dans le cas du glacier Jakobshavn au Groenland, qui draine environ 7% de l’ensemble de la calotte glaciaire du Groenland, une barrière pourrait être construite à travers le fjord d’Ilulissat pour bloquer les courants océaniques chauds qui atteignent sa partie inférieure.

La fonte du pergélisol dans la toundra arctique contribue largement à l’émission de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone et le méthane. Afin de réduire ces émissions, le projet familial Pleistocène Park a progressivement réintroduit l’écosystème de prairie de steppe – celle que fréquentaient les mammouths – dans des parties de la toundra arctique du nord de la Sibérie au cours des deux dernières décennies.
Cette initiative a été rendue possible par l’introduction d’animaux tels que les bisons, les rennes et les chevaux qui peuvent remodeler le paysage en piétinant ou en mangeant des jeunes arbres. Ces grands herbivores piétinent également la couverture de neige, ce qui réduit son pouvoir isolant et expose la couche de pergélisol en dessous à des températures plus froides. Le projet est censé préserver 80% du pergélisol à l’échelle de la planète.

La proposition de géoingénierie la plus ambitieuse à ce jour est peut-être la construction de 10 millions de pompes éoliennes (aussi appelées éoliennes de pompage) dans tout l’Arctique. Elles répandraient continuellement l’eau de mer sur la glace de surface où elle gèlerait ensuite. L’idée, initialement proposée en 2017 par des chercheurs de la revue Earth’s Future de l’American Geophysical Union, visait à la fois à augmenter la quantité de glace dans l’Arctique et à réduire l’effet albédo en créant une couche de glace plus épaisse qui survivrait à la fonte estivale.
En 2019, des chercheurs de l’Institut Alfred Wegener ont utilisé un modèle climatique pour tester cette approche. Leurs résultats ont montré que l’utilisation de pompes éoliennes retarderait de quelques décennies la perte totale de la glace de mer estivale, mais qu’elle n’offrait pas de solution permanente.

Ces dernières années, la géoingénierie solaire a été proposée comme solution potentielle, mais controversée, au réchauffement de l’Arctique. Le principe de la géoingénierie solaire est identique à l’effet de refroidissement que les événements naturels tels que les éruptions volcaniques ont sur la surface de la Terre, lorsqu’ils libèrent des particules qui bloquent le rayonnement solaire dans l’atmosphère.
Le programme de géoingénierie solaire le plus connu est le Stratospheric Controlled Perturbation Experiment (SCoPEx) – Expérience de perturbation stratosphérique contrôlée – de l’Université de Harvard, qui vise à réfléchir la chaleur du soleil en libérant du carbonate de calcium dans la stratosphère. Les chercheurs de Harvard prévoient d’effectuer les premiers tests en envoyant de petites quantités d’aérosol dans la stratosphère à l’aide d’un ballon. Cependant, l’idée a soulevé des inquiétudes sur les dégâts que le projet pourrait causer à l’environnement, en particulier à la couche d’ozone.

Dans des notes précédentes, j’ai expliqué qu’un projet était en cours en Islande pour transformer le CO2 en roche. Dans la centrale géothermique de Hellisheidi, les chercheurs ont capté le carbone en injectant les émissions de la centrale dans la roche basaltique. Le projet, baptisé CarbFix, a été mené à bien sans aucune perte d’émissions. Le carbone a été entièrement converti en une partie organique non polluante de la roche islandaise.
Après le succès du premier projet CarbFix 1, CarbFix 2 a pour but de faire passer le captage de carbone de plusieurs centaines de tonnes à plusieurs millions de tonnes par an..

Source: Yahoo News.

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As the melting if the Arctic is accelerating because of human-caused global warming, geoengineering projects have appeared, with scientists looking for last resort solutions.

One solution suggested by a nonprofit called Arctic Ice Project consists in sprinkling parts of the Arctic with a thin layer of glass beads that would boost surface reflectivity and create more ice, potentially starting a cooling feedback loop. The tiny beads are made from silica; a compound made up of oxygen and silicon, which is supposed to reflect 90% of the sun’s heat. Arctic Ice Project has tested the beads on ice-covered lakes in the Sierra Nevada mountains, Minnesota and Alaska and initial results have shown that they do increase ice reflectivity and thickness. The group is targeting critical parts of the Arctic region, in particular the Fram Strait between Greenland and Svalbard. The cost of the operation would be around 300 million dollars.

In order to slow down the melting of glaciers, more particularly the Thwaites Glacier, in Antarctica, scientists from the Arctic Centre, University of Lapland proposed in 2018 the construction of a sea wall or a free-floating design that would prevent the warm ocean currents from melting the glacier from below. In the case of the Jakobshavn glacier in Greenland, which drains around seven per cent of Greenland’s entire ice sheet, a barrier could be constructed across Ilulissat Fjord to block warm ocean currents reaching its lower reaches.

The melting of permafrost in the Arctic tundra largely contributes to the emission of greenhouse gases like carbon dioxide and methane. In order to reduce these emissions, the family-run Pleistocene Park project has gradually reintroduced the mammoth steppe grassland ecosystem to swathes of Arctic tundra in northern Siberia over the past two decades.

This initiative was made possible by the introduction of large grazing animals such as bison, reindeer and horses that can re-engineer the landscape by trampling on or eating tree saplings. These large herbivores also trample on the snow cover, reducing its insulating effect and exposing the layer of permafrost below to colder temperatures. The project is supposed to preserve 80% of the world’s permafrost.

Perhaps the most ambitious geoengineering proposal to date is the construction of 10 million wind-powered pumps throughout the Arctic that would continually distribute seawater onto surface ice where it would then freeze. The idea, initially proposed in 2017 by researchers in the American Geophysical Union’s journal Earth’s Future aimed to both increase the amount of ice in the Arctic as well as reduce the Albedo effect by creating a thicker layer of ice which would survive the summer melt.

In 2019, researchers at the Alfred Wegener Institute used a climate model to test the approach. Their findings showed that the use of wind-powered pumps would delay the total-loss of summertime sea ice for a few decades but that it did not offer a permanent solution.

In recent years, solar geoengineering has been highlighted as a potential, controversial solution to Arctic warming. The principle behind solar geoengineering is similar to that of the cooling effect that natural events such as volcanic eruptions have on the Earth’s surface, when they release particles into the atmosphere that block solar radiation.

The most high-profile solar geoengineering program is Harvard University’s Stratospheric Controlled Perturbation Experiment (SCoPEx), which looks to explore the idea of reflecting the sun’s heat by releasing calcium carbonate into the stratosphere. Harvard researchers plan to run initial tests by releasing small amounts of the aerosol into the stratosphere using a high altitude scientific balloon. However, the idea has raised several environmental concerns, including potential damage to the ozone layer.

In previous posts, I explained tha a project was underway in Iceland to turn CO2 into rock. At a geothermal power plant in Hellisheidi, researchers have produced a unique form of carbon capture by injecting emissions from the plant into basalt rock. The project, called CarbFix, was successfully completed without any emissions leaking. The carbon was entirely converted into an organic non-polluting part of the Icelandic rock.

After the success of the first project, the CarbFix2 initiative aims to upscale carbon capture from several hundred tonnes per year to several million tonnes per year.

Source: Yahoo News.

Empêcher la glace des pôles de disparaître sera un enjeu majeur des prochaines décennies (Photo : C. Grandpey)

Le Vieux Fidèle pas éternel? // Will Old Faithful stop erupting some day?

Les touristes qui visitent le Parc National de Yellowstone ne sauraient manquer les éruptions du Vieux Fidèle, le vénérable « Old Faithful ». Le geyser se manifeste si régulièrement que ses éruptions peuvent être prédites et leurs horaires sont indiqués dans le lodge principal du Parc. Elles se produisent à des intervalles allant, en moyenne, de 90 à 94 minutes. Cependant, les scientifiques préviennent que ce geyser pourrait cesser son activité dans les années à venir.
Une étude publiée dans les Geophysical Research Letters indique que le Vieux Fidèle pourrait entrer en éruption moins fréquemment, ou s’arrêter définitivement, si les conditions actuelles de forte sécheresse se prolongent et se généralisent.

Les chercheurs ont découvert que des arbres poussaient pendant les années 1233-1362 au sommet du monticule où se manifeste le geyser. Il s’agit d’une découverte importante car les arbres ne peuvent pas survivre aux eaux chaudes et hautement alcalines expulsées par les geysers. Pour que des arbres poussent dans un tel lieu, il a fallu qu’un événement empêche le Vieux Fidèle d’entrer en éruption pendant plusieurs décennies.
Les geysers ont besoin d’une bonne alimentation en eau et ne se trouvent que dans les zones d’activité volcanique soutenue où le magma joue le rôle de source de chaleur. Après avoir analysé les composants dissous dans l’eau éjectée par le geyser, les scientifiques ont exclu un changement dans l’activité volcanique pour expliquer le sommeil du geyser il y a 800 ans. De la même façon, l’activité sismique a été laissée de côté car il n’y a pas eu de grands tremblements de terre à Yellowstone entre 800 et 1300.
Le seul facteur qui puisse expliquer l’inactivité du Vieux Fidèle et à la croissance des arbres qui l’a accompagnée est la grande sécheresse observée à la fin de l’anomalie climatique médiévale, lorsque des températures anormalement élevées ont persisté en Amérique du Nord entre 900 à 1300 environ.
De petites particules de bois remontant à la période 1233-1362 et appartenant à ce qui était autrefois des souches et des racines d’arbres ont été trouvées dans le monticule où se manifeste le Vieux Fidèle. La taille des fragments de bois était de 2 cm ou plus et les tiges prélevées étaient en grande partie intactes et pouvaient atteindre 2 mètres de long. Il s’est écoulé un laps de temps d’environ 81 ans entre les échantillons les plus anciens et les plus jeunes du même arbre. L’étude indique qu’il s’agit de la durée pendant laquelle les températures chaudes et sèches ont eu un impact sur la croissance des arbres et l’alimentation en eau du geyser.
Les archives scientifiques indiquent que les arbres du monticule du Vieux Fidèle sont morts au milieu des années 1300 en raison d’un événement pluvieux important, qui, selon les chercheurs, a augmenté les niveaux d’eau dans la région et a permis aux éruptions du geyser de reprendre.
Les archives du Vieux Fidèle remontent à près de 150 ans, date à laquelle Yellowstone est devenu le premier parc national des États-Unis en 1872. Les chercheurs expliquent qu’il s’écoulait 60 à 65 minutes entre les éruptions du geyser dans les années 1950. Cet intervalle de temps est ensuite passé à 90 – 94 minutes depuis 2001. Une fois encore, ces changements dans le rythme éruptif du geyser sont liés aux conditions de sécheresse qui ont persisté dans cette partie des États-Unis jusqu’en 2010.
Les modèles climatiques prévoient une augmentation des conditions de sécheresse intense dans la région de Yellowstone ainsi que de grands incendies de forêt d’ici 2050, en partie en raison de la hausse des températures qui devrait atteindre près de 3°C. Cela entraînera par ailleurs une modification majeure des écosystèmes de Yellowstone».
Dans la conclusion de leur étude, les chercheurs expliquent que le tourisme dans le Parc National de Yellowstone pourrait être affecté si les éruptions du Vieux Fidèle et des autres geysers deviennent moins fréquentes. En raison des récentes périodes de sécheresse et de le réduction de l’alimentation en eau, il convient de noter que les couleurs des Mammoth Hot Springs ont considérablement changé.
Source: Yahoo News.
Vous pourrez voir les éruptions du Vieux Fidèle en direct en cliquant sur ce lien:
https://www.nps.gov/yell/learn/photosmultimedia/webcams.htm

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The tourists who visit Yellowstone National Park would never miss the eruptions of Old Faithful. Yhe geyser comes to lfe so regularly that its eruptions can be predicted ansd are indicated in the park’s main lodge. The eruptions occur at typical intervals of 90 to 94 minutes. However, scientists warn that this geyser might stop erupting in the coming years.

A study published in Geophysical Research Letters states that Old Faithful could erupt less frequently, or entirely stop erupting, as severe drought conditions become more prolonged and widespread.

The researchers discovered that trees grew on top of the geyser mound during the years 1233-1362, which was a peculiar finding since trees cannot survive the hot and highly alkaline waters that geysers release. They figured that for this to happen, something must have stopped Old Faithful from erupting for several decades.

Geysers require an abundant water supply and are only found in areas with active volcanic activity because the magma acts as a source of heat. While changes in volcanic activity might seem like a probable explanation for Old Faithful’s inactivity 800 years ago, the researchers ruled this out after studying dissolved components in the geyser’s erupted water.

Earthquakes were also ruled out as a potential contributor to the frequency of the geyser’s eruptions due to the lack of large earthquakes that occurred between 800-1300.

The only factor that was correlated with Old Faithful’s inactivity and the tree growth on the geyser mound was a severe drought at the end of the Medieval Climate Anomaly, which was when abnormally warm temperatures persisted in North America from approximately 900 to 1300.

Small particles of wood that were once tree stumps and roots were found in the Old Faithful geyser mound, which date back to 1233-1362. The size of the wood fragments were 2 cm or larger and stems that were largely intact stretched over 2 metres in length. There were roughly 81 years between the oldest and youngest samples from the same tree, which the study says indicates the length of time the hot, dry temperatures impacted tree growth and the geyser’s water supply.

Records indicated that trees on the Old Faithful mound died in the mid-1300s due to a significant rainfall event, which the researchers said increased water levels in the region and allowed the geyser’s eruptions to resume.

Old Faithful’s records date back nearly 150 years to the date that Yellowstone became the United State’s first National Park in 1872. The researchers say that 60-65 minutes used to pass between Old Faithful’s eruptions in the 1950s, which then increased to 90-94 minutes since 2001. These changes in the geyser’s eruptions were once again linked to the drought conditions that were persistent in this part of the U.S. until 2010.

Climate models project an increase in severe drought conditions in the Yellowstone area as well as large wildfires by 2050, partly due to temperatures increasing by nearly 3°C, which will lead to “a major transportation of Yellowstone’s ecosystems.”

The researchers conclude that tourism at Yellowstone National Park could be impacted if the eruptions of Old Faithful and other geysers become less frequent. Due to the recent droughts and the reduced water supply, it should be noted that the colours of Mammoth Hot Springs have changed considerably.

Source: Yahoo News.

The eruptions of Old Faithful can be seen live by clicking on this link:

https://www.nps.gov/yell/learn/photosmultimedia/webcams.htm

Eruption du Vieux Fidèle (Photo : C. Grandpey)

Les Mammoth Hot Springs en 2002 et en 2015, avec modification de la couleur du travertin suite à la réduction d’alimentation en eau. (Photos : C. Grandpey).

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