Piton de la Fournaise (Île de la Réunion) : réouverture de l’Enclos Fouqué

Suite au glissement de terrain survenu le 6 août 2025,  plusieurs journées de travaux dont des purges de la falaise ont été réalisés. L’accès au sentier de l’Enclos Fouqué a pu rouvrir dès 10h00 le mercredi 13 août.
Pour garantir la sécurité du public, une ligne de vie a été installée dans le prolongement de la barrière qui a été arrachée.

Source: Réunion la 1ère.

Photo: C. Grandpey

Réouverture de La Fossa de Vulcano (Iles Eoliennes), mais sous conditions

Les excursions au cratère « La Fossa » de Vulcano reprendront à partir d’aujourd’hui 24 avril 2023,après une interruption de seize mois en raison de la hausse des émissions gazeuses. Le système de vidéosurveillance mentionné dans mes notes précédentes et qui réglementera l’accès des randonneurs a été installé et testé. Les panneaux assurant la sécurité ont également été positionnés et le sentier à suivre a été balisé. Il passe au-delà du champ fumerollien qui semble moins actif ces derniers jours. L’INGV fait état d’une tendance à la baisse de la température de surface qui reste toutefois au-dessus de la normale. .
Comme je l’écrivais précédemment, l’ascension du volcan sera également soumise aux conditions météorologiques, notamment à la direction du vent, et ne sera autorisée que dans certains créneaux du matin et de l’après-midi. L’accès sera interdit pendant les mois d’été, aux heures les plus chaudes.

De plus, les visiteurs devront signer une décharge avant d’entamer l’ascension du volcan.

Source : La Sicilia.

Photo: C. Grandpey

Islande : comment accéder à l’éruption // Iceland : how to reach the eruption

L’équipe de secouristes de Grindavík a donné une description de la meilleure façon de se rendre sur le site de l’éruption, avec plusieurs conseils.
1. Le meilleur chemin vers le site de l’éruption dépend de la direction du vent et de la météo. Les visiteurs doivent suivre les recommandations de la police et des équipes de secours.
2. Les gens doivent s’assurer qu’ils ont le bon équipement, s’habiller en fonction de la météo, avoir suffisamment de nourriture avec eux, des chaussures appropriées, une lampe frontale et un téléphone portable complètement chargé.
3. Les visiteurs doivent laisser leur voiture sur un parking et non sur le bord de la route.
4. Il y a beaucoup de gaz dans la zone; ils peuvent s’accumuler dans les points bas. Il est donc conseillé d’éviter les secteurs les plus exposés car les gaz peuvent causer des maladies très graves et même des décès.
5. L’ancienne lave de l’éruption de 2021 est encore très chaude et fragile. Il faut l’éviter à tout prix. Si quelque chose arrivait à des personnes sur cet ancien champ de lave, il serait difficile, voire impossible, aux équipes de secours de leur venir en aide.
Le parcours vers le site de l’éruption fait au moins 7 kilomètres (14 km AR) avec un dénivelé d’environ 300 mètres. L’itinéraire est sur sol très dur et il faut gravir des collines très escarpées près du cratère. Le parcours proprement dit peut prendre 4 à 5 heures au moins.
Il faut parcourir environ 5 km pour atteindre le point d’observation d’où le cratère est visible. Il est recommandé de garer la voiture sur le parking à côté du sentier A. Ensuite, il est conseillé aux visiteurs de parcourir le sentier A jusqu’à Fagradalsfjall. Une fois le sommet atteint, il faut avancer dans la plaine jusqu’au volcan.
Des travaux sont en cours pour aménager des sentiers et baliser l’itinéraire afin de le rendre aussi sûr et accessible que possible.
Source : SafeTravel.

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The local rescue team from Grindavík has given a description of the best way to go to the volcanic eruption site, with several pieces of advice.

1. The best way to the eruption site depends on the wind direction and weather each time. Visitors should follow the recommendations of the police and rescue teams.

2. People should make sure they have the right equipment, dress according to weather, have a good snack/food with them, appropriate shoes, headlamp and a fully charged mobile phone.

3. Visitors should leave their cars on a parking lot not on the side of the road.

4. There is gas pollution in the area and it could gather where the land is lower than other parts of the land around. It is necessary to avoid the smoke from the volcano since it could cause very serious illness and even fatalities.

5. The “old” lava from the volcano 2021 is still very hot and fragile and dangerous to walk on. It should be avoided at all costs. If something happens to people who risk going on to the “old” lava field from 2021 it is very likely that it would be impossible for search and rescue teams to rescue or help that people.

The hike to the new eruption site is at minimum 7 kilometers one way with an incline of about 300 meters. The route is on very hard terrain and up very steep hills close to the crater. The hike itself can take around 4-5 hours at least.

The hike to the sight seeing platform where the crater is visible is it about 5 km one way, it is best to park the car at the parking lot next to route A. Then visitors are advised to hike route A all the way up Fagradalsfjall and then when they reach the top of the mountain, they can walk the plain towards northwest until they see the volcano.

There is work in progress to make paths and markings for the route to make it as safe and accessible as possible.

Source: Safe Travel.

 

Source: SafeTravel

Erosion littorale : une falaise menacée à Saint-Palais-sur-Mer (Charente-Maritime)

Depuis le 11 mars 2022, l’accès à deux portions du sentier littoral des Douaniers à Saint-Palais-sur-Mer (Charente-Maritime) est fermé au public. Cette décision s’appuie sur les résultats d’une étude mettant en évidence la dangerosité du site.

En 2019, la commune et les services de l’État ont sollicité une étude au Cerema (le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) portant sur la situation de la stabilité et de la sécurité des falaises saint-palaisiennes.

La municipalité a reçu le 14 décembre 2021 un premier rapport préliminaire qui démontre des risques importants de mouvements et d’effondrements dans certains secteurs. Plusieurs points de l’étude signalent ce danger.

La falaise de calcaire supportant le sentier du littoral est fortement fragilisée à son pied par l’érosion marine. On y constate des fissures ouvertes, des failles et des puits relativement récents. Cette fragilité s’accroît inexorablement sous l’action conjuguée et permanente des intempéries et de la houle marine, d’autant plus forte avec les tempêtes hivernales.

Le rapport précise que « la falaise est ainsi confrontée de manière imminente à des risques de nouveaux écroulements. Des glissements de terrain, plus ou moins importants, et des chutes de blocs ont également été constatés. »

La municipalité a donc suivi les recommandations de l’étude en interdisant par arrêté municipal l’accès aux visiteurs sur les deux tronçons identifiés. Au total sur les 3 kilomètres de sentier littoral situés sur la commune, la zone inaccessible représente environ 300 mètres. Un itinéraire de déviation est proposé au public.

A court terme, des filets de sécurité anti-éboulements pourraient être installés sur la totalité de la zone identifiée comme dangereuse, comme cela se fait par exemple en régions montagneuses.

L’une des solutions envisagées, à moyen terme cette fois, pourrait consister à remplir de béton les cavités observées. Mais les coûts que cela représenterait pour la collectivité risquent d’être dissuasifs.

Le département de Charente-Maritime est particulièrement sensible aux phénomènes d’évolution du trait de côte consécutifs aux tempêtes régulières qui contribuent à l’érosion littorale.

Dans ce contexte, la loi du 22 août 2021, portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, apporte de nouvelles dispositions permettant aux collectivités de mener une gestion intégrée de ce risque au regard de leur politique d’urbanisme.

Il s’agit, aujourd’hui, d’accepter la mobilité naturelle du trait de côte et de renoncer à lui opposer systématiquement des ouvrages de défense contre la mer en s’appuyant, au contraire, sur les services rendus par les écosystèmes.

La mise en œuvre de telles solutions requiert des stratégies d’aménagement fondées sur des projets de territoire portés par les collectivités territoriale. Afin de pouvoir bénéficier de ces nouveaux dispositifs réglementaires, les communes devront au préalable être identifiées sur une liste fixée par décret. Elles pourront ainsi bénéficier des outils et dispositifs prévus par la loi Climat et Résilience pour accompagner le recul du trait de côte, comme le droit de préemption spécifique ou des dérogations à la loi littorale, sous certaines conditions, lorsqu’elles sont nécessaires à la mise en œuvre d’un projet de relocalisation durable.

Parallèlement, les communes concernées devront faire figurer dans les documents d’urbanisme les zonages d’exposition de leur territoire au recul du trait de côte aux horizons de 30 ans et de 30 à 100 ans. Un régime de limitation de la constructibilité adapté à ces échéances sera mis en place dans ces zones.

Par délibération en date du 3 février 2022, le conseil municipal a approuvé l’inscription de la commune de Saint-Palais-sur-Mer sur cette liste.

Ce cas de figure n’est pas propre à la commune de Saint-Palais-sur-Mer. Dernièrement, le sentier littoral de la Corniche Basque ou celui des Pays de la Loire de Saint-Nazaire ont également été fermés au public, définitivement pour l’un et temporairement pour l’autre.

Pas très loin de Saint-Palais-sur-Mer, la commune des Mathes / La Palmyre est également inscrite sur la liste des collectivités concernées par ce phénomène naturel.

Source: Municipalité de Saint-Palais-sur-Mer.

Toujours en Charente-Maritime, la falaise de Talmont-sur-Gironde est, elle aussi, menacée par les assauts de l’océan (Photo: C. Grandpey)