Trump ne veut pas entendre parler du climat ; le climat se fâche ! // Trump doesn’t want to hear about the climate; the climate gets angry !

Avec le réchauffement climatique, les événements extrêmes se font plus fréquents et, surtout, plus puissants et destructeurs à travers le monde. Les derniers événements aux États-Unis le confirment.
De puissantes tornades et des vents violents ont décimé des habitations, détruit des écoles et renversé des semi-remorques. Un événement monstre, avec des tempêtes de poussière et du verglas, a également tué au moins 33 personnes dans le centre et le sud des États-Unis.
Des tornades ont tué au moins une douzaine de personnes dans le Missouri. Cet événement, annoncé comme étant « à haut risque » par les météorologues, est à l’origine de tempêtes de poussière meurtrières dans le centre du pays, d’un hiver glacial dans le nord, et d’orages violents, notamment sur la côte ouest. Le gouverneur du Mississippi a annoncé que six personnes étaient mortes dans trois comtés de cet État et que trois autres étaient portées disparues, tandis que les tempêtes se déplaçaient plus à l’est, en Alabama, où des maisons endommagées et des routes impraticables ont été signalées. Les autorités ont également confirmé trois décès en Arkansas. Les autorités géorgiennes ont déclaré l’état d’urgence en prévision du déplacement de la tempête vers l’est.
Des tempêtes de poussière, provoquées par les vents violents, ont fait près d’une douzaine de morts. Huit personnes ont péri dans un carambolage monstre sur une autoroute du Kansas impliquant au moins 50 véhicules. Les autorités ont également indiqué que trois personnes avaient été tuées dans des accidents de circulation lors d’une tempête de poussière au Texas.

Tempête de poussière au Texas (Source: presse américaine)

Des conditions météorologiques extrêmes ont touché une zone de 100 millions d’habitants. Les vents ont provoqué des conditions de blizzard dans les régions plus froides du nord et ont aggravé le risque d’incendies de forêt dans les régions plus chaudes et plus sèches du sud. Des évacuations ont été ordonnées dans certaines localités de l’Oklahoma car plus de 130 incendies ont été signalés dans l’État. Près de 300 maisons ont été endommagées ou détruites. Au nord, le Service météorologique national a émis des alertes de blizzard pour certaines parties de l’extrême ouest du Minnesota et de l’extrême est du Dakota du Sud. En soulevant la neige, les vents devraient provoquer des conditions de visibilité nulle. D’importantes tornades ont été observées le 15 mars ; la région la plus à risque s’étendait de l’est de la Louisiane et du Mississippi à l’ouest de la Géorgie et de la Floride en passant par l’Alabama. Les dégâts sont catastrophiques. Des maisons ont été détruites, des écoles et des bâtiments ont été complètement anéantis.
Source : U.S. News media.

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With global warming, extreme events are getting more frequent and, above all, more powerful and destructive around the morld. The latest events in the U..S. Are here to confirm it.

Violent tornadoes and high winds decimated homes, wiped out schools and toppled semitractor-trailers as a monster storm that also produced dust storms and icy conditions killed at least 33 people across the central and southern U.S.

Scattered twisters killed at least a dozen people in Missouri..The dynamic storm, earning an unusual “high risk” designation from weather forecasters, was blamed for deadly dust storms in the nation’s midsection, icy winter weather in northern parts of the country and severe thunderstorms, including on the West Coast. The Mississippi governor announced six people died in three counties and three more people were missing as storms moved further east into Alabama, where damaged homes and impassable roads were reported. Officials also confirmed three deaths in Arkansas, Authorities in Georgia declared an emergency in anticipation of the storm’s shift eastward.

Dust storms spurred by the system’s early high winds claimed almost a dozen lives. Eight people died in a Kansas highway pileup involving at least 50 vehicles. Authorities said three people also were killed in car crashes during a dust storm in Texas.

Extreme weather conditions encompassed a zone of 100 million people, with winds threatening blizzard conditions in colder northern areas and fanning the wildfire risk in warmer, drier places to the south. Evacuations were ordered in some Oklahoma communities as more than 130 fires were reported across the state and nearly 300 homes were damaged or destroyed. To the north, the National Weather Service issued blizzard warnings for parts of far western Minnesota and far eastern South Dakota. With the snow, winds were expected to cause whiteout conditions.

Significant tornadoes continued late March 15th with the region at highest risk stretching from eastern Louisiana and Mississippi through Alabama, western Georgia and Florida.The amount of damage is said to be catastrophic. Homes were destroyed, dchools and buildings are completely gone.

Source : U.S. News media.

Californie : conséquences des incendies sur l’environnement // California : consequences of the wildfires on the environment

Dans une note récente (29 Janvier 2025), j’ai alerté sur les conséquences des incendies pour les plages de Los Angeles qui seront polluées pendant très longtemps. Les médias américains alertent également sur les conséquences des incendies sur la faune et la flore, tant sur terre qu’en mer.
Bien qu’ils aient eu lieu en zone essentiellement urbaine, les incendies de Los Angeles ont eu des effets dévastateurs sur la faune. Si certains animaux peuvent fuir, de nombreuses espèces sont incapables d’échapper aux flammes en raison de leur mobilité réduite et de leurs besoins spécifiques en matière d’habitat. Ces incendies représentent de graves menaces et ils peuvent avoir un impact significatif sur la survie des espèces.
Les incendies menacent la faune de diverses façons : mortalité directe due aux flammes, perte d’habitats et de sources de nourriture, et problèmes respiratoires dus à l’inhalation de fumée. Les incendies de végétation qui ont ravagé les quartiers résidentiels de Los Angeles ont également brûlé de vastes étendues d’habitat naturel occupées par les ours, les pumas, les écureuils et d’autres animaux sauvages qui ont élu domicile dans ces zones. Lors de l’incendie de Palisades, une famille de pumas a été aperçue en train de traverser Topanga Canyon Boulevard pour échapper aux flammes.
Les impacts des incendies peuvent s’étendre au-delà des forêts, jusque dans l’océan Pacifique par une chaîne complexe de réactions environnementales. Comme je l’ai déjà écrit, les services sanitaires du comté de Los Angeles ont diffusé un bulletin d’alerte sur la pollution occasionnée par les eaux de ruissellement qui ont véhiculé jusque dans l’océan les produits utilisés par les pompiers. Ces eaux de ruissellement,peuvent nuire aux écosystèmes marins en dégradant la qualité de l’eau et en affectant la vie marine. Bien que l’impact environnemental de la situation actuelle à Los Angeles et dans l’océan Pacifique reste incertain, des recherches récentes indiquent que les eaux de ruissellement mettent en jeu des matériaux comme la mousse de polyuréthane présente dans les meubles et la literie, et qui peut présenter des risques environnementaux importants.
D’énormes quantités de cendres et de fumée dans l’atmosphère peuvent réduire la pénétration de la lumière du soleil, ce qui entrave la photosynthèse des plantes marines telles que les forêts de kelp. Les cendres transportées par les vents peuvent finir leur course dans l’océan,dont elles modifient la chimie. Bien que les cendres puissent apporter des nutriments et stimuler la croissance du phytoplancton, cette croissance soudaine peut aussi entraîner des proliférations d’algues nuisibles et réduire considérablement le niveau d’oxygène dans l’océan.
La combinaison de ces facteurs peut générer des défis importants pour les écosystèmes en interférant avec les réseaux trophiques marins.
Source : Environment Califormia, USA Today.

Image satellite de la fumée émise par les incendies de Los Angeles le 7 janvier 2025 (Source : NASA)

Les incendies de végétation qui ont ravagé plusieurs quartiers de Los Angeles ont également rendu la région vulnérable aux glissements de terrain. En effet, une grande partie de la végétation qui maintient la couche arable en place a brûlé, laissant derrière elle des « cicatrices », autrement dit des bandes de terre calcinées que l’on voit surtout dans les régions montagneuses. Les autorités ont prévenu les habitants que les glissements de terrain peuvent survenir sans prévenir et peuvent rapidement causer des dégâts catastrophiques, emportant des personnes, des véhicules et des structures.
Dans les semaines qui ont suivi les incendies de Los Angeles, le National Weather Service (NWS) de Californie a émis un bulletin d’alerte pour les zones à risque élevé de pluie, susceptibles de provoquer des glissements de terrain. Le NWS explique que des cendres et des débris se forment et s’accumulent lorsque des arbres et d’autres objets sont brûlés dans des incendies de végétation, ce qui peut rendre le sol glissant et déclencher des coulées de boue et des glissements de terrain. Les coulées de boue se produisent lorsqu’un torrent de boue dévale les flancs des collines, généralement à la suite de pluies intenses, tandis que les glissements de terrain sont principalement constitués d’une combinaison de terre et de débris plus lourds.

Exemple de cicatrice laissée par les incendies de végétation et favorable au déclenchement de glissement de terrain (Source: presse californienne)

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In a recent post, I alerted to the consequences of the wildfires for the Las Angeles beaches that will be polluted for e very long time. U.S. News media are also alerting to the consequences of the wildfires on animas and plants, both on land and at sea .

Although they took place in an urban area, the wildfires in Los Angeles had devastating impacts on wildlife. While some animals may be able to flee, many species are unable to escape the flames due to limited mobility and specific habitat requirements. These wildfires pose serious threats and can significantly impact species’ survival.

The fires threaten wildlife in multiple ways: direct mortality from flames, loss of critical habitats and food sources, and respiratory issues from smoke inhalation. The wildfires devastating residential neighborhoods in LA have also scorched vast stretches of natural habitat, potentially threatening the bears, mountain lions, squirrels and other wildlife that make these areas their home. As the Palisades Fire approached, a mountain lion family was spotted crossing Topanga Canyon Boulevard to escape.

The impacts of wildfires can extend beyond the burning forests and into the Pacific Ocean through a complex chain of environmental reactions. As I put it before, the LA County Department of Public Health has issued an ocean water advisory due to firefighting runoff entering coastal waters. The runoff, containing firefighting chemicals and debris, can potentially harm marine ecosystems by degrading water quality and affecting marine life. While the full environmental impact of the current situation in LA and the Pacific Ocean remains unclear, recent research indicates that runoff from fires involving common household materials, particularly polyurethane foam found in furniture and bedding, can pose significant environmental hazards.

Huge amounts of ash and smoke entering into the atmosphere can reduce sunlight penetration, creating challenges for vital marine plants such as kelp forests to photosynthesize. Ash brought by the winds can eventually end up in the ocean, changing the ocean chemistry. Although ashes can bring nutrients and boost phytoplankton growth, this sudden growth can lead to harmful algae blooms and deplete the oxygen level in the ocean.

A combination of such issues can create significant challenges for marine ecosystems by interfering with the marine food webs.

Source : Environment Califormia, USA Today.

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The wildfires that ravagesd several districts in Los Angeles have also made the region vulnerable to mudslides. Indeed, much of the Los Angeles vegetation that holds the topsoil in place has burned away, leaving behind « burn scars » or scorched swathes of land that are mostly seen in mountainous regions. Residents have been warned that mudslides can happen without warning and can quickly cause catastrophic damage, sweeping away people, vehicles, and structures.

In the weeks following the LA wildfires, the National Weather Service (NWS) in California had issued a warning for areas with elevated risk of rain, which could now bring dangerous conditions for mudslides. The NWS explains that ash and debris are created when trees and other objects are burned in wildfires, and this can cause the ground to become slick, triggering mudslides and landslides. Mudslides occur when a torrent of mud falls down hillsides, usually following intense rainfall, whereas landslides mostly consist of a combination of dirt and heavier debris.

 

Le dégel du permafrost bouleverse l’Arctique (2ème partie) // Thawing permafrost disturbs Arctic (part two)

Au fil des décennies, voire des siècles, la neige en train de fondre s’infiltre dans les fissures du sol en formant des coins de glace.

Photo: C. Grandpey

Ces coins forment des creux dans le sol qui les surmonte. En effet, lorsqu’ils fondent, le sol au-dessus s’effondre. Le dégel des coins de glace a augmenté en raison du réchauffement climatique.

Dans de nombreuses régions arctiques, le dégel du pergélisol a également été accéléré par les incendies de forêt. Dans les régions arctiques de pergélisol, ils ont accéléré le dégel et l’effondrement vertical du sol gelé jusqu’à 80 ans après l’incendie. Étant donné que le réchauffement climatique et les perturbations causées par les incendies de forêt devraient augmenter à l’avenir, ils ne feront qu’accélérer le rythme de changement dans les paysages nordiques. [NDLR : À ces incendies de forêts,il faudrait ajouter les feux zombies qui continuent à se consumer insidieusement dans le sous-sol, même pendant la période hivernale.]
Les températures froides et les courtes saisons de croissance ont longtemps limité la décomposition des plantes mortes et de la matière organique dans les écosystèmes nordiques. De ce fait, près de 50 % du carbone organique mondial du sol était stocké dans ces sols gelés. Aujourd’hui, le dégel du pergélisol lui permet de se libérer.

Incendie zombie dans l’Arctique (Presse canadienne)

Les transitions abruptes que nous observons aujourd’hui – lacs devenant des bassins asséchés, toundra arbustive se transformant en étangs, forêts boréales de plaine devenant des zones humides – accéléreront non seulement la décomposition du carbone enfoui dans le pergélisol, mais aussi la décomposition de la végétation de surface qui disparaîtra dans des environnements saturés en eau.
Les modèles climatiques montrent que les impacts de telles transitions pourraient être désastreux. Par exemple, une modélisation récente publiée dans Nature Communications révèle que la dégradation du pergélisol et les bouleversements du paysage qui en découlent pourraient entraîner une multiplication par 12 des émissions de carbone dans un scénario de fort réchauffement d’ici la fin du siècle.
Cela est particulièrement important car on estime que le pergélisol contient deux fois plus de carbone que l’atmosphère à l’heure actuelle. La profondeur du pergélisol varie considérablement ; elle dépasse 900 mètres dans certaines parties de la Sibérie et 600 mètres dans le nord de l’Alaska, et diminue rapidement en se déplaçant vers le sud. Des études ont montré qu’une grande partie du pergélisol peu profond, de 3 mètres de profondeur ou moins, dégèlerait probablement dans sa totalité si le monde continuait sur sa trajectoire de réchauffement actuelle.

De plus, dans les environnements gorgés d’eau et dépourvus d’oxygène, les microbes produisent du méthane, un gaz à effet de serre puissant, 30 fois plus efficace pour réchauffer la planète que le dioxyde de carbone, bien qu’il ne reste pas aussi longtemps dans l’atmosphère.

L’ampleur du problème que le dégel du pergélisol est susceptible de poser pour le climat reste une question ouverte. Nous savons déjà qu’il libère des gaz à effet de serre. Les causes et les conséquences du dégel du pergélisol et des transitions paysagères associées sont des domaines de recherche actifs. Pour les personnes qui habitent dans ces régions, la disparitions des terres (utilisées pour l’élevage des rennes par exemple) et la déstabilisation des sols signifient qu’elle devront faire face à des risques et des coûts, notamment avec les dégâts causés aux routes et l’affaissement des bâtiments.

Source : Adapté d’un article paru dans The Conversation et relayé par Yahoo Actualités.

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Over decades to centuries, melting snow seeps into cracks in the soil, building up wedges of ice. These wedges cause troughs in the ground above them, creating the edges of polygons. As ice wedges melt, the ground above collapses. Overall rates of ice wedge thawing have increased in response to climate warming.

Across many Arctic regions, the thawing of permafrost has also been hastened by wildfire. Wildfires in Arctic permafrost regions increased the rate of thaw and vertical collapse of the frozen terrain for up to eight decades after fire. Because both climate warming and wildfire disturbance are projected to increase in the future, they may increase the rate of change in northern landscapes.

Cold temperatures and short growing seasons have long limited the decomposition of dead plants and organic matter in northern ecosystems. Because of this, nearly 50% of global soil organic carbon is stored in these frozen soils. [Editor’s note] In addition to these forest fires, we should add zombie fires which continue to burn insidiously underground, even during the winter period. Today, the thawing of the permafrost is allowing it to get free.

The abrupt transitions we are seeing today – lakes becoming drained basins, shrub tundra turning into ponds, lowland boreal forests becoming wetlands – will not only hasten the decomposition of buried permafrost carbon, but also the decomposition of above-ground vegetation as it collapses into water-saturated environments.

Climate models suggest the impacts of such transitions could be dire. For example, a recent modeling study published in Nature Communications suggested permafrost degradation and associated landscape collapse could result in a 12-fold increase in carbon losses in a scenario of strong warming by the end of the century.

This is particularly important because permafrost is estimated to hold twice as much carbon as the atmosphere today. Permafrost depths vary widely, exceeding 900 meters in parts of Siberia and 600 meters in northern Alaska, and rapidly decrease moving south. Studies have suggested that much of the shallow permafrost, 3 meters deep or less, would likely thaw if the world remains on its current warming trajectory.

What is more, in water-logged environments lacking oxygen, microbes produce methane, a potent greenhouse gas 30 times more effective at warming the planet than carbon dioxide, though it doesn’t stay in the atmosphere as long.

How big of a problem thawing permafrost is likely to become for the climate is an open question. We know it is releasing greenhouse gases now. But the causes and consequences of permafrost thaw and associated landscape transitions are active research frontiers. For people living in these areas, slumping land and destabilizing soil will mean living with the risks and costs, including buckling roads and sinking buildings.

Source : Adapted from an article in The Conversation via Yahoo News.

Conséquences des incendies à Los Angeles // Consequences of the wildfires in Los Angeles

Les conséquences des incendies qui ont ravagé Los Angeles continuent d’affecter la région. D’innombrables structures ont été détruites, le bilan humain est toujours en hausse et de nombreuses personnes qui ont tout perdu tentent de survivre à la catastrophe.
Les récentes pluies torrentielles qui se sont abattues sur le sud de la Californie ont certes aidé les pompiers dans leurs efforts pour éteindre les dernières braises, mais elles ont également entraîné des eaux de ruissellement toxiques dans l’océan. Les services sanitaires du comté de Los Angeles ont émis un bulletin d’alerte :
« En raison des pluies récentes et de la présence de plus en plus grande de débris d’incendie le long des eaux océaniques, il a été décidé de fermer ces eaux océaniques entre Las Flores State Beach et Santa Monica State Beach. Les eaux de ruissellement, les débris d’incendie et les polluants dans l’eau et sur le sable peuvent contenir des produits chimiques toxiques ou cancérigènes. […]
La fermeture restera en vigueur jusqu’à nouvel ordre. Les utilisateurs de la plage sont priés d’éviter tout contact avec l’eau et le sable. »
Comme le savent la plupart des surfeurs, surfer après une pluie peut entraîner de sévères problèmes sanitaires. Si l’on ajoute à cela les produits chimiques utilisés pour lutter contre l’incendie et les débris laissés par les incendies, on obtient un cocktail toxique.

Source : presse californienne.

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The fallout from the devastating fires in Los Angeles continue in the region with untold structures lost, a still rising death toll, and scores of people attempting to outlive the disaster

The recent hravy rainfall across Southern California helped firefighters in their efforts to extinguish the lingering embers, but also funneled toxic runoff into the ocean. The County of Los Angeles Department of Public Health issued an advisory:

“Due to recent rainfall and the increase in fire debris along these ocean waters, an Ocean Water Closure has been declared for Las Flores State Beach to Santa Monica State Beach. Fire debris runoff and pollutants in the water and on the sand may contain toxic or carcinogenic chemicals. […]

The closure will remain in effect until further notice. Beach users are cautioned to avoid water and sand contact.”

As most surfers know, surfing after a rain can lead to some nasty infections. But when you add in the chemicals used to fight the fire, and the debris from the wreckage, that’s one toxic cocktail.

Source : Californian news media.