Autre conséquence de l’éruption du Hunga Tonga-Hunga Ha’apai // Another consequence of the Hunga Tonga-Hunga Ha’apai eruption

Lorsque le volcan Hunga Tonga-Hunga Ha’apai (archipel des Tonga) est entré en éruption le 15 janvier 2022, il a envoyé des ondes de choc dans l’atmosphère ainsi que des vagues de tsunami à travers notre planète. Aujourd’hui, une nouvelle étude publiée dans les Geophysical Research Letters montre que les effets de l’éruption ont également atteint l’espace, avec un événement météorologique spatial majeur.
En analysant les données fournies par la mission Ionospheric Connection Explorer (ICON) de la NASA et des satellites Swarm de l’ESA, les scientifiques ont découvert que, dans les heures qui ont suivi l’éruption, des vents atteignant la vitesse d’un ouragan et des courants électriques inhabituels se sont formés dans l’ionosphère. Le rôle de la mission d’ICON est d’identifier comment la météo sur Terre interagit avec celle de l’espace, une idée relativement nouvelle qui annule les hypothèses précédentes selon lesquelles seules les forces du Soleil et de l’espace pouvaient influencer la météo en bordure de l’ionosphère.
L’éruption du Hunga Tonga a généré l’une des plus grandes perturbations spatiales jamais observées au cours de l’ère moderne. Elle permet aux scientifiques d’analyser le lien encore mal compris entre la basse atmosphère et l’espace. L’événement permet également d’étudier comment les événements sur Terre peuvent affecter la météo dans l’espace, à côté de l’influence de la météo spatiale sur la météo terrestre.
Lorsque le volcan est entré en éruption, il a envoyé un énorme panache de gaz, de vapeur d’eau et de poussière dans le ciel. L’explosion a également créé d’importantes perturbations de pression dans l’atmosphère, ce qui a provoqué des vents violents. Au fur et à mesure que ces vents se sont dirigés vers les couches atmosphériques plus minces, ils ont commencé à s’accélérer. Lorsqu’ils ont atteint l’ionosphère et les confins de l’espace, ICON a enregistré des vitesses de vent allant jusqu’à 725 km/h, ce qui en fait les vents les plus violents – en dessous de 195 km d’altitude – jamais mesurés par la mission depuis son lancement en 2019.
Dans l’ionosphère, ces vents très puissants ont également affecté les courants électriques. Les particules ionosphériques génèrent régulièrement un courant électrique qui se dirige vers l’est – l’électrojet équatorial – alimenté par les vents de la basse atmosphère. Après l’éruption, l’électrojet équatorial a atteint cinq fois sa puissance de crête normale et a radicalement changé de direction; il s’est dirigé vers l’ouest pendant une courte période. C’est quelque chose qui n’avait été observé auparavant que pendant de fortes tempêtes géomagnétiques.
On estime maintenant que l’indice d’explosivité volcanique (VEI) de l’éruption du Hunga Tonga a atteint 6 sur une échelle de 8 niveaux, ce qui la place parmi les plus grandes éruptions volcaniques jamais enregistrées avec des instruments géophysiques modernes.
Source, NASA, ESA, Geophysical Researcher Letters, The Watchers.

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When the Hunga Tonga-Hunga Ha‘apai volcano (Tonga archipelag) erupted on January 15th, 2022, it sent atmospheric shock waves and tsunami waves around the world. Now, a new research published in Geophysical Research Letters shows the effects of the eruption also reached space, causing a major space weather event.

Analyzing data from NASA’s Ionospheric Connection Explorer (ICON) mission and ESA’s Swarm satellites, scientists found that in the hours after the eruption, hurricane-speed winds and unusual electric currents formed in the ionosphere. In particular, ICON’s mission is to identify how Earth’s weather interacts with weather from space, a relatively new idea supplanting previous assumptions that only forces from the Sun and space could create weather at the edge of the ionosphere.

The Hunga Tongo eruption created one of the largest disturbances in space ever seen in the modern era. It is allowing scientists to test the poorly understood connection between the lower atmosphere and space. It also allows them to look at how events on Earth can affect weather in space, in addition to space weather affecting Earth.

When the volcano erupted, it sent a giant plume of gases, water vapour, and dust into the sky. The explosion also created large pressure disturbances in the atmosphere, leading to strong winds.

As the winds expanded upwards into thinner atmospheric layers, they began moving faster. Upon reaching the ionosphere and the edge of space, ICON clocked the windspeeds at up to 725 km/h, making them the strongest winds below 195 km altitude measured by the mission since its launch in 2019.

In the ionosphere, extreme winds also affected electric currents. Particles in the ionosphere regularly form an east-flowing electric current – the equatorial electrojet – powered by winds in the lower atmosphere. After the eruption, the equatorial electrojet surged to five times its normal peak power and dramatically flipped direction, flowing westward for a short period. This is something that was only previously seen with strong geomagnetic storms.

It is now estimated the Hunga Tonga’s volcanic explosivity index (VEI) reached 6 on a scale of 8 levels, placing it among the largest volcanic eruptions ever recorded with modern geophysical instrumentation.

Source, NASA, ESA, Geophysical Researcher Letters, The Watchers.

Source: Tonga Services

Source: NASA

Le glacier Korolev, un géant dans l’espace // Korolev Glacier, a giant in space

Quand on parle de volcans du système solaire, on évoque forcément Olympus Mons qui dresse ses quelque 22 500 mètres  en moyenne au-dessus des plaines environnantes. Il possède à son sommet une caldeira, immense elle aussi, d’environ 80 × 60 kilomètres. En fait, tout semble gigantesque sur la Planète Rouge. Il suffit d’observer les images du glacier Korolev diffusées par l’Agence Spatiale Européenne.

De forme circulaire, le cratère Korolev qui héberge le glacier se trouve sur le Planum Boreum, une plaine qui entoure le pôle nord de la planète. Il présente un diamètre de 81.4 kilomètres et contient un volume probable de glace estimé à 2 200 kilomètres cubes. Le cratère doit son nom à Sergei Korolev, un pionnier de la conquête spatiale et spécialiste de la conception des fusées dans les années 1960, époque où les Russes et les Américains s’étaient lancés dans une course effrénée dans l’espace.

Le plancher du cratère se trouve à environ 2 000 mètres sous la lèvre. L’épaisseur de glace à l’intérieur du cratère a été estimée à environ 1 800 mètres. Cette glace présente la forme d’un dôme d’un diamètre de 60 kilomètres.

La région a été photographiée en 2018 par l’orbiteur Mars Express et l’Agence Spatiale Européenne a réalisé une superbe animation avec ces images :

https://youtu.be/ICSUIJ6XaFI

Source : ESA

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When one mentions the volcanoes in the solar system, one inevitably evokes Olympus Mons, which raises 22,500 metres above the surrounding plains. It has an immense summit caldera, about 80 × 60 kilometres. In fact, everything seems gigantic on the Red Planet. We just need to look at the images of the Korolev Glacier released by the European Space Agency.

Circular in shape, the Korolev crater that hosts the glacier is located on Planum Boreum, a plain that surrounds the north pole of the planet. It has a diameter of 81.4 kilometres and contains a probable volume of ice estimated at 2,200 cubic kilometres. The crater owes its name to Sergei Korolev, a pioneer in space conquest and rocket design specialist in the 1960s, when the Russians and Americans were racing to space.

The crater floor is about 2,000 metres below the rim. The ice thickness inside the crater has been estimated to be around 1,800 metres. This ice is shaped like a dome 60 kilometres in diameter.

The region was photographed in 2018 by the Mars Express Orbiter and the European Space Agency produced a superb animation with these images:

https://youtu.be/ICSUIJ6XaFI

Source: ESA.

Vue du cratère et du glacier Korolev (Source : ESA)

Que se passe-t-il vraiment autour du Groenland ? // What’s really happening around Greenland ?

Comme je l’ai écrit précédemment, de plus en plus de pays s’intéressent aux ressources du Groenland où la calotte glaciaire est en train de fondre et de rétrécir à vue d’oeil. La Chine et la Russie s’affirment de plus en plus dans la région. L’an dernier, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré que « le moment est venu pour que l’Amérique devienne une nation arctique, dans l’intérêt de l’avenir de l’Arctique » ; depuis cette déclaration, l’activité militaire s’intensifie dans la région.
Le Groenland est régi en semi autonomie par le Danemark ; Copenhague gère la défense de l’île par l’intermédiaire de son Joint Arctic Command [NDLR : Le Joint Arctic Command a pour mission principale en temps de paix d’assurer la souveraineté de l’Unité du Royaume du Danemark, en surveillant la zone autour des îles Féroé et du Groenland]. À plusieurs reprises depuis 2006, des navires étrangers sont arrivés à l’improviste ou sans les autorisations préalables dans des eaux que le Danemark, membre de l’OTAN, entend défendre.
Le Groenland, que Donald Trump a proposé sans succès d’acheter à Copenhague en 2019, est en grande partie recouvert par une calotte glaciaire, avec un littoral rocheux. L’obscurité y est presque totale pendant les mois d’hiver. Cependant, sous les roches et la glace se cachent d’abondantes réserves de minéraux et de métaux rares utilisés dans la fabrication des smartphones, des véhicules électriques et des jets militaires. On y trouve aussi de l’uranium et probablement d’importants gisements de pétrole et de gaz naturel.
Le Groenland n’offre pas seulement des ressources naturelles. L’île, qui est plus proche de New York que New York de Los Angeles, est également une fenêtre stratégique sur l’espace. Située à Thulé, la base aérienne la plus septentrionale des États-Unis abrite un réseau de capteurs assurant la surveillance et le contrôle de l’espace. Thulé est l’un des rares endroits au monde où l’on peut avoir accès à des satellites en orbite autour des pôles. Ils viennent en complément de la couverture classique du globe et jouent un rôle majeur dans les prévisions météorologiques et la recherche climatique.
Sur la mer autour du Groenland, plusieurs pays font naviguer de nouveaux brise-glaces pour augmenter le trafic de fret. La Chine, qui a affirmé être, en 2018, une nation «proche de l’Arctique», a déclaré qu’elle souhaitait construire des infrastructures et «participer à la gouvernance de l’Arctique».
Au cours des dernières années, les alliés occidentaux ont accru leur présence autour du Groenland. En août et septembre 2020, un garde-côte américain a participé à des exercices avec des navires danois et français sur la côte ouest du Groenland. En septembre, le Danemark a rejoint pour la première fois les États-Unis, le Royaume-Uni et la Norvège dans un exercice militaire à grande échelle dans la Mer de Barents, près de la Russie.
Certaines régions de l’Arctique sont relativement bien couvertes par les satellites et les radars, ce qui n’est plus le cas du Groenland depuis le début des années 1990. De 1959 à 1991, le Groenland faisait partie du North American Aerospace Defence Command – Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord – un ensemble de 63 centres de radars et de communications s’étendant sur 5000 kilomètres depuis l’ouest de l’Alaska jusque dans l’Arctique canadien. Le Groenland possédait quatre radars au-dessus de sa calotte glaciaire, mais deux ont été démantelés et les deux autres ont été abandonnés à leur triste sort ; ils s’enfoncent maintenant lentement dans la glace.
Aujourd’hui, pour surveiller son vaste territoire, le Groenland dispose d’un avion, de quatre hélicoptères et de quatre navires. En plus de faire respecter la souveraineté, ils sont en charge des opérations de contrôle de la pêche et assurent les missions de recherche et sauvetage. Six traîneaux tirés par 80 chiens patrouillent la partie nord-est du territoire. En août 2006, deux chasseurs ont déclaré avoir repéré un sous-marin alors qu’ils chassaient le renne dans un fjord du sud du Groenland. Ils ont fait un dessin du sous-marin que l’armée a identifié comme étant probablement un modèle russe.
Le gouvernement danois a promis en 2019 d’augmenter son budget militaire au Groenland avec un investissement de 237 millions de dollars dédié à la surveillance. Pour l’instant, le Danemark n’a pas de satellites pour surveiller le trafic autour du Groenland. En 2018, il a commencé à recevoir chaque jour quelques images satellites par l’intermédiaire de l’Agence de sécurité maritime de l’Union européenne, mais en général elles ne sont pas suffisamment précises et détaillées à des fins militaires.
Pendant des années, il a été assez facile pour les chercheurs étrangers d’accéder aux eaux du Groenland et à celles situées entre le Groenland, l’Islande et le Royaume-Uni. L’année dernière, cependant, les autorités danoises ont rejeté la demande d’un groupe de chercheurs internationaux dirigé par la Suisse qui prévoyait de se déplacer sur un brise-glace russe lors de la toute première circumnavigation du Groenland. Deux sources fiables ont émis des doutes sur la finalité de l’expédition et ont indiqué que le brise-glace, utilisé lors de plusieurs expéditions antérieures au Groenland, était susceptible de servir à des fins non scientifiques telles que l’exploitation d’informations provenant de câbles sous-marins à fibres optiques ou la cartographie du fond marin pour faciliter l’accès des sous-marins russes. En 2016, un navire russe, que la marine américaine a accusé de transporter des submersibles en mesure de couper et espionner des câbles sous la surface de l’océan, a jeté l’ancre près de Nuuk, là même où passe un câble de communication sous-marin qui relie l’Islande et l’Amérique.

Les navires étrangers signalent généralement leur arrivée à l’aide du système international d’identification automatique. Lorsqu’il analyse les images satellites, le Joint Arctic Command danois identifie souvent ce qu’il appelle des «cibles sombres», à savoir des objets qui ressemblent à des navires mais qui ne peuvent pas être identifiés avec précision. Quand l’armée danoise envoie des navires ou des hélicoptères vers la cible repérée, il s’agit souvent d’icebergs. Lorsque les cibles se sont avérées être des navires, il s’agissait le plus souvent de navires américains n’ayant pas signalé leur arrivée…
Source: Yahoo News

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As I put it before, a growing number of countries are showing interest in Greenland’s resources as the country’s icecap is melting and shrinking. Both China and Russia have been making increasingly assertive moves in the region, and after the U.S. Secretary of State Mike Pompeo last year said now is « America’s moment to stand up as an Arctic nation and for the Arctic’s future, » military activity is stepping up.

Greenland is a semi-autonomous part of the Kingdom of Denmark, and Copenhagen runs the island’s defence through its Joint Arctic Command. On several occasions since 2006, foreign vessels have turned up unexpectedly or without the necessary protocols, in waters that NATO-member Denmark aims to defend.

Greenland, which Donald Trump offered unsuccessfully to buy from Copenhagen in 2019, is largely an ice sheet with a rocky coastline. It is hidden by almost complete darkness in the winter months. However, beneath its rocks and ice are abundant resources of minerals and rare earth metals used in equipment from smartphones to electric vehicles and military jets, as well as uranium and potentially vast resources of oil and natural gas.

Greenland offers more than resources. The island, which is nearer to New York than New York is to Los Angeles, is also a strategic window onto space. Located at Thule, the United States’ northernmost air base houses a network of sensors which provides space surveillance and control. Thule is one of the few places in the world with access to satellites that orbit the poles, completing coverage of the globe which is essential for weather forecasting and climate research.

On the sea, several countries are building new icebreakers to increase freight traffic. China, which in 2018 declared itself a « near-Arctic » nation, has said it wants to build infrastructure and « participate in the governance of the Arctic. »

In the past few years, Western allies have increased their presence around Greenland. In August and September this year, a U.S. Coast Guard cutter carried out joint exercises with Danish and French naval vessels on Greenland’s west coast. And in September, Denmark for the first time joined the United States, UK and Norway in a large-scale military exercise in the Barents Sea near Russia.

Some Arctic regions are relatively well covered by satellite and radar. But since the early 1990s, Greenland has slipped off the radar. From 1959 to 1991 Greenland was part of the North American Aerospace Defence Command, an integrated chain of 63 radar and communication centres stretching 5,000 kilometres from Western Alaska across the Canadian Arctic. It had four radars operating on its ice sheet. Two were dismantled; the other two were abandoned and are now slowly sinking into the ice.

Today, to monitor its vast area, Greenland has one aircraft, four helicopters and four ships. In addition to enforcing sovereignty, they handle fishing inspection and search and rescue operations. Six sleds powered by 80 dogs patrol the remote northeastern part. In August 2006, a local couple said they spotted a submarine while they were hunting reindeer in a fjord in southern Greenland. The couple made a drawing, which the military identified as a likely Russian model.

The Danish government promised in 2019 to upgrade military spending in Greenland with an investment of 237 million dollars for surveillance. For now, Denmark has no satellites to monitor traffic around Greenland. In 2018, it started receiving a few satellite images a day from the European Union’s Maritime Safety Agency, but they are not always detailed enough for military purposes.

For years, it has been fairly easy for foreign researchers to access the waters around Greenland and those between Greenland, Iceland and the UK. Last year, though, Danish authorities failed to approve an application from a Swiss-led group of international researchers who were planning to travel on a Russian icebreaker on the first-ever circumnavigation of Greenland. Two sources with knowledge of the matter said they had become suspicious that the icebreaker, used for several earlier expeditions in Greenland, could serve non-scientific purposes such as tapping information from subsea fibre cables or mapping the seabed to ease access for Russian submarines. In 2016, a Russian vessel, which the U.S. Navy accused of transporting submersibles that can sever and tap into cables beneath the ocean’s surface, anchored outside Nuuk, where passes a subsea communications cable that connects Iceland and America.

Foreign ships usually report their arrival using the international Automatic Identification System ship-tracking system. When analysing satellite images, the Joint Arctic Command often identifies what it calls « dark targets », namely objects that look like ships but can’t be identified on the system. If the Danish military sends out vessels or helicopters to the target, they often find an iceberg. When the targets have turned out to be ships, these have most often been U.S. marine vessels that have not reported their arrival…

Source : Yahoo News.

Le Groenland, une véritable caverne d’Ali Baba!

Les volcans vus depuis l’espace // Volcanoes seen from space

drapeau francaisLes volcans vus depuis l’espace offrent souvent des vues spectaculaires. En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez voir les différentes photos prises pendant l’année 2013 par le satellite Earth Observing-1 de la NASA. J’ai activé le mois de janvier sur le calendrier en bas à droite de l’ écran. A vous de continuer. Vous avez la possibilité de voir chaque image en haute résolution. Bon voyage !

http://earthobservatory.nasa.gov/NaturalHazards/category.php?cat_id=12&m=1&y=2013

drapeau anglaisSeen from space, volcanoes often offer dramatic views. If you click on the link here below, you will see the different photos taken by NASA’s Earth Observing-1 satellite. I have activated the month of January. Just carry on! You can see each image in a higher resolution. Have a nice journey!

http://earthobservatory.nasa.gov/NaturalHazards/category.php?cat_id=12&m=1&y=2013

Niijima-blog

Niijima, la nouvelle île japonaise, vue depuis l’espace le 8 décembre 2013.  (Crédit photo:  NASA)