Le Vésuve à Cahors (Lot) le 6 novembre 2025 !

J’aurai le plaisir de présenter à CAHORS (Lot) – dans le cadre de l’Université pour Tous Cahors Quercy – une conférence intitulée « La Campanie, des Champs Phlégréens à Pompéi »  le jeudi 6 novembre à 14h30 au Centre Universitaire Maurice-Faure, 273 avenue Henri Martin .

Au départ de Pouzzoles, je conduirai le spectateur à travers la Campanie avec une première étape dans la Solfatara, une cocotte-minute prête à exploser. Puis, nous escaladerons les pentes du Vésuve dont la prochaine éruption pourrait être dévastatrice. Nous déambulerons ensuite dans les rues de Herculanum, Pompéi, mais aussi Oplontis et Stabies, détruites par le volcan en l’an 79.

Mon exposé se poursuivra avec un diaporama d’une vingtaine de minutes, en fondu-enchaîné sonorisé, intitulé « La Java des Volcans». Il fait voyager à travers l’île indonésienne de Java qui héberge plusieurs volcans aussi explosifs que le Vésuve.

A l’issue de la conférence, le public pourra se procurer le dernier livre « Histoires de Volcans – Chroniques d’éruptions » que j’ai écrit avec Dominique Decobecq, ainsi que des CD d’images de volcans.

Photos: C. Grandpey

Volcans du monde // Volcanoes of the world

Suite au shutdown aux États Unis, la Smithsonian Institution n’est pas en mesure de diffuser son bulletin hebdomadaire habituel sur l’activité volcanique dans le monde. Mes informations concernent donc un nombre limité de sites éruptifs.

Dernière minute : D’après les observations à partir des webcams, deux éruptions, d’une durée de quelques minutes chacune, se sont produites à 12 h 30 et à 18 h 40 le 30 novembre 2025 à White Island (Nouvelle-Zélande). Aucune autre éruption n’a été observée depuis. Le niveau d’alerte volcanique a été relevé à 3 et la couleur de l’alerte aérienne est passée à l’Orange.
Source : GeoNet.

Photo: C. Grandpey

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Une petite explosion  a été détectée le 29 octobre 2025 sur le Korovin (complexe volcanique de l’Atka (Aléoutiennes/Alaska) par des données sismiques et infrasonores le 29 octobre 2025. La couleur de l’alerte aérienne et le niveau d’alerte volcanique sont passés respectivement à l’Orange et à Advisory (surveillance conseillée). De brèves explosions peuvent se produire sur le Korovin sans signes avant-coureurs significatifs.

Source : AVO.

Vue du Korovin (à gauche) et du Kliuchef (à droite) dans le complexe volcanique de l’Atka (Crédit photo: AVO) 

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Le PHIVOLCS indique qu’une éruption phréatomagmatique mineure s’est produite au Main Crater du Taal (Philippines) dans l’après-midi du 25 octobre 2025. L’événement a généré des panaches qui se sont élevés à 1 200 mètres au-dessus du cratère.

Quatre autres éruptions de courte durée ont été enregistrées dans la partie nord-est du Main Crater du Taal entre les 25 et 26 octobre 2025, avec des panaches denses de 1 200 à 2 100 m de hauteur et de légères retombées de cendres sur les zones environnantes. Le Phivolcs explique qu’il s’agit d’éruptions phréatiques et phréatomagmatiques mineures, associées à des ondes de choc et à des coulées pyroclastiques très localisées.

Le niveau d’alerte 1 reste en vigueur sur le volcan, signe d’une activité de faible intensité.

 

Éruption du 25 octobre 2025 (Source : Phivolcs)

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Comme je l’ai expliqué à la fin de l’épisode 35 du Kilauea (Hawaï), l’inflation a repris au sommet et se poursuit, accompagnée de séquences de tremor et d’une lueur dans les bouches éruptives, ce qui confirme la probabilité d’un nouvel épisode. Les modèles montrent une fenêtre de prévision probable pour l’Épisode 36 du 5 au 11 novembre 2025 ; la période la plus probable se situe entre le 6 et le 9 novembre.
Source : HVO.

Double fontaine de lave de l’Épisode 35 (image webcam)

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Dans sa dernière mise à jour (28 octobre 2025), le MetOffice islandais indique qu’environ 14 millions de mètres cubes de magma se sont accumulés sous Svartsengi depuis la dernière éruption. Compte tenu des événements précédents le long de la chaîne de cratères de Sundhnúkur, la probabilité d’une nouvelle éruption augmente lorsqu’un volume de magma semblable à celui émis lors de la dernière éruption s’est accumulé sous Svartsengi. Depuis mars 2024, la quantité de magma émise sur la chaîne de cratères de Sundhnúkur a considérablement varié, de 12 à 31 millions de mètres cubes. Par conséquent, il est impossible de définir la date de la prochaine éruption.
L’activité sismique près de Krýsuvík se poursuit, avec de nombreux petits séismes enregistrés quotidiennement. Le 22 octobre 2025, deux séismes de magnitude 3,1 et 3,6 se sont produits à l’ouest de Kleifarvatn. L’affaissement du sol observé depuis l’été se poursuit également dans la région, mais a ralenti ces dernières semaines.

Source: Met Office

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Afin de calmer les angoisses de ceux qui redoutent une éruption des Champs Phlégréens (Italie), voici les dernières informations publiées par l’INGV le 28 octobre 2025.

Durant la semaine du 20 au 26 octobre 2025, 178 séismes d’une magnitude maximale de M2,8 ± 0,3 ont été enregistrés dans la région des Champs Phlégréens. 66 événements ont été enregistrés dans la seule région de Pouzzoles-Agnano Pisciarelli.

Source: INGV

S’agissant de la déformation du sol et du bradyséisme, la région traverse actuellement une phase de soulèvement. Les données postérieures à l’essaim sismique du 15 au 19 février 2025 ont montré une augmentation de la vitesse de soulèvement du sol, avec une valeur moyenne mensuelle d’environ 30 ± 5 mm/mois jusqu’à fin mars. À partir du début avril 2025, le soulèvement du sol s’est poursuivi, avec une valeur moyenne mensuelle d’environ 15 ± 3 mm/mois. Les données des 15 derniers jours montrent une augmentation du soulèvement du sol, avec soulèvement moyen préliminaire d’environ 20 ± 5
mm/mois. Cette valeur sera à affiner dans les prochaines semaines. À noter qu’on est loin du soulèvement de 1,80 m qui a entrainé l’évacuation du quartier de Rione Terra en 1983. Aucune éruption n’avat suivi cet événement.

Les paramètres géochimiques confirment la tendance à long terme au réchauffement du système hydrothermal. La fumerolle de la Bocca Grande dans la Solfatara confirme cette tendance à la hausse, avec une valeur moyenne d’environ 166 °C et des valeurs maximales d’environ
170 °C. Comme je l’ai indiqué précédemment, j’avais mesuré une température d’environ 140°C dans les années 1990.

Dans la conclusion de son rapport, l’INGV précise qu’aucun élément n’indique une évolution significative à court terme.

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Au Pérou, la situation est stable sur le Sabancaya. Aucune explosion n’est enregistrée ; toutefois, des émissions de vapeur d’eau et de gaz sont observées, atteignant une hauteur maximale de 1 100 m au-dessus du sommet du volcan.

Source : IGP.

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La situation est également relativement stable au Kamtchatka où la couleur de l’alerte aérienne reste Orange sur le Sheveluch et le Krasheninnikov. Elle est Jaune sur la Bezymianny et le Klyuchevskoy.

Source : KVERT.

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Due to the shutdown in the United States, the Smithsonian Institution is unable to release its usual weekly bulletin on global volcanic activity. My information therefore concerns a limited number of eruption sites.

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Last minute : Based on webcam observations two distinct eruptions lasting a dew minutes occurred at 12:30 pm and 6:40 pm on November 30, 2025 at White Island (New Zealand). No further eruption has been observed since. The Volcanic Alert Level was raised to level 3 and the Aviation Colour Code raised to Orange.

Source : GeoNet.

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A small explosion from Korovin Volcano (Atka volcanic complex (Aleutians / Alaska) was detected in seismic and infrasound data on October 29, 2025. The Aviation Color Code and Alert Level were raised to YELLOW/ADVISORY. Brief explosive events at Korovin Volcano can occur without significant precursory unrest.

Source: AVO.

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PHIVOLCS indicates that a minor phreatomagmatic eruption occurred at Taal‘s Main Crater (Philippines) in the afternoon of October 25 2025. The event generated plumes that rose 1,200 meters above the crater.

Four other short-lived eruptions were recorded at the northeastern portion of the Taal Main Crater between October 25 and 26, 2025, producing dense plumes 1 200–2 100 m high and minor ashfall over nearby areas. The events were minor phreatic and phreatomagmatic eruptions, with associated shockwaves and localized pyroclastic flows

The Alert Level 1 remains in effect over Taal Volcano, indicating low-level unrest.

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As I explained at the end of Kilauea‘s Episode 35 (Hawaii), inflation started again at the summit and continues along with seismic tremor and vent glow indicating that another episode is probable. Models suggest a likely forecast window of November 5–11 for Episode 36 with November 6-9 most probable.

Source : HVO.

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In its latest update (October 28 2025), the Icelandic Met Office indicates that about 14 million cubic meters of magma have accumulated beneath Svartsengi since the last eruption. Based on previous events in the Sundhnúkur crater row, the likelihood of a new eruption increases once a similar volume of magma has recharged beneath Svartsengi as was released during the last event. Looking at eruptions in the Sundhnúkur crater row since March 2024, the amount of magma that was released from Svartsengi each time has varied considerably, from 12 million to 31 million cubic meters. Therefore, there is still considerable uncertainty about the exact timing of the next event.

Earthquake activity near Krýsuvík continues, with numerous small earthquakes recorded daily. On October 22 2025, two earthquakes measuring M3.1 and M3.6 occurred west of Kleifarvatn. Subsidence, observed since the summer, also continues in the region, but has decreased in recent weeks.

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To allay the fears of those concerned about an eruption of the Phlegraean Fields (Italy), here is the latest information published by the INGV on October 28, 2025.

During the week of October 20-26, 2025, 178 earthquakes with a maximum magnitude of M2.8 ± 0.3 were recorded in the Phlegraean Fields region. 66 of these events were recorded in the Pozzuoli-Agnano Pisciarelli area alone.

Regarding ground deformation and bradyseism, the region is cuttently experiencing a phase of uplift. Data collected after the seismic swarm of February 15-19, 2025, showed an increase in the rate of ground uplift, with an average monthly value of approximately 30 ± 5 mm/month until the end of March. From the beginning of April 2025, ground uplift continued, with an average monthly value of approximately 15 ± 3 mm/month. Data from the last 15 days show an increase in ground uplift, with a preliminary average uplift of approximately 20 ± 5 mm/month. This value will be refined in the coming weeks. It should be noted that this is far from the 1.80 m uplift that led to the evacuation of the Rione Terra neighborhood in 1983. No eruption followed that event.

Geochemical parameters confirm the long-term warming trend of the hydrothermal system. The Bocca Grande fumarole in the Solfatara confirms this upward trend, with an average value of approximately 166 °C and maximum values ​​of approximately 170 °C. As I mentioned earlier, I measured a temperature of approximately 140°C in the 1990s.

In the conclusion of its report, the INGV states that there is no indication of a significant change in the short term.

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In Peru, the situation is stableat Sabancaya. No explosions are recorded ; however, water vapor and gas emissions are observed, reaching a maximum height of 1,100 m above the volcano’s summit.

Source : KVERT.

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The situation is also relatively stable in Kamtchatka where the aviation color code remains Orange for Sheveluch and Krasheninnikov. It is Yellow for Bezymianny and Klyuchevskoy.

Source : KVERT.

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Expédition antarctique en kite-ski au service de la science polaire

Aucune région du monde n’est épargnée par le réchauffement climatique, pas plus l’Arctique que l’Antarctique. Le continent blanc inquiète particulièrement les glaciologues. Si rien n’est fait par nos gouvernements pour freiner la hausse des températures, la fonte des glaces polaires nous conduira inévitablement à la catastrophe. En particulier, la fonte des glaciers antarctiques fera s’élever de plusieurs mètres le niveau des océans avec un impact désastreux sur les zones littorale, souvent densément peuplées.

Source: British Antarctic Survey (BAS)

C’est dans ce contexte que l’explorateur Matthieu Tordeur et la glaciologue Heidi Sevestre s’apprêtent à partir pour une expédition en Antarctique pour sensibiliser à la fonte des glaces. Baptisée Under Antarctica – Sous l’Antarctique – et à quelques jours de l’ouverture de la COP30 au Brésil, l’expédition a pour but de rappeler aux gouvernements l’urgence de limiter nos émissions de gaz à effet de serre. Elle se tient sous le haut patronage du Président de la République et sous l’égide de l’Unesco alors que les Nations Unies ont fait de 2025 l’année de la préservation des glaciers.

Pour se déplacer sur plus de 3 600 km, les deux explorateurs utiliseront un mode de déplacement innovant et respectueux de l’environnement : le kite-ski.

L’expédition sera menée pendant l’été austral, d’octobre 2025 à janvier 2026, soit pendant environ 80 jours. Un documentaire sur cette aventure et ses résultats sera diffusé en 2026. Pendant trois mois, huit cahiers pédagogiques seront partagés gratuitement aux inscrits. Ils proposeront aux élèves à partir de 8 ans un suivi de l’expédition en direct. Ces cahiers numériques, disponibles en français et en anglais, livrent des connaissances sur le climat, l’histoire, la géographie, les sciences et la vie des aventuriers, et sont ponctués de visioconférences, images, sons et vidéos.

Pendant trois mois, Tordeur et Sevestre vont traverser d’Est en Ouest l’Antarctique pour sonder la calotte polaire à l’aide de deux radars à pénétration de sol pour retrouver la trace d’une glace datant de 130 000 ans, époque où les températures sur Terre étaient comparables à celles que nous connaîtrons en 2100. La glaciologue explique qu' »il y a 130 000 ans il faisait plus trois degrés sur terre. C’est ce qu’on risque d’avoir si les gouvernements ne mettent pas vraiment en place leurs objectifs ambitieux de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre » Ces radars permettront aussi de révéler les lacs et les rivières sous-glaciaires, la topographie du socle rocheux, ainsi que l’accumulation de neige à la surface de la calotte polaire. L’objectif est de mieux comprendre le rôle de la fonte de l’Antarctique dans la montée du niveau des mers.

Avant même le départ de cette expédition, on sait déjà que si la glace de l’Antarctique de l’Ouest fondait dans sa totalité, le volume de glace qu’il contient pourrait faire monter le niveau des mers de plusieurs mètres, bouleversant ainsi la biodiversité et nos littoraux, où vivent 700 millions de personnes. Avec la hausse des températures, les plates-formes littorales de l’Ouest Antarctique vont disparaître. Elles ne serviront plus de remparts aux énormes glaciers situés derrière elles. Si l’un de ces glaciers, le Thwaites, par exemple, termine sa course dans l’océan Austral, les autres suivront car les systèmes glaciaires de cette région antarctique sont interconnectés.

Source: BAS

Vous trouverez les informations sur l’expédition Under Antarctica en cliquant sue ce lien :

https://www.underantarctica.com/

Fréquence et intensité des ouragans // Frequency and intensity of the hurricanes

Aux États Unis, les prévisionnistes de la NOAA prévoient une activité cyclonique supérieure à la normale dans le bassin atlantique cette année. Ils prévoient 30 % de probabilité d’une saison proche de la normale, 60 % de probabilité d’une saison supérieure à la normale et 10 % de probabilité d’une saison inférieure à la normale.

Source: NOAA

L’agence prévoit un total de 13 à 19 tempêtes (vents de 65 km/h ou plus). Parmi celles-ci, 6 à 10 devraient se transformer en ouragans (vents de 120 km/h ou plus), dont 3 à 5 ouragans majeurs (catégorie 3, 4 ou 5 ; avec des vents de 180 km/h ou plus). La NOAA a un niveau de fiabilité de 70 % dans ces fourchettes.
La NOAA et le National Weather Service (Service météorologique national) utilisent les modèles météorologiques les plus avancés et des systèmes de suivi des ouragans les plus performants pour fournir aux Américains des prévisions et des alertes de tempête en temps réel. Comme l’ont montré les importantes inondations causées par les ouragans Helene et Debby en 2024, les impacts des ouragans peuvent s’étendre à l’intérieur des terres bien au-delà des communautés côtières.
La saison 2025 devrait être supérieure à la normale en raison d’une conjonction de facteurs, notamment la persistance de conditions ENSO neutres (El Niño South Oscillation), des températures océaniques supérieures à la moyenne sous l’effet du réchauffement climatique, des prévisions de faible wind shear (cisaillement du vent) et le risque d’une activité accrue de la mousson d’Afrique de l’Ouest, principal point de départ des ouragans dans l’Atlantique (c’est le cas avec Melissa). Tous ces éléments tendent à favoriser la formation de tempêtes tropicales.

Source : NOAA.

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 En France, avec son habituelle frilosité devant le réchauffement climatique, Météo France indique qu’avec un recul de seulement une cinquantaine d’années, il est important de rester prudent sur la climatologie des cyclones.

Cependant, tout comme la NOAA, l’agence reconnaît que depuis les années 1970, on observe une augmentation de l’activité cyclonique tropicale dans l’Atlantique nord, en lien avec une anomalie chaude de la température de surface de la mer sur ce bassin. Par contre, Météo France rechigne toujours à admettre l’origine anthropique ou naturelle de cette anomalie océanique qui «  peut être liée à une variabilité naturelle à des échelles multi-décennales, mais certaines études mettent en avant la contribution de la baisse des concentrations des aérosols (en réponse aux normes environnementales mises en place à la fin du 20ème siècle). » La fréquence des cyclones dans ce bassin semble augmenter plus fortement dans les années 2000. En 2020, un nombre inédit de 30 systèmes cycloniques a été observé.

Météo France ajoute que les rapports successifs du GIEC documentent toujours plus la complexité des changements qui pourraient se produire à l’avenir sur le développement et le cycle de vie des cyclones tropicaux. Selon les météorologues français, il très difficile de simuler l’évolution des cyclones sous l’effet du réchauffement climatique. En effet, beaucoup de modèles qui simulent l’évolution du climat à l’échelle du globe ont des résolutions d’une centaine de kilomètres, ce qui est trop grossier pour bien représenter ces phénomènes. Néanmoins, l’arrivée récente de modèles à plus haute résolution (les Américains en possèdent, pas les Français, semble-t-il!) permet de disposer d’un ensemble de simulations climatiques sur lesquelles on peut s’appuyer pour délivrer des messages robustes.

Source : Météo France.

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In the United States, NOAA forecasters predict above-normal hurricane activity in the Atlantic basin this year. They predict a 30% chance of a near-normal season, and a 10% chance of a below-normal season.
The agency predicts a total of 13 to 19 storms (winds of 65 km/h or greater). Of these, 6 to 10 are expected to become hurricanes (winds of 120 km/h or greater), including 3 to 5 major hurricanes (Category 3, 4, or 5; with winds of 180 km/h or greater). NOAA has a 70% confidence level in these ranges.

NOAA and the National Weather Service use the most advanced weather models and hurricane tracking systems to provide Americans with real-time storm forecasts and warnings. As the significant flooding caused by Hurricanes Helene and Debby in 2024 demonstrated, hurricane impacts can extend inland well beyond coastal communities.
The 2025 season is expected to be above normal due to a combination of factors, including continued neutral ENSO (El Niño Southern Oscillation) conditions, above-average ocean temperatures driven by global warming, forecasts of weak wind shear, and the potential for increased activity in the West African monsoon, the primary source of Atlantic hurricanes (as seen with Melissa). All of these factors tend to favor the formation of tropical storms.
Source: NOAA.

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In France, with its usual cautious attitude toward global warming, Météo France indicates that with only about fifty years of hindsight, it is important to remain cautious about cyclone climatology.
However, like NOAA, the agency acknowledges that since the 1970s, there has been an increase in tropical cyclone activity in the North Atlantic, linked to a warm sea surface temperature anomaly in this basin. However, Météo France still hesitates to admit the anthropogenic origin of this oceanic anomaly, which « may be linked to natural variability on multi-decadal scales, but some studies highlight the contribution of the decline in aerosol concentrations (in response to environmental standards implemented at the end of the 20th century). » The frequency of cyclones in this basin appears to have increased more sharply in the 2000s. In 2020, an unprecedented number of 30 cyclonic systems were observed. Météo France adds that successive IPCC reports increasingly document the complexity of the changes that could occur in the future in the development and life cycle of tropical cyclones. According to French meteorologists, it is very difficult to simulate the evolution of cyclones under the effect of global warming. Indeed, many models that simulate climate change on a global scale have resolutions of around 100 kilometers, which is not accurate enough to adequately represent these phenomena. However, the recent arrival of higher-resolution models (the Americans have them, but the French do not, it seems!) provides a set of climate simulations that can be used to deliver robust messages.
Source: Météo France.