Sismicité et bradyséisme dans les Champs Phlégréens (Italie) : la réalité scientifique // Seismicity and bradyseism in the Phlegraean Fields (Italie) : scientific reality

Suite au dernier séisme qui a secoué la région des Champs Phlégréens et de Naples le 13 mars 2025, beaucoup de gens redoutent une éruption volcanique qui serait un désastre étant donné la très forte densité de population dans cette région.

Comme toujours dans un contexte anxiogène, il faut garder la tête froide et prendre en compte la réalité sur le terrain. Pour cela, il suffit de consulter le site de l’INGV qui met en ligne les paramètres scientifiques concernant les Champs Phlégréens et donne un avis sur l’évolution de la situation.

https://www.ov.ingv.it/index.php/monitoraggio-e-infrastrutture/bollettini-tutti/boll-sett-flegrei

Dans le bulletin du 11 mars 2025, l’INGV explique qu’au cours de la semaine du 3 au 9 mars 2025 (donc quelques jours avant l’événement du 13 mars), on a enregistré 89 séismes de magnitude Md≥0,0 (Mdmax=3,2 ± 0,3) dans la région des Campi Flegrei. Cette tendance correspond à la situation des derniers mois, en sachant que certains séismes sont susceptibles de présenter une intensité supérieure à celle mentionnée dans le bulletin.
S’agissant de la déformation du sol, les données des 3 dernières semaines montrent une reprise du soulèvement du sol, avec une valeur préliminaire de vitesse moyenne mensuelle d’environ 30±5 mm/mois. Cette valeur est préliminaire et sera affinée en fonction des données supplémentaires disponibles dans les prochaines semaines.

Pouzzoles: Temple de Sérapis et traces de l’activité bradysismique

Aucune variation significative des paramètres géochimiques n’a été signalée. Le capteur de température installé à proximité de la fumerolle de Pisciarelli a montré une valeur moyenne d’environ 96 °C.

Sur la base de l’activité volcanique décrite ci-dessus, l’INGV indique qu’ « aucun élément n’émerge de nature à suggérer des évolutions significatives à court terme. »
En bref, les paramètres géophysiques et géochimiques n’incitent pas à la panique. Toutefois, des essaims sismiques comme ceux observés à la mi-février 2025, ou des secousses de plus forte intensité comme celle du 13 mars ne sauraient être exclus, et on ne peut malheureusement pas prévoir le moment de leur déclenchement.

°°°°°°°°°°

Une équipe de chercheurs de l’INGV a analysé l’évolution de la déformation du sol et de l’activité sismique dans les Campi Flegrei de 2000 à 2023. Elle a quantifié leur accélération au fil du temps et établi une relation exponentielle entre le soulèvement maximal de la caldeira et le nombre cumulé d’événements sismiques. L’étude a été publiée dans la revue Communications Earth & Environment. Un aspect particulièrement intéressant concerne la relation entre la déformation du sol et le nombre de séismes enregistrés. L’étude a mis en évidence une relation exponentielle claire entre le soulèvement maximal de la caldeira et le nombre cumulé de séismes enregistrés. Cette relation diffère de la relation linéaire observée lors de la dernière crise bradysismique de 1982-1984. De plus, cette relation exponentielle s’est renforcée à partir de 2020 environ, c’est-à-dire à mesure que le soulèvement de la caldeira s’approchait du niveau maximal atteint lors de la crise de 1982-1984. Cette relation explique pourquoi le soulèvement de la caldeira enregistré ces dernières années s’est accompagné d’une activité sismique plus intense que les années précédentes.

———————————————-

Following the recent earthquake that shook the Phlegraean Fields and the Naples region on March 13th, 2025, many people fear a volcanic eruption which would be disastrous given the region’s very high population density.
As always, in an anxiety-provoking context, we must keep a cool head and consider the reality on the field. To do this, we just need to have a look at the INGV website, which provides the scientific parameters concerning the Phlegraean Fields and provides a conclusion on the evolving situation.
https://www.ov.ingv.it/index.php/monitoraggio-e-infrastrutture/bollettini-tutti/boll-sett-flegrei

In the bulletin released on March 11th, 2025, INGV explains that during the week of March 3 to 9, 2025 (i.e., a few days before the event of March 13), 89 earthquakes with magnitudes Md≥0.0 (Mdmax=3.2 ± 0.3) were recorded in the Campi Flegrei area. This trend corresponds to the situation of recent months, bearing in mind that some earthquakes are likely to be of greater intensity than that mentioned in the bulletin.
Regarding ground deformation, data from the last 3 weeks show a resumption of ground uplift, with a preliminary monthly average velocity value of approximately 30 ± 5 mm/month. This value is preliminary and will be refined based on additional data available in the coming weeks.
No significant variations in geochemical parameters have been reported. The temperature sensor installed near the Pisciarelli fumarole showed an average value of approximately 96°.

Based on the volcanic activity described above, INGV states that « no evidence has emerged that would suggest significant changes in the short term. »
In short, the geophysical and geochemical parameters do not give rise to panic. However, seismic swarms like those observed in mid-February 2025, or more intense tremors like the one on March 13, cannot be ruled out, and unfortunately, the timing of their onset cannot be predicted.

°°°°°°°°°°

A team of INGV researchers analyzed the evolution of ground deformation and seismic activity in the Campi Flegrei from 2000 to 2023. They quantified their acceleration over time and established an exponential relationship between the maximum caldera uplift and the cumulative number of seismic events. The study was published in the journal Communications Earth & Environment. A particularly interesting aspect concerns the relationship between ground deformation and the number of recorded earthquakes. The study reveals a clear exponential relationship between the maximum caldera uplift and the cumulative number of recorded earthquakes. This relationship differs from the linear relationship observed during the last bradyseismic crisis of 1982-1984. Moreover, this exponential relationship strengthened from around 2020 onwards, i.e., as caldera uplift approached the maximum level reached during the 1982-1984 crisis. This relationship explains why caldera uplift recorded in recent years has been accompanied by more intense seismic activity than in previous years.

La NASA alerte à nouveau sur la hausse de niveau des océans // NASA’s new alert on rising sea levels

Ce n’est pas une surprise : la NASA vient de confirmer que le niveau des océans à travers le monde a augmenté plus que prévu en 2024, l’année la plus chaude jamais enregistrée sur Terre. Sur son site web, l’Administration explique que  »l’augmentation de l’année dernière est due à un réchauffement inhabituel des océans, combiné à la fonte des eaux provenant des glaces sur Terre, comme les glaciers. »
Selon l’analyse effectuée par la NASA, qui surveille la montée des eaux grâce à l’imagerie satellite, leur niveau a augmenté de 0,59 cm en 2024, bien au-delà des 0,43 cm prévus par les scientifiques. Un chercheur du Jet Propulsion Laboratory a déclaré : « Chaque année est un peu différente, mais il est clair que le niveau des océans continue de monter, et que le rythme s’accélère.»
L’élévation du niveau des océans est l’une des conséquences du réchauffement climatique d’origine humaine, et ce niveau s’est élevé parallèlement à la hausse de la température moyenne à la surface de la Terre, un changement lui-même causé par les émissions de gaz à effet de serre.
Au cours des trois dernières décennies, de 1993 à 2023, le niveau moyen de la mer à l’échelle mondiale a augmenté d’environ 10 cm. Selon la NASA, ce phénomène est principalement dû à deux facteurs : la fonte des glaciers et des calottes polaires, qui augmente l’afflux d’eau douce dans les océans ; et la dilatation thermique des océans due à la hausse de la température de l’eau de mer. Ces dernières années, l’élévation du niveau de la mer était principalement due au premier facteur et, dans une moindre mesure, au second. Cependant, en 2024, la situation s’est inversée : les deux tiers de l’élévation du niveau de la mer provenaient de la dilatation thermique.
On peut lire dans la conclusion du rapport de la NASA : « L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée depuis le début de ces relevés en 1850. Le niveau de la mer devrait encore augmenter, car l’humanité continue d’émettre des gaz à effet de serre, menaçant de nombreuses habitées sur des îles ou le long des côtes. »

C’est au moment des tempêtes de grandes marées que les effets de la hausse de niveau des océans est visible sur les côtes, comme ici au nord de Royan (France)  [Photo: C. Grandpey]

——————————————————

It was highly likely, but NASA has just confirmed the piece od news : Global sea levels rose more than expected in 2024, Earth’s hottest year on record. On its website, the Administration explains that last year’s increase « was due to an unusual amount of ocean warming, combined with meltwater from land-based ice such as glaciers. »

According to the analysis led by NASA, which monitors rising water levels using satellite imagery, the world’s seas rose by 0.59 centimeters in 2024, well above the 0.43 cm predicted by scientists. A researcher at NASA’s Jet Propulsion Laboratory said : « Every year is a little bit different, but what’s clear is that the ocean continues to rise, and the rate of rise is getting faster and faster. »

Rising sea levels are among the consequences of human-induced global warming, and oceans have risen in line with the increase in the Earth’s average surface temperature, a change which itself is caused by greenhouse gas emissions.

Over a recent three-decade period, from 1993 to 2023, average sea levels around the globe have risen by some 10 cm in total. According to NASA, the phenomenon is caused primarily by two factors: the melting of glaciers and polar ice caps, which increases the flow of freshwater into oceans; and the thermal expansion of the oceans due to the ncreasing temperature of sea water. In recent years, the observed rise in sea levels has been mainly caused by the first factor and less by the second. However, in 2024, those contributions flipped, with two-thirds of sea level rise coming from thermal expansion.

One can read in the conclusion of NASA’s report :  »The year 2024 was the warmest on record since such recordkeeping began in 1850. Sea levels are expected to rise further as humanity continues to emit greenhouse gases, threatening vast populations living on islands or along coastlines. »

La COP30 suscite des polémiques // COP30 sparks controversy

Une nouvelle autoroute à quatre voies traversant des milliers d’hectares de forêt amazonienne protégée est en cours de construction pour la COP30, la conférence sur le climat, qui va se tenir à à Belém, au Brésil du 10 au 21 novembre 2025..La nouvelle voie de circulation vise à fluidifier la circulation dans la ville, qui accueillera plus de 50 000 personnes, dont des dirigeants de nombreux pays.
Le gouvernement brésilien vante les mérites de l’autoroute en matière de « durabilité », mais certains habitants et les défenseurs de l’environnement sont indignés par son impact sur ledit environnement. Il ne faudrait pas oublier que l’Amazonie joue un rôle essentiel dans l’absorption du carbone pour la planète et la biodiversité, et beaucoup estiment que cette déforestation est contraire à l’objectif même d’un sommet sur le climat. Une forêt tropicale luxuriante s’étend de chaque côté de la route déjà partiellement construite. Des troncs d’arbres sont empilés sur les terres défrichées qui s’étendent sur plus de 13 km à travers la forêt tropicale jusqu’à Belém.

Source: La BBC

Des pelleteuses et des engins creusent le sol de la forêt, recouvrant les zones humides pour construire la route qui traversera une zone protégée. Les habitants craignent que la construction de cette route entraîne une intensification de la déforestation à l’avenir, car la zone sera désormais plus accessible aux entreprises. Les scientifiques craignent que cette nouvelle voie de circulation fragmente l’écosystème et perturbe les déplacements de la faune sauvage.
Le président brésilien et le ministre de l’Environnement affirment que la COP30 sera un sommet historique, car il s’agit d’une « COP en Amazonie, et non d’une COP sur l’Amazonie ». Le président affirme que cette réunion sera l’occasion de se concentrer sur les besoins de l’Amazonie, de montrer la forêt au monde et de présenter les mesures prises par le gouvernement pour la protéger.
Cependant, certains affirment que si ces discussions auront lieu « à un très haut niveau, entre entrepreneurs et responsables gouvernementaux », les habitants de l’Amazonie ne sont « pas entendus ». Le gouvernement de l’État du Pará où se tiendra la COP avait déjà évoqué l’idée de cette autoroute, connue sous le nom d’Avenida Liberdade, en 2012, mais elle a été reportée à plusieurs reprises pour des raisons environnementales.
De nombreux projets d’infrastructures ont aujourd’hui été relancés ou approuvés pour préparer la ville de Belém à la COP. Des passages pour animaux sauvages, des pistes cyclables et des panneaux solaires seront aménagés. De nouveaux hôtels sont également en construction et le port est en cours de réaménagement afin de permettre l’accostage des navires de croisière et d’accueillir les visiteurs.
Le gouvernement brésilien a investi plus de 81 millions de dollars pour faire passer la capacité de l’aéroport de sept à quatorze millions de passagers. Un nouveau grand parc urbain, le Parque da Cidade, est en construction. Il comprendra des espaces verts, des restaurants, un complexe sportif et d’autres installations accessibles au public dans les années qui suivront la COP.
La grande question est de savoir si la COP30 sera un échec comme les précédentes. On est en droit de se demander si le transport aérien de milliers de participants à travers le monde, et les infrastructures nécessaires pour les accueillir, sont en cohésion avec une conférence sur le climat. Les participants à cette COP30 ne devront pas oublier que l’Amazonie est une région naturelle à l’écosystème crucial pour la régulation du climat mondial, et que cette région est en danger. La surface végétale détruite par des incendies au Brésil a ainsi augmenté de 79% en 2024 à 30,8 millions d’hectares, soit plus que la superficie de l’Italie. De plus, l’Amazonie paye déjà un lourd tribut, avec 17,9 millions d’hectares ravagés, soit 58% du total.

Source : Médias d’information internationaux.

————————————————

A new four-lane highway cutting through thousands of hectares of protected Amazon rainforest is being built for the COP30 climate summit in the Brazilian city of Belém. It aims to ease traffic to the city, which will host more than 50,000 people, including world leaders, at the conference that will be held from 10 to 21 November 2025.

The state government touts the highway’s « sustainable » credentials, but some locals and conservationists are outraged at the environmental impact. The Amazon plays a vital role in absorbing carbon for the world and providing biodiversity, and many say this deforestation contradicts the very purpose of a climate summit. Along the partially built road, lush rainforest towers on either side. Logs are piled high in the cleared land which stretches more than 13 km through the rainforest into Belém.

Diggers and machines carve through the forest floor, paving over wetland to surface the road which will cut through a protected area. Local residents worry that the construction of this road will lead to more deforestation in the future, now that the area is more accessible for businesses.

The road leaves two disconnected areas of protected forest. Scientists are concerned it will fragment the ecosystem and disrupt the movement of wildlife.

The Brazilian president and environment minister say COP30 will be a historic summit because it is « a COP in the Amazon, not a COP about the Amazon ».The president says the meeting will provide an opportunity to focus on the needs of the Amazon, show the forest to the world, and present what the federal government has done to protect it.

However, voices are heard saying that while these conversations will happen « at a very high level, among business people and government officials », those living in the Amazon are « not being heard ».The state government of Pará had touted the idea of this highway, known as Avenida Liberdade, as early as 2012, but it had repeatedly been shelved because of environmental concerns.

Now a host of infrastructure projects have been resurrected or approved to prepare the city for the COP summit. There will be wildlife crossings for animals to pass over, bike lanes and solar lighting. New hotels are also being built and the port is being redeveloped so cruise ships can dock there to accommodate excess visitors.

Brazil’s federal government is investing more than 81 million dollars to expand the airport capacity from « seven to 14 million passengers ». A new large city park, Parque da Cidade, is under construction. It will include green spaces, restaurants, a sports complex and other facilities for the public to use afterwards.

The geat question is to know whether COP30 will not be a failure like the previous meetings. Scrutiny is growing over whether flying thousands of participants across the world, and the infrastructure required to host them, is undermining the cause. Participants at COP30 should not forget that the Amazon is a natural region with an ecosystem crucial to regulating the global climate, and that this region is in danger. The area of ​​vegetation destroyed by fires in Brazil has increased by 79% in 2024 to 30.8 million hectares, more than the size of Italy. Moreover, the Amazon is already paying a heavy price, with 17.9 million hectares ravaged, or 58% of the total.

Source : International news media.

Nouveau séisme dans les Champs Phlégréens (Italie)

Un séisme relativement intense a été ressenti vers 1h25 le 13 mars 2025 dans les Champs Phlégréens et à Naples. Il a déclenché un mouvement de panique au sein de la population et beaucoup de personnes sont descendues dans la rue. La magnitude du séisme a été évaluée à M4,4, avec l’épicentre à Pouzzoles où les habitants ont quitté leurs maisons au milieu de la nuit pour se rassembler dehors sous une pluie battante. La première secousse a été suivie de six répliques ; la plus forte, d’une magnitude de M1,6, a été enregistrée à 1h40 du matin, toujours avec son épicentre dans la région des Campi Flegrei. Le dernier événement, à 3h26, avait une magnitude de M1,1.

Vue de Pouzzoles (Photo: C. Grandpey)

Le maire de Pouzzoles a décidé de fermer les écoles, de la ville. Une décision identique a été prise à Bagnoli et Fuorigrotta. Le séisme le plus puissant a été ressenti dans une vaste zone, et pour la première fois dans toute la ville de Naples, ainsi que dans plusieurs zones de Campanie.
Le séisme du 13 mars avait la même intensité que celui enregistré le 20 mai 2024, considéré comme le plus fort des 40 dernières années dans la région phlégréenne. Ce fut également le plus important en termes de magnitude depuis que le bradyséisme a recommencé à se faire sentir de manière significative dans la zone entre Pouzzoles et Naples.
Les pompiers sont intervenus à Bagnoli où un faux plafond s’est effondré à l’intérieur d’un appartement et une personne s’est retrouvée piégée dans la maison. Selon les pompiers, inondés d’appels téléphoniques de la population, les seuls cas recensés concernent principalement de chutes de débris et quelques cas de panique. Il n’est fait état d’aucun blessé.
Le préfet de Naples a convoqué tous les responsables des services d’urgence à la préfecture pour faire le point sur la situation. Le maire de Pouzzoles. a invité les citoyens à signaler tout dommage ou inconvénient,

Le séisme du 13 mars ressemble aux ceux qui ont secoué cette région de Campanie au cours des derniers mois. Il devrait, une fois encore, servir de piqûre de rappel à la population et montrer aux habitants des Champs Phlégréens qu’ils habitent au-dessus d’une cocote-minute prête à exploser. Les derniers séismes sont des événements « pour rire » avec une magnitude somme toute raisonnable. Un jour ou l’autre, les autorités seront confrontées à une situation beaucoup plus sérieuses qui obligera à des évacuations. Des plans existent, mais le fossé est énorme entre la théorie et la pratique. Connaissant les infrastructures urbaines à Pouzzones et dans les autres localités des Champs Phlégréens, je me dis que les opérations d’évacuation se feront forcément dans le douleur. Croisons les doigts pour que les Campi Flegrei ne décident pas d’entrer en éruption… !

Source : presse italienne.

Carte des zones à risques dans les Champs Phlégréens (Source: Protection Civile)