Nouvelle alerte climatique // New climate alert

Une nouvelle étude publiée le 3 novembre 2023 dans la revue Oxford Open Climate Change affirme que notre planète atteindra le seuil de 1,5 degré Celsius de réchauffement d’ici la fin de la décennie.
Non seulement nous franchirons ce seuil fixé par l’Accord de Paris sur le climat d’ici 2030, mais la Terre atteindra 2 degrés de réchauffement d’ici 2050. Selon les projections antérieures, le monde devait atteindre ces seuils respectivement vers 2035 et 2055..
Les auteurs de l’étude pensent que les climatologues ont surestimé la résilience de la planète face à l’augmentation des concentrations de dioxyde de carbone. Bien que le GIEC ait prévu que le doublement des concentrations de CO2 dans l’atmosphère réchaufferait la planète d’environ 3 degrés, la hausse sera probablement plus proche de 4,8 degrés.
Selon la dernière étude, « on se dirige vers un changements climatique à grande échelle. […] Des actions extraordinaires seront nécessaires pour réduire le forçage climatique d’origine anthropique et éviter des conséquences hautement indésirables pour l’humanité et la nature. »
Les conclusions de l’étude ont suscité les remarques et critiques de certains climatologues. Selon ces scientifiques, il n’y a aucune raison de penser que nous ne pouvons pas empêcher le réchauffement climatique d’atteindre des niveaux dangereux grâce à des efforts concertés pour décarboner notre économie. « Les obstacles, du moins pour le moment, sont politiques, mais pas physiques ou même technologiques. » [NDLR : Concernant les solutions technologiques, il convient de rappeler que certains pays, la Chine par exemple, ont tenté d’influer la météo en ensemençant les nuages pour faire pleuvoir. Je ne suis pas sûr que jouer les apprentis sorciers soit la meilleure solution pour résoudre le réchauffement climatique actuel.]
Cette dernière étude intervient après un été qui a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde, et une année qui sera probablement la plus chaude jamais vue. Elle intervient également quelques semaines avant le début de la COP 28 de Dubaï, au cœur des Émirats Arabes Unis, l’un des principaux producteurs de pétrole…. Le Pape, qui assistera à la Conférence, va devoir prier…
Source  : Yahoo Actualités.

 

En un an, les concentrations de CO2 dans l’atmosphère sont passées de 416 à plus de 419 ppm. Tout va bien. Les glaciers et la banquise n’ont qu’à bien se tenir…

Exemple de la pollution atmosphérique actuelle, New Delhi (Inde) et ses 30 millions d’habitants étouffe en ce moment sous un mélange de pollution et de fumées. Le niveau de microparticules PM2.5 atteint actuellement près de 40 fois le niveau maximum recommandé par l’OMS.

La pollution est telle que les écoles sont fermées et le resteront au moins jusqu’au 10 novembre. Chaque automne, la ville vit dans un air quasi irrespirable lorsque viennent s’ajouter à la pollution les fumées provenant des campagnes environnantes, où les agriculteurs brûlent les chaumes.

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A new study published on November 3rd, 2023 in the Oxford Open Climate Change journal suggests the world will reach the threshold of 1.5 degrees Celsius of warming by the end of the decade.

In addition to crossing the 1.5-degree limit set by the Paris Climate Agreement, by 2030, the study suggests the Earth will hit 2 degrees of warming by 2050. Earlier projections have suggested the world would reach these thresholds later, around 2035 and 2055, respectively.

Climatologists have overestimated the planet’s resilience to increased carbon dioxide levels. Although the IPCC has projected that doubling the carbon in the atmosphere would warm the planet around 3 degrees, they estimated it would be closer to 4.8 degrees.

According to the latest study’s authors“there is a great amount of climate change ‘in the pipeline. […] Extraordinary actions are needed to reduce the net human-made climate forcing, as is required to reduce global warming and avoid highly undesirable consequences for humanity and nature.”

The study’s conclusions have drawn the remarks and criticism from some climatologists. They said there was no reason to think that we can’t prevent dangerous levels of warming through concerted efforts to decarbonize the global economy. “The obstacles, at least at present, are political, not physical or even technological.” [Editor’s note : Concerning the technological obstacje, it is worth remembering that some countries, China for instance, have tried to tamper with the weather, by seeding the clouds to make them rain. I’m not sure this is the best idea to solve the current global warming.]

The research comes after a summer that was the hottest on record worldwide, and a year that will probably be the hottest ever see. Il also comes weeks before the beginning of the United Nations Climate Change Conference in Dubai, in the heart of the United Arab Emirates, one of the main oil producers…. The Pope, who will attend the Conference, will need to pray…

Source : Yahoo News.

An example of the current atmospheric pollution, New Delhi (India) and its 30 million inhabitants are currently suffocating under a mixture of pollution and smoke. The level of PM2.5 microparticles reaches almost 40 times the maximum level recommended by the WHO.
The pollution is such that schools are closed and will remain so at least until November 10. Every autumn, the city lives in almost unbreathable air when smoke coming from the surrounding countryside, where farmers burn the stubble, is added to the pollution.

Nouvelle approche des volcans basaltiques // New approach to basaltic volcanoes

Une nouvelle étude publiée le 7 août 2023 dans les Proceedings de l’Académie Nationale des Sciences (PNAS) apporte une nouvelle lumière sur l’éruption des volcans basaltiques comme le Kilauea et le Mauna Loa à Hawaii.
Selon les auteurs de l’étude, les volcans situés à l’intérieur des plaques tectoniques n’entrent pas en éruption comme les scientifiques le pensaient jusqu’à présent. Les chercheurs expliquent que le magma à l’intérieur de ces volcans est propulsé vers la surface par le dioxyde de carbone, et non par l’eau, comme on le pensait généralement. Ce magma provient également de réservoirs beaucoup plus profondes qu’on ne l’avait estimé; il prend naissance dans le manteau terrestre à des profondeurs de 20 à 30 kilomètres, et non dans la croûte externe, à 7 à 13 km de profondeur.
Selon l’un des auteurs de l’étude, « cela change complètement le paradigme de la façon dont ces éruptions se produisent. En effet, dans tous les modèles volcaniques c’est l’eau qui est considérée comme principal moteur des éruptions, mais l’eau n’a pas grand-chose à voir avec ces volcans. C’est le dioxyde de carbone qui fait remonter le magma des profondeurs. »
Les chercheurs avaient déjà imaginé que le CO2 pourrait alimenter ce type d’éruption, après avoir remarqué que les éruptions extrêmement explosives n’ont pas toujours les plus fortes concentrations d’eau dans la lave. La nouvelle étude confirme cette théorie.
Cette nouvelle approche concerne des volcans basaltiques qui se trouvent à l’intérieur, plutôt qu’en bordure, des plaques tectoniques. Les volcans basaltiques émettent une lave qui a une viscosité inférieure à celle des autres volcans; elles donc plus fluide et se déplace plus rapidement. Ces volcans peuvent être très explosifs lorsqu’ils entrent en éruption, surtout si la lave est relativement froide et remonte rapidement à la surface, entraînant la formation de cristaux qui sont ensuite projetés.
Parmi les volcans basaltiques, on peut citer le Kilauea et le Mauna Loa à Hawaï, ou encore le Pico do Fogo dans l’archipel du Cap Vert dans l’océan Atlantique. Ce volcan est au cœur de la dernière étude. Il est très actif, avec 30 éruptions connues depuis le 15ème siècle. La dernière éruption a commencé le 23 novembre 2014 et s’est terminée le 8 février 2015, avec des coulées de lave qui ont recouvert plus de 4 kilomètres carrés de terres, ainsi que deux villages. (voir la description de l’éruption sur ce blog)
Les chercheurs ont analysé la composition de minuscules poches de lave en fusion emprisonnées dans les coulées du Fogo et ont découvert qu’elles contenaient de grandes quantités de CO2 qui avait été cristallisé à une pression correspondant à une profondeur de 20 à 30 km. Cela signifie que le magma provenait de l’intérieur du manteau et non de la croûte. Les résultats des analyses indiquent que les bulles de CO2 font remonter le magma des profondeurs du manteau.
L’auteur principal de l’étude explique que « sur le Fogo, c’est très certainement le dioxyde de carbone qui fait remonter rapidement le magma, et cela joue probablement un rôle important dans son comportement explosif. Le magma a une viscosité extrêmement faible ».
La découverte mise en évidence par cette étude pourrait permettre de réduire les risques générés par ces éruptions.
Vous trouverez l’étude à cette adresse :
https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2302093120

Source : Live Science via Yahoo Actualités.

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A new study published on August 7th, 2023 in the Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) brings a new approach to the eruption of basaltic volcanoes like Kilauea and Mauna Loa in Hawaii.

According to the authors oof the study, volcanoes that sit within tectonic plates don’t erupt how scientists thought they did. They explain that magma within these volcanoes is propelled up and out of the ground by carbon dioxide, not by water, as was previously thought. This magma also shoots up from much deeper reserves than previously estimated, originating in Earth’s mantle at depths of 20 to 30 kilometers, rather than in the outer crust, 7 to 13 km deep.

A co-author of the research says that « this completely changes the paradigm of how these eruptions happen, All volcanic models have been dominated by water as the main eruption driver, but water has little to do with these volcanoes. It’s carbon dioxide that brings this magma from the deep Earth. »

Researchers had already suggested that CO2 may fuel this type of eruption, tipped off by the finding that extremely explosive eruptions don’t always have the highest concentrations of water in the lava, but the new study finally confirms this theory.

The discovery relates to basaltic volcanoes that sit within tectonic plates rather than on their edges. Basaltic volcanoes spew lava that has a lower viscosity than other volcanoes, meaning it is more fluid and travels faster. These volcanoes can be highly explosive when they erupt, especially if the lava is relatively cool and whooshes up to the surface rapidly, leading to the formation of crystals that are then flung across the landscape.

Examples of basaltic volcanoes include Kilauea and Mauna Loa in Hawaii, as well as Pico do Fogo in the Cabo Verde archipelago in the Atlantic Ocean, which is at the heart of the latest study. Pico do Fogo is a very active volcano, with 30 known eruptions since records began in the 15th century. The last eruption began on November 23rd, 2014 and came to an end on February 8th, 2015, with lava flows covering more than 4 square kilometers of land and two villages. (see the description of the eruption on this blog)

The researchers analyzed the composition of tiny pockets of molten lava trapped in rocks on Fogo and found that they contained high amounts of CO2 that had been crystallized at a pressure consistent with a depth of 20 to 30 km. This implied that the magma had risen from within the mantle rather than from the crust. The results of the analyses indicate that CO2 bubbles drive magma up from deep within the mantle.

The lead author of the study explains that « at Fogo the magma must be driven up fast by the carbon dioxide and this likely plays a significant role in its explosive behaviour. The magma has extremely low viscosity. »

The discovery could help mitigate the danger posed by these eruptions.

You will find the study at this address :

https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2302093120

Source : Live Science via Yahoo News.

Image satellite de l’éruption du Fogo en 2014 (Source : NASA)

Le nouveau comportement du Stromboli (Sicile) /// Stromboli’s new behaviour (Sicily)

Ces dernières années, le comportement du Stromboli (Sicile) a radicalement changé. D’un volcan à l’activité strombolienne typique, il s’est transformé en un volcan aux explosions très fortes et dangereuses susceptibles de causer des dégâts et même de tuer des personnes. Des coulées de lave et des écoulements pyroclastiques accompagnent souvent les paroxysmes. L’accès à la zone sommitale a été interdit au public.
Une nouvelle étude publiée dans Nature Communications nous explique que le système d’alimentation interne du Stromboli a peut-être changé, ce qui permet au magma issu des profondeurs de remonter plus facilement vers la surface en déclenchant les explosions violentes et imprévisibles qui viennent d’être mentionnées. L’étude fait suite à une série d’éruptions très puissantes et de paroxysmes qui ont surpris tout le monde en 2019.
Selon la nouvelle étude, « les modifications intervenues dans les conduits d’alimentation du Stromboli ont des conséquences inévitables pour la surveillance du volcan. Il faut développer un système de surveillance pétrologique à haute fréquence pour indiquer ce qui se passe en profondeur à l’intérieur du volcan, et pas seulement ce qui se passe en surface. »
Suite au premier paroxysme en 2019, les scientifiques ont demandé un financement urgent pour étudier ce qui se passait sur le Stromboli et pour expliquer pourquoi le volcan montrait un tel comportement. Bien que les paroxysmes à répétition ne soient pas exceptionnels, ils sont très rares. Pour essayer d’en découvrir la cause, les chercheurs ont examiné les pyroxènes inclus dans les matériaux émis par le volcan. Ils ont comparé la composition et la texture des derniers échantillons avec ceux collectés lors des précédentes éruptions du Stromboli de 2003 à 2017, ainsi qu’avec ceux des éruptions de 2019. En examinant les différences entre ces minéraux, ils ont pu avoir un aperçu du fonctionnement interne du volcan.
Alors que l’on pensait jusqu’à présent que l’écoulement de lave était le signal d’un paroxysme à venir, les chercheurs ont découvert que les paroxysmes de Stromboli de 2019 ont été provoqués par l’arrivée de magma du réservoir profond, annonçant une nouvelle série d’éruptions volcaniques plus aléatoires.
Ce magma a commencé à arriver dans le système d’alimentation du volcan dans les mois qui ont précédé les paroxysmes. Il s’est accumulé dans le mois précédant le premier et a continué jusqu’à ce que le second se produise. Cette situation a été attribué aux changements dans le mush cristallin du volcan qui se forme à partir de la cristallisation partielle du magma.
En fin de compte, les chercheurs pensent qu’il existe probablement un lien plus direct qu’auparavant entre les réservoirs profond et superficiel en raison de la pénétration plus facile du mush cristallin, ce qui permet au magma de remonter plus fréquemment. Cela pourrait expliquer pourquoi l’activité du volcan est devenue plus aléatoire.
Quels que soient les résultats des prochaines analyses, force est de constater que le comportement du Stromboli a changé. Il est devenu plus violent et plus imprévisible qu’autrefois. Il faut espérer que la plate-forme d’observation prévue pour les touristes à 400 m d’altitude, avec l’accompagnement des guides locaux, ne deviendra pas exposée aux projections du volcan.

References:

Stromboli’s ‘rejuvenation’ heralds era of more variable volcanic eruptions – Natural History Museum – December 16, 2022.

Magma recharge and mush rejuvenation drive paroxysmal activity at Stromboli volcano – Chiara Maria Petrone et al. – Nature Communications – December 13, 2022 – DOI: 10.1038/s41467-022-35405-z- OPEN ACCESS

Source : The Watchers.

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In the past few years, the behaviour of Stromboli (Sicily) has changed drastically. From a volcano with typical Strombolian activity, it has turned into a volcano that could have very strong and dangerous explosions likely to vause damage and even kill people. Lava and pyroclastic flows often accompany the paroxysms. Access to the summit area has been closed to the public.

New research published in Nature Communications suggests the internal plumbing system of the Stromboli may have changed, allowing magma from deep beneath the surface to rise more easily, triggering the violent and unpredictable blasts that have just been mentioned. The research follows a series of very strong eruptions and paroxysms that took everyone by surprise in 2019.

According to the new study, “the rejuvenation of Stromboli’s magma pathways has clear implications for the monitoring of the volcano. We need to develop a high-frequency petrological monitoring system to tell us what is happening deeper in the volcano, not just what is happening at the surface.”

Following the first paroxysm in 2019, urgent research funding was asked by scientists to investigate what was taking place at Stromboli, and to explain why these events were taking place. While double paroxysms are not exceptional, they are very uncommon. To find out what might be responsible, the researchers looked at pyroxenes in the materials emitted by the volcano. They compared the composition and texture of the samples with those collected during Stromboli’s previous eruptions in 2003 to 2017, as well as those from the 2019 eruptions. By examining how these minerals differed, they could gain an insight into the inner workings of the volcano.

While it was previously thought that lava flow was a signal of an upcoming paroxysm, the researchers found that the 2019 Stromboli paroxysms were both driven by the arrival of magma from the deep reservoir.

This magma began arriving in the system in the months leading up to the paroxysms, picking up in the month before the first and continuing until the second occurred. This was attributed to changes in the volcano’s crystal mush, which forms from the partial crystallization of magma.

In the end, the researchers think that there is probably a more direct link between the deeper and shallower reservoirs caused by the magma permeating the crystal mush more fully, whuich allows magma to rise more frequently. This could explain why the activity of the volcano has become more variable.

Whatever the results of the next analyses, it is clear that the behaviour of Stromboli has changed. It has become more violent and more unpredictable. Let’s hope that the observation platform that has been allowed for tourists with the accompaniment of the local guides will not become too dangerous.

References:

Stromboli’s ‘rejuvenation’ heralds era of more variable volcanic eruptions – Natural History Museum – December 16, 2022.

Magma recharge and mush rejuvenation drive paroxysmal activity at Stromboli volcano – Chiara Maria Petrone et al. – Nature Communications – December 13, 2022 – DOI: 10.1038/s41467-022-35405-z- OPEN ACCESS

Source : The Watchers.

Photo du Stromboli à l’époque où l’on pouvait passer la nuit sur le Pizzo. Aujourd’hui, je ne m’y risquerais pas. (Photo: C. Grandpey)

Début décembre 2022, le Stromboli a laissé échapper des coulées pyroclastiques et des coulées de lave, avec un tsunami pour arranger le tout.

L’astéroïde de Chicxulub a généré un tsunami cataclysmal // The Chicxulub asteroid triggered a cataclysmal tsunami

Cette note ne parle pas de volcans, mais d’un énorme cratère, celui creusé par un astéroïde à Chicxulub dans la péninsule mexicaine du Yucatan il y a quelque 66 millions d’années. Dans une étude publiée dans AGU Advances, les scientifiques ont pour la première fois simulé à quelle distance et à quelle vitesse le tsunami produit par l’astéroïde qui a tué les dinosaures s’est propagé à travers le globe. En plus d’éliminer les dinosaures, le cataclysme a bouleversé notre planète. L’impact produit par l’astéroïde était si puissant qu’il a éjecté des sédiments du plancher océanique et même une partie de la croûte terrestre à des kilomètres dans l’atmosphère. Il a également déclenché une vague de près de cinq kilomètres de hauteur. 10 minutes après l’impact, la vague mesurait encore environ un kilomètre et demi de hauteur et se précipitait à toute vitesse à plus de 200 kilomètres du cratère. En cliquant sur le lien suivant, vous verrez une vidéo qui montre les vagues dévastatrices dans leur propagation à travers le monde :

https://youtu.be/aJJOjWX3S1Q

L’équipe scientifique a trouvé dans les archives fossiles des preuves étayant leur simulation. Dans ce qui est aujourd’hui la Nouvelle-Zélande, les carottes de sédiments montrent une grande confusion dans le temps. Bien que précédemment attribuée à des séismes locaux, les scientifiques pensent que c’est l’impact de l’astéroïde à 12 000 kilomètres de distance qui est la cause de cette confusion. En effet, même si les vagues du tsunami n’avaient que 10 mètres de haut, elles ont perturbé l’océan jusqu’à son plancher.
Cette étude intervient quelques semaines seulement après la découverte d’un astéroïde susceptible de détruire une planète à proximité de la nôtre. Cependant, il n’est pas prévu que sa trajectoire croise prochainement celle de la Terre. Et même si c’était le cas, la NASA sait maintenant comment faire dévier les astéroïdes.
Source: Yahoo Actualités.

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This post is not about volcanoes, but it is about a huge crater, the one dug by the Chicxulub in Mexico’s Yucatan Peninsula about 66 million years ago. In a study published in AGU Advances, scientists have for the first time simulated how far and fast the asteroid that killed the dinosaurs, impact spread around the globe. Besides wiping out the dinosaurs, it caused huge changes on our planet. The asteroid was so powerful that it ejected seafloor sediment and even part of the Earth’s crust kilometers into the atmosphere. It also caused a wave nearly five kilometers high. Even 10 minutes after impact, the wave was still about one and a half kilometer tall and was racing outward, already over 200 kilometers away from the crater. By clicking on the following link, you will see a video that shows the waves that spread around the world, spreading devastation.

https://youtu.be/aJJOjWX3S1Q

The scientific team found evidence to back up their simulation’s version of events in the fossil record. In what is now New Zealand, sediment cores show a very jumbled record of time. Though previously attributed to local earthquakes, scientists now think that the asteroid impact 12,000 kilometers away caused the disarray. Because even if the tsunami waves were only 10 meters high, they disturbed the ocean all the way down to the seafloor.

This study comes just weeks after the discovery of a planet-killer sized asteroid in our astronomical neighborhood. However, it is not predicted to cross paths with Earth anytime soon. And even if it did, NASA now knows how to bonk asteroids off course.

Source: Yahoo News.

Vue d’artiste de l’astéroïde s’écrasant sur Terre (Source: Wikipedia)