Confirmation de l’éruption du Nyiamulagira (RDC) // The eruption of Nyiamulagira (DRC) has been confirmed

L’Observatoire volcanologique de Goma (OVG) a confirmé l’éruption du Nyamulagira, avec un panache qui s’élevait à 1 500 m au-dessus du sommet. Contrairement au Nyiragongo, les éruptions du Nyamulagira se limitent principalement au Parc des Virunga et n’ont pas menacé la ville de Goma. Le volcan se trouve à environ 25 km au N du lac Kivu et à 15 km au NE du Nyiragongo.
Le VAAC de Toulouse a publié un rapport à 13h45 (UTC) le 14 mars 2023 confirmant la hauteur du panache, mais a indiqué que les nuages ​​de cendres n’étaient pas visibles sur les images satellite en raison de la couverture nuageuse. Par précaution, la couleur de l’alerte aérienne a été élevée au Rouge.
Comme je l’ai déjà écrit, le 13 mars, une forte lueur a été observée au-dessus du volcan, accompagnée d’une activité sismique indiquant un mouvement de magma à faible profondeur vers le cratère central du Nyamulagira. L’OVG demandé aux habitants de Goma de rester calmes et de prendre des mesures de précaution en raison du risque de retombées de cendres sur la région.
L’OVG a indiqué que le lac de lave du Nyamulagira était resté actif du 13 au 19 février 2023, avec une faible sismicité et quelques séismes longue période détectés jusqu’à 15 km de profondeur le long de la fracture reliant le Nyamulagira et le Nyiragongo. De fortes concentrations de CO2 ont été mesurées dans les quartiers de Mazuku et du Lac Vert.
La Smithsonian Institution explique que le lac de lave dans le cratère sommital du Nyiamulagira est actif depuis au moins 1921. Il s’est vidangé en 1938 lors d’une éruption latérale majeure. Des coulées de lave récentes ont dévalé les flancs du volcans sur plus de 30 km jusqu’au lac Kivu. Elles ont couvert 1 500 km2 de la branche ouest du rift est-africain. Le volcan se trouve dans le Parc national des Virunga.

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The Goma Volcanic Observatory (OVG) has confirmed the eruption of Nyamulagira. A plume was observed rising 1 500 m above the summit. Unlike Nyiragongo, the eruptions of Nyamulagira have been primarily directed towards the Virunga Park or nearby roads and have been no threat to to town of Goma. The volcaano is located about 25 km N of Lake Kivu and 15 km NE of Nyiragongo.

The Toulouse Volcanic Ash Advisory (VAAC), released a report at 13:45 (UTC) on March 14th, 2023 that confirmed the plume’s height but noted that volcanic ash clouds were not visible on satellite imagery due to cloud cover. As a precaution, the Aviation Color Code was raised to Red.

As I put it before, on March 13th, a strong glow was observed at the volcano, accompanied by seismic activity indicating magma movement at shallow depths toward Nyamulagira’s central crater. The OVG urged Goma residents to remain calm and take precautionary measures because of the risk of ashfall on the rgion.

The OVG reported that Nyamulagira’s lava lake remained active from February 13th to 19th, 2023, with low seismicity and a few long-period earthquakes detected up to 15 km deep along the fracture connecting Nyamulagira and Nyiragongo. High concentrations of carbon dioxide were measured in the Mazuku and Lac Vert district areas.

The Smithsonian Institution explains that the lava lake in Nyiamulagira’s summit crater has been active since at least 1921. It drained in 1938, at the time of a major flank eruption. Recent lava flows extended down the flanks more than 30 km from the summit as far as Lake Kivu. They have covered 1 500 km2 of the western branch of the East African Rift. This volcano is located within the Virunga National Park.

Eruptions du Mauna Loa (Hawaii) en 1984 et 2022 : beaucoup de points communs // Many similarities

La dernière éruption du Mauna Loa a duré du 27 novembre au 13 décembre 2022. Les scientifiques de l’Observatoire des Volcans d’Hawaii (HVO) ont commencé à analyser cet événement, en particulier en le comparant à l’éruption de 1984.
Malgré le développement de nouvelles techniques de surveillance volcanique, de nombreuses incertitudes ont précédé la dernière éruption et la prévision éruptive précise ne semble pas pour demain. Par exemple, le personnel du HVO n’a pas été en mesure de dire si la hausse d’activité observée à l’automne 2022 allait déboucher sur une éruption. Aujourd’hui, personne ne peut dire si un jour les signaux de surveillance modernes indiqueront qu’une éruption est imminente.
Les 33 éruptions du Mauna Loa observées jusqu’à présent ont démontré certains schémas susceptibles d’être suivis par une nouvelle éruption, mais des changements significatifs ne sauraient être exclus. Toutes les éruptions du passé ont commencé dans la caldeira sommitale, et celle de 2022 a suivi ce schéma, comme le montre cette image thermique:

La moitié des dernières éruptions du Mauna Loa sont restées dans la zone sommitale et l’autre moitié a migré vers une zone de faille ou une bouche radiale. Il reste une grande question : si l’éruption migrait hors du sommet, quelle direction prendrait-elle ? Aucune réponse n’est possible tant que l’éruption ne s’est pas déclenchée. Une éruption sur la zone de rift sud-ouest aura un impact sur les infrastructures en quelques heures, alors qu’une éruption sur la zone de rift nord-est mettra des jours, des semaines ou des mois avant d’impacter les infrastructures en aval.

Les zones de rift du Mauna Loa

Tout au long de l’automne 2022, alors que le Mauna Loa montrait de nouveaux signes d’activité, le HVO a travaillé en étroite collaboration avec la Protection Civile pour informer et sensibiliser les habitants de l’île. Les deux organismes ont tenu des réunions publiques, accordé des interviews aux médias, publié des articles «Volcano Watch», diffusé des messages officiels et des publications sur les réseaux sociaux sur les incertitudes et les certitudes d’une éruption du Mauna Loa. (Voir ma note du 25 octobre 2022 à propos de ces réunions publiques).
Les autorités locales ont encouragé les habitants vivant ou travaillant sur les flancs du Mauna Loa à se préparer à l’éventualité d’une éruption. Par précaution, le Parc national des volcans d’Hawaii a fermé les sentiers de randonnée conduisant au Mauna Loa le 5 octobre 2022.

Lorsque l’éruption a commencé, dans la nuit du 27 novembre, les événements se sont déroulés de la même manière qu’en 1984. Des signaux sismiques indiquant une éruption imminente ont été enregistrés moins d’une heure avant chaque éruption. Les deux éruptions se sont produites au milieu de la nuit, sortant les scientifiques et les habitants de leur sommeil.
En 1984 et 2022, la lueur rouge émise par des fontaines de lave dans la caldeira sommitale a été visible depuis de nombreux endroits de l’île. La nouvelle de l’éruption s’est propagée rapidement, en 1984 par le bouche à oreille, en 2022 principalement via les réseaux sociaux.

En 2022, certains habitants près de la zone de rift sud-ouest ont choisi de quitter leur maison au cas où l’éruption migrerait dans cette direction. Heureusement, les éruptions de 1984 et de 2022 ont migré en quelques heures depuis le sommet vers la zone de rift nord-est où il n’y avait aucun danger immédiat pour les personnes ou les biens.

La météo a parfois empêché une bonne observation des deux éruptions. Malgré tout, les progrès technologiques depuis 1984 ont permis au HVO de fournir des images de l’éruption de 2022 quasiment en temps réel. De plus, l’Observatoire a déployé des webcams et une vidéo en direct accessible au public.

En 2022, la technologie moderne a permis à l’Observatoire de partager, en temps quasi réel, des cartes précises des coulées de lave grâce aux images satellitaires et aux survols de l’éruption.

Les modèles des coulées de lave ont utilisé des données morphologiques numériques pour évaluer leur trajectoire et les impacts potentiels. Ces informations ont été partagées lors de points de presse quotidiens en 2022, une stratégie de communication qui a également été utilisée lors de l’éruption de 1984.
Ces observations et d’autres documents ont été présentés lors de la réunion de l’IAVCEI qui se tient tous les quatre ans. En 2023, elle a eu lieu à Rotorua, en Nouvelle-Zélande, où le personnel du HVO a été invité à présenter des rapports sur la dernière éruption. Les présentations ont décrit l’évolution de l’éruption ainsi que le système magmatique. La cartographie et la modélisation des coulées de lave, ainsi que la coordination et la communication entre les agences ont également été développées.
S’agissant des chiffres, l’éruption de 1984 a émis environ 220 millions de mètres cubes de lave qui ont couvert environ 48 kilomètres carrés. L’éruption de 2022 a produit plus de 230 millions de mètres cubes de lave et a couvert une superficie de 36 kilomètres carrés. Le volume et la zone couverte sont proches des valeurs moyennes de toutes les éruptions historiques sur la zone de rift Nord-Est. Bien qu’elle ait été spectaculaire, l’éruption de 2022 a été très classique d’un point de vue scientifique.
Au final, les éruptions de 1984 et de 2022 n’ont pas eu d’impact important sur les infrastructures de la Grande Ile d’Hawaii,
Source : USGS/HVO.

Coulées de lave 1984 (gauche) et 2022 (droite)

Crédit photo: USGS / HVO

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The 2022 Mauna Loa eruption lasted from November 27th to Devcember 13th. It is now a good time for scientists at the Hawaiian Volcano Observatory (HVO) to reflect on this event, especially in comparison to the 1984 eruption.

Despite the development of new volcano monitoring techniques, there were many uncertainties leading to the recent eruption ansd accurate eruptive prediction is still a long way. For instance, HVO staff were unable to say whether the unrest observed during the autumn of 2022 meant an eruption would certainly occur. Nobody knows when modern monitoring signals will show signs of an imminent eruption.

33 previously observed Mauna Loa eruptions demonstrated certain patterns that a new eruption might follow if it erupted again, but significant changes cannot be excluded. All of the past eruptions began in the summit caldera, and the 2022 event followed this pattern.

Additionally, half of those previous eruptions stayed in the summit and half migrated to a rift zone or radial vent. A big question was : if the eruption migrated out of the summit, where would it go?

The question could not be answereds until the eruption happened. A Southwest Rift Zone eruption could impact infrastructure within hours, whereas a Northeast Rift Zone eruption would take days, weeks or months to impact infrastructure downslope.

Throughout the autumn of 2022, as Mauna Loa became more active, HVO worked closely with the County of Hawai‘i Civil Defense Agency to educate the island residents.  They held community meetings, gave media interviews, published “Volcano Watch” articles, official notices and social media posts about the uncertainties and certainties of a Mauna Loa eruption. (See my post of October 25th, 2022 about these meetings).

Local authorities encouraged residents living or working on the flanks of Mauna Loa to prepare for the possibility of an eruption. And as unrest continued, the Hawai‘i Volcanoes National Park closed Mauna Loa’s backcountry to hikers on October 5th, 2022.

When the eruption began, on the night of November 27th, events unfolded similarly to the 1984 eruption. Seismic signals indicating an impending eruption occurred less than an hour in advance of each eruption. Both eruptions occurred in the middle of the night, waking scientists and residents from their slumber.

In 1984 and 2022, bright glow from fountains within the summit caldera was visible around the island. Word of the eruption spread quickly, in 1984 via the coconut wireless and in 2022 mostly via social media.

In 2022, some residents living near the Southwest Rift Zone chose to self-evacuate in case the eruption migrated there. Fortunately, both the 1984 and 2022 eruptions migrated within hours from the summit to the Northeast Rift Zone, where there was no immediate danger to people or property.

Weather sometimes prevented observatory crews from making observations during both eruptions; however, technological advancements since 1984 allowed HVO to provide remote views of the 2022 eruption in near real-time. Furthermore, the observatory deployed webcams and a livestream video that were available to the public.

Modern technology allowed the observatory to share, in near real time, accurate 2022 flow maps, derived from satellite imagery and overflights.

Lava flow models used digital elevation models to evaluate lava flow paths and potential impacts. This information was shared during daily press briefings in 2022, a communication strategy that was also used during the 1984 eruption.

These observations and others were summarized at the IAVEI scientific assembly meeting that takes place every four years. In 2023, the meeting occurred in Rotorua, New Zealand, where HVO staff were invited to present talks on the recent eruption. Presentations described the buildup to the eruption, the magma system, flow mapping and modeling, and interagency coordination and messaging.

As far as figures are concerned, the 1984 eruption emitted about 220 million cubic meters of lava that covered about 48 square kilometers. The 2022 eruption produced 230 million cubic meters of lava and covered an area of 36 square kilometers. The volume and area covered was close to the average and median values for all historical Northeast Rift Zone eruptions. While it was spectacular to view, the 2022 eruption was ordinary by scientific standards.

Fortunately, both the 1984 and 2022 eruptions have not greatly impacted infrastructure on Hawaii Big Island,

Source : USGS / HVO.

Coulées de lave 1984 (gauche) et 2022 (droite)

Nouvelles de La Palma (Iles Canaries) // News from La Palma (Canary Islands)

Comme je l’ai écrit précédemment, je ne suis pas allé et je n’irai pas à La Palma car le drame humain qui se trame autour de l’éruption est de grande ampleur et je n’aurais rien à apporter sur l’île, tant d’un point de vue scientifique que pour aider les gens qui ont tout perdu. Je parlais de cette approche de l’éruption avec le photographe Olivier Grünewald au festival photo de Montier-en-Der et nous étions parfaitement sur la même longueur d’onde. Lui non plus n’ira pas à La Palma.

L’impact de l’éruption du Cumbre Vieja sur la santé mentale des habitants de La Palma est très fort.Le rire fait défaut sur l’île depuis deux mois et les autorités sanitaires des îles Canaries sont en alerte. Il y a une augmentation des consultations et des prescriptions d’antidépresseurs. Le directeur de la zone de santé de La Palma est inquiet car il pense que « le vrai problème de santé mentale est encore à venir. »

Pour essayer d’apporter un peu de soleil aux personnes qui ont tout perdu, deux fondations ont élaboré le projet Emergency Smiles. Deux bénévoles déguisés en clowns font le tour des maisons et des hôtels d’accueil, des hôpitaux, des centres sociaux ou des ludothèques pour essayer de détendre l’atmosphère et faire rire leurs occupants.

Dans le même temps, le Cumbre Vieja ne cesse de vomir sa cendre qui pourrit la vie quotidienne dans certaines parties de La Palma ainsi qu’à l’aéroport qui devrait être à l’arrêt jusqu’au prochain week-end car les prévisions météo ne sont pas bonnes avec un vent mal orienté. De plus, une dépression accompagnée de fortes pluies devrait concerner la partie orientale de l’île. Les météorologues mettent en garde contre le risque de lahars et d’effondrements de toitures sous le poids de la cendre gorgée d’eau. Il est donc important de retirer rapidement cette cendre qui peut aussi colmater les tuyaux d’évacuation de l’eau des toitures. .

Sur la côte, le nouveau delta de lave occupe une superficie de cinq hectares et avance dans la mer sur 350 mètres. Le delta de lave situé au sud, occupe une superficie de 43,46 hectares.
La sismicité à des profondeurs intermédiaires reste faible et continue d’être localisée dans les mêmes zones. A des profondeurs supérieures à 20 kilomètres, elle reste à un niveau intense
1 088 hectares ont été affectés par la lave.
Selon les données Copernicus, 2 798 structures ont été affectées par l’éruption, dont 2 676 totalement détruites.
On estime que la superficie cultivée affectée par l’éruption atteint actuellement 335,51 hectares, dont 206,2 hectares de bananeraies.
Sources: El Pais, IGN, Pevolca.

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14 heures : Alors que l’IGN indiquait ce matin que l’éruption s’était stabilisée, sans toutefois faiblir, le Cumbre Vieja enregistrait un rebond d’activité ce jeudi 25 novembre 2021 un rebond d’activité. On a observé au moins quatre débordements qui ont augmenté le débit des coulées. La vidéo ci-dessous montre l’un d’entre eux.

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As I put it previously, I have not gone and will not go to La Palma because the human drama that is unfolding around the eruption is of great magnitude and I would not have anything to bring to the island, both from a scientific point of view and to help people who have lost everything. I was talking about this approach to the eruption with photographer Olivier Grünewald at the Montier-en-Der photo festival and we were perfectly in harmony. He won’t be going to La Palma either.
The impact of the eruption of Cumbre Vieja on the mental health of the inhabitants of La Palma is very strong, people have not laughed on the island for two months and the health authorities of the Canary Islands are on alert. There is an increase in consultations and prescriptions for antidepressants. The director of the La Palma health zone is worried because he believes that « the real mental health problem is yet to come. »
To try to bring some sunshine to people who have lost everything, two foundations have developed the Emergency Smiles project. Two volunteers disguised as clowns tour homes and hostels, hospitals, social centers or toy libraries to try to brighten the atmosphere and make their occupants laugh.

At the same time, the Cumbre Vieja keeps spewing its ash which spoils everyday life in parts of La Palma as well as at the airport which is expected to be be at a standstill until next weekend. The weather forecast is not good with a wrong wind direction. In addition, a depression accompanied by heavy rains is expected to affect the eastern part of the island. Meteorologists warn of the risk of lahars and roof collapses under the weight of waterlogged ash. It is therefore important to quickly remove this ash, which can also clog the roof water drainage pipes. .

On the coast, the new lava delta covers an area of ​​five hectares and juts out into the sea over 350 meters. The lava delta located to the south, occupies an area of ​​43.46 hectares.
Seismicity at intermediate depths remains low and continues to be detected in the same areas. At depths greater than 20 kilometers, it remains at an intense level
1,088 hectares have been affected by the lava.
According to Copernicus data, 2,798 structures were affected by the eruption, of which 2,676 were completely destroyed.
It is estimated that the cultivated area affected by the eruption currently reaches 335.51 hectares, including 206.2 hectares of banana plantations.
Sources: El Pais, IGN, Pevolca.

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2:00 p.m : While IGN indicated this morning (November 25th, 2021) that the eruption had stabilized, without however weakening, Cumbre Vieja recorded a rersumption of activity. At least four overflows were observed which increased the flow rate. The video below shows one of them.
https://twitter.com/i/status/1463854103629598720

La cendre empoisonne la vie à La Palma (capture écran webcam)

Naissance d’une nouvelle coulée (capture d’écran de la vidéo ci-dessus)

 

Kilauea (Hawaii) : arrêt momentané… ou définitif de l’éruption // A pause or a definitive stop of the eruption

Le HVO a essayé de retarder la nouvelle le plus longtemps possible (le volcan attire les touristes sur la Grande Ile) mais il a bien fallu se rendre à l’évidence : la bouche qui s’était ouverte dans la paroi interne NO de l’Halema’uma’u s’est tarie et n’alimente plus l’accumulation de lave (ce n’était pas vraiment un lac de lave au sens où on l’entend habituellement) dont la surface est devenue désespérément inerte et froide.

L’Observatoire parle d’une « pause » dans l’éruption et indique que « l’éruption pourrait reprendre bientôt. »  A Hawaii comme ailleurs, malgré le grand nombre d’instruments disséminés sur les volcans, on ne sait pas prévoir…

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HVO has tried to delay the piece of news as long as possible (the volcano attracts tourists to the Big Island) but local geologists had to face the facts: the vent that had opened in the inner NW wall of Halema’uma’u has dried up and no longer feeds lava into the lake (actually it wasn’t really a lava lake but rather an accumulation of lava) whose surface has become hopelessly inert and cold . The Observatory speaks of a « pause » in the eruption and indicates that « the eruption may resume soon. » In Hawaii as elsewhere, despite the large number of instruments scattered over volcanoes, they cannot predict eruptions …

Source : HVO