L’éruption du Hunga Tonga-Hunga Ha’apai (Tonga) a battu des records // The Hunga Tonga-Hunga Ha’apai eruption (Tonga) broke records

L’éruption sous-marine du Hunga Tonga-Hunga Ha’apai (archipel des Tonga) le 15 janvier 2022 a battu simultanément deux records : le panache volcanique a atteint des hauteurs encore jamais observées par les satellites, et l’éruption a généré un nombre encore jamais observé d’éclairs, avec près de 590 000 impacts de foudre en trois jours.
Deux satellites météorologiques – le Geostationary Operational Environmental Satellite 17 (GOES-17) de la NOAA et le Himawari-8 de l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale – ont observé cette éruption exceptionnelle depuis l’espace, ce qui a permis aux scientifiques de calculer jusqu’où le panache avait pénétré dans l’atmosphère.Ils ont déterminé que, à son point culminant, le panache s’est élevé à une hauteur de 58 km, ce qui signifie qu’il a percé la mésosphère, la troisième couche de l’atmosphère. Après qu’une première explosion ait généré ce panache très volumineux, une nouvelle explosion a propulsé des cendres, du gaz et de la vapeur à plus de 50 km dans le ciel. A titre de comparaison, en 1991, le mont Pinatubo (Philippines) avait généré un panache qui s’étendait sur 35 km au-dessus du volcan. Dans la stratosphère (donc sous la mésosphère), le gaz et les cendres du volcan se sont accumulés et se sont étalés pour couvrir une superficie de 157 000 kilomètres carrés.
Pour étudier la foudre, l’équipe scientifique a utilisé les données de GLD360, un réseau de détection de foudre au sol. Ces données ont révélé que, sur les quelque 590 000 coups de foudre détectés lors de l’éruption, environ 400 000 se sont produits dans les six heures qui ont suivi la puissante explosion du 15 janvier.
Avant l’éruption du Hunga Tonga-Hunga Ha’apai, le plus grand événement de foudre volcanique s’était produit en Indonésie en 2018, lorsque l’Anak Krakatau est entré en éruption et a généré environ 340 000 éclairs en une semaine. Environ 56% de la foudre produite par l’éruption des Tonga a frappé la surface de la terre ou de l’océan, et plus de 1 300 impacts ont été recensés sur l’île principale des Tonga, Tongatapu.
La foudre peut se diviser en deux catégories. Un type de foudre a été causé par une « charge sèche », dans laquelle des cendres, des roches et des particules de lave entrent en collision dans l’air et échangent des électrons chargés négativement. Le deuxième type de foudre a été causé par la « charge de glace », qui se produit lorsque le panache volcanique atteint des hauteurs où l’eau peut geler et former des particules de glace qui s’entrechoquent.
Ces deux processus conduisent à des coups de foudre en provoquant l’accumulation d’électrons sur la partie inférieure des nuages; ces particules chargées négativement jaillissent ensuite vers des régions de nuages plus élevées et chargées positivement ou vers des régions chargées positivement du sol ou de la mer en dessous.
Source : space.com.

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The submarine eruption that occurred in the Tonga archipelago on January 15th, 2022 shattered two records simultaneously: The volcanic plume reached greater heights than any eruption ever captured in the satellite record, and the eruption generated an unparalleled number of lightning strikes, with almost 590,000 bolts over the course of three days.

Two weather satellites – NOAA’s Geostationary Operational Environmental Satellite 17 (GOES-17) and the Japan Aerospace Exploration Agency’s Himawari-8 – captured the unusual eruption from above, allowing scientists to calculate just how far the plume penetrated the atmosphere.They determined that, at its highest point, the plume rose 58 km into the air, meaning it pierced the mesosphere, the third layer of the atmosphere. After an initial blast generated this towering plume, a secondary blast sent ash, gas and steam more than 50 km into the air. As a comparison,.in 1991, Mount Pinatubo (Philippines) unleashed a plume that extended 35 km above the volcano. In the stratosphere (beneath the mesosphere), gas and ash from the volcano accumulated and spread to cover an area of 157,000 square kilometers.

To study the lightning, the scientific team used data from GLD360, a ground-based lightning detection network. These data revealed that, of the nearly 590,000 lightning strikes that took place during the eruption, about 400,000 occurred within six hours after the big blast on January 15th.

Prior to the Tonga eruption, the largest volcanic lightning event happened in Indonesia in 2018, when Anak Krakatau erupted and generated about 340,000 lightning strikes over the course of a week. About 56% of the lightning during the Tonga eruption struck the surface of the land or ocean, and more than 1,300 strikes landed on Tonga’s main island of Tongatapu.

The lightning came in two categories. One type of lightning was caused by « dry charging, » in which ash, rocks and lava particles repeatedly collide in the air and swap negatively charged electrons. The second type of lightning was caused by « ice charging, » which occurs when the volcanic plume reaches heights where water can freeze and form ice particles that slam into each other.

Both of these processes lead to lightning strikes by causing electrons to build up on the undersides of the clouds; these negatively charged particles then leap to higher, positively charged regions of the clouds or to positively charged regions of the ground or sea below.

Source : space.com.

Panache émis par l’éruption du 15 janvier 2022 (Source: Tonga Services

Etna (Sicile) : éclairs et glissement de terrain // Lightning and landslide

Lors de l’intense éruption du 10 février 2022, de superbes fontaines de lave accompagnées de panaches de cendre ont jailli du Cratère Sud-Est de l4etna. Comme souvent dans de telles circonstances, on aperçoit des éclairs dans le panache éruptif. Ils sont le résultat de l’électricité statique provoquée par le frottement des particules de cendre. Les éclairs volcaniques sont un flux d’électricité très intense entre deux zones dans lesquelles il y a des charges électriques de signe opposé. Deux conditions doivent exister pour que le phénomène se produise : la présence d’un mécanisme qui génère la séparation des charges entre deux masses considérables de matière et un processus qui relie les deux masses afin de permettre la circulation de l’électricité. Dans le cadre de la foudre volcanique, il y a une différence dans le potentiel des lapilli à l’intérieur du nuage éruptif.

En cliquant sur ce lien, vous verrez les belles fontaines de lave émises par le Cratère SE ainsi que, très brièvement – vers 50 secondes – un éclair volcanique:

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Le 11 février 2022 au matin, quelques heures après la fin de l’épisode éruptif sus-mentionné, un impressionnant glissement de terrain a affecté le cratère Sud-Est de l’Etna. Dans la vidéo ci-dessous, on peut voir le moment où la masse de matériaux se détache du volcan. L’épisode éruptif s’était terminé vers 23h00 la veille.

Source: La Sicilia.

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During the intense eruption of February 10th, 2022, nice lava fountains accompanied by ash plumes erupted from Mt Etna’s Southeast Crater. As often in such circumstances, we could see flashes of lightning in the eruptive plume. They are the result of static electricity caused by the friction of ash particles. Volcanic lightning is a very intense flow of electricity between two areas in which there are electric charges of opposite signs. Two conditions should exist for the phenomenon to occur: the presence of a mechanism that generates the separation of charges between two considerable masses of matter and a process that connects the two masses in order to allow the flow of electricity. As part of volcanic lightning, there is a difference in the lapilli potential inside the eruptive plume.
In the video above, you will see the nice lava fountains emitted by the SE Crater as well as, very briefly – around 50 seconds – a volcanic flash of lightning.

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On February 11th, 2022 in the morning, a few hours after the end of the above-mentioned eruptive episode, an impressive landslide affected tMT Etna’s SE Crater. In the video above, one can see the moment when the mass of material broke away from the volcano. The eruptive episode had ended around 11:00 p.m. the day before.

Source : La Sicilia.

Réchauffement climatique : de plus en plus d’orages dans l’Arctique // Global warming : more and more thunderstorms in the Arctic

Avec le changement et le réchauffement climatiques, les orages sont de plus en plus fréquents dans l’Arctique. Les météorologues ont signalé trois épisodes orageux successifs, avec des éclairs impressionnants, au cours d’une seule semaine entre la Sibérie et le nord de l’Alaska. Ils n’avaient jamais rien vu de tel auparavant.

En règle générale, l’air au-dessus de l’Océan Arctique, en particulier lorsque l’eau est recouverte de glace, n’a pas la chaleur convective nécessaire pour générer des orages. Comme je l’ai indiqué à plusieurs reprises, l’Arctique se réchauffe plus rapidement que le reste du monde, de sorte que les conditions changent. Les épisodes orageux accompagnés d’éclairs pendant l’été au delà du Cercle Polaire arctique ont triplé depuis 2010, une tendance directement liée au changement climatique et à la perte de glace de mer de plus en plus rapide dans le Grand Nord. À mesure que la glace de mer disparaît, une plus grande quantité d’eau peut s’évaporer ; cela ajoute de l’humidité à l’atmosphère qui se réchauffe.

Les orages accompagnés d’éclairs menacent les forêts boréales de l’Arctique car ils déclenchent des incendies dans des régions reculées qui sont exposées au soleil de l’été 24 heures sur 24. Les éclairs sont également plus fréquents au-dessus des régions de toundra dépourvues d’arbres, ainsi qu’au-dessus de l’Océan Arctique et de la banquise. En août 2019, la foudre a même frappé à moins de 100 kilomètres du Pôle Nord.

Selon deux études menées par des scientifiques du National Center for Atmospheric Research à Boulder, Colorado, rien qu’en Alaska, l’activité orageuse va probablement tripler d’ici la fin du siècle si les tendances climatiques actuelles se confirment.

Avec la forte augmentation des éclairs, la Sibérie a connu des incendies de forêt de plus en plus violents ces dernières années (voir mes notes à ce sujet). Début juillet 2021, l’armée russe a procédé à des largages d’eau pour éteindre les flammes qui brûlaient près de 800 000 hectares de forêt. La Yakoutie, qui est la région la plus durement touchée, est en état d’urgence depuis des semaines.

De l’autre côté du détroit de Béring, la foudre à la mi-juin a déclenché l’un des plus gros incendies de l’été en Alaska en brûlant une immense étendue de toundra à environ 200 km au nord du Cercle Polaire.

Le réchauffement de l’Arctique favorise la croissance de la végétation dans la toundra du nord de l’Alaska, ce qui alimente encore davantage les incendies. Selon des chercheurs du Centre International de Recherche sur l’Arctique à Fairbanks, à la fin du siècle, une superficie deux fois plus importante de toundra se consumera en Alaska, avec des incendies de végétation qui se produiront quatre fois plus fréquemment.

Source : Yahoo Actualités.

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With climate change and global warming, thunderstorms are becoming more and more frequent in the Arctic. Meteorologists have reported three successive thunderstorms with impressive lightning bolts in a single week from Siberia to the north of Alaska. Forecasters had not seen anything like that before.

Typically, the air over the Arctic Ocean, especially when the water is covered with ice, lacks the convective heat needed to generate lightning storms. But as climate change warms the Arctic faster than the rest of the world, the conditions are changing. Episodes of summer lightning within the Arctic Circle have tripled since 2010, a trend directly tied to climate change and increasing loss of sea ice in the far north. As sea ice vanishes, more water is able to evaporate, adding moisture to the warming atmosphere.

These electrical storms threaten boreal forests fringing the Arctic, as they spark fires in remote regions already baking under the round-the-clock summer sun. There is also more frequent lightning over the Arctic’s treeless tundra regions, as well as above the Arctic Ocean and pack ice. In August 2019, lightning even struck within 100 kilometres of the North Pole.

According to two studies by scientists at the National Center for Atmospheric Research in Boulder, Colorado, in Alaska alone, thunderstorm activity is on track to increase three-fold by the end of the century if current climate trends continue.

With the sharp uptick in lightning, Siberia has seen increasingly violent forest fires in recent years. In early July 2021, the Russian army deployed water-dropping aircraft to douse flames burning nearly 800,000 hectares of forest, while the hardest-hit region of Yakutia has been in a state of emergency for weeks.

On the other side of the Bering Strait, mid-June lightning sparked one of the biggest fires this summer in Alaska, scorching a huge expanse of tundra about 200 km north of the Arctic Circle.

Warming in the Arctic is also encouraging the growth of vegetation on northern Alaska’s tundra, adding further fuel for fires. According to researchers at the International Arctic Research Center in Fairbanks, by the end of the century, twice as much Alaska tundra could burn on a regular basis than was the norm in the past, with fires occurring four times more frequently.

Source : Yahoo News.

Incendies de végétation en Sibérie (Source : The Siberian Times)

Réchauffement climatique et incendies de forêts // Climate Change and Wildfires

Le lien entre changement climatique et incendies de forêt devenus plus fréquents et destructeurs est établi depuis longtemps. Les négationnistes sont maintenant de moins en moins nombreux. Deux nouvelles études publiées dans Geophysical Research Letters en mai 2018 permettent de mieux comprendre comment le réchauffement des températures augmente le risque d’incendie de forêt dans le monde.
En Californie, l’urbanisation et le réchauffement global de la planète augmentent la température du sol le long de la côte sud, réduisant par là même la couverture nuageuse et augmentant le risque d’incendies de forêt.
Dans le même temps, dans les régions méditerranéennes et tempérées de l’hémisphère sud, ce sont les éclairs qui causent les problèmes durant les orages: les incendies allumés par la foudre sont en hausse et risquent de continuer à augmenter en parallèle avec les températures à l’échelle mondiale.
Selon l’étude, la couverture nuageuse est en chute libre dans le sud de la Californie. À mesure que les nuages ​​se font moins nombreux, le risque d’incendies plus intenses devient plus important. Les chercheurs ont découvert que les nuages ​​d’été à basse altitude dans la région de Los Angeles avaient diminué de 25 à 50% depuis les années 1970. La diminution de la couverture nuageuse a été principalement causée par l’urbanisation, avec pour conséquence la hausse de la température du sol. Les chercheurs font remarquer que le réchauffement global de la planète a également contribué à cette évolution de la situation. Un sol plus chaud chasse les nuages ; la lumière directe du soleil chauffe davantage le sol, assèche la végétation et augmente le risque d’incendie.
L’étude a révélé que la superficie totale brûlée par les incendies dans le sud de la Californie n’avait pas vraiment augmenté, principalement parce que l’urbanisation a réduit la quantité de terre brûlable et parce que les techniques de lutte contre les incendies se sont améliorées.
L’étude a examiné la relation entre la fréquence des incendies déclenchés par la foudre, la hausse générale des températures et l’impact de trois phénomènes climatiques réguliers: El Niño-La Niña, le Dipôle Océan Indien (IOD) et l’Oscillation Antarctique (AAO), aussi connue sous l’appellation Oscillation Australe ou Mode Annulaire Sud (MAS).
L’étude a révélé que la hausse des températures augmentait la fréquence des incendies et intensifiait également l’influence de ces trois phénomènes climatiques sur les incendies au début du 21ème siècle, encore plus chaud que la fin du 20ème siècle.
Avec des océans plus chauds et des températures globalement plus chaudes, il y aura une évaporation et un transfert de chaleur plus élevés, et donc une fréquence plus élevée de cellules convectives génératrices de violents orages qui, à leur tour, seront la cause de plus en plus d’incendies allumés par la foudre.
Les incendies ont particulièrement augmenté en raison de l’activité de l’Oscillation Australe, du mouvement nord-sud des vents d’ouest qui entourent l’Antarctique et apportent de l’humidité à l’extrémité sud-ouest des continents de l’hémisphère sud. En effet, pendant la «phase positive» de l’Oscillation Australe, lorsque les vents d’ouest se retirent en Antarctique, le réchauffement climatique et le trou dans la couche d’ozone se combinent avec le climat pour augmenter la chaleur et diminuer les précipitations en Australie, en Afrique du Sud et en Amérique du Sud. .
À l’échelle mondiale, à moins que la répartition des précipitations se modifie, le réchauffement de la planète risque d’augmenter le nombre d’incendies dans les régions humides qui étaient auparavant trop humides pour s’enflammer, mais réduira le risque d’incendie dans les régions historiquement sèches.
Source: EcoWatch.

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The link between climate change and more frequent, severe wildfires has long been established. Those who deny this link are now fewer and fewer. Two new studies published in Geophysical Research Letters in May 2018 provided more insight into exactly how warming temperatures are increasing fire risk around the world.

In California, urbanization and global warming are increasing ground temperature along the southern coast, decreasing cloud cover and increasing the risk of wildfires.

Meanwhile, in the Mediterranean and temperate parts of the Southern Hemisphere, it is the lightning that occurs during the storms that causes the problems: Lightning-ignited fires are on the rise and likely to keep rising with global temperatures.

According to the study, cloud cover is plummeting in southern coastal California. As clouds decrease, that increases the chance of bigger and more intense fires. The researchers found low-lying summer clouds in the Los Angeles area had decreased by 25 to 50 percent since the 1970s. The decrease in cloud cover was mostly driven by urbanization, which increases the temperature of the ground, but overall global warming also contributed. Warmer ground drives away clouds, which leads the direct sunlight to heat the ground further, drying out vegetation and increasing the chance that it catches fire.

The study found that the total area burned by fires in Southern California had not increased, mostly because urbanization had also decreased the amount of burnable land and because firefighting techniques had improved.

The study looked at the relationship between the frequency of lightning-started fires, warming temperatures overall and the impact of three regular climate-altering phenomenons: El Niño-La Niña, the Indian Ocean Dipole and the Antarctic oscillation (also known as the Southern Annular Mode).

The study found that warming temperatures increased the frequency of fires, and also increased the influence of all three climate phenomena on fires in the warmer early 21st century compared to the end of the 20th.

With warmer oceans and warmer temperatures in general, there will be higher evaporation and heat transfer, and thus higher frequency of convective storms that in turn results in more lightning-ignited fires.

Fires especially increased due to the activity of the Southern Annular Mode (SAM), the north-south movement of westerly winds that circle Antarctica and bring moisture to the southwest tip of continents in the Southern Hemisphere. This is because during the « positive phase » of SAM, when the westerly winds retreat to Antarctica, global warming and the hole in the ozone layer have combined with the climate driver to increase heat and decrease precipitation in Australia, South Africa and southern South America.

Worldwide, unless global rainfall patterns change, global warming is likely to increase fires in wet regions that had previously been too humid for fires, but will decrease fires in historically dry regions.

Source: EcoWatch.

Source: ca.gov / Cal Fire

On peut voir sur ce tableau le classement des 20 incendies de forêtes les plus destructeurs en Californie. Le Carr Wildfire se positionnerait en 8ème position. On remarquera que 19 des 20 incendies ont eu lieu au 20ème et 21ème siècle.

Vue d’un pyrocumulus au-dessus d’un incendie en Californie. Ce nuage très spectaculaire se forme en général au cours de feux de forêts ou d’éruptions volcaniques mais il peut aussi se développer au-dessus de sources industrielles comme les cheminées d’usines ou d’autres sources de chaleur et de particules fines. La dynamique de formation n’est pas différente des autres nuages convectifs, la source de chaleur servant à déstabiliser l’atmosphère. (Source: Wikipedia)