L’Everest compte ses morts // Mt Everest counts its dead

Ces dernières années, de plus en plus de personnes ont tenté de gravir les 8848 mètres de l’Everest et certaines ont laissé la vie sur la montagne. En moyenne, six personnes meurent chaque année au cours de l’ascension du plus haut sommet du monde. L’année 2015 a été la plus meurtrière de l’histoire récente de la montagne, avec une avalanche qui a tué 19 alpinistes.
2023 s’est rapprochée de ce record avec au moins 12 décès et cinq disparus, présumés morts. C’est aussi l’année qui a connu la plus forte fréquentation. Le Népal a délivré 463 permis, un record.
Si on inclut les sherpas qui accompagnent les alpinistes, environ 900 personnes ont tenté de gravir le sommet de l’Everest par le sud au cours de la saison d’escalade 2023 qui ne dure qu’environ huit semaines, entre avril et mai. En avril, trois sherpas népalais sont morts alors qu’ils tentaient d’installer une corde à proximité du sommet pour aider d’autres alpinistes. En mai, un Américain est mort alors qu’il tentait d’atteindre le sommet.
Lorsque des personnes meurent sur l’Everest, il peut être difficile de retirer leurs corps de la neige et de la glace. Le rapatriement coûte des dizaines de milliers de dollars (dans certains cas, 70 000 dollars) et peut également coûter la vie aux sauveteurs. Deux alpinistes népalais sont morts en tentant de récupérer un corps sur l’Everest en 1984.
De nos jours, les alpinistes dépensent entre 50 000 et plus de 130 000 dollars pour essayer d’atteindre le sommet de l’Everest. Il est difficile de savoir avec certitude, au total, combien de personnes sont réellement mortes au cours de l’ascension et de la descente de la montagne. Les dernières estimations font état d’un total de 322 décès au terme de la saison 2023 particulièrement meurtrière. Une enquête de la BBC menée en 2015 concluait « qu’il y avait certainement plus de 200 » cadavres sur les pentes de l’Everest.
Certains alpinistes attribuent l’augmentation du nombre de décès au cours des dernières décennies à la trop grande fréquentation de la montagne qui devrait être davantage contrôlée.
En mai, les conditions d’ascension de l’Everest ne durent parfois que quelques jours. Ces brèves fenêtres d’escalade peuvent créer des files d’alpinistes qui serpentent vers le sommet de la montagne. [NDLR : cela me rappelle les files de chercheurs d’or partis à l’assaut du Chilkoot Pass dans le Klondike. Voir images ci-dessous]
Les alpinistes sont parfois si impatients d’atteindre le sommet qu’ils développent ce qu’on appelle la « fièvre du sommet », et risquent leur vie juste pour y arriver. D’autres alpinistes se plaignent des « embouteillages humains » dans la « zone de la mort » qui se situe au-dessus de 8 000 mètres, où l’air est dangereusement raréfié et où la plupart des gens utilisent des masques à oxygène. Même avec des masques, cette zone est un endroit où certains randonneurs peuvent commencer à délirer ; ils retirent des vêtements indispensables et se mettent à parler à des compagnons imaginaires, malgré les conditions glaciales. Sortir les corps de la zone de la mort est une tâche extrêmement difficile et dangereuse. Un cadavre qui pèse normalement 80 kg peut peser 150 kg avec sa carapace de glace. Beaucoup de sherpas népalais considèrent qu’il est irrespectueux envers leurs dieux de laisser des cadavres joncher leur montagne sacrée. En 2019, au moins quatre corps ont été descendus de la montagne par des sherpas venus retirer les détritus laissés par les alpinistes. .
Cette histoire a été initialement publiée sur Business Insider en mai 2019. Elle a été mise à jour.

Il faut souvent faire la queue pour atteindre le toit du monde (Crédit photo : Lakpa Sherpa)

Chercheurs d’or escaladant le col Chilkoot pendant la ruée vers l’or du Klondike (Source : Wikipedia)

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In recent years, more and more people have tried to climb Mount Everest ansd some of them have lost their lives on the mountain. On average, six people die climbing the world’s tallest peak each year. The year 2015 was the mountain’s deadliest in recent history, when an avalanche killed 19.

Climbing season in 2023 came close to that record with at least 12 deaths and five more climbers missing and presumed dead. It was also the most crowded year on the mountain yet. Nepal issued a record 463 permits.

Including sherpas that accompany climbers, about 900 people tried to summit Mt Everest from the South side during the main 2023 climbing season, which only lasts about eight weeks, between April and May. In April, three Nepalese sherpas died while trying to set the summit rope up for other climbers. In May, an American man died on his way to the summit.

When people die on Everest, it can be difficult to remove their bodies. Final repatriation costs tens of thousands of dollars (in some cases, around $70,000) and can also come at a fatal price itself: Two Nepalese climbers died trying to recover a body from Everest in 1984.

These days, climbers spend anywhere from $50,000 to well over $130,000 to complete the Everest summit. It is difficult to know for sure exactly how many people have actually died trying to get up and down, and where all those bodies have ended up. Recent fatality estimates are as high as 322 after an especially deadly 2023 season. A BBC investigation in 2015 concluded « there are certainly more than 200 » corpses lying on Everest’s slopes.

Some hikers are blaming the surges in deaths in recent decades, in part, on preventable overcrowding.

In May, Everest climbing conditions sometimes only last a few days. These brief climbing windows can create conveyor-belt style lines that snake toward the top of the mountain.

Climbers can be so eager to reach the summit that they develop what’s called « Summit Fever, » risking their lives just to make it happen. Other Everest climbers complain about risky human traffic jams in the mountain’s « death zone, » the area of the hike that reaches above 8,000 meters, where air is dangerously thin and most people use oxygen masks. Even with masks, this zone is a spot where some deliriously loopy trekkers may start removing desperately-needed clothes, and talking to imaginary companions, despite the freezing conditions. Getting bodies out of the death zone is a hazardous chore. A dead body that normally weighs 80 kg might weigh 150kg when frozen and dug out with the surrounding ice attached.

Nepalese Sherpas generally consider it inappropriate and disrespectful to their mountain gods to leave dead bodies littering their holy mountain. In 2019, at least four bodies were taken down from the mountain by Nepalese trash collectors.

This story was originally published on Business Insider in May 2019. It has been updated.

L’Everest et le réchauffement climatique // Mount Everest and global warming

Il y a 70 ans, le 29 mai 1953, le Néo-Zélandais Edmund Hillary et son sherpa Tenzing Norgay parvenaient au sommet de l’Everest.
Depuis, des milliers d’alpinistes ont atteint le toit du monde. 2023 marque un nouveau record de candidats à l’escalade, mais aussi un record nombre d’accidents mortels…et de déchets abandonnés aux camps de base.
Sur les quelque 300 personnes qui ont perdu la vie lors de l’ascension de l’Everest, la majorité sont décédées dans ou autour de la zone de la mort, une zone située au-dessus de 7 900 mètres d’altitude. Ici, les alpinistes sont tués par des avalanches ou des chutes de pierres, par des blessures subies suite lors de chutes, ou encore par une exposition aux éléments (très nombreuses gelures en 2023). Sans oublier l’épuisement ou le mal aigu des montagnes (AMS).
Lorsqu’une personne meurt sur l’Everest, le cadavre est momifié par le vent et les basses températures ; il se fige rapidement sur place. Les sauveteurs doivent extraire le corps de la glace. Une fois gelé, son poids peut avoir doublé à cause de la glace. Il faut parfois une équipe de huit personnes pour gérer un seul corps. La récupération d’un corps est aussi très dangereuse. En 1984, un sherpa et un inspecteur de police népalais ont été tués alors qu’ils tentaient de récupérer le corps d’un alpiniste allemand mort sur la montagne cinq ans plus tôt.
On estime qu’il reste entre 200 et 250 corps sur l’Everest, gelés le long des voies d’escalade, ou enterrés dans les champs de neige et les glaciers. Généralement, les personnes mortes sur les glaciers restent emprisonnées dans la glace pendant des décennies voire des siècles. Les corps progressent avec la glace, depuis le site de l’accident jusqu’à la zone d’ablation du glacier, où la perte de glace dépasse la masse de glace accumulée.
Selon des sources chinoises et népalaises, la découverte de nombreux cadavres au cours des dernières années montre à quel point la hausse des températures fait fondre la couverture de neige et de glace sur l’Everest. Comme je l’expliquais dans une note précédente, le plus haut glacier de la montagne, le glacier du Col Sud (South Col Glacier) a perdu plus de 54 mètres d’épaisseur au cours des 25 dernières années.
Des victimes tuées par des avalanches ou tombées dans une crevasse glaciaire ressurgissent aujourd’hui avec la fonte des glaces. De nombreux corps ont également été retrouvés près du camp IV, le camp le plus élevé situé à plus de 7 900 mètres d’altitude. Dix corps y ont été retrouvés au cours des quatre dernières années.
La hausse de la température sur la chaîne himalayenne est supérieure à la moyenne mondiale. Lorsque la couverture neigeuse rétrécit, elle n’est plus en mesure de réfléchir la lumière du soleil. Le paysage rocheux et aride absorbe alors davantage de rayonnement solaire, ce qui réchauffe l’environnement. Avec la hausse des températures qui ajoute de l’énergie à l’atmosphère, la météo sur l’Everest devient plus imprévisible. Cela raccourcit la saison d’escalade et augmente le risque de tempêtes soudaines dans la région. Les températures plus élevées peuvent faire couler l’eau de fonte sous les glaciers,ce qui favorise le déclenchement d’avalanches et déstabilise les parois rocheuses, provoquant des chutes de pierres.
Le réchauffement climatique augmente également le risque pour les alpinistes qui se trouvent sous la zone de la mort. En juin 2022, le ministère du Tourisme népalais a annoncé son intention de déplacer le camp de base de l’Everest, car la fonte rapide du glacier de Khumbu augmentait le risque de chutes de pierres et de crues glaciaires soudaines sur le site. Cependant, ce plan a finalement été abandonné en raison du refus des sherpas qui ont fait valoir que cela ajouterait jusqu’à trois heures au trajet jusqu’au sommet et le rendrait encore plus traître. Une étude réalisée en 2018 par des chercheurs de l’Université de Leeds a montré que la glace du glacier près du camp de base fondait à raison de 1 mètre par an. L’eau de fonte glaciaire alimentait une série de lacs glaciaires. Ces lacs,retenus par des barrages de moraines instables, peuvent libérer leur eau lors de crues soudaines, avec des coulées de débris dévastatrices menaçant les vallées en aval.
Avec la fonte des glaciers himalayens, les sherpas doivent souvent trouver de nouvelles voies plus sures pour gravir la montagne. Les itinéraires sont entretenus par un groupe de sherpas, les « icefall doctors », qui constatent que leurs cordes ne sont plus maintenues sur les parois à cause de la fonte des glaces et doivent être repositionnées tous les quelques jours.
Source : Forbes.

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70 years ago, on May 29th , 1953, New Zealander Edmund Hillary and his Sherpa guide Tenzing Norgay managed to reach the summit of Mount Everest.

Since that time, thousands of climbers have reached the peak, with this year marking a new record for mountaineers expected on Mount Everest and also the number of deadly incidents.

Of the almost 300 people that have lost their lives in the attempt or reaching the summit, the majority of them have died in or around the Death Zone, the region above 7,900 meters. Here climbers are killed by avalanches or rockfall, by injuries sustained from a fall, from exposure to the elements, from exhaustion or from acute mountain sickness.

When a person dies on Mount Everest, the corpse is mummified by the strong wind and low temperatures and quickly gets frozen into place. Rescuers need to hack the body out of the ice. The frozen body may also have doubled in weight due to the ice. It can take a team of eight people to handle just one body. The recovery of a body is also very dangerous. In 1984, a Sherpa and a Nepalese police inspector were killed when they tried to retrieve the body of a German mountaineer who died on the mountain five years earlier.

An estimated 200 to 250 bodies still remain on Mount Everest, either frozen solid along the climbing routes or buried in the snowfields and glaciers. Generally, fatal casualties on glaciers remain immersed in the ice for decades or even centuries. They are moved together with the ice from the site of the accident to the ablation area, where the loss surpasses the accumulated ice mass.

According to Chinese and Nepalese sources, the discovery of many corpses in the last years shows how rising temperatures are melting the snow and ice cover of the mountain. As I explained in a previous post, the highest glacier on the mountain, the South Col glacier, has lost more than 54 meters of thickness in the past 25 years.

Victims killed by avalanches or lost in a glacier crevasse are now reemerging from the thinning ice. Many bodies were also recovered near Camp IV, the highest camp located at an elevation of over 7,900 meters. Ten bodies were recovered here in the last four years.

The rising temperature of the Himalayan area is more than the global average. When the reflecting snow cover shrinks, the barren rocky landscape adsorbs more solar radiation and heat up the environment. With rising temperatures adding energy to the atmosphere, the weather is becoming more unpredictable, shortening the climbing season and increasing the risk of sudden storms in the area. Higher temperatures can cause meltwater to flow beneath the glaciers, triggering avalanches, and destabilize rocky cliffs, triggering rockfalls.

Climate change is also increasing the risk for climbers beneath the Death Zone. In June 2022, Nepal’s tourism ministry announced plans to move the Everest base camp as the rapidly thinning Khumbu Glacier increased the risk of rockfall and flash-floods at the site. However, that plan was ultimately abandoned due to pushback from sherpas, who argued that it would add up to three hours to the journey to the summit and make it even more treacherous. A 2018 study by researchers from Leeds University showed that the ice of the glacier close to the base camp was melting at a rate of 1 meter per year, with the glacial meltwater feeding a series of glacial lakes. Such lakes, dammed up by unstable dams of ice and loose rocks, can release their water in sudden outburst floods triggering deadly debris flows in the valley beneath them.

With the melting of the Himalayan glaciers, the sherpas often have to find new, safer paths up the mountain. Routes are forged and maintained by a group of sherpas called « icefall doctors », who find that their ropes are now falling out of the melting ice and need to be replaced every few days.

Source : Forbes.

Crédit photo : Wikipedia

Réchauffement climatique : les glaciers libèrent leurs secrets // Global warming: glaciers unlock their secrets

Avec la chaleur, les glaciers fondent et libèrent leurs secrets. Un nouveau squelette humain a été retrouvé le 3 août 2022 en Valais suisse sur le glacier Chessjen, dans la région de Saas Fee. Le 26 juillet, un premier corps avait été découvert sur le glacier du Stockji, près de Zermatt. Aucun autre détail ne sera donné car le dossier est désormais en main de la médecine légale.

La police suisse explique qu’elle fait face à ce grosses difficultés pour essayer d’identifier les corps. La première consiste à avoir suffisamment d’informations pour se limiter à une ou deux identités présumées; la seconde est de trouver du matériel de comparaison génétique. Plus les ossements sont anciens, plus cela devient compliqué.

A la réception d’ossements ou de corps momifiés, les enquêteurs commencent par analyser sa localisation ou encore les effets personnels retrouvés sur place, s’il y en a, afin de donner un ordre d’idée de l’époque de la disparition. En parallèle, la médecine légale appuyée par des anthropologues examine le corps et fournit d’autres indications pour affiner les recherches.

Dès qu’une identité présumée peut être établie, la police essaye de trouver du matériel de comparaison pour l’identification. Très souvent, il s’agit d’un échantillon d’ADN d’un proche, mais cela peut aussi être un dossier dentaire.

La police valaisanne dispose d’une liste de quelque 300 personnes disparues depuis 1925, dont la grande majorité a disparu avant l’utilisation de l’ADN. Les policiers ne disposent donc pas d’échantillons de comparaison pour tous les disparus, mais ils essayent de compléter les dossiers de la manière la plus exhaustive.

Source: Radio Télévision Suisse.

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With the heat, the glaciers melt and release their secrets. A new human skeleton was found on August 3rd, 2022 in Swiss Valais on the Chessjen glacier, in the Saas Fee region. On July 26th, a first body had been discovered on the Stockji glacier, near Zermatt. No other details will be given because the file is now in the hands of forensic medicine.
The Swiss police explain that it is confronted with great difficulties while trying to identify the bodies. The first is to have enough information to narrow down to one or two presumed identities; the second is to find genetic comparison material. The older the bones, the more complicated it becomes.
Upon receipt of bones or mummified bodies, the investigators begin by analyzing its location or the personal effects found on the spot, if any, in order to give an idea of ​​the time of the disappearance. In parallel, forensic medicine supported by anthropologists examines the body and provides other indications to refine the research.
As soon as a presumed identity can be established, the police tries to find matching material for identification. Very often it is a DNA sample from a loved one, but it can also be a dental record.
The Valais police has a list of some 300 people missing since 1925, the vast majority of whom disappeared before DNA was used. The police therefore does not have comparison samples for all the missing persons, but they try to complete the files as comprehensively as possible.
Source: Radio Télévision Suisse.

Photo: C. Grandpey

Pompéi continue de révéler ses secrets // Pompeii keeps revealing its secrets

Pompéi continue de révéler ses secrets. Les archéologues viennent de découvrir les restes carbonisés mais exceptionnellement bien conservés de deux hommes qui ont péri lors de l’éruption du Vésuve en octobre 79 après JC.

L’un était probablement un homme de la haute société, âgé entre 30 et 40 ans, qui portait encore les restes d’un manteau de laine sous le cou.

Le second, probablement âgé de 18 à 23 ans, était vêtu d’une tunique et avait un certain nombre de vertèbres écrasées, signe qu’il était un esclave qui transportait de lourds fardeaux. Leurs cadavres ont été découverts à Civita Giuliana, à 700 mètres au nord-ouest du centre de Pompéi. Ils se trouvaient dans un couloir de 2,20 mètres de large qui donnait accès à l’étage supérieur d’une grande villa,  là où les archéologues avaient détecté des cavités dans les couches de cendre durcie.

Les dents et les os de ces hommes ont été préservés et les vides laissés par les tissus mous ont été remplis de plâtre que les archéologues ont laissé durcir pour effectuer des moulages des corps, selon la célèbre technique inventée par Giuseppe Fiorelli en 1867.

Selon le directeur du site archéologique, les deux malheureux cherchaient probablement refuge lorsqu’ils ont été atteints par la coulée pyroclastique vers 9 heures du matin. Leurs pieds et leurs mains crispés montrent que c’est le choc thermique qui a provoqué leur mort.

Cette nouvelle découverte confirme que Pompéi est un merveilleux lieu de recherche et d’étude.

Source: Yahoo News.

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Pompeii is still revealing its secrets. Archaeologists have discovered the exceptionally well-preserved remains of two men scalded to death by the eruption of Mt Vesuvius in October 79 AD.

One was probably a man of high status, aged between 30 and 40, who still bore traces of a woollen cloak under his neck.

The second, probably aged 18 to 23, was dressed in a tunic and had a number of crushed vertebrae, indicating that he had been a slave who did heavy labour.

The remains were found in Civita Giuliana, 700 metres northwest of the centre of Pompeii, in a 2.20-metre-wide passage leading to the upper floor of a large villa that was being being excavated.

The men’s teeth and bones were preserved, and the voids left by their soft tissues were filled with plaster that was left to harden and then excavated to show the outline of their bodies according to the techni<ue invented by Giuseppe Fiorelli in 1867.

According to the director of the archeological site, these two victims were perhaps seeking refuge when they were swept away by the pyroclastic flow at about 9 o’ clock in the morning. Their clenched feet and hands show it was a death by thermal shock.

The new discovery confirms that Pompeii is a fantastic place for research and study.

Source : Yahoo News.

Source : MIBACT / Parco Archeologico di Pompei