Stations météorologiques sur l’Everest // Weather stations on Mt Everest

Dans une note publiée le 28 décembre 2020, j’ai confirmé ce que j’écrivais dans des articles précédents : bien qu’étant la plus haute montagne du monde, l’Everest (8 848,86 m) subit les effets du changement climatique.
Pour en savoir plus sur l’Everest, une expédition a été organisée en 2019 par la National Geographic Society. Elle comprenait 34 scientifiques dont la mission était de collecter des données glaciologiques et météorologiques en installant les stations météorologiques à très haute altitude.
En mai 2022, une nouvelle expédition scientifique sous l’égide de la National Geographic Society, avec des climatologues et des sherpas, a installé avec succès la « station météorologique la plus haute du monde » à une altitude de 8 830 m sur l’Everest. Elle a été arrimée sur un replat battu par les vents, sur l’arête SE de la montagne. Détruite par les tempêtes, l’ancienne station du Balcon a cessé d’émettre le 20 janvier 2020, après avoir fourni pendant 7 mois des données très intéressantes.
La nouvelle station de surveillance météorologique automatique, alimentée par des panneaux solaires, est prévue pour mesurer la température de l’air, la vitesse et la direction du vent, la pression atmosphérique, le changement de la hauteur de la surface de la neige, ainsi que le rayonnement à ondes courtes et à ondes longues.
Cinq stations météorologiques automatiques avaient été installées lors de l’expédition d’avril/mai 2019 sur l’Everest. Ces stations avaient été installées dans la zone du Balcon (8 430 m), du Col Sud – South Col – (7 945 m), Camp II (6 464 m), Camp de base de l’Everest (5 315 m) et Phortse (3 810 m). Comme indiqué plus haut, détruite par les éléments, la station du Balcon a cessé de fonctionner quelques mois après son installation, tandis que la station du Col Sud n’a pas fourni de données espérées, victime d’une rafale à 240 km/h.
En 2022, l’équipe scientifique a installé la station météo à 8 830 m et a effectué la maintenance d’autres stations, dont celle de South Col. Il convient de noter que quelques membres de l’expédition, dont des climatologues, ont effectué l’ascension complète de l’Everest lors de l’installation de la station météo. .
Dans le même temps, une expédition chinoise a également installé une station de surveillance météorologique automatique à une altitude de plus de 8 800 mètres sur l’Everest sur le versant nord. Selon les médias chinois, la Chine compte huit stations installées à 5 200 mètres et à 8 800 mètres sur l’Everest; quatre d’entre elles dépassent 7 000 mètres à 7 028 mètres, 7 790 mètres, 8 300 mètres et 8 800 mètres.
Selon les Chinois, il est préférable d’installer une station météo à 8 800 mètres au lieu de 8 848 mètres car la neige et la glace au sommet ne conviennent pas pour arrimer du matériel. Pour cette raison, la station météo a été construite sur un socle rocheux à environ 8 800 mètres.
Les scientifiques américains analysent les données satellitaires pour s’assurer qu’une station météo automatique chinoise a bien été installée à 8 800 m. La confiance règne.. No comment !
Source : The Times of India, National Geographic.

On peut lire le récit de la dernière expédition sur l’Everest dans le numéro de septembre 2022 du National Geopraphic France.

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In a post published on December 28th, 2020, I confirmed what I wrote in previous posts : although being the highest mountain in the world, Mt Everest (8,848.86 m) undergoes the effects of climate change.

To learn more about Mt Everest, an expedition was set up in 2019 by the National Geographic Society. It included 34 scientists whose mission was to collect glaciological and meteorological data by installing the highest weather stations in the world.

In May 2022, a new scientific expedition from the National Geographic Society including climate scientists ansd sherpas successfully installed the « world’s highest weather station » at an altitude of 8,830m on Mt Everest.

The automatic weather monitoring station powered by solar panels is expected to measure the air temperature, wind speed and direction, air pressure, change in surface height of snow, as well as shortwave and long wave radiation.

Five automatic weather stations had been installed during the April/May expedition of 2019. Weather stations had been set up at the Balcony area (8,430 m), South Col (7,945 m), Camp II (6,464 m), Everest Base Camp (5,315 m), and Phortse (3,810 m). The Balcony station had collapsed a few months after its installation, whereas the South Col station has not provided data as expected.

The 2022 team installed the weather station at 8,830m and carried out maintenance on other stations, including a station at South Col. It should be noted that a few members of the expedition, including climate scientists, also scaled Mt Everest while installing the weather station.

Meanwhile, a Chinese expedition also installed an automatic meteorological monitoring station at an altitude of over 8,800 metres on Mt Everest from the northern side. According to Chinese media, China has eight stations set up from 5,200 metres to 8,800 metres on Mt Everest, with four stations exceeding 7,000 metres at 7,028 metres, 7,790 metres, 8,300 metres, and 8,800 metres.

According to the Chinese, the reason for installing a weather station at 8,800 metres instead of 8,848 metres is that the snow and ice on the summit are not suitable for fixing equipment. For this reason, the weather station was built on a bedrock around 8,800 metres.

American scientists are evaluating satellite data to ascertain whether the Chinese claim of an AWS at 8,800m is true… No comment!

Source: The Times of India, National Geographic.

Crédit photo: Wikipedia

Réchauffement climatique : projet de déplacement du camp de base de l’Everest // Global warming : project to move Mt Everest’s base camp

Si vous aviez des doutes sur le réchauffement climatique et son impact sur les montagnes, lisez donc cette information : Le Népal envisage de déplacer son camp de base de l’Everest à cause de la fonte et du recul rapide des glaciers dans la région.
Pour gravir l’Everest, les alpinistes doivent faire étape dans deux camps de base en fonction du pays choisi. Le site du sud situé au Népal – le point de départ le plus populaire pour atteindre le toit du monde – se trouve au sommet d’un glacier qui s’amincit en fondant et devient de plus en plus dangereux.
C’est pourquoi les autorités népalaises envisagent de déplacer le camp de base plus en aval sur la montagne. Le glacier perd environ 9,5 millions de mètres cubes d’eau chaque année. Le projet de relocalisation fait suite aux recommandations d’un comité mis en place par le gouvernement et qui supervise l’alpinisme sur l’Everest.
Une étude réalisée en 2018 a révélé que le glacier du Khumbu près du camp de base s’amincissait à un rythme de 1 mètre par an. Aujourd’hui, selon les autorités népalaises, il est devenu dangereux et elles ne veulent pas prendre de risques. Elles se souviennent qu’en 2015 une avalanche avait tué une vingtaine de personnes au camp de base. Là où se trouve actuellement le camp de base, les alpinistes sont confrontés à des fractures sur la glace, à l’érosion et à de plus en plus de torrents d’eau de fonte. Une augmentation des chutes de pierres est également observée.
Quelque 1500 alpinistes fréquentent le camp de base chaque année, laissant derrière eux des tonnes de déchets. Ces personnes laissent environ 4 000 litres d’urine ainsi que des déchets fécaux chaque jour pendant la haute saison, sans oublier le kérosène et d’autres déchets qui ont également un impact sur le glacier.
Le camp de base se trouve actuellement à une altitude de 5 364 mètres au-dessus de la limite de la neige sur la montagne. Il pourrait descendre de 400 mètres, vers une zone libre de glace. Selon les autorités népalaises, aucune décision définitive n’a été prise et aucun nouveau site n’a été identifié. Toutefois, la relocalisation pourrait intervenir dès 2024.

Le projet ne plaira pas aux alpinistes qui devront gravir – puis redescendre – 400 mètres de plus pour atteindre le sommet de l’Everest. Mais c’est bien connu : quand on aime, on ne compte pas…
Source : Yahoo News, Business Insider.

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If you had any doubts about tglobal warming and its impact on mountains, just read this piece of news : Nepal is planning to move its Everest base camp because of rapidly thinning glaciers and erosion from climbers

In order to ascend Mount Everest, climbers have to pass through one of two starting points. The southern site in Nepal – the most popular starting point to summit the top of the world – is located on top of a thinning glacier that is becoming increasingly unsafe as it is melting amid climate change.

As ice close to the base camp slowly melts, and the glacier is retreating so fast that Nepal is preparing to move the campsite down the mountain. The potential relocation follows recommendations from a committee set up by the government, which oversees mountaineering at Everest.

A 2018 study found that the Khumbu Glacier close to the base camp was thinning at a rate of 1 meter per year. Now, according to Nepalese authorities, it has become unsafe. They remember that in 2015 an avalanche killed about 20 people at the base camp. Where the base camp currently stands, mountain climbers contend with cracks on the ice, erosion, and growing streams of water due to ice melt. Increased rock falls and movement of meltwater are observed on the surface of the glaciers and they can be hazardous. »

The sheer number of people passing through the camp, and the footprints, debris, and waste left on the mountain are a concern. The camp is used by around 1,500 climbers every year. These people urinate at the camp, leaving about 4,000 liters of pee and faecal waste every day during in peak season, along with kerosene and other waste products which also impact the glacier.

The base camp currently sits at an altitude of 5,364 meters above the mountain’s snowline. Plans could shift it as much as 400 meters lower, to an ice-free area. A final decision has not been made, nor has a new base been identified, according to Nepalese authorities. Once plans are finalized, the relocation could come as soon as 2024. The project will not please climbers who will have to cmimb – and then descend – 400 meters more to reach the summit of Mt Everest.

Source: Yahoo News, Business Insider.

Photos : Wikipedia

La fonte de l’Everest // The melting of Mt Everest

Dans plusieurs notes publiées entre 2017 et 2021, j’ai alerté sur la fonte des glaciers dans l’Himalaya. Bien que leurs zones d’accumulation soient situées à des altitudes plus élevées que leurs homologues alpines, elles subissent l’impact du réchauffement climatique et fondent à une vitesse incroyable.
Selon une étude publiée le 1er février 2022 par une équipe de l’Université du Maine, la fonte du plus haut glacier de l’Everest se produit à un rythme alarmant. Les découvertes de l’équipe scientifique montrent que la glace qui avait mis des décennies à s’accumuler fond chaque année, mettant en danger à la fois les alpinistes et ceux qui dépendent du glacier pour l’eau potable et l’irrigation.
Début 2019, le National Geographic et l’expédition Perpetual Planet Everest de Rolex ont lancé « l’enquête scientifique la plus exhaustive » jamais effectuée dans l’Himalaya. Dans le cadre de cette expédition, les scientifiques ont extrait la plus haute carotte de glace de tous les temps et ont installé les deux stations météorologiques automatiques les plus hautes du monde.
En étudiant la carotte de glace prélevée sur le glacier South Col, ainsi que les données des stations météorologiques et des images satellites, les chercheurs ont découvert que les effets du changement climatique n’avaient pas seulement atteint le sommet de la plus haute montagne du monde, mais ils avaient aussi considérablement modifié le paysage au cours des deux dernières décennies. Les chercheurs ont découvert que le glacier South Col avait perdu son manteau neigeux, ce qui a accéléré le processus de fonte.
Les scientifiques ont découvert que le glacier South Col a perdu 54 mètres d’épaisseur au cours des 25 dernières années. Cela signifie qu’il a fondu plus de 80 fois plus vite que pendant les 2 000 ans qu’il a fallu pour former la couche supérieure du glacier. Les chercheurs accusent le réchauffement de la température de l’air, la perte d’humidité et les vents violents.
L’expédition répond à la question que beaucoup de gens se posent : les plus hauts glaciers de la planète sont-ils affectés par le changement climatique d’origine anthropique? La réponse de l’étude est définitivement oui, et de manière très significative depuis la fin des années 1990.
Les chercheurs avertissent également que la perte de la glace du glacier South Col pourrait mettre à nu encore davantage le substratum rocheux, ce qui pourrait rendre les expéditions d’ascension de l’Everest plus dangereuses dans les décennies à venir.
Source : Yahoo Actualités.

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In several posts published between 2017 and 2021, I alerted to the melting of glaciers in the Himalayas. Although their accumulation zones are located at higher altitudes than their counterparts in the Alps, they undergo the impact of global warming and melt at an incredible spped.

According to a study published on Frebruary 1st, 2022 by a team from the University of Maine, melting on Mount Everest’s highest glacier is occurring at an alarming pace. The team’s findings suggest that ice that had taken decades to accumulate is melting away each year, jeopardizing both climbers and those who depend on the glacier for drinking water and irrigation.

In early 2019, National Geographic and Rolex’s Perpetual Planet Everest Expedition began « the most comprehensive scientific investigation » ever attempted in the Himalayas. As part of that expedition, the scientists obtained the highest-ever ice core and established the world’s two highest automatic weather stations.

By studying the ice core, taken from the South Col Glacier, as well as data from weather stations and satellite imagery, the researchers found that effects of climate change had not just reached the top of the highest mountain in the world, but had significantly altered its landscape in the last two decades. The researchers found that the South Col Glacier has lost ithe snowpack covering the hard ice of the glacier, which has accelerated the melting process.

The scientists found that the South Col Glacier has lost 54 meters of thickness in the last 25 years. This means it has melted over 80 times faster than the 2,000 years it took to form the top layer of the glacier. The researchers blame warming air temperatures, loss of humidity, and strong winds.

The expedition answers the question whether the highest glaciers on the planet are impacted by human-related climate change. The answer is definitely yes, and very significantly since the late 1990s, qccording to the study.

The researchers also warn that the loss of the glacier ice could lead to significantly more exposed bedrock, which could make Mount Everest climbing expeditions more dangerous in the decades to come.

Source: Yahoo News.

Vue du glacier South Col (Crédit photo : Wikipedia)

La pandémie de Covid-19 sur l’Everest // The Covid-19 pandemic on Mt Everest

Les autorités qui gèrent le camp de base de l’Everest côté népalais voient un nombre de plus en plus important d’alpinistes présentant des symptômes de Covid-19 et un nombre croissant de tests positifs, ce qui fait craindre une sérieuse propagation de l’épidémie. Les responsables du camp de base ont déclaré avoir reçu des informations faisant état de 17 cas confirmés d ans les hôpitaux de Katmandou où un certain nombre d’alpinistes ont été envoyés depuis le camp de base et des camps à des altitudes supérieures pour y être soignés.

Le gouvernement népalais a jusqu’à présent nié avoir eu connaissance de cas positifs au camp de base de l’Everest. Il est fort à craindre que les autorités minimisent l’ampleur de la situation pour ne pas être contraintes de  fermer la montagne aux expéditions devant la gravité de la situation. Les alpinistes étrangers sont une source majeure de revenus pour le gouvernement népalais qui a déjà fermé l’Everest l’année dernière à cause de la pandémie.

Les autorités exigent que les alpinistes soient mis en quarantaine au Népal avant de se rendre au camp de base de l’Everest, car une grave épidémie de Covid-19 sur la montagne serait une catastrophe. Le nombre de cas de coronavirus a fortement augmenté au Népal ces dernières semaines, et le pays a le taux d’infection le plus élevé des pays voisins de l’Inde qui est gravement touchée par la pandémie.

L’Association de Secours de l’Himalaya, qui gère une clinique gouvernementale au camp de base, a déclaré avoir reçu la confirmation de 17 cas positifs chez certains alpinistes qui ont été transportés par hélicoptère à Katmandou. Une clinique de Katmandou a également confirmé avoir accueilli des alpinistes de l’Everest, positifs à la Covid.

Selon le site web du Ministère du Tourisme, le gouvernement a délivré 394 permis d’ascension de l’Everest pour cette saison. Cela permettra à plus de 1 500 personnes de gravir la montagne, en sachant que la majorité d’entre elles sont du personnel d’assistance.

Les responsables du camp de base de l’Everest ont déclaré qu’ils étaient également préoccupés par les alpinistes revenant de Katmandou à la suite d’une hospitalisation pour Covid ou après une période d’acclimatation à l’altitude. En effet, ces personnes peuvent être porteuses du virus étant donné que la situation est en train d’empirer à Katmandou. C’est la raison pour laquelle il est conseillé aux alpinistes d’effectuer la période d’acclimatation en dessous du camp de base, mais pas à Katmandou.

Les alpinistes et les responsables du camp de base de l’Everest affirment que l’absence d’un centre de test Covid-19 à la clinique du camp est très dommageable. Certaines des grandes équipes d’expédition ont apporté leurs propres kits de test au camp de base de l’Everest, ce qui leur permet de prendre des mesures en temps opportun, comme isoler les gens et les évacuer.

De l’autre côté de la montagne, la Chine a décidé de mettre en place une «ligne de séparation» sur l’Everest pour empêcher l’épidémie de Covid-19 qui sévit au Népal de traverser la frontière. L’Everest est à cheval sur la frontière entre le Népal et le Tibet. La ligne de séparation sera érigée par des guides et des équipes de cordage qui préparent les parcours d’ascension pour la saison qui est sur le point de débuter. Les autorités expliquent que la ligne délimitera le versant nord de la montagne, à partir de l’un des plus hauts camps tibétains à 8 300 mètres d’altitude, d’où partent les alpinistes pour atteindre le sommet.

La Chine interdit aux étrangers de gravir l’Everest depuis l’année dernière, en raison de la pandémie. Pour la saison 2021, les ressortissants chinois ont obtenu 21 permis d’escalade du versant nord de la montagne. En plus de la ligne de séparation au sommet, la China Tibet Mountaineering Association a mis en place un point de contrôle à 300 mètres du camp de base, là où les alpinistes s’adaptent à la faible teneur en oxygène de l’air en haute altitude.

Source: La BBC.

Dernière minute : La Chine a finalement décidé d’annuler tous les permis d’ascension de l’Everest côté chinois. Il n’y aura donc pas, non plus, de ligne de séparation avec le côté tibétain.

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Authorities at Everest base camp in Nepal are seeing rising numbers of climbers with Covid-19 symptoms and rising numbers of positive tests, raising fears of a serious outbreak. Base camp officials said they had received reports of 17 confirmed cases from hospitals in the capital Kathmandu, where a number of climbers have been sent from the base camp and higher camps to be treated.

The Nepalese government has so far denied having any knowledge of positive cases at Everest base camp, raising concerns that officials are downplaying the extent of the situation out of fear it will bring more pressure to close the mountain to expeditions. Foreign climbers are a major source of revenue for the Nepalese government, which shut Everest last year during the pandemic.

Authorities are mandating that visiting climbers quarantine in Nepal before proceeding to base camp, but concerns have been raised within the climbing community that a serious outbreak at the mountain would be devastating.

The number of coronavirus cases has risen sharply in Nepal in recent weeks, and the country has the highest rate of infection among the countries neighbouring India which is badly stricken by the pandemic..

The Himalayan Rescue Association, which runs a government-authorised medical clinic at the base camp says it had received confirmation of 17 positive cases in some climbers flown out to Kathmandu by expedition teams. A clinic in Kathmandu also confirmed that it had seen Covid-positive climbers come to them as patients from Everest.

According to the website of the Department of Tourism, the government had issued 394 Everest climbing permits for this climbing season. That would allow more than 1,500 people to be on the mountain, the majority of them support staff.

Officials at Everest base camp said there was also concern over climbers coming back from Kathmandu either after Covid treatment or after acclimatisation rotation to adjust to the altitude. These people might bring the virus along with them as things are getting serious in Kathmandu. It is the reason why climbers are advised to do the rotation acclimatisation at places below the base camp, instead of going to Kathmandu.

Mountaineers and officials at the Everest base camp say that the lack of a coronavirus testing facility at the base camp health clinic is a major handicap. Some of the big expedition teams have said they have brought their own testing kits to Everest base camp, which has helped them to take timely steps like isolating people and evacuating them.

On the other side of the mountain, China has decided to set up a « line of separation » on Mount Everest to keep Nepal’s COVID-19 outbreak from crossing the border.

Everest straddles the border between Nepal and the Tibetan region of China. The separation line will be erected by guides who are climbing alongside rope-fixing teams who are readying paths for the looming season.

Officials say the line will cordon off the northern side of the peak, starting from one of the highest Tibetan camps at 8,300 metres, from which mountaineers leave to reach the summit.

China has barred foreigners from visiting Everest since last year, due to the pandemic. But for the 2021 mountaineering season, Chinese nationals have been granted 21 expedition permits for the north side of the mountain.

In addition to the separation line at the summit, the China Tibet Mountaineering Association has set up a checkpoint 300 metres from the base camp where climbers adjust to the high altitude’s low oxygen levels

Source : The BBC.

Last minute : Chiina has finally decided to cancel all climbing permits of Mt Everest from the Chinese side. This means there will not be a separation line with the Tibetan side of the mountain.

Vue de l’Everest et du camp de base où rode le coronavirus (Crédit photo : Wikipedia)