Kawah Ijen (Ile de Java / Indonésie)

D’après un article paru dans le Seattle Times, une trentaine de personnes ont dû recevoir des soins suite à l’émission d’un nuage de gaz par le volcan Kawah Ijen dans la soirée du 21 mars 2018. Plus de 170 villageois ont été contraints de quitter leurs demeures. Certains d’entre eux souffraient de problèmes respiratoires et étaient pris de vomissements. Le sommet du Kawah Ijen a été momentanément fermé, mais le niveau d’alerte volcanique reste inchangé à « Normal ».

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According to the Seattle Times, thirty people were treated for sulphur gas poisoning after Kawah Ijen belched toxic fumes from its crater on March 21st, 2018 in the evening. More than 170 residents of several villages on the volcano’s slopes had to flee. Some of them suffered from shortness of breath and vomiting. Kawah Ijen’s summit is now temporarily off limits to activities but the volcano’s alert level remains normal.

Photo: C. Grandpey

Hualalai (Hawaii)

Le Hualalai est un volcan bouclier situé sur la Grande Ile d’Hawaï. Son sommet s’élève à 2523 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le volcan est le plus occidental des cinq grands volcans de l’île. Sa zone de rift nord-ouest est bien marquée, celle du sud-sud-est l’est un peu moins et la zone de rift nord est à peine visible. L’éruption la plus récente de 1800-1801 s’est produite le long de la zone de rift nord-ouest.
Une amie hawaiienne fait partie des habitants qui ont élu domicile sur les flancs du Hualalai. Pour le moment, elle peut vivre et dormir sans crainte dans sa maison qui offre une vue superbe sur l’Océan Pacifique. En effet, aucune éruption n’est prévue à court terme. Toujours considéré comme un volcan actif, le Hualalai ne montre actuellement aucun signe de réveil. Si une éruption menaçait, elle serait signalée par une augmentation de l’activité sismique et des déformations du sol qui trahissent l’ascension du magma vers la surface
Les scientifiques surveillent actuellement le volcan 24 heures sur 24 en utilisant des sismomètres et des capteurs GPS. De plus, tous les deux ans, le personnel du HVO contrôle la déformation de l’édifice pour évaluer les changements intervenus dans la surface du sol. Ces mesures s’ajoutent aux images satellites qui peuvent révéler des modifications physiques ou thermiques ou encore des émissions de gaz.
Même si la situation est calme aujourd’hui, il ne faudrait pas oublier que le Hualalai est entré en éruption à trois reprises au cours des 1000 dernières années, et il a été tout près d’émettre de la lave lors d’un épisode d’activité sismique intense en 1929.
La dernière éruption du Hualalai a eu lieu en 1800-01, avec deux coulées de lave en provenance de la zone du rift nord-ouest du volcan. La lave a atteint l’océan sur la côte de Kona et l’une des coulées a provoqué des dégâts. La coulée de Kaupulehu, est sortie de terre à environ 1800 mètres d’altitude et a atteint la mer entre Kona Village Resort et Kiholo Bay. L’autre, connue sous le nom de coulée Hue Hue, a été émise à seulement 150 mètres d’altitude (voir carte ci-dessous) et a détruit plusieurs villages ; elle a donné naissance au champ de lave sur lequel a été construit l’aéroport international de Kona. On discerne parfaitement ces coulées encore aujourd’hui lorsque l’on parcourt la Highway 19 qui longe la côte ouest d’Hawaii. Le volume total de lave émis au cours de cette éruption a été estimé à 300 millions de mètres cubes. Une légende raconte qu’aucun sacrifice d’animaux ni aucune offrande aux dieux n’a réussi à stopper la lave mais que le roi Kamehameha 1er aurait  réussi à arrêter les coulées en y jetant une mèche de ses cheveux.
En 1929, tous les indicateurs laissaient supposer qu’une éruption allait se produire. Pendant environ un mois à l’automne, plus de 6000 séismes ont été enregistrés, dont un événement M 6.5 le 25 septembre qui a causé des dégâts aux structures. On enregistrait entre 100 à 600 événements par période de 24 heures. La sismicité était si intense que beaucoup de gens ont abandonné leurs maisons et ont préféré camper. Cette augmentation de l’activité sismique a été plus tard accompagnée par d’autres signes annonciateurs d’une éruption comme des fractures dans le sol, des émissions de gaz et la présence de flammes, mais aucune lave incandescente n’est sortie du sol. Les scientifiques ont qualifié l’épisode de 1929 d’éruption avortée.

Depuis cette époque, l’activité du Hualalai est restée faible. Malgré tout, il arrive que des séisme secouent la région. Ainsi, en 2006, un séisme dont l’épicentre se situait au nord de la baie de Kiholo a, une fois encore, provoqué des dégâts. Mon amie qui habite sur le versant sud-ouest du Hualalai m’a montré des fissures provoquées par ce tremblement de terre dans sa maison. Comme chez beaucoup d’Hawaiiens, sa demeure n’est pas assurée contre les risques naturels car les sommes demandées par les compagnies sont trop élevées. Comme elle le dit : « Let’s cross our fingers ! » ; espérons qu’aucune catastrophe majeure ne se produira… !

La visite de la zone sommitale du volcan n’est pas chose aisée et je ne suis jamais parvenu à mes fins. Une grande partie des terres au sommet du Hualalai est protégée et gérée par deux entités: l’État d’Hawaï et les écoles Kamehameha. Il faut une autorisation spéciale pour visiter le lieu et – comme m’avait prévenu mon amie – il est difficile de l’obtenir. C’est dommage car les cratères sommitaux – le Luamakami et le Puhia Pele – comptent parmi les plus profonds de l’île. Le second a été exploré jusqu’à 263 mètres sous sa surface et le Luamakami est connu pour s’enfoncer encore plus profondément. La petite route qui conduit au sommet est très belle, avec beaucoup de fleurs et d’oiseaux, mais elle se termine en cul-de-sac et on vient buter devant une porte verrouillée. Impossible d’aller plus loin. En plus, il y a souvent du brouillard là-haut. Vous trouverez quelques photos ci-dessous.
Source: USGS / HVO.

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Hualalai is a shield volcano located on the Big Island of Hawaii. Its summit rises to 2523 metres above sea level. The volcano is the westernmost of the 5 major Big Island volcanoes. It has a well-developed northwest rift zone, a moderately well-developed south-Southeast rift zone, and a poorly developed north rift zone. The most recent eruption of 1800-1801 occurred along the northwest rift zone.

Today, a friend of mine is among the residents living on the flanks of Hualalai. For the moment, she can relax and sleep quietly in he house that overlooks the Pacific Ocean in the distance. Indeed, an eruption is not coming any time soon. Still considered an active volcano,  Hualalai is showing no signs of unrest. Indicators that an eruption would include increased seismic activity and ground deformation, indicators of movement of magma toward the surface

Scientists currently keep tabs full time on the volcano using seismometers and GPS instruments, and every other year, HVO staff conducts deformation surveys to assess any changes in the ground surface. This comes in addition to daily satellite imagery that can show visual or temperature changes or increased gas emissions.

Even though it is quiet today, one should not forget that Hualalai has erupted three times in the last 1,000 years, and came close to emitting lava during an episode of increased activity in 1929.

Lava last erupted from Hualalai in 1800-01, producing two main flows from the volcano’s northwest rift zone. Lava reached the ocean along the Kona Coast and one of the flows caused damage. One flow, the Kaupulehu flow, broke out at about 1,800 metres a.s.l. and flowed to the sea between Kona Village Resort and Kiholo Bay. The other, known as the Hue Hue flow, started around 150 metres a.s.l. (see map below) and destroyed several villages and created the flow field on which Kona International Airport is built. These flows can perfectly be seen today while driving on Highway 19 along the western coast of Hawaii Big Island. The total volume of erupted lava has been estimated at 300 million cubic metres. A legend says that no animal sacrifice nor offering to the gods managed to stop the lava but King Kamehameha 1st could stop the flow by throwing in it a lock of his hair.

In 1929, all indicators pointed to an eruption. For about a month in the autumn, more than 6,000 earthquakes were recorded, including an M 6.5 event on September 25th that caused damage to structures. Earthquake frequency ranged from 100 per day to as many as 600 in a 24-hour period. Seismicity was so intense that many people abandoned their homes in those areas and camped out. That increased seismic activity was later joined by more signs of eruption with ground cracks, gas coming out and flames but no red rock. Activity seemingly stopped there, and scientists term the 1929 episode a failed eruption.

Since that time, Hualalai’s activity has remained low. However, earthquakes sometimes shake the region. In 2006, an earthquake whose epicentre was located north of Kiholo Bay, once again caused even greater damage. My friend who lives on the southwestern slope of Hualalai showed me the cracks caused by the earthquake in her home. As with many Hawaiians, this home is not insured against natural hazards as the sums of money asked by the companies are too high. As she says: « Let’s cross our fingers and let’s no major catastrophe will happen …!”

Visiting the summit area of the volcano is quite difficult. Much of the land surrounding Hualalai’s summit is owned and managed largely as preserve land by two entities: the State of Hawaii and Kamehameha Schools. Permission must be granted to visit and is not easily obtained. It’s a shame because the summit craters – Luamakami and Puhia Pele – are among the deepest in the island. The latter was explored down to 263 metres below the surface and Luamakami is known to be even deeper.

The road that leads to the top is very nice, with many flowers and birds, but in the end you arrive in front of a locked gate and you can’t go any further. Besides, there is often fog up there. You will find a few photos here below.

Source: USGS / HVO.

Source: USGS / HVO

En orange et en rouge: coulées de 1800-1801 (Source: USGS / HVO)

Sur les pentes du Hualalai… (Photos: C. Grandpey)

 

Mauna Loa (Hawaii): Ne pas oublier que c’est un volcan actif ! // Don’t forget it’s an active volcano !

De temps en temps, l’Observatoire des Volcan d’Hawaii (HVO) rappelle à la population que le Mauna Loa est un volcan actif avec des éruptions récentes. Si certaines d’entre elles se sont limitées à la zone sommitale, d’autres sont rapidement devenus une menace pour les zones habitées.
En 2013-2014, on a observé une hausse de l’activité sismique sur le Mauna Loa, avec un gonflement du volcan. Cette activité persistait en septembre 2015, ce qui a incité le HVO a faire passer le niveau d’alerte du volcan de «Normal» à «Vigilance». Cependant, ce niveau d’alerte ne signifie pas qu’une éruption se produira dans le court terme. La sismicité et le gonflement du Mauna Loa ont ralenti au cours des derniers mois, mais ils restent supérieurs aux niveaux d’avant 2013. C’est pourquoi le niveau d’alerte est maintenu à « Vigilance ».
La population sur l’île d’Hawaï a presque doublé depuis la dernière éruption du Mauna Loa en 1984. En conséquence, une génération d’Hawaiiens nés depuis cette époque, ainsi que de nombreux nouveaux arrivants, n’ont pas connu d’éruption du Mauna Loa. Ces personnes doivent garder à l’esprit que les éruptions sont susceptibles d’émettre d’énormes quantités de lave. Par exemple, au cours de l’éruption de 1984, le Mauna Loa a vomi en une vingtaine de minutes le même volume de lave que le Kilauea actuellement, en moyenne, en une journée. Une coulée de lave du Mauna Loa en 1950 a parcouru 21 km depuis la Zone de Rift Sud-Ouest jusqu’à la côte sud de Kona en un peu plus de trois heures. En comparaison, la coulée de lave du Kilauea qui a menacé Pahoa en 2014 a mis quatre mois pour parcourir la même distance.
Afin de mettre en garde la population, le HVO donne régulièrement des informations sur l’histoire éruptive du Mauna Loa, ses dangers et son statut actuel. L’objectif est de sensibiliser les gens et de les préparer à une future éruption sans créer de panique inutile.
Compte tenu du passé du Mauna Loa, il est bon de se rappeler que le volcan, qui couvre plus de la moitié  de la surface de l’île d’Hawaï, est entré en éruption à 33 reprises depuis 1843. Il se manifestera à nouveau, mais il est impossible de dire quand.
Les 33 éruptions qui ont eu lieu depuis 1843 ont commencé au sommet du Mauna Loa. Parmi toutes ces éruptions, environ la moitié sont restées dans la zone sommitale et n’ont présenté aucune menace.
A côté de cela, 24% des éruptions ont débuté au sommet et ont ensuite migré vers la Zone de Rift Nord-Est, située plus en aval. Les éruptions qui se produisent le long de cette zone de rift produisent des coulées susceptibles de menacer Hilo, comme cela s’est produit en 1984, mais la pente est assez douce ; il faudrait donc des semaines ou des mois pour que la lave atteigne la côte est de l’île.
Environ 21% des éruptions qui ont débuté au sommet ont ensuite migré vers des altitudes plus basses le long de la Zone de Rift Sud-Ouest. Avec les pentes abruptes de part et d’autre de cette zone de rift, les coulées de lave peuvent atteindre l’océan en quelques heures ou quelques jours. Des coulées a’a très rapides ont atteint la côte sud de Kona en 3 à 18 heures en 1950, 24 heures en 1919 et 4 jours en 1926.
Les autres éruptions avaient leur source dans des bouches radiales sur les flancs nord et ouest du volcan. En 1859, une coulées a’a émise à 3.300 m. d’altitude a atteint la côte en huit jours.
Le HVO espère que les Hawaiiens prendront conscience de la présence du risque éruptif du Mauna Loa et se prépareront à la prochaine éruption sans peur ni panique. L’Observatoire ne pense pas que le Mauna Loa entrera en éruption dans un proche avenir. Cependant, les scientifiques continuent de surveiller le volcan et informeront les autorités et les habitants de l’île en cas d’évolution de la situation.
Source: USGS / HVO.

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From time to time, the Hawaiian Volcano Observatory (HVO) reminds the population that Mauna Loa is an active volcano with recent eruptions. If some of them were limited to the summit area, others rapidly became a threat to populated areas.

In 2013-2014, seismic activity increased on Mauna Loa, together with a swelling of the volcano. By September 2015, this unrest was persistent enough for HVO to change the alert level from “normal” to “advisory.” However, this alert level does not mean that an eruption will happen in the near future. Mauna Loa’s seismicity and swelling have both slowed in recent months, but they are still above the pre-2013 rate. So, the alert level is kept at “advisory.”

Population on the Island of Hawaii has nearly doubled since Mauna Loa’s most recent eruption in 1984. So, a generation of Hawaii born residents, as well as numerous newcomers, have not experienced a Mauna Loa eruption. These people should keep in mind the the eruptions are likely to emit huge amounts of lava. For instance, during the 1984 eruption, Mauna Loa erupted in about 20 minutes the same volume of lava that Kilauea erupts, on average, in one day. A 1950 Mauna Loa lava flow travelled 21 km from the Southwest Rift Zone to the South Kona coast in just over 3 hours. In contrast, the 2014 Kilauea lava flow that threatened Pahoa took four months to travel a similar distance.

In order to warn the population, HVO is informing residents about Mauna Loa’s eruptive history, hazards, and current status. The aim is is to increase people’s awareness and to prepare them for a future eruption without creating unnecessary anxiety.

Considering Mauna Loa’s history, it is good to remember that the volcano, which covers more than half Hawaii Island’s surface area, has erupted 33 times since 1843. It will erupt again, but exactly when is not yet known.

All 33 eruptions since 1843 started at the summit of Mauna Loa. Among all these eruptions, about half of them began at the summit, stayed in the summit area, and posed no threat.

However, 24 percent started at Mauna Loa’s summit and then migrated down the volcano’s Northeast Rift Zone. Eruptions along this rift zone produce flows that could advance toward Hilo, as happened in 1984, but the slopes are gentle enough, so it typically would take weeks to months for lava to reach the island’s east coast.

Around 21 percent of the eruptions started at the summit then migrated to lower elevations along Mauna Loa’s Southwest Rift Zone. With steep slopes on both sides of this rift zone, lava flows can reach the ocean in a matter of hours to days. Fast-moving ‘a‘ā flows reached the South Kona coast in 3-18 hours in 1950, 24 hours in 1919, and 4 days in 1926.

The remaining Mauna Loa eruptions are from radial vents on the volcano’s north and west flanks. In 1859, an eruption from a radial vent at 3,300 m. elevation sent an ‘a‘ā flow to the coast in eight days.

HVO hopes Hawaii residents will become more aware of Mauna Loa and how they can prepare for the volcano’s next eruption without fear or panic. The Observatory does not expect Mauna Loa to erupt in the near future. However, scientists continue to closely monitor the volcano and will notify authorities and island residents of any changes.

Source: USGS / HVO

Photo: C. Grandpey

Photo: USGS

Photo: C. Grandpey

Photo: C. Grandpey

Photo: C. Grandpey

Carte montrant les zones de rift du Mauna Loa (Source : USGS / HVO)

Le nouvel aéroport de Yogyakarta (Indonésie) // Yogyakarta’s new airport (Indonesia)

Le nouvel aéroport international de Kulon Progo est en construction à Yogyakarta. Il devrait être opérationnel d’ici à mars 2019 et remplacera l’ancien aéroport international Adisutjipto qui est maintenant en surcapacité. Le nouvel aéroport devrait accueillir 50 millions de passagers par an. Dans un premier temps, la piste mesurera 3 250 mètres, avant d’être prolongée de 350 mètres. L’aéroport sera relié au centre-ville de Yogyakarta par une route à péage et une ligne de chemin de fer.
La pose de la première pierre a eu lieu en janvier 2017. L’aéroport est conçu pour résister aux séismes jusqu’à M 8,8. Les structures parasismiques étaient indispensables car la zone est sujette aux tremblements de terre. Il sera également équipé d’installations permettant de faire face aux tsunamis.
Le Ministre des Transports a déclaré qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter des séismes et des tsunamis car Java ne connaît pas de séismes d’une magnitude de M 8,8. Il a également déclaré que l’aéroport était prêt à faire face aux tsunamis. Six scénarios possibles ont été imaginés. Le scénario choisi présente trois niveaux: un rempart de sable, une ceinture verte (mangrove et pins) et une tranchée située à 200 mètres du littoral. Selon le scénario, 1,1% seulement de l’impact d’un tsunami affecterait l’aéroport.
Tout le monde n’est pas d’accord avec le nouvel aéroport. Il y a eu des manifestations d’habitants de la région et d’étudiants qui protestent contre l’impact et les nuisances que le nouvel aéroport va générer.
Source: The Jakarta Post.

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Kulon Progo International Airport is an airport under construction in Yogyakarta. It is expected to commence operation by March 2019 and will replace Adisutjipto International Airport, which currently serves over capacity.The new airport is expected to accommodate 50 million passengers annually. In the first phase the runway will be 3,250 metres long and will later be extended by 350 metres. The airport will be connected to Yogyakarta city centre via a toll road and railway line.

The new airport’s groundbreaking ceremony was held in January 2017. The structure is designed to be resistant to earthquakes measuring up to M 8.8 as it was constructed in an earthquake-prone area. The airport will also be equipped with tsunami mitigation facilities.

The Transportation Minister said that there is no need to worry about earthquakes and tsunamis as Java does not experience earthquakes as strong as M 8.8. He also said that the airport is prepared to face tsunamis. Six possible scenarios have been imagined, with the chosen scenario consisting of three layers – sand mound, green belt (mangrove and pine trees) and a trench located 200 metres from the coastline. Under the scenario, only 1.1 percent of a tsunami’s impact would affect the airport.

Not everybody agrees with the new airport. There have been demonstrations of local residents and students who protest against the impact and the nuisances the new airport will generate.

Source: The Jakarta Post.

Plan de masse du nouvel aéroport de Yogyakarta