Quelques heures après l’éruption soudaine du Mont Ontake (le dernier bilan fait état de 36 morts), le gouvernement japonais a déclaré que l’événement ne le ferait pas revenir sur sa décision de redémarrer deux réacteurs situés à proximité de volcans actifs, même si le public reste opposé à l’énergie nucléaire après la crise de Fukushima.
Le gouvernement a déclaré lundi que l’éruption du Mont Ontake était difficile à prévoir, ce à quoi les opposants au nucléaire ont répondu que la même chose avait été dite à propos du séisme et du tsunami qui ont provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011.
Des milliers de personnes se sont rassemblées à Kagoshima pour protester contre le projet de redémarrer deux réacteurs de la centrale nucléaire de Sendai, située à environ 50 km du Sakurajima, un volcan actif qui entre fréquemment en éruption (voir mon livre Killer Volcanoes).
L’autorité de régulation nucléaire du Japon (NRA) a déclaré en septembre que la centrale nucléaire de Sendai répondait à de nouvelles normes de sécurité, la première étape nécessaire au redémarrage de l’industrie nucléaire. La centrale doit encore passer des tests de sécurité et obtenir l’approbation des autorités locales. Il se peut qu’elle ne soit pas remise en service avant l’année prochaine. Avant de donner le feu vert initial en juillet, la NRA avait déclaré que le risque d’une activité volcanique majeure était négligeable pendant la durée de vie de la centrale de Sendai.
La plupart des Japonais restent opposés à l’énergie nucléaire plus de trois ans après la catastrophe de Fukushima, même si l’arrêt des réacteurs dans le pays a obligé les autorités à importer des combustibles fossiles coûteux, avec des factures d’électricité plus élevées. Selon les médias locaux, plus de 10 000 personnes se sont rassemblées à Tokyo mardi dernier pour protester contre le projet de redémarrage des réacteurs de la centrale de Sendai.
Source: Agences de presse.
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A few hours after the sudden deadly eruption of Mount Ontake (the latest toll is 36 dead), the Japanese government said this won’t derail its push to restart two reactors located near active volcanoes, even though the public remains opposed to nuclear power after the Fukushima crisis.
The government on Monday said the eruption of Mount Ontake was hard to predict, but critics were quick to note that the same was said about the tsunami and earthquake that caused the Fukushima nuclear disaster in 2011.
Thousands of people gathered in Kagoshima to protest against plans to restart two reactors at nearby Sendai nuclear plant which is located about 50 kilometres from Mount Sakurajima, an active volcano that erupts frequently.
Japan’s Nuclear Regulation Authority (NRA) said in September that the Sendai nuclear plant met its new safety standards, the first step to reopening an industry that was idled by the Fukushima disaster. The plant still needs to pass operational safety checks as well as gain the approval of local authorities and may not restart till next year. Before giving its initial greenlight in July, NRA said the chance of a major volcanic activity during the lifespan of the Sendai nuclear plant was negligible.
Most Japanese remain opposed to nuclear power more than three years after the Fukushima disaster even though the shutdown of the country’s reactors has forced utilities to import expensive fossil fuels, pushing electricity bills higher. According to local media, more than 10,000 people gathered in Tokyo last Tuesday to protest the plans to restart the Sendai reactors.
Source: Press agencies.