En raison de la menace d’une éruption «imminente» de l’Agung, une zone d’exclusion de 9 à 12 km avec évacuations de ses habitants a été mise en place autour du volcan. Les autorités balinaises ont rappelé que toute personne qui se rendrait au sommet du Mont Agung mettrait sa vie en péril. Ce rappel a été fait après qu’un groupe de prêtres se soit rendu au sommet du volcan pour y déposer des offrandes.
L’un des prêtres a déclaré qu’un dieu lui avait parlé alors qu’il se trouvait dans un centre d’hébergement à Puri Boga et lui avait dit de monter faire une offrande.
L’Agence nationale de gestion des catastrophes a insisté à plusieurs reprises pour que la population ne pénètre pas dans la zone interdite qui est signalée par des panneaux. Si une éruption soudaine se produit et que des gens se trouvent dans la zone interdite, le danger ne sera pas seulement pour eux, mais aussi pour l’équipe de sauveteurs qui viendra leur porter secours.
L’un des prêtres a déclaré que le gouvernement avait raison de dissuader les gens de s’approcher du volcan. Si un être humain lui avait ordonné d’aller au sommet, il aurait refusé même si on lui avait offert l’équivalent de trois voitures. Mais c’est un dieu qui lui a suggéré de faire une offrande et il a obéi pour que les Balinais soient en sécurité. L’une des photos montre un prêtre, les jambes croisées, avec des offrandes placées à côté de lui sur un rocher. Les prêtres ont dit que les oiseaux continuaient à chanter sur la montagne et qu’il y avait beaucoup de singes.
L’un des prêtres a expliqué que la vapeur émise par le cratère sentait le soufre et qu’il était effrayé par le bruit. Quand il a entendu « le bruit d’une vague », il a eu très peur. S’il n’avait pas été poussé à aller au sommet de la montagne par « quelque chose de plus haut que le gouvernement », il ne l’aurait pas fait.
La police de Besakih, localité située dans la zone dangereuse, a exhorté le public à ne pas imiter les prêtres, en rappelant à la population que la zone était interdite. Les prêtres n’ont pas été arrêtés parce qu’ils n’ont pas commis un véritable délit.
Le directeur adjoint de l’Agence nationale de gestion des catastrophes a déclaré qu’il réexaminerait le système de protection et de sécurité pour les habitants. Une fois que le niveau d’alerte a été élevé à son maximum le 22 septembre, personne n’était autorisé à pénétrer dans la zone de sécurité de neuf kilomètres.
Source: Sydney Morning Herald.
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Because of the threat of an “imminent” eruption of Mt Agung, a 9-12-km exclusion zone with evacuations of its residents has been set up around the volcano. Balinese authorities have warned anyone who visits the peak of Mount Agung volcano is putting lives at risk after a group of priests trekked to the summit to make offerings.
One of the priests said a god spoke to him when he was staying at an evacuation centre in Puri Boga and told him to go up and make an offering.
The National Disaster Management Agency has repeatedly urged people to stay away from danger with signs marking the exclusion zone. If a sudden eruption happened and people were in the forbidden zone, the danger is not for them alone but also the search and rescue team who would have had to rescue them.
One of the priests who reached the summit said the government was right to warn people to stay away. If a human had ordered him to go to the peak he said he would have refused even if he was offered the equivalent of three cars. But he was requested to make an offering by a god and he did just that because he wanted the people of Bali to be safe. Photos of the trek show another cross-legged priest with offerings placed next to him on a rock. The priests said the birds were still chirping on the mountain and they saw plenty of monkeys.
One of the priests explained the steam smelt of sulphur and he was frightened by the noise. When he heard “the sound like a wave”, he was scared. If he had not been told to go to the summit of the mountain by “something higher up than the government”, he would not have gone up there.
The Besakih police, an area in the danger zone, urged the public not to copy the actions of the priests, reminding the population that the area was forbidden. However, the priests were not arrested because they had not committed an actual crime.
The National Disaster Management Agency’s deputy director said it would evaluate the protection and security system for locals. Once the highest alert status was imposed on September 22nd, there should have been no one within the nine kilometre zone.
Source : Sydney Morning Herald.
Le cratère de l’Agung le 30 septembre 2017 (Crédit photo: Jero Mangku Ada)