Intelligence Artificielle (IA) et désinformation// Artificial Intelligence (AI) and misinformation

Alors que l’ouragan Melissa, l’un des plus puissants jamais enregistrés, ravageait la Jamaïque à la fin du mois d’octobre 2025, les « chasseurs d’ouragans » – Hurricane Hunters – du 53e Escadron de reconnaissance météorologique, une unité de l’US Air Force spécialisée dans l’étude des tempêtes tropicales et des ouragans, ont diffusé des images spectaculaires du phénomène, prises depuis un avion au cœur de l’œil du cyclone.

À côté de la photo réelle prise depuis un avion, d’autres images de l’ouragan, générées par intelligence artificielle, sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Bien entendu, il s’agissait de faux (fake en anglais), contribuant à aggraver la désinformation en temps de crise.

L’image générée par IA est censée montrer le système à plusieurs kilomètres d’altitude. Elle montre un œil de cyclone gigantesque, survolé par une nuée d’oiseaux. Cependant, comme l’ont remarqué les météorologues du National Weather Service, l’échelle de l’image est incorrecte. L’œil de Melissa mesurait environ 16 kilomètres de diamètre. « À cette échelle, ces oiseaux seraient plus grands que des terrains de football. » Pour que cette image soit authentique, les oiseaux auraient dû voler à des altitudes bien supérieures au sommet de l’Everest. De plus, à de telles altitudes, la température et la densité de l’air sont beaucoup trop faibles pour que les oiseaux puissent voler.

Les scientifiques pensent que la fausse image a été diffusée pour la première fois sur le réseau X (anciennement Twitter) le 28 octobre 2025, avant de se propager rapidement sur Facebook, Instagram et TikTok, suscitant des dizaines de milliers de commentaires. Des dizaines de comptes différents ont publié exactement la même image, ce qui a permis une diffusion – et une désinformation – très rapide.

Ce n’est pas le seul exemple de désinformation générée par l’IA concernant l’ouragan Melissa. Une autre image a montré un hôpital jamaïcain complètement détruit par les vents extrêmement violents, mais en regardant attentivement l’image, on discerne aussi la présence d’un tampon SynthID, un filigrane invisible intégré aux contenus créés avec les outils d’IA de Google.

Ces images sont de nouveaux exemples de la dangereuse montée en puissance de la désinformation générée par l’IA, et un rappel que ce fléau est loin d’être maîtrisé. À l’avenir, il faudra se montrer très vigilant avant de diffuser sans discernement – comme cela se fait actuellement – des images spectaculaires sur les réseaux sociaux.

Source : Yahoo News.

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While Hurricane Melissa, one of the largest hurricanes in recorded history was destroying Jamaica by the end of October 2025, the Hurricane Hunters of the 53rd Weather Reconnaissance Squadron, a unit of the United States Air Force specializing in the study of tropical storms and hurricanes released spectacular glimpse of the phenomenon, flying through the eye of Melissa. (see photo above)

Beside the real photo taken from a plane, other AI-generated images of the storm went viral on the social networks. Of course, they were fake and are making crisis misinformation worse than it has ever been. (see image above)

The AI generated picture is supposed to show the system from kilometers above the ground. It shows an absolutely mammoth hurricane eye, punctuated by a flock of birds circling safely above.

However, as was noticed by meteorologists at the National Weather Service, the scale of the image does not work. Melissa’s eye was reported to be around 16 kilometers wide. « Based on the scale of the eye, these birds would be larger than football fields. They would have to have been flying at altitudes well above the summit of Mount Everest for this image to be real. » Besides, at such altitudes, the air temperature and air density are much too low for birds to fly.

Scientists think that the fake image seems to have kicked off on the X (formerly Twitter) network on October 28 2025, but soon began making the rounds all over Facebook, Instagram and TikTok, earning tens of thousands of reactions. With dozens of various accounts posting the exact same image, the post spread very rapidly.

Thus was not the only piece of AI-misinformation surrounding Hurricane Melissa. Another image showed a Jamaican hospital completely decimated by the storm, though fact checkers quickly identified a SynthID stamp, an invisible watermark embedded into content made with Google’s AI tools.

It’s another example of the dangerous rise in AI-generated misinformation, and a reminder that this is one genie we won’t be putting back into the bottle anytime soon. In the future, we will need to be very vigilant before indiscriminately disseminating – as is currently happening – spectacular images on social media.

Source : Yahoo news.

Au cas où le mont Fuji entrerait en éruption… // In case Mount Fuji erupts…

Au Japon, il n’y a actuellement aucun signe d’une éruption imminente du mont Fuji. L’événement redouté après le séisme de Tohoku en 2011 n’a jamais eu lieu. Cependant, les Japonais craignent toujours que leur montagne sacrée ne se réveille soudainement.
Dans le cadre d’une campagne de prévention, les autorités japonaises ont diffusé une vidéo de l’éruption du mont Fuji générée par l’Intelligence Artificielle (AI) afin d’encourager les Tokyoïtes à se préparer. Officiellement, « le gouvernement japonais souhaite avertir les 20 millions d’habitants de Tokyo de ce qui les attend si le mont Fuji, ce volcan d’une beauté à couper le souffle qui domine leur ville, entre en éruption.» Cette campagne de prévention s’inscrit dans le cadre des mesures prises dans ce pays pour anticiper les catastrophes naturelles. Ainsi, à Kagoshima, des exercices d’évacuation sont régulièrement organisés pour anticiper une éruption majeure du volcan Sakurajima.
Bien qu’aucune éruption ne soit imminente, le mont Fuji est un volcan actif. Sa dernière éruption remonte à 1707, lors de l’éruption dite de Hoei. La vidéo, réalisée par IA, montre une femme dans une rue animée. Elle reçoit soudainement un message d’alerte sur son téléphone l’informant de l’éruption du volcan. « Un tel événement peut arriver sans prévenir », indique la narration, avant que la vidéo ne laisse place à des images saisissantes montrant d’importants nuages ​​de fumée s’échappant du mont Fuji.

https://youtu.be/o_ditkWMElM

La vidéo prévient que les cendres volcaniques pourraient atteindre Tokyo en moins de deux heures, entraînant des problèmes sanitaires ainsi que des perturbations dans l’approvisionnement en électricité, la circulation et la distribution alimentaire.
Le gouvernement a publié une autre vidéo de simulation le 26 août, Journée de prévention des catastrophes volcaniques au Japon. Elle demande avec insistance à la population de « visualiser des scénarios spécifiques » afin de mieux se préparer.
Les autorités japonaises ont intensifié la diffusion des messages d’alerte en 2024 dans l’espoir d’accroître la vigilance des citoyens. Les craintes d’un puissant séisme se sont accrues depuis que le gouvernement japonais a averti en janvier qu’il y avait 80 % de risque qu’un violent tremblement de terre soit déclenché par la Fosse de Nankai, au sud du pays, d’ici 30 ans.

Certains sismologues ont critiqué ces alertes, s’interrogeant sur leur exactitude. Certains habitants jugent l’approche des autorités japonaises trop alarmiste et les messages pourraient dissuader les touristes de se rendre au Japon.
Ce n’est pas la première fois que les autorités rappellent aux habitants des villes autour du mont Fuji de se préparer. En mars, le gouvernement a publié des directives recommandant aux habitants de conserver un stock de produits de première nécessité pour deux semaines en cas d’éruption majeure.
Selon le gouvernement, une éruption de grande ampleur produirait environ 1,7 milliard de mètres cubes de cendres, dont environ 490 millions de mètres cubes pourraient s’accumuler sur les routes, les bâtiments et d’autres surfaces. L’accumulation de cendres pourrait provoquer l’effondrement de maisons en bois plus fragiles. Les zones urbaines seraient plongées dans l’obscurité, même en plein jour. Les pertes économiques liées à une éruption du mont Fuji sont estimées à 2 500 milliards de yens (16,6 milliards de dollars). Même une petite quantité de cendres volcaniques pourrait empêcher la circulation des trains, et en cas de pluie, une accumulation de cendres de plus de 3 centimètres pourrait rendre les routes impraticables. La logistique serait perturbée, rendant difficile l’approvisionnement en biens essentiels, et les lignes électriques pourraient se rompre sous le poids des cendres, entraînant des pannes de courant.
Source : CNN via Yahoo News.

L’une des Trente-Six Vues du Mont Fuji de Katsushika Hokusai.

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In Japan, there are currently no signs of an impenfing eruption of Mount Fuji. The eruption that was feared following the 2011 Tohoku earthquake never happened. However, the Japanese still fear their sacred mountain may wake up suddenly.

In a preventive campaign, Japanese authorities have relrased an AI-generated Mount Fuji eruption video to encourage Tokyo residents to be prepared. Officially, « Japan’s government wants to warn Tokyo’s 20 million residents what to expect if Mount Fuji, the breathtakingly beautiful volcano that looms over their city, ever erupts. » This prevention campaign is part of the ountry’s measures to anticipate natural disasters. For instance, in Kagoshima, evacuation drills are regularly organised to anticipate a major eruption of Sakurajima volcano.

While there is no suggestion that an eruption is imminent, Fuji is an active volcano. It last erupted 318 years ago, in what is known as the Hoei eruption. The AI-video shows a woman in a bustling street suddenly receiving a warning on her phone informing her the volcano has erupted. “The moment may arrive without any warning,” says the narration, before the video cuts to dramatic visuals of large clouds of smoke emitting from Fuji.

The video warns that volcanic ash could reach Tokyo within two hours, causing health hazards as well as disruptions on to power supplies, traffic and food distribution.

The government’s cabinet office released a separate simulation video on August 26th – Japan’s Volcano Disaster Prevention Day – urging people to “visualize specific scenarios” so that they could be better prepared.

Japanese authorities have stepped up their cautionary tone in the past year in the hope of raising citizens’ alertness levels. Fears of a “big one” have been mounting since the Japanese government warned in January that there was an 80% chance of a severe earthquake hitting the country’s southern Nankai Trough within 30 years. Some seismologists have been critical of these warnings, questioning whether they can ever be accurate. Some residents viewed the Japanese authorities’ approach as alarmist, with well-intended warnings turning into deterrents for some tourists in the past few months.

This is not the first time authorities have reminded residents in cities around Fuji to be prepared. In March, the government issued guidelines recommending residents maintain a two-week supply of essentials in the event of a large eruption.

According to the government, a large-scale eruption would produce an estimated 1.7 billion cubic meters of volcanic ash, of which around 490 million cubic meters is expected to accumulate on roads, buildings, and other land areas. Piled-up ash could cause wooden houses to collapse. Urban areas would be plunged into darkness, even during the day. The economic loss from a Mount Fuji eruption is estimated to be up to 2.5 trillion yen (16.6 billion dollars). Even a small amount of accumulated volcanic ash could stop trains from running, and if it rains, ash that accumulates to a depth of more than 3 centimeters could make roads impassable for vehicles. Logistics would be disrupted, making it difficult to obtain essential goods, and power lines could be cut by the weight of the ash, leading to power outages.

Sourse : CNN via Yahoo News.

L’intelligence artificielle et la sismicité à Santorin // AI and seismicity at Santorini

Les chercheurs, présents au 10ème Forum économique de Delphes, le 13 avril 2025, ont révélé que l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) et d’une technique avancée d’apprentissage automatique leur a permis de détecter plus de 50 000 séismes à Santorin, dont certains se sont produits avant l’intense essaim de février 2025. C’est dix fois mieux qu’avec les méthodes traditionnelles. Les chercheurs affirment que cette détection précoce a amélioré les prévisions et les procédures d’alerte pendant la crise. Cependant, il faut noter que personne n’a pu déterminer si cette sismicité pouvait être le signe avant-coureur d’une éruption du volcan sous-marin Kolumbo, au nord-est de l’île de Santorin.
Une équipe du British Geological Survey (BGS) a utilisé un algorithme d’apprentissage automatique baptisé QuakeFlow pour traiter les données sismiques en temps réel grâce au cloud computing (informatique dématérialisée). Cette technologie avancée a permis une surveillance continue et précise de l’activité sismique. Grâce à QuakeFlow, l’équipe scientifique a pu détecter environ 1 500 séismes de faible intensité à partir de décembre 2024, bien avant le pic d’activité sismique de janvier 2025.
En février, l’intensification de l’activité sismique s’est transformée en une crise sérieuse, avec des dégâts aux infrastructures, des évacuations massives et la déclaration de l’état d’urgence. On a pensé que la sismicité était liée à une intrusion magmatique à une profondeur de 3 à 5 km sous Anydros, ce qui générait des contraintes tectoniques et activait des failles.
L’IA a identifié quatre phases sismiques qui confirmaient la présence d’une veine magmatique s’étendant vers le nord-est en direction d’Anydros.

 

Les données géodésiques ont indiqué une élévation de 4 cm de la caldeira en janvier 2025, suivie d’un affaissement de 12 cm près d’Anydros en deux semaines. Cela correspondait à un mouvement de magma de la chambre de Kammeni vers Anydros, avec environ 8 millions de mètres cubes en jeu. En mars 2025, la déformation s’est poursuivie à un rythme plus lent dans la caldeira orientale.
Des scientifiques grecs ont signalé un déclin progressif des essaims sismiques fin février, avec une diminution de la fréquence et de l’intensité des secousses. Cependant, des systèmes d’IA, tels que QuakeFlow, ont continué de surveiller et d’analyser les événements sismiques de moindre ampleur afin d’affiner les analyses.
Au plus fort de la crise sismique, on estimait qu’une éruption volcanique, en particulier du volcan Kolumbo, pourrait entraîner des pertes de 40 milliards d’euros pour la Grèce et jusqu’à 1 400 milliards de dollars américains sur cinq ans.
Le tourisme à Santorin, qui a contribué à hauteur de 5,9 milliards d’euros au PIB grec en 2022, a été confronté à d’importantes perturbations en raison des évacuations massives début février 2025. Malgré ces difficultés, les hôteliers ont exprimé leur optimisme en mars,; ils prévoyaient une forte reprise de leurs activités au cours de la saison estivale 2025.
Source : The Watchers.

Au vu de cette carte qui montre l’activité sismique dans la région de Santorin en février 2025, on voit parfaitement où se concentraient les événements. On remarque que la caldeira de Santorin et ses deux petites îles volcaniques, Nea Kameni et Palea Kameni, n’a jamais montré de signes significatifs de réveil. (Source : TW/SAM, Google)

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Researchers at the 10th Delphi Economic Forum on April 13th, 2025, revealed that the use of artificial intelligence (AI) with advanced machine learning technology enabled them to detect over 50 000 earthquakes in Santorini, some of which occurred before the intense earthquake swarm in February 2025. This is ten times more than with traditional methods.The researchers say that this early detection enhanced earthquake forecasting and improved warning procedures during the crisis. However, nobody was able to say whether the seismicity could be a precusror to an eruption of the underwater Kolumbo volcano, located to the north-east of Santorini.

A team at the British Geological Survey (BGS) utilized a machine learning algorithm known as QuakeFlow to process seismic data in real-time using cloud computing. This advanced technology allowed for continuous and precise monitoring of seismic activity. By applying QuakeFlow, the team was able to detect around 1 500 smaller earthquakes beginning in December 2024, well before the significant spike in seismic activity that occurred in January 2025.

By February, intensifying seismic activity had evolved into a serious crisis, leading to infrastructural damage, mass evacuations, and the declaration of an emergency.

It was lelieved that the seismicity was related to the intrusion of magma at a depth of 3–5 km below Anydros, causing tectonic stresses and activating faults.

AI identified four seismic phases suggesting the presence of a magmatic vein extending northeast toward Anydros. Geodetic data indicated a 4 cm elevation of the caldera by January 2025, followed by a 12 cm subsidence near Anydros within two weeks. This indicated magma movement from Kammeni’s chamber toward Anydros, with approximately 8 million cubic meters of magma. By March 2025, deformation continued at a reduced rate in the eastern caldera.

Greek scientists reported a gradual decline in seismic swarm activityin late February, with both the frequency and strength of tremors decreasing. However, AI systems, such QuakeFlow, continued to monitor and analyze smaller seismic events to refine assessments.

At the height of the seismic crisis, it was estimated that a volcanic eruption, especially of the Kolumbo volcano, could result in losses of 40 billion euros for Greece and up to 1.4 trillion US dollars globally over five years.

Tourism in Santorini, which contributed 5.9 billion euros to Greece’s GDP in 2022, faced significant disruptions due to mass evacuations in early February 2025. Despite the challenges, hoteliers expressed optimism by March, looking ahead to a strong recovery during the 2025 summer season.

Source : The Watchers.

https://watchers.news/

Cartographie plus précise de la banquise // More accurate mapping of the sea ice

Un nouvel outil puissant, à base d’intelligence artificielle, est capable de prévoir les changements intervenus dans la banquise arctique jusqu’à un an à l’avance. Cela permettra aux entreprises de planifier des voies de navigation plus sures tout en protégeant l’un des endroits les plus fragiles de la planète.
Une équipe scientifique de l’Institut national des sciences et technologies d’Ulsan a créé un modèle d’IA qui indique la quantité de glace qui recouvrira des zones spécifiques de l’océan Arctique avec une précision remarquable : moins de 6 % d’erreur sur une année entière. C’est deux fois mieux que les anciennes méthodes de prévision.
Le secret réside dans un système informatique intelligent baptisé UNET qui s’appuie sur les modèles de glace passés et les données météorologiques, notamment la température de l’air, la température de l’eau, la lumière du soleil et le vent. Le principe est le même que pour une prévision météorologique, mais concerne de la glace au lieu de la pluie. En étudiant ces modèles au fil du temps, l’IA est capable de repérer des tendances que les chercheurs humains ont pu négliger.
La glace arctique devient de plus en plus difficile à prévoir avec la hausse des températures. Lors des principales fontes de cette glace en 2007 et 2012, la nouvelle IA a affiché la même précision avec seulement 7 % d’erreur, alors que les outils précédents ont connu un niveau d’erreur supérieur à 17 % pendant ces périodes critiques. Cela signifie que les navires peuvent désormais naviguer avec plus de sécurité, même dans des conditions imprévisibles.
L’équipe scientifique a fait une découverte intéressante : le soleil et le vent ont des effets significatifs sur les zones de glace les plus minces. Cette étude devrait résoudre les limites des modèles traditionnels basés sur la physique en explorant l’interaction complexe de divers facteurs environnementaux qui ont un impact sur les changements de la glace de mer arctique. En conséquence, ces résultats rendront la navigation dans l’Arctique plus sûre et plus intelligente tout en fournissant aux dirigeants de meilleures données pour protéger cette région sensible. Les entreprises peuvent désormais prévoir des itinéraires sans glace des mois à l’avance, réduisant ainsi la consommation de carburant et aidant les navires à éviter les zones dangereuses. Cela signifie que moins de navires seront bloqués, moins de carburant sera brûlé et on aura une meilleure protection de la faune arctique.

Cette technologie est prête à l’emploi ; elle offre aux scientifiques et aux compagnies de transport maritime une image plus claire de ce qui se passe dans cette partie du globe. Cela signifie des voyages plus sûrs, une meilleure planification et des choix plus intelligents pour protéger l’avenir de l’Arctique.
Source : Yahoo Actualités.

Photo: C. Grandpey

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A powerful new artificial intelligence tool can predict changes in Arctic sea ice up to a year ahead of time, helping companies plan safer shipping routes while protecting one of Earth’s most fragile places.

A scientific team at the Ulsan National Institute of Science and Technology has created an AI model that tells us how much ice will cover specific areas of the Arctic Ocean with remarkable accuracy (less than 6% error across an entire year). That’s twice as precise as older prediction methods.

The secret lies with a smart computer system called UNET that learns from past ice patterns and weather data, including air temperature, water temperature, sunlight, and wind. It is like a weather forecast but for ice coverage instead of rain. By studying these patterns over time, the AI can spot trends that human researchers might miss.

Arctic ice is getting harder to predict as temperatures rise. During major ice melts in 2007 and 2012, the new AI stayed steady with just 7% error. Previous tools struggled with errors over 17% during these critical periods. This means ships can now navigate more confidently, even during unpredictable conditions.

The team discovered something interesting: Sunshine and wind have outsize effects on thinner ice areas. This study is said to solve the limitations of traditional physics-based models by exploring the complex interplay of various environmental factors that impact changes in Arctic sea ice. As a result, these findings will make Arctic shipping safer and smarter while giving leaders better data to protect this sensitive region. Companies can now map out ice-free routes months ahead, reducing fuel waste and helping ships avoid dangerous areas. This means fewer ships getting stuck, less fuel burned, and better protection for Arctic wildlife.

This technology is ready to use, giving scientists and shipping companies a clearer picture of what’s happening at the top of our planet. This means safer travel, better planning, and more intelligent choices for protecting the Arctic’s future.

Source : Yahoo News.