Une équipe scientifique avec des chercheurs des universités d’Edimbourg et Bristol, en collaboration avec les universités de Cambridge, Leeds, Oxford et Southampton, le British Geological Survey, l’Université d’Addis-Abeba et le Geological Survey d’Ethiopie, va participer à un projet de cinq années axé sur les volcans du Grand Rift éthiopien. Le projet de 3,7 millions de livres (environ 4,4 millions d’euros), connu sous le nom de RiftVolc, est financé par le Natural Environment Research Council et commencera en septembre. Parmi les partenaires étrangers figure Reykjavik Geothermal, qui participe à un investissement de plusieurs milliards de dollars visant à exploiter les importantes sources d’énergie géothermique de la région.
Les volcans peu connus de cette partie de l’Afrique demandent à être étudiés afin d’évaluer la menace qu’ils représentent pour l’environnement physique et humain. Les chercheurs ont prévu de concentrer leur travail sur les volcans inexplorés dans la Vallée du Rift Est africain qui abrite de vastes migrations de mammifères, les gorilles de montagne et des structures géologiques spectaculaires.
Les volcans de la région, au nombre de plus de 100, sont entourés de mystère. Les dates de leurs dernières éruptions sont le plus souvent inconnues et très peu sont équipés de capteurs capables d’émettre des signaux précoces d’activité. Les chercheurs essaieront de comprendre le comportement passé de ces volcans ; ils chercheront les signes d’une activité récente et s’efforceront de procéder à une prévision éruptive à long terme pour la région. L’éruption en 2011 du volcan Nabro, à la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée, a rappelé la menace que représentaient ces volcans. Bien que situé dans un endroit isolé et peu peuplé et sans aucune trace d’éruptions historiques, il a coûté la vie à 32 personnes et déplacé plus de 5000 autres. Avant son éruption, le volcan était considéré comme endormi.
L’équipe scientifique multidisciplinaire prélèvera des échantillons et élaborera une carte montrant l’histoire géologique des éruptions. Les chercheurs installeront des instruments géophysiques pour ensuite analyser les données et créer des modèles de l’histoire éruptive et de l’activité actuelle. Ils évalueront enfin la probabilité de futures éruptions. L’équipe travaillera également sur la meilleure façon de communiquer les résultats du travail sur le terrain aux autorités et communautés concernées.
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A scientific team including researchers from the Universities of Edinburgh and Bristol, in collaboration with the Universities of Cambridge, Leeds, Oxford and Southampton, the British Geological Survey, Addis Ababa University and the Geological Survey of Ethiopia, is going to take part in a five-year project focusing on the volcanoes of the Main Ethiopian Rift. The £3.7million (€ 4.4 million) project, known as RiftVolc, is funded by the Natural Environment Research Council and begins in September. Overseas partners include Reykjavik Geothermal, which is part of a multi-billion dollar investment to develop the infrastructure to exploit this rich source of geothermal power.
The little known volcanoes in that part of Africa are to be explored in order to understand the threat they pose to life, livelihood and the landscape. Researchers are to assess uncharted volcanoes in the East African Rift Valley, home to vast mammal migrations, mountain gorillas and dramatic geological structures.
The region’s volcanoes, numbering more than 100, are shrouded in mystery. Dates of their last eruptions are mostly unknown and very few have detectors in place to emit early signs of activity. Researchers aim to understand past volcanic behaviour, search for signs of current activity and make a long-range eruptive forecast for the region. The eruption of Nabro volcano on the Ethiopia-Eritrea border in 2011 was a reminder of the potential threat to the region. Despite lying in a remote and sparsely populated location and with no historical record of eruption, it claimed the lives of 32 people and displaced 5,000 more. Prior to its eruption, the volcano was believed to be dormant.
The multi-disciplinary team will collect samples, map the geological record of previous eruptions and deploy geophysical instruments before analysing the data and creating models of the eruptive history, current states of unrest, and computing the likelihood of future eruptions. The team will also work on the best way of communicating their results to the relevant authorities and communities.

East African Rift (Source: Wikipedia)