Jasper (Rocheuses canadiennes) ravagée par le feu // Jasper (Canadian Rockies) ravaged by fire

Comme je l’ai écrit précédemment, l’Amérique de l’Ouest est confrontée à une vague de chaleur et à une sécheresse sévères, le scénario parfait pour déclencher des incendies de forêt. L’un d’entre eux, probablement provoqué par la foudre lors d’un orage, vient de ravager la ville de Jasper, l’un des joyaux touristiques de l’Alberta au Canada. D’énormes foyers, progressant de manière ultra rapide, ont détruit jusqu’à la moitié de la localité riche en histoire. Les flammes sont toujours hors de contrôle. Les pompiers tentent de sauver autant de bâtiments que possible et de contenir les flammes gigantesques (jusqu’à 100 mètres de haut) qui ont englouti la ville des deux côtés.
Des rues entières ont été rasées par les flammes. Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent des décombres fumants là où se trouvaient autrefois des maisons, et les restes calcinés de voitures. Aucune victime n’a été signalé. Quelque 20 000 touristes et 5 000 habitants ont fui la région.
Lors d’une conférence de presse le 25 juillet 2024, la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, en larmes, a parfois eu du mal à décrire l’ampleur des dégâts, mais elle a déclaré que « potentiellement 30 à 50 % » des bâtiments ont été détruits.
2,5 millions de personnes visitent chaque année la région de Jasper et le parc national de Banff, situé à proximité.
L’incendie se trouvait à 5 km de Jasper lorsqu’il a été poussé par les vents violents vers la ville en « moins de 30 minutes », selon des témoins. L’incendie de Jasper marque une nouvelle année de conditions difficiles pour l’Alberta. En 2023, 2,2 millions d’hectares ont brûlé dans cette province entre le 1er mars et le 31 octobre.
En dehors de l’Alberta, il y a plus de 45 incendies de végétation actifs en Colombie-Britannique et d’autres font rage en Californie, en Oregon, dans l’Etat de Washington, au Montana et dans l’Utah aux États-Unis. Les climatologues affirment que le réchauffement climatique pourrait favoriser la présence de la foudre dans les forêts des régions septentrionales du globe, augmentant ainsi le risque d’incendies de forêt.
Source : La BBC et les médias canadiens.

Voici une vidéo illustrant la situation à Jasper :

Je suis très triste quand je vois les images de Jasper proposées par les médias canadiens. J’aime beaucoup cette région des Rocheuses avec ses glaciers et de magnifiques sites comme le lac Maligne et sa faune abondante. (Photos : C. Grandpey)

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As I put it before West America is facing a heatwave and severe drought, the perfect scenario to start wildfires. One of them, rpobably triggerred by lightning during a storm, has just ravaged the town of Jasper, one of Alberta’s tourist jewels in Canada. Huge, fast-moving wildfires have destroyed up to half of the historic town, and the blazes are still out of control as firefighters try to save as many buildings as possible, and to contain the towering flames (up to 100 meters high) which engulfed the town from two sides.

Entire streets have been levelled by the flames, with video showing smouldering rubble where homes once stood and the charred remains of cars. While no deaths have been reported, some 20,000 tourists and 5,000 residents have fled the area.

During a news conference on July 25th,, a tearful Alberta Premier Danielle Smith struggled at times to recount the scale of the damage, but said « potentially 30 to 50 percent » of buildings had been destroyed.

Some 2.5 million people visit the park, and nearby Banff National Park, each year.

The fire was 5km outside of Jasper when it was pushed by the winds to the town in « less than 30 minutes », according to witnesses. The Jasper fire marks another year of difficult conditions for the province. In 2023, a record 2.2 million hectares burned in Alberta between 1 March and 31 October.

Outside Alberta, there are more than 45 active blazes in British Columbia and fires are burning in California, Oregon, Washington, Montana and Utah in the US. Climate scientists say global warming could bring more lightning to forests in northern reaches of the globe, increasing the risk of wildfires.

Source : The BBC and Canadian news media.

De plus en plus de feux de forêts dans l’Arctique // More and more wildfires in the Arctic

Avec l’accélération du réchauffement climatique, on assiste à une intensification des incendies de végétation. Les médias font état régulièrement de zones dévastées par les flammes en Turquie, en Californie ou encore en Grèce. Le plus inquiétant, c’est que les forêts arctiques partent, elles aussi, en fumée. L’Alaska, le Canada et la Russie sont exposées à des incendies particulièrement intenses.

En Russie, le nombre d’incendies ne cesse d’augmenter, particulièrement en Sibérie, ce qui est confirmé par les images satellites de la NASA. Comme le précise l’agence spatiale, ces incendies se déclenchent dans des zones riches en tourbe, une matière organique fossile qui a une forte propension à brûler. J’ai attiré l’attention à plusieurs reprises sur ce blog sur les incendies zombies qui ont tendance à se multiplier dans l’Arctique, en particulier en Sibérie. Vous pourrez lire l’une de ces notes (30 mai 2021) en cliquant sur ce lien :

https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/2021/05/30/incendies-zombies-en-siberie-zombie-wildfires-in-siberia/

Image satellite montrant le réveil d’un incendie qui avait couvé dans le sous-sol arctique pendant tout l’hiver (Source : Copernicus)

Dans l’Extrême-Orient russe, les outils à bord du satellite Sentinel-2 de Copernicus ont mesuré des épaisseurs anormalement élevées de fumées et des concentrations de particules fines plusieurs fois supérieures au seuil d’exposition moyen recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

La situation est tout aussi inquiétante en Alaska où près de 250 000 hectares ont déjà brûlé en 2024. Le dernier incendie le plus spectaculaire a eu lieu dans le Parc National du Denali dans les premiers jours de juillet 2024.

 

Photo: C. Grandpey

Il a entraîné la fermeture du Parc aux visiteurs pendant plusieurs jours. Le Service des parcs nationaux d’Alaska explique que la saison de feux de forêt en Alaska débute fin mai pour se terminer à la fin du mois de juillet. En moyenne, un million d’hectares brûlent dans tout l’Etat chaque année. Il faut ajouter que les forêts arctiques sont fragilisées par le dégel du permafrost, avec des racines qui ne sont plus maintenues solidement dans le sol.

 

« Forêt ivre » dans le Yukon (Photo: C. Grandpey)

Plus à l’est, au Canada, après une année 2023 où le nombre d’hectares brûlé a battu des records, les incendies se sont intensifiés depuis le début du mois de juillet 2024, notamment dans les provinces de l’ouest. Fin juin – début juillet en Alberta, l’intensité des feux était très élevée par rapport à la moyenne 2003-2023. Les autorités locales indiquent que 129 feux actifs avaient été recensés le 16 juillet. On estime que ces incendies ont ravagé 1,5 million d’hectares de forêts depuis le début de l’année. La plupart sont causés par la foudre, comme ailleurs sur l’ensemble du continent nord-américain. Ils font partie du cycle naturel des forêts boréales, denses et difficiles d’accès. Le Service des parcs nationaux d’Alaska indique que les incendies contribuent aussi à la régénérescence des forêts.

Cependant, ces incendies sont alimentés par des épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents et de plus en plus intenses qui sont la conséquence du réchauffement climatique d’origine anthropique. Il est utile de rappeler (information Copernicus) que le mois de juin 2024 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré, effaçant le record déjà battu en 2023.

Suivant la tendance de réchauffement de l’Arctique où la hausse des températures est plus rapide qu’ailleurs sur la planète, le nombre et l’intensité des incendies sont en augmentation significative depuis deux décennies dans cette région. Fin juin 2024, des scientifiques de l’université australienne de Tasmanie ont publié une étude dans le journal Nature Ecology and Evolution. Il en ressort que la fréquence des feux de forêt dans le monde a été multipliée par 2,2 entre 2003 et 2023. Ce sont notamment les forêts tempérées de conifères, dans l’ouest des Etats-Unis, et les forêts boréales qui couvrent l’Alaska, le nord du Canada et de la Russie, qui sont les plus touchées, avec une fréquence d’incendies multipliée respectivement par onze et par sept.

Source : médias internationaux, comme France Info dans notre pays.

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With the acceleration of global warming, we are witnessing an intensification of wildfires. The media regularly report areas devastated by the flames in Turkey, California and Greece. Most worrying, the Arctic forests are also going up in smoke. Alaska, Canada and Russia are exposed to intense wildfires.
In Russia, the number of fires continues to increase, particularly in Siberia, which is confirmed by NASA satellite images. As specified by the space agency, these fires start in areas rich in peat, a fossil organic material that has a high propensity to burn. I have drawn attention several times on this blog to the zombie fires that tend to develop in the Arctic, particularly in Siberia. You can read one of these posts (May 30th, 2021) by clicking on this link:
https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/2021/05/30/feus-zombies-en-siberie-zombie-wildfires-in-siberia/

In the Russian Far East, tools aboard the Copernicus Sentinel-2 satellite measured abnormally high smoke thickness and concentration of fine particles several times higher than the average exposure threshold recommended by the World Health Organization. Health (WHO).
The situation is just as worrying in Alaska where nearly 250,000 hectares have already burned in 2024. The last, most spectacular wildfire took place in Denali National Park in the first days of July 2024. It led to the closure of the Park to visitors for several days. The Alaska National Park Service explains that Alaska’s wildfire season begins in late May and ends at the end of July. On average, one million acres burn across the State each year. It should be added that Arctic forests are weakened by the thawing of permafrost, with roots that are no longer held securely in the soil.
Further east, in Canada, after a year 2023 when the number of hectares burned broke records, fires have intensified since the beginning of July 2024, particularly in the western provinces. At the end of June – beginning of July in Alberta, the intensity of fires was very high compared to the 2003-2023 average. Local authorities indicate that 129 active fires had been recorded on July 16th. It is estimated that these fires have ravaged 1.5 million hectares of forests since the start of the year. Most are caused by lightning, as elsewhere across the North American continent. They are part of the natural cycle of boreal forests which are dense and difficult to access. The Alaska National Park Service says the wildfires also contribute to forest regeneration.
However, these fires are fueled by increasingly frequent and increasingly intense episodes of drought which are the consequence of anthropogenic global warming. It is useful to remember (Copernicus information) that the month of June 2024 was the hottest June on record, erasing the record already broken in 2023.
Following the warming trend in the Arctic where the rise in temperatures is faster than elsewhere on the planet, the number and intensity of fires have been increasing significantly for two decades in this region. At the end of June 2024, scientists from the Australian University of Tasmania published a study in the journal Nature Ecology and Evolution. It appears that the frequency of forest fires in the world increased by 2.2 between 2003 and 2023. The temperate coniferous forests, in the west of the United States, and the boreal forests which cover the Alaska, northern Canada and Russia, are the most affected, with a frequency of fires multiplied by eleven and seven respectively.
Source: international news media, such as France Info in our country.

Incendies zombies dans l’Arctique // Zombie wildfires in the Arctic

Dans une note publiée le 21 mai 2020, j’expliquais que les incendies observés dans l’Arctique pendant l’été 2019 avaient survécu à l’hiver sous la forme de « feux zombies ». Ces incendies ont repris en mai, alors que la neige était encore en train de fondre. Les incendies dans l’Arctique contribuent à la fonte du permafrost et envoient d’importantes quantités de carbone dans l’atmosphère, aggravant ainsi le réchauffement climatique, lui-même responsable de ces incendies.
Pour la plupart des gens, les incendies de forêt se résument à des flammes gigantesques qui dévorent les arbres et la végétation qui les entoure. Les incendies zombies, en revanche, ne s’enflamment pas mais brûlent plus lentement ; ils ont tendance à pénétrer profondément dans le sol et à se propager latéralement.Au final, ces incendies quasiment invisibles sont moins accessibles et nécessitent d’être déterrés et arrosés à grande eau. Les feux zombies produisent aussi plus de fumée en raison de leur température de combustion plus basse. Les particules ultrafines contenues dans la fumée sont particulièrement nocives pour les systèmes respiratoire et cardiovasculaire et peuvent être transportées très loin par le vent.

Les incendies qui couvent dans le sous-sol peuvent durer des mois, voire des années. On a constaté qu’ils « hivernent » pendant la saison froide pour réapparaître pendant la saison chaude et sèche. Au cours de la saison des incendies 2019-2020 en Sibérie, les incendies zombies ont été accusés d’avoir repris l’année suivante.
Certains incendies zombies peuvent devenir si vastes qu’ils libèrent des panaches de fumée affectant de vastes régions géographiques. En 1997, des incendies de tourbe en Indonésie ont généré des panaches de fumée qui sont devenus une menace pour toute l’Asie du Sud-Est et certaines parties de l’Australie, avec à la clé une augmentation des émissions de carbone. Ils ont été déclenchés par les activités de culture sur brûlis et amplifiés par les conditions de sécheresse lors d’un puissant épisode El Niño.
Comme indiqué plus haut, les incendies zombies sont plus difficiles à maîtriser et à éteindre pour les pompiers, ils demandent donc plus de ressources pendant de plus longues périodes. Les pompiers de l’Alberta, au Canada, où les tourbières riches en carbone sont courantes, ont été confrontés à des incendies zombies de plusieurs mètres de profondeur en 2023. Les incendies de tourbe peuvent rendre le sol instable et l’utilisation d’équipement lourd pour parcourir les zones d’incendie peut être dangereuse.

Sur tous les incendies de tourbe arctique recensés au cours des 40 dernières années, 70% se sont produits pendant les huit dernières années. 30 % de cette superficie a brûlé pendant la seule année 2020, ce qui montre l’accélération du phénomène.
Source : Yaloo Actualités.

 

Image satellite montrant le réveil d’un incendie qui avait couvé dans le sous-sol arctique pendant tout l’hiver (Source : Copernicus)

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In a post published on May 21st, 2020, I explained that Arctic fires observed in the summer of 2019 survived the winter in the form of « zombie fires ». These fires started again in May, while the snow was still melting. Arctic fires are contributing to the melting of permafrost and sending large amounts of carbon into the atmosphere, thereby exacerbating global warming, which is itself responsible for these fires.

Most people picture wildfires as catastrophic flames consuming trees and grasses. Ground fires, on the other hand, do not flame but burn more slowly and have the tendency to spread deep into the ground and spread laterally. The result is that ground-smoldering fires are not only less visible, but they are also less accessible and require digging up and dousing with lots of water. These smoldering fires also produce more smoke because of their lower temperature of combustion. Ultra-fine particles in smoke are particularly harmful to the respiratory and cardiovascular systems and can be carried far and wide by winds. Smoldering ground fires can burn for months and sometimes years. They have been shown to “overwinter,” persisting through the cold season to reemerge in the warm, dry season. During the 2019-2020 fire season in Siberia, zombie fires were blamed for rekindling fires the following year.

Some of these ground fires can become so massive that they release smoke plumes that cover vast geographical regions. In 1997, peat fires in Indonesia sent dangerous levels of smoke across Southeast Asia and parts of Australia and increased carbon emissions. They were ignited by slash-and-burn activities and amplified by drought conditions during a severe El Niño event.

Soil fires that spread underground are harder for firefighters to tame and extinguish, thus demanding more resources for longer periods of time. Firefighters in Alberta, Canada, where carbon-rich peatlands are common, have been dealing with fires smoldering to depths of several meters underground in 2023. Because peat fires can make the ground unstable, using heavy equipment to excavate the fire areas also becomes risky.

About 70% of recorded area of Arctic peat affected by burning over the past 40 years occurred in the last eight years, and 30% of it was in 2020 alone, showing the acceleration.

Source : Yaloo News.

Le méthane, un puissant gaz à effet de serre // Methane, a powerful greenhouse gas

On le sait depuis longtemps, le méthane (CH4) est l’un des gaz à effet de serre les plus agressifs dans l’atmosphère ; il est plus destructeur que le CO2, même si son temps de vie est plus court. À l’occasion de la COP 28 le site web France Info nous explique qu’au Canada, des milliers de puits de pétrole abandonnés sont devenus des « bombes à retardement écologiques »

Il y aurait au moins 60 000 de ces puits dans l’Ouest canadien, ce qui représente des milliers de tonnes de gaz à effet de serre émises chaque année. Lorsque l’on circule en voiture dans la province de l’Alberta,, on peut voir des milliers de puits de pétrole abandonnés dans les champs, au bord des routes. Certains fuient et émettent du gaz.

Le Canada n’est pas le seul émetteur de méthane. J’ai alerté à plusieurs reprises dans ce blog sur les émissions de CH4 ailleurs dans le monde : Arctique,Antarctique, Mer du Nord, etc. Voici les liens pour accéder à certains de ces articles. Vous pourrez en lire d’autres en inscrivant « méthane » sur le petit moteur de recherche dans la colonne de droite de mon blog.

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It has long been known that methane (CH4) is one of the most aggressive greenhouse gases in the atmosphere; it is more destructive than CO2, even if its lifespan is shorter. On the occasion of COP 28, the France Info website explains to us that in Canada, thousands of abandoned oil wells have become “ecological time bombs”
There are at least 60,000 of these wells in Western Canada, which represents thousands of tonnes of greenhouse gases emitted each year. When you drive in the province of Alberta, you can see thousands of abandoned oil wells in the fields, on the side of the roads. Some leak and emit gas.

Canada is not the only emitter of methane. I have warned several times in this blog about CH4 emissions elsewhere in the world: Arctic, Antarctica, North Sea, etc. Here are the links to access some of these articles. You can read others by entering “methane” on the small search engine in the right column of my blog.

Méthane (1) : des fuites au Canada // Methane (1) : leaks in Canada

https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/2020/07/28/fuites-de-methane-au-canada-methane-leakages-in-canada/

Méthane (2) : des fuites en Antarctique // Methane (2) : leaks in Antarctica

https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/2020/07/29/fuite-de-methane-en-antarctique-methane-leak-in-antarctica/

Fuites de méthane en Mer du Nord ! // Methane leaks in the North Sea !

https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/2020/08/08/fuites-de-methane-en-mer-du-nord-methane-leaks-in-the-north-sea/

Le méthane, le poison de l’Arctique // Methane, the Arctic poison

https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/2020/12/05/le-methane-le-poison-de-larctique-methane-the-arctic-poison/

Concentrations record de méthane dans l’atmosphère // Record methane concentrations in the atmosphere

https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/2022/04/10/concentrations-record-de-methane-dans-latmosphere-record-methane-concentrations-in-the-atmosphere/

Fuites de méthane dans la Baltique : un coup dur pour l’environnement // Methane leaks in the Baltic Sea : A hard blow to the environment

https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/2022/09/30/fuites-de-methane-dans-la-baltique-un-coup-dur-pour-lenvironnement-methane-leaks-in-the-baltic-sea-a-hard-blow-to-the-environment/

Fonte des glaciers et émissions de méthane au Svalbard // Glacier melting and methane emissions in Svalbard

https://claudegrandpeyvolcansetglaciers.com/2023/08/08/fonte-des-glaciers-et-emissions-de-methane-au-svalbard-glacier-melting-and-methane-emissions-in-svalbard/

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Evolution des concentrations de CH4 et de CO2 dans l’atmosphère : des courbes qui font froid dans le dos!