Hawaii : Bonnes nouvelles pour le habitants des Leilani Estates // Good news for Leilani Estates residents

Voici enfin de bonnes nouvelles pour les habitants des Leilani Estates dont les maisons ont été détruites lors de la dernière éruption du Kilauea. 700 structures ont disparu sous les coulées de lave.

L’État d’Hawaï vient d’accorder une subvention de 10 millions de dollars à la Grande Ile pour aider les habitants à se relever après l’éruption du Kilauea. Les fonds doivent être utilisés pour protéger « la santé, la sécurité et le bien-être des habitants de la région, ainsi que pour la planification de leur réinstallation et celle des entreprises agricoles durement touchées par l’éruption volcanique.»
La Grande île avait déjà reçu un financement de 12 millions de dollars de la part de l’Etat d’Hawaii en guise d’aide suite à la situation de catastrophe naturelle provoquée par l’éruption au mois de mai. Il reste à ce jour environ 4 millions de dollars de cette somme.
Les 22 millions de dollars cumulés reçus jusqu’à présent permettront de répondre aux «besoins immédiats» de la Grande Ile jusqu’au mois de juin.
La Grande Ile s’apprête à solliciter pour le long terme un financement fédéral d’environ 480 millions de dollars dans le cadre d’un «budget de travaux en cours» pour une reconstruction du lotissement.

Source: The Honolulu Advertiser.

L’autre bonne nouvelle est que la compagnie d’assurance Lloyd’s de Londres a accepté de dédommager ses clients dont les demandes avaient été rejetées à la suite de l’éruption de Kilauea. Les sommes seront versées aux personnes ayant subi une perte totale de leurs biens et dont la demande de dédommagement avait été refusée en raison d’une controverse à propos d’un chapitre de la police d’assurance concernant «l’exclusion en cas de coulées de lave». Le dédommagement devrait concerner des dizaines d’assurés, avec des sommes s’élevant à «des dizaines de millions» de dollars. De plus, une compensation pour mauvaise foi et pratiques trompeuses continuera à être demandée à la compagnie d’assurance.
Source: West Hawaii Today.

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Here is some good news for the residents of the Leilani estates whose homes were destroyed during the last Kilauea eruption. 700 structures disappeared under the lava flows.

The State of Hawaii has just given a $10 million grant to the Big Island to help jump-start recovery efforts following the Kilauea Volcano eruption. The funds must be used for the protection of “health, safety and welfare of area residents, and for relocation planning for residents and agricultural enterprises adversely impacted by the volcanic eruption.”

The Big Island previously received $12 million in State funding for disaster response following the eruption in May. Of that amount, about $4 million is left.

The combined $22 million collected from the State so far will help address the island’s “immediate needs” through June.

A “work in progress budget” identifies about $480 million in federal funding for long-term recovery that the island also plans to request.

Source: The Honolulu Advertiser.

The other good news is that Lloyd’s of London has agreed to pay policyholders whose claims were denied following the Kilauea eruption. The payments will be made to those who experienced a total loss and were denied because of controversial “lava exclusion” language. That should affect dozens of policyholders, with payments totalling “tens of millions” of dollars. Moreover, compensation for bad faith and deceptive practices still will be sought.

 Source: West Hawaii Today.

Au mois de mai 2018, la lave a envahi les Leilani Estates et détruit un grand nombre d’habitations (Crédit photo: USGS / HVO)

Assurances et catastrophes naturelles aux Etats Unis // Insurance and natural disasters in the U.S.

Lorsque 700 maisons ont brûlé pendant l’éruption du Kilauea à Hawaï, j’ai indiqué que leurs propriétaires étaient confrontés à de sérieux problèmes avec les compagnies d’assurance qui refusaient de prendre en compte les dégâts causés par la lave. Les victimes de l’ouragan Florence dans les Carolines du Nord et du Sud doivent faire face à une situation similaire.
Un article publié sur le site internet MarketWatch explique que «la plupart des propriétaires dont les biens ont subi les pluies torrentielles de l’ouragan Florence auraient été mieux lotis si leur maison avait été détruite par un incendie ou une éruption volcanique, du moins du point de vue des assurances.» En effet, les dégâts causés par les inondations ne sont pas couverts par les polices d’assurance habitation classiques. Seuls les propriétaires ayant souscrit une assurance spéciale contre les inondations seront indemnisés si l’eau de l’ouragan Florence a endommagé leur maison. Force est de constater qu’il n’y a pas beaucoup de monde dans ce cas.
C’est un cas de figure qui se répète quand les ouragans et les pluies qui les accompagnent provoquent des inondations. Lorsque l’ouragan Irma a frappé la Floride l’année dernière, seulement 14% des 3,3 millions de ménages dans les zones touchées par la catastrophe avaient une assurance contre les inondations. Dans certains cas, la couverture dépend de la manière dont les dégâts ont été causés. Dans le cas d’un ouragan, si des vents violents causent des dégâts à la toiture et entraînent une accumulation d’eau importante dans la maison, l’assurance couvrira probablement ces dégâts. En revanche, si une rivière à proximité déborde à cause des fortes pluies, les dégâts causés aux habitations ne seront couverts que si les propriétaires ont souscrit une assurance contre les inondations.
Lors d’éruptions volcaniques, les dégâts causés par les coulées de lave ou les incendies qui en résultent sont couverts par la politique habituelle des propriétaires. [Note personnelle: Ceci n’est que partiellement vrai. Comme je l’ai déjà signalé, l’assurance interviendra seulement si la lave a causé un incendie et si les fondations de la maison sont encore visibles après l’incendie. Si la lave a recouvert les fondations, l’assurance ne fonctionnera pas.]
Il convient de noter que si l’éruption provoque une activité sismique, les propriétaires ne seront pas indemnisés, à moins d’avoir souscrit une politique sismique distincte.
La prime annuelle moyenne pour une police d’assurance dans le cadre du programme national contre les inondations s’élevait à  878 dollars en avril 2017. Toutefois, les primes d’assurance contre les inondations peuvent facilement coûter des milliers de dollars dans les régions où le risque d’inondation est le plus élevé.
Certaines catastrophes naturelles sont toujours couvertes par l’assurance des propriétaires, comme les incendies de forêt, les tornades et les dégâts causés par la grêle. D’autres catastrophes naturelles ne sont jamais ou rarement couvertes par une police d’assurance classique. Elles se répartissent généralement en deux catégories: les inondations et les «événements terrestres». La première catégorie comprend les catastrophes causées par la montée des eaux, les inondations causées par les pluies abondantes et la montée des eaux provoquée par les ouragans, les ruptures de barrages et les tsunamis. Les «événements terrestres» incluent les catastrophes telles que les tremblements de terre, les glissements et effondrements de terrain.
Malheureusement, de nombreux Américains ne savent pas que ces catastrophes ne sont pas couvertes par la politique d’assurance classique. Les propriétaires doivent souscrire une police distincte ou un avenant à leur police d’assurance habitation auprès d’un assureur privé pour être assurés contre un séisme. En Californie, les habitants ont également la possibilité d’acheter une telle assurance auprès de la California Earthquake Authority. Une amie qui habite sur la côte ouest de la Grande Ile d’Hawaii refuse d’acheter une telle assurance contre les séismes car elle est trop coûteuse. Elle croise les doigts…
Comme je l’ai indiqué à propos des victimes de la lave à Hawaï, si les propriétaires n’ont pas souscrit un contrat d’assurance particulier et sont ensuite victimes d’une catastrophe naturelle, ils peuvent demander une compensation auprès de la Federal Emergency Management Agency ou solliciter un prêt auprès de la Small Business Administration. Bien entendu, cet argent ne compensera pas le montant total des pertes. Il s’agit juste d’une aide.
Source: MarketWatch.

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When 700 houses or so burnt during the Kilauea eruption in Hawaii, I indicated that their owners had to face great difficulties with insurers who refuse to take into account the damage caused bt lava. The victims of Hurricane Florence in the Carolinas are confronted with a similar situation.

An article published on the website MarketWatch explains that “most homeowners whose properties were in the path of Hurricane Florence’s torrential rains would have been better off if their home had been hit by a wildfire or volcanic eruption, at least from an insurance perspective.” It is because damage caused by flooding is not covered by standard home insurance policies. Only homeowners who bought separate flood insurance for their homes were covered if water from Florence damaged their house. And there weren’t many people in that case.

This is a refrain which is common where hurricanes and their flood-inducing rainfall are concerned. When Hurricane Irma struck Florida last year, just 14% of the 3.3 million households in the areas affected by the disaster had flood insurance coverage. In some cases, coverage will depend on how the damage was caused. In the case of a hurricane, if high winds cause roof damage that leads to significant water accumulation within the house, insurance will likely cover it. But if a nearby river overflows because of the heavy rainfall, the damage to homes will only be covered if the owners have flood insurance.

In volcanic eruptions, damage caused by lava flows or resulting fires is covered by a standard homeowner’s policy. [Personal note: This is only partly true. As I put it before, the insurance will pay for the damage if lava caused a fire and if the foundations of the house can still be seen after the fire. However, il lava covered the foundations, the insurance does not work.]

It should be noted that if the eruption causes seismic activity, homeowners will not be reimbursed unless they have purchased a separate earthquake policy.

The average annual premium for a policy through the National Flood Insurance Program was $878 as of April 2017. But flood insurance premiums can easily cost thousands of dollars in regions that are determined to be at the highest risk of flooding.

Some natural disasters are always covered by homeowner’s insurance, including wildfires, tornadoes and hail storms. But other natural disasters are never or rarely covered under a standard homeowner’s insurance policy. They generally fall into two categories: floods and “earth movements.” The first category comprises disasters caused by rising water, which includes everything from floods caused by extensive rainfall and hurricane-induced storm surges to dam failures and tsunamis. “Earth movements” include disasters such as earthquakes, landslides and sinkholes.

Unfortunately, many Americans are unaware that these disasters are not covered by a standard homeowner’s policy. Homeowners will need to purchase a separate policy or a rider to their standard home insurance policy from a private insurer to be covered for an earthquake. California residents also have the option to purchase coverage through the California Earthquake Authority.

As I indicated about the victims of lava in Hawaii, if homeowners don’t buy specialized insurance coverage and then get hit by some sort of disaster, they do have some options to offset their losses. They can get a grant from the Federal Emergency Management Agency or a loan from the Small Business Administration. Of course, this money will not compensate for the total amount of the losses. It is just a help.

Source: MarketWatch.

Coulée de lave dans les Leilani estates à Hawaii (Crédit photo: USGS / HVO)

 

 

Des tornades en Islande ! // Tornadoes in Iceland !

De plus en plus souvent, le changement et le réchauffement climatiques provoquent des événements majeurs dans des endroits où ils ne se sont jamais produits auparavant. Nous en avons eu la confirmation ces derniers jours en Islande. Les tornades, très inhabituelles dans ce pays, ont causé d’importants dégâts à la ferme de Norðurhjáleiga dans le sud du pays le 24 août dans l’après-midi, à mi-chemin entre Vík et Kirkjubæjarklaustur.
Par chance, personne n’était présent dans la ferme lorsque deux tornades ont frappé et il n’y a pas eu de blessés. Sept bâtiments ont été endommagés. Un gros 4×4 avec une remorque a été projeté dans un fossé. Le voisin qui a alerté les fermiers a vu arriver trois nuages ​​en forme d’entonnoir, et deux ont touché le sol.
Tout était détruit quand les fermiers sont arrivés chez eux. Les toits avaient été projetés à des centaines de mètres et les clôtures étaient à terre. Selon un météorologue islandais, « c’est ce que nous connaissons et entendons aux États-Unis et ailleurs dans le monde, mais jusqu’à présent, nous ne l’avons pas vu sous cette forme. Je ne me souviens pas de tornades ayant causé des dégâts ici en Islande. » Aucune autre ferme n’a été touchée et les fermes voisines n’ont même pas subi de coup de vent.
La formation des tornades nécessite un fort réchauffement de la surface du sol, ainsi que de l’air froid dans la haute atmosphère. Les nuages ​​en entonnoir, comme ceux qui se sont formés le 24 août, ne sont pas courants en Islande en raison du climat.
Comme de tels événements ne se produisent jamais en Islande, les agriculteurs ne sont pas assurés et leur compagnie d’assurance ne peut rien faire pour eux. Selon les conditions définies par la compagnie d’assurance, ce sont les fermiers qui sont responsables du coût des dommages. Ils vont contacter la Natural Catastrophe Insurance of Iceland, mais ils ne sont pas sûrs de recevoir une quelconque indemnisation.
Source: Iceland Review.

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More and more often, climate change and global warming cause major events in places where they had never occurred before. A recent confirmation of this statement occurred these last days in Iceland. Tornadoes, which are highly unusual in this country, caused extensive damage at the South Iceland farm of Norðurhjáleiga, on August 24th in the afternoon. The farm is located midway between Vík and Kirkjubæjarklaustur.

Fortunately, no one was home when the two tornadoes struck, so there were no injuries. Seven buildings were damaged and a large 4×4 with a trailer went airborne and was thrown into in a ditch. A neighbour saw this happen and alerted the farmers. She spotted three funnel clouds in the air, two of which touched the ground.

Everything was in ruins when the farmers arrived home. The roof sheets were blown hundreds of metres away and fences were down. According to an Icelandic meteorologist, “this is what we know and hear of in the United States and elsewhere in the world, but until now, we haven’t seen it in this form. I don’t remember there ever having been damage from tornadoes here in Iceland until now.” No other farm was affected, and nearby farms didn’t even experience windy conditions.

Conditions for tornadoes to form require a lot of warming of the surface, along with cold air in the upper atmosphere. Funnel clouds, like the ones that formed on August 24th, are not common in Iceland, due to the climate.

As such events never happen in Iceland, the farmers are not insured for them; they do not have a storm insurance, so that the insurance company can’t do anything for them. According to the insurance company’s definition, the farmers themselves are responsible for carrying the cost of the damage. The farmers will contact the Natural Catastrophe Insurance of Iceland, although they are not sure to receive any compensation.

Source: Iceland Review.

Image classique d’une tornade en forme d’entonnoir (Crédit photo: Wikipedia)

Les compagnies aériennes australiennes redoutent une éruption de l’Agung // Australian air companies fear an eruption of Mt Agung

L’activité sismique est encore élevée sur l’Agung et les compagnies aériennes, en particulier en Australie, surveillent de près la situation. Les vacances scolaires ont commencé en Australie et beaucoup de touristes ont choisi Bali comme destination. Les voyageurs ont été invités à s’assurer que leurs coordonnées sont à jour. Plusieurs gouvernements ont averti que les vols vers Bali pourraient être sévèrement affectés par une éruption et que l’aéroport international de Bali a mis en place un centre de gestion de la situation en cas d’urgence. [NB : En cas de problème avec des nuages de cendre à Denpasar, les vols seraient détournés vers Lombok]

Les compagnies d’assurance australiennes ont commencé à mettre en place des restrictions sur les polices d’assurance de voyage. Cela signifie que les personnes qui ont acheté une assurance voyage après une certaine date ne seront pas couvertes pour les pertes liées à une éruption de l’Agung. Les autorités australiennes demandent aux voyageurs à destination de Bali de prendre avec eux des masques et de s’approvisionner en eau embouteillée une fois à Bali.

Source : The West Australian.

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Alors que les compagnies aériennes australiennes envoient des mises en garde à leurs clients qui se rendent à Bali, les autorités indonésiennes parlent d’un «facteur de peur injustifié.» Elles font état de «reportages irresponsables et de commentaires sur les médias sociaux» concernant le mont Agung. Khiri Travel Indonesia signale une baisse globale de 20% des réservations depuis que l’Agung a commencé à montrer une hausse d’activité au cours de la troisième semaine de septembre. Le PDG de la société a déclaré: « Il n’y a pas eu d’explosion et il n’y en aura peut-être jamais. De plus la grande majorité des activités touristiques à Bali se déroulent entre 30 et 60 km du Mont Agung, donc à une distance de sécurité. Les « reportages irresponsables » et les commentaires sur les médias sociaux ont créé un facteur de crainte injustifié alors que la situation sur le terrain à Bali reste calme et que les acteurs du tourisme poursuivent leurs activités normalement. » Il a ajouté: « Nous ne dirions pas à nos clients de venir à Bali si nous ne pensions pas être en sécurité. »
Le tourisme représente environ 40% de l’économie locale à Bali, bien que des statistiques fiables soient difficiles à trouver. Selon les autorités balinaises, la désinformation persistante menace les moyens de subsistance de nombreux acteurs de l’activité touristique, de leur personnel et de leurs familles. Cela nuit également aux fermiers qui fournissent des denrées aux restaurants et aux hôtels.
Source: TravelWeekly.

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Earthquake activity is still high at Mount Agung and all airlines, especially Australian ones, are monitoring the situation closely. School holidays have started in Australia and lots of tourists have chosen Bali as their holiday destination. Travellers have been urged to make sure their contact details are up to date. Various governments have warned that travel to Bali could be severely affected by an eruption and Bali’s international airport has set up an emergency operations centre.

Australian travel insurance companies have started imposing restrictions on their policies. This means people who bought travel insurance after a certain date will not be covered for losses relating to the volcano. Bali travellers are being told by Australian authorities to take face masks with them and stock up on bottled water once in Bali.

Source: The West Australian.

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While Australian air companies are sending warnings to their customers who are travelling to Bali, Indonesian authorities speak of an “unwarranted fear factor.” They accuse “irresponsible reporting and comments on social media” concerning Mt Agung. Khiri Travel Indonesia reports an overall 20% slump bookings since Mount Agung started to show increased signs of activity in the third week of September. The company’s general manager said: “There has been no explosion. There may never be. And the vast majority of Bali’s tourism activities take place between 30 and 60 km from Mt Agung, at a safe distance. Irresponsible reporting and comments on social media have created an unwarranted fear factor while the situation on the ground in Bali remains calm and tourism operators remain fully open for business.” He added: “We would not tell our clients to visit if we thought it was not safe.”

Tourism accounts for around 40% of the local economy on Bali, although reliable statistics are hard to find. According to Balinese authorities, persistent misinformation is threatening the livelihood of many entrepreneurs, their staff and families. It is also a problems for the farmers who supply restaurants and hotels.

Source: TravelWeekly.

A l’attention de ceux qui ont l’intention d’aller passer leurs vacances de Toussant à Bali dans les prochains jours, voici la carte à risque de l’Agung. Cliquer sur ce lien pour une meilleure résolution: https://twitter.com/theofda/status/910516267131523073