Quelques nouvelles de Maui (Hawaii) // Some news from Maui (Hawaii)

Selon les autorités locales, le 21 août 2023 850 personnes étaient encore portées disparues dans les incendies qui ont ravagé Lahaina au début du mois. Au moins 114 personnes sont mortes. À ce jour, 27 victimes ont été identifiées et 11 familles ont été prévenues.
La bonne nouvelle est que le nombre de disparus est inférieur aux premières estimations. La liste comportait alors plus de 2 000 noms. Aux dernières nouvelles, 1 285 de ces personnes sont saines et sauves. Le nombre de personnes potentiellement disparues a chuté au fur et à mesure que les communications téléphoniques étaient rétablies. Les gens ont alors pu entrer en contact avec leurs proches.
Le bilan définitif de l’incendie à Lahaina prendra du temps. Les autorités expliquent qu’il est long et difficile d’établir un bilan définitif dans ce genre de catastrophe. Cela peut, dans certains cas, prendre des mois, voire des années.
Le FBI a annoncé l’ouverture d’un site où les gens pourront fournir des échantillons d’ADN qui seront mis en correspondance avec les restes de personnes retrouvés, dans le but d’accélérer le processus d’identification des victimes.
Source : médias d’information américains.

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According to local authorities on August 21st, 2023, a total of 850 people are reported missing in connection with the deadly wildfires that devastated Maui earlier this month. At least 114 people died in the wildfires. 27 victims have so far been identified, with 11 of the victims’ families notified.

The positive piece of news in the latest number is that it is inferior to the initial one when the missing person list contained over 2,000 names. More than 1,285 people have been located safe so far. The number of potentially missing dropped as cellphone communications were restored and people were able to make contact with their loved ones.

The deefinitive death toll will take a long time. Arriving at an accurate count in a mass casualty disaster can in some cases take months or even years.

The FBI has announced the opening of a site where people could provide DNA samples that would be matched with the remains that have already been found, in a bid to help expedite the process of identifying victims.

Source : U.S. News media.

Source: médias américains

Incendies à Maui (Hawaii) : un désastre ! // Wildfires in Maui (Hawaii) : a disaster !

Si vous parlez de l’île hawaïenne de Maui à un volcanophile, il va immédiatement penser à l’Haleakala, le volcan et sa caldeira colorée qui sont l’une des attractions touristiques. Dans le folklore hawaiien, la dépression sommitale de l’Haleakala était à la maison de la grand-mère du demi-dieu Maui. Selon la légende, la grand-mère de Maui aurait aidé son petit-fils à capturer le soleil au lasso afin de le forcer à ralentir sa course à travers le ciel, et donc de prolonger la journée.

Quand je me suis rendu à Maui, je n’ai pas manqué, en redescendant de l’Haleakala, d’aller observer les baleines en pleine mer et j’ai adoré flâner dans les rues de Lahaina dont le nom nom signifie « soleil cruel » en hawaïen, en raison des sécheresses fréquentes. Cette fois, la cruauté n’est pas celle du soleil, mais du feu et il faudra un certain temps avant que les touristes reviennent à Lahaina. La ville historique vient d’être détruite par les flammes. Vu depuis le ciel, le spectacle est désolant. On observe une étendue grise et noire, une friche de quartiers disparus et de structures carbonisées, y compris le long de la célèbre Front Street où il faisait bon faire du shopping et se restaurer. Des bateaux dans le port ont été brûlés et de la fumée plane encore au-dessus de la ville qui date des années 1700. C’est – ou plutôt c’était – la plus grande localité du côté ouest de l’île. Plus de 1 000 structures ont été détruites par les flammes. Le nombre de morts s’élève à au moins 80 et les survivants racontent des histoires effarantes de courses avec le feu, avec leurs seuls vêtements sur le dos. La Garde côtière a déclaré avoir secouru 14 personnes qui ont sauté à l’eau pour échapper aux flammes et à la fumée. On peut voir sur les photos prises à Lahaina une file de véhicules incendiés, certains avec des corps calcinés à l’intérieur. Il semble que ces personnes essayaient de s’enfuir, mais sont restées bloquées dans la circulation et n’ont pas pu sortir de Front Street.
C’est la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l’État d’Hawaii, devant le tsunami de 1960 qui a tué 61 personnes à Hilo, sur la Grande Île. Les autorités indiquent que le nombre de victimes est malheureusement susceptible d’augmenter à mesure que les opérations de recherche se poursuivront. L’incendie de végétation le plus meurtrier aux États-Unis est le Camp Fire de 2018 en Californie, qui a tué au moins 85 personnes et dévasté la ville de Paradise.
Alimenté par la sécheresse de l’été et des vents violents lors du passage de l’ouragan Dora à proximité de l’archipel, l’incendie a pris Maui par surprise. Le feu a avalé la végétation desséchée qui recouvre l’île, puis s’est attaqué aux maisons et à tout ce qui se trouvait sur son passage. C’est la dernière d’une série de catastrophes causées par des conditions météorologiques extrêmes dans le monde cet été. Les scientifiques expliquent que le réchauffement climatique augmente la probabilité de tels événements.
De nombreux touristes ont été évacués vers le principal aéroport de l’île et ont ainsi pu rentrer chez eux. Environ 11 000 personnes ont quitté Maui le 9 août 2023 et au moins 1 500 autres devaient partir le lendemain.
Les communications ont été fortement perturbées sur l’île, le 911, les téléphones fixes et cellulaires ont parfois connu des pannes. L’électricité a également été coupée dans certaines parties de Maui.
La Grande Ile d’Hawaï doit également faire face actuellement à des incendies, mais il n’est pas fait état de blessés ou de maisons détruites.
Le président Joe Biden a décrété l’état de catastrophe naturelle à Maui. Il a promis que «toute personne qui a perdu un être cher, ou dont la maison a été endommagée ou détruite, obtiendra de l’aide du gouvernement dans les meilleurs délais.
Source : médias d’information américains.

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When you mention the Hawaiian island of Maui to volcano lovers, they immediately think of Haleakala, the volcano and its colourful caldera which are one of the tourists attractions of Maui. In Hawaiian folklore, the depression at the summit of Haleakala was home to the grandmother of the demigod Maui. According to the legend, Maui’s grandmother helped him capture the sun and force it to slow its journey across the sky in order to lengthen the day. People also enjoy watching the whales which can be seen from the seashore, or strolling in the streets of Lahaina.

Unfortunately, it will take some time before tourists come back to Lahaina. The historic city has just been des troyed by the flames and replaced by a wasteland of obliterated neighborhoods and landmarks charred beyond recognition, as the death toll rises to at least 80 and survivors told harrowing tales of narrow escapes with only the clothes on their backs.The Coast Guard said it rescued 14 people who jumped into the water to escape the flames and smoke.

A flyover of historic Lahaina showed entire neighborhoods that had been a vibrant vision of color and island life reduced to gray ash. Block after block was nothing but rubble and blackened foundations, including along famous Front Street, where tourists enjoyed shopping and dining. . Boats in the harbor were scorched, and smoke hovered over the town, which dates to the 1700s and is the biggest community on the island’s west side. More than 1,000 structures were destroyed by the flames. One can see in Lahaina a line of burned-out vehicles, some with charred bodies inside. It looks as if these persons were trying to get out, but were stuck in traffic and couldn’t get off Front Street.

Up to now, the state’s deadliest natural disaster was a 1960 tsunami that killed 61 people on the Big Island. In Maui, the death toll will likely rise further as search and rescue operations continue. The deadliest U.S. wildfire was the 2018 Camp Fire in California, which killed at least 85 people and laid waste to the town of Paradise.

Fueled by a dry summer and strong winds from passing Hurricane Dora, the fire took Maui by surprise, racing through parched growth covering the island and then feasting on homes and anything else that lay in its path. It’s the latest in a series of disasters caused by extreme weather around the globe this summer. Experts say climate change is increasing the likelihood of such events.

Many tourists were evacuated to the island’s main airport and were waiting to be allowed to return home. About 11,000 flew out of Maui on August 9th, 2023 with at least 1,500 more expected to leave the next day.

Communications have been spotty on the island, with 911, landline and cellular service failing at times. Power was also out in parts of Maui.

Hawaii’s Big Island is also currently seeing blazes, although there are no reports of injuries or destroyed homes there.

President Joe Biden declared a major disaster on Maui. He pledged that the federal response will ensure that “anyone who’s lost a loved one, or whose home has been damaged or destroyed, is going to get help immediately.

Source : U.S. News media.

Hawai‘i Department of Land and Natural Resources

Crédit photo: presse hawaiienne

Caldeira de l’Haleakala (Photo: C. Grandpey)

Destruction des moai de l’Île de Pâques : recherche des responsables // Easter Island : who was responsible for the burning of the moai?

L’Île de Pâques – Rapa Nui – est une île et un territoire chilien dans le sud-est de l’océan Pacifique. L’île est surtout connue pour ses quelque 1 000 statues monumentales de basalte sculptées à la main, les moai, par les premiers Rapa Nui. Leur taille varie de 1,80 m à plus de 9 m de hauteur. Elles sont constitués de tuf à lapilli, une roche pyroclastique sujette aux fractures si elle est exposée à des températures élevées. Une société polynésienne qui s’était installée dans la région vers l’an 300 a édifié les moai entre le 10ème et le 16ème siècle. En 1995, l’UNESCO a inscrit l’Île de Pâques au Patrimoine mondial. Une grande partie de l’île est protégée car elle se trouve dans le Parc national de Rapa Nui.
On peut lire sur le site web de la Smithsonian Institution que « l’Île de Pâques se trouve au sommet de la dorsale, en grande partie sous-marine, Salas y Gómez, qui s’étend vers l’est à partir de la Dorsale Est-Pacifique. L’île est composée de trois volcans principaux et de plus de 70 cônes secondaires. Rano Kau à la pointe SO présente un cratère à fond plat de 1,5 km de diamètre, tandis que le volcan Poike occupe la pointe E. Les deux sont nés au Pléistocène. Terevaka est un grand volcan bouclier apparu entre le Pliocène et le Pléistocène à la pointe nord de l’île. Il est recouvert de nombreux cônes pyroclastiques. La dernière phase d’activité a consisté en des éruptions provenant de plusieurs zones de rift. Les dernières coulées de lave, à Hiva-Hiva près de la côte centre-ouest, auraient moins de 2000 ans. »
Dans une note publiée sur ce blog le 8 octobre 2022, j’expliquais qu’environ 80 des célèbres moai avaient été endommagés par un incendie de végétation. L’incendie a brûlé environ 60 hectares du Parc national de Rapa Nui. Il y a environ 416 moia dans cette région de l’île.
Une pénurie de volontaires a rendu difficile la maîtrise de l’incendie dont l’origine est attribuée au brûlage des pâturages pratiqué sur l’île par certains éleveurs de chevaux et de vaches. Le ministre de l’Agriculture a annoncé que la cause de l’incendie fera l’objet d’une enquête et que la Corporation forestière nationale du Chili (CONAF) disposera désormais d’une brigade forestière permanente sur l’Île de Pâques tout au long de l’année.
Les moai victimes de l’incendie sont les signes d’une tension croissante entre les propriétaires terriens et les défenseurs de l’environnement. D’un côté, les familles locales, sous la bannière du parlement Rapa Nui autoproclamé, plaident pour un retour à un ancien système clanique de partage des terres. De l’autre côté, les défenseurs de l’environnement et un conseil élu chargé de gérer le Parc national accusent certaines personnes d’utiliser les terres du Parc pour l’élevage bovin, ce qui provoque parfois des incendies.
On a observé une augmentation exponentielle de l’élevage et de l’agriculture sur l’île au cours des dernières années. Il semble qu’une partie de cette augmentation provienne de la volonté de rendre la vie plus durable pendant la crise sanitaire lorsque l’île était isolée. Le nombre de bovins sur l’île est passé à plus de 6 000, contre 3 400 en 1966. Selon une étude de l’Université du Chili, les animaux paissent ou se déplacent dans près de 80 % du Parc national.
En 2016, l’État chilien a accepté de céder le contrôle du Parc, qui couvre près de la moitié de l’île, à un conseil choisi localement. La mesure devrait prendre effet en 2025. Cependant, plutôt que cela, certains insulaires souhaitent un retour au système de clans qui existait avant le traité de 1888 entre l’un des derniers rois de Rapa Nui et le Chili. Avec le système clanique, chaque clan possède des terres qui ont été distribuées par le roi.
Les autorités chiliennes ont été informées du brûlage des pâturages en octobre mais n’ont pas réussi à prendre les mesures nécessaires pour y faire face. Les autorités locales, quant à elles, attribuent l’introduction du bétail à la société anglo-chilienne d’Exploitation de l’île de Pâques, mais aussi à l’État et à l’armée qui auraient offert du bétail aux insulaires dans les années 1980. Selon elles, le seul responsable de la situation actuelle est l’Etat.
Source : Yahoo Actualités.

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Easter Island – Rapa Nui, Isla de Pascua – is an island and special territory of Chile in the southeastern Pacific Ocean. The island is most famous for its nearly 1,000 extant monumental statues of hand-carved basalt, called moai, which were created by the early Rapa Nui people. They range in size from 1.80 m to more than 9 m tall. They are made of lapilli tuff, pyroclastic rock prone to fractures if exposed to high temperatures. A Polynesian society that had settled in the area around the year 300 built the shrines between the 10th and 16th centuries. In 1995, UNESCO named Easter Island a World Heritage Site, with much of the island protected within Rapa Nui National Park.

One can read on the Smithsonian Institution’s website that « Easter Island sits atop the largely submarine Salas y Gómez Ridge, which trends eastward from the East Pacific Rise. It is composed of three principal volcanoes and more than 70 subsidiary vents. Rano Kau at the SW tip includes flat-bottomed crater 1.5 km wide, while Poike volcano is at the E point; both are of Pleistocene age. Terevaka is a broad shield volcano of Pliocene-to-Pleistocene age at the northern point of the island, which is capped by many pyroclastic cones. The last stage of activity consisted of eruptions from multiple rift zones. The latest lava flows, at Hiva-Hiva near the west-central coast, are thought to be less than 2,000 years old. »
In a post published on this blog on October 8th, 2022, I explained that about 80 of the famous moai were damaged by a wildfire. They were affected by the fire that burned about 60 hectares of the Rapa Nui National Park. There are an estimated 416 moia in that area of the island.

A shortage of volunteers made it difficult to contain the fire whose origin is attributed to the burning of pastures that some horse and cow farmers do on the island. The Minister of Agriculture announced that the cause of the fire will be investigated and that Chile’s National Forestry Corporation (CONAF) will have a permanent forestry brigade on Easter Island throughout the year.

The charred moai are signs of a growing tension between landowners and conservationists. On the one side, local families, under the banner of the self-described Rapa Nui parliament, argue for a return to an ancient clan system for dividing up the land. On the other side, conservationists and an elected council tasked with managing the island’s national park say some people use park lands for cattle farming, at times causing fires.

There has been an exponential increase in livestock and agriculture on the island in the last few years. It seems some of the increase came from wanting to make life more sustainable during the health crisis when the island was cut off. The number of cattle on the island has risen to more than 6,000 from 3,400 in 1966. According to a University of Chile study, they graze or pass through nearly 80 percent of the national park.

In 2016 the Chilean state agreed to start handing over control of the park, which covers nearly half the island, to a locally chosen council, which is set to take control in 2025. However, some islanders instead want a return to the clan system which existed before the 1888 treaty between one of the last kings of Rapa Nui and Chile. With the clan ststem, every clan owns land that was distributed by the king.

Authorities were notified of the pasture burn in October but failed to prepare. Easter Island’s mayor blames the introduction of livestock on the British-Chilean Easter Island Exploitation Company… and the state and military for offering cattle to islanders in the 1980s. In his opinion, the only guilty party for the current situation is the state.

Source: Yahoo News.

Crédit photo : Wikipedia

Stromboli : une île à l’abandon? // Stromboli: an abandoned island?

La double catastrophe – incendie en mai et coulées de boue en août – dont a été victime l’ile de Stromboli continue à faire des vagues. Comme je l’ai écrit précédemment, la population de l’île est furieuse contre l’inaction des autorités siciliennes. Elle vient d’être soutenue par section d’Agrigente de l’association Mareamico. Tout le monde s’accorde pour dire que la catastrophe environnementale aurait pu être évitée. Comme l’a dit son président, « une fois encore on a tendance à souligner le caractère exceptionnel de l’événement climatique alors que le vrai problème est l’abandon de Stromboli. »

L’incendie de fin mai qui a détruit la végétation sur l’île a mis la terre à nu et, avec la pluie diluvienne, elle est descendue de la montagne et la boue a envahi les zones habitées. Selon Mareamico, « après l’incendie il y a eu trois mois pour intervenir et sécuriser l’île. Rien n’a été fait et aujourd’hui on assiste passivement une catastrophe environnementale sans précédent. »
La boue qui a envahi Stromboli a également mis au jour des erreurs du passé. Ainsi, une décharge à ciel ouvert jamais contrôlée, au-dessus d’une plage, est descendue avec la boue jusqu’à la mer, emportant avec elle plastique, déchets et débris de toutes sortes. C’est inacceptable pour Stromboli, une île inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO avec les autres îles éoliennes. L’association Mareamico va s’attaquer à tous les choix stratégiques et environnementaux, à commencer par l’usine de compactage des déchets urbains sur la plage près du port de Scari, un scandale qu’il faut régler au plus vite en trouvant une solution plus adéquate.

Mareamico prévient le prochain président de la région de Sicile, quelle que soit sa couleur politique, que la bataille de l’association pour sauver Stromboli de la négligence et de l’abandon sera implacable jusqu’à ce que soit mis en place un plan stratégique environnemental et de sécurité adapté à son caractère exceptionnel. Cela passe avant la recherche de responsabilités, même s’il faudra rembourser les habitants de Stromboli pour les dommages matériels et immatériels subis lors des coulées de boue du 12 août, au plus fort de la saison touristique. Le président de Mareamico a déclaré: « L’amour de Mareamico pour la Sicile nous oblige à être une vigie attentive au délicat équilibre environnemental de sa mer, une ressource infinie à protéger.»

Source: La Sicilia.

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The double disaster – a wildfire in May and mudslides in August – suffered by the island of Stromboli continues to make waves. As I have put it before, the population of the island is furious at the inaction of the Sicilian authorities. It has just been supported by the Agrigento section of the Mareamico Association. Everyone agrees that the environmental disaster could have been avoided. As its president said, « once again we tend to emphasize the exceptional nature of the climatic event when the real problem is the abandonment of Stromboli.  »
The wildfire at the end of May which destroyed the vegetation on the island left the land bare and, together with the torrential rain, it descended from the mountain and the mud invaded the inhabited areas. According to Mareamico, « after the fire there were three months to intervene and secure the island. Nothing was done and today we are passively witnessing an unprecedented environmental disaster. »
The mud that invaded Stromboli also exposed past mistakes. Thus, an uncontrolled open dump, above a beach, descended with the mud to the sea, carrying with it plastic, waste and debris of all kinds. This is unacceptable for Stromboli, an island listed as a UNESCO World Heritage Site along with the other Aeolian Islands. The Mareamico association will tackle all the strategic and environmental choices, starting with the urban waste compaction plant on the beach near the port of Scari, a scandal that must be resolved as quickly as possible by finding a more adequate solution.
Mareamico warns the next president of the region of Sicily, whatever his political color, that the association’s battle to save Stromboli from neglect and abandonment will be relentless until a strategic plan of environment and safety is put in place, adapted to its exceptional character. This goes before the search for responsibilities, even if it will be necessary to reimburse the inhabitants of Stromboli for the material and immaterial damage suffered during the mudslides of August 12th, at the height of the tourist season. The President of Mareamico said: « Mareamico’s love for Sicily compels us to be an attentive watchtower of the delicate environmental balance of its sea, an infinite resource to be protected. »
Source: La Sicilia.

Stromboli après l’incendie (Source: presse italienne)