Scandale planétaire // Global scandal

La menace est en passe de devenir réalité. Le budget proposé par l’Administration Trump vise à fermer le laboratoire climatique situé au sommet du Mauna Loa à Hawaï, celui-là même où les scientifiques recueillent les preuves irréfutables du réchauffement climatique d’origine anthropique depuis les années 1950.
Le laboratoire du Mauna Loa mesure les concentrations de dioxyde de carbone atmosphérique (CO2), qui, avec d’autres polluants, contribue directement au réchauffement climatique et à ses conséquences.
La proposition de budget du président Trump supprimerait également le financement de nombreux autres laboratoires climatiques, notamment les sites d’instrumentation du réseau de surveillance des gaz à effet de serre, qui s’étend du nord de l’Alaska au pôle Sud.
Malgré tout, c’est le laboratoire du Mauna Loa qui est la principale cible de la colère climatique de Donald Trump, car les mesures qui y ont débuté en 1958 ont régulièrement montré une augmentation des concentrations de CO2. La courbe de Keeling est l’une des plus emblématiques de la science moderne. Aujourd’hui, les mesures sont rendues possibles par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), mais la collecte et la maintenance des données historiques sont également financées par Schmidt Sciences et Earth Networks.
En cas de fermeture du laboratoire géré par la NOAA, d’autres sources de financement pourraient peut-être permettre d’héberger les instruments au sommet du Mauna Loa ou alors introduire une discontinuité dans les mesures en déplaçant les instruments ailleurs à Hawaï., mais ce ne serait bien sûr pas l’idéal.
En 1958, lorsque la courbe de Keeling est apparue, les concentrations de CO2 dans l’atmosphère terrestre étaient de 313 parties par million (ppm). En 2024, elle atteignaient 424,61 ppm, eten 2025, les niveaux moyens mensuels de CO2 au Mauna Loa ont dépassé 430 ppm pour la première fois. Les dernières mesures du 1er juillet 2025 révèlent 429,29 ppm, en nette hausse par rapport à la même période de 2024.

La proposition de fermeture de l’observatoire du Mauna Loa avait été rendue publique précédemment, mais a été précisée plus en détail le 1er juillet 2025, lorsque la NOAA a soumis un document budgétaire au Congrès. On a alors compris que l’Administration Trump envisageait de supprimer tous les travaux de recherche liés au climat à la NOAA, comme cela avait été proposé dans le Projet 2025.
Source : NOAA, presse américaine.

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The threat is about to become a reality. The Trump administration’s proposed budget seeks to shut down the climate laboratory on top of Mauna Loa in Hawaii where scientists have gathered the most conclusive evidence of human-caused global warming since the 1950s.

The Mauna Loa laboratory has measured atmospheric carbon dioxide (CO2) concentrations, which, along with other pollutants, has led directly to global warming and its consequences.

The president’s budget proposal would also defund many other climate labs, including instrument sites comprising the US government’s greenhouse gas monitoring network, which stretches from northern Alaska to the South Pole.

But it’s the Mauna Loa laboratory that is the most prominent target of Donald Trump’s climate ire, as measurements that began there in 1958 have steadily shown increasing CO2 concentrations. The Keeling curve is one of the most iconic charts in modern science. Today, the measurements are made possible by the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), but the data gathering and maintenance of the historical record also is funded by Schmidt Sciences and Earth Networks.

In the event of a NOAA shut down of the lab, alternate sources of funding might be found to host the instruments atop the same volcano or introduce a discontinuity in the record by moving the instruments elsewhere in Hawaii.

In 1958, when the Keeling Curve began, the concentration of CO2 in the Earth’s atmosphere was 313 parts per million. In 2024, that had risen to 424.61 ppm, and this year, monthly average CO2 levels at Mauna Loa exceeded 430 ppm for the first time. The last fifures of 1 July 2025 revael 429,29 ppm, which is a significant rise compared with 2024.

The proposal to shut down Mauna Loa had been made public previously but was spelled out in more detail on July 1st, 2025 when NOAA submitted a budget document to Congress. It made more clear that the Trump administration envisions eliminating all climate-related research work at NOAA, as had been proposed in Project 2025.

Source : NOAA, U.S. News media.

Arsia Mons, volcan martien // Arsia Mons, a Martian volcano

La NASA a publié une photo d’Arsia Mons, un ancien volcan martien, prise avant l’aube le 2 mai 2025. Le volcan a été photographié par la sonde Mars Odyssey 2001 alors qu’elle analysait l’atmosphère de la Planète rouge, qui apparaît sous la forme d’une brume verdâtre.

Arsia Mons est l’un des plus grands volcans de Mars. Il culmine à 20 kilomètres de haut, soit presque deux fois plus que le Mauna Loa (Hawaï) qui culmine à 9 kilomètres au-dessus du plancher océanique. Avec deux autres volcans, Arsia Mons forme les Tharsis Montes qui sont souvent entourés de nuages formés de glace d’eau – contrairement aux nuages ​​de dioxyde de carbone tout aussi fréquents sur Mars – surtout au petit matin.

Arsia Mons est le plus méridional des trois volcans qui composent les Tharsis Montes, au centre de cette carte. L’Olympus Mons, le plus grand volcan du système solaire, se trouve en haut à gauche.

La NASA explique qu’Arsian Mons est le plus méridional des trois volcans qui forment les Tharsis Montes ; c’est aussi celui où les nuages sont le plus présents. Ils se forment lorsque l’air se dilate en remontant les flancs de la montagne, puis se refroidit rapidement. Les nuages sont particulièrement épais au moment de l’aphélie, lorsque Mars est au plus loin du Soleil.
Ce panorama sur la photo marque la première image d’un des volcans à l’horizon de la planète. Il offre la même perspective de Mars que celle que les astronautes ont de la Terre lorsqu’ils observent notre planète depuis la Station spatiale internationale.
Lancée en 2001, Odyssey est la mission en orbite autour d’une autre planète la plus longue jamais réalisée.
Source : NASA.

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NASA has released a photo of Arsia Mons, an ancient Martian volcano, before dawn on May 2, 2025. The volcano was captured by the 2001 Mars Odyssey orbiter while the spacecraft was studying the Red Planet’s atmosphere, which appears as a greenish haze (see above).

Arsia Mons is one of the Red Planet’s biggest volcanoes, Arsia Mons. It stands 20 kilometers high, roughly twice as tall as Earth’s largest volcano, Mauna Loa, which rises 9 kilometers above the seafloor.With and two other volcanoes, Arsian Mons forms form the Tharsis Montes, or Tharsis Mountains, which are often surrounded by water ice clouds – as opposed to Mars’ equally common carbon dioxide clouds – especially in the early morning. (see map above)

NASA explains that Arsian Mons is the southernmost of the three Tharsis volcanoes and the cloudiest. The clouds form when air expands as it blows up the sides of the mountain and then rapidly cools. They are especially thick when Mars is farthest from the Sun, a period called aphelion.

This panorama marks the first time one of the volcanoes has been imaged on the planet’s horizon, offering the same perspective of Mars that astronauts have of the Earth when they peer down from the International Space Station.

Launched in 2001, Odyssey is the longest-running mission orbiting another planet.

Source : NASA.

La Courbe de Keeling en danger // The Keeling Curve at risk

Au début du 20ème siècle, on soupçonnait que la concentration de CO2 atmosphérique pouvait augmenter en raison de la combustion des combustibles fossiles. Cependant, les mesures de ce gaz étaient relativement peu nombreuses et elles variaient considérablement.
En 1953, Charles David Keeling, un chercheur californien, s’est impliqué dans un projet étudiant les équilibres entre le carbonate dans les eaux de surface, le calcaire et le CO2 atmosphérique. Il a constaté des variations significatives dans les concentrations de CO2 à Pasadena, probablement dues à l’industrie, et a ensuite transféré son équipement d’échantillonnage à Big Sur, près de Monterey. Là, il a commencé à prélever des échantillons d’air tout au long de la journée et de la nuit et a rapidement détecté une tendance diurne assez déconcertante. L’air contenait plus de CO2 la nuit que pendant la journée et, après correction des effets de la vapeur d’eau, il y avait à peu près la même quantité de CO2 chaque après-midi, soit 310 ppm. Il a répété ces mesures dans les forêts tropicales de la péninsule Olympique et les forêts de haute montagne de l’Arizona. Partout, les résultats étaient les mêmes : un fort comportement diurne avec des valeurs stables d’environ 310 ppm l’après-midi. La nuit, la concentration de CO2 était fortement influencée par la respiration des plantes et des sols.
En 1956, les mesures de Charles Keeling ont attiré l’attention des chercheurs de la Scripps Institution of Oceanography. Keeling a proposé un programme d’ampleur mondiale basé sur des analyseurs de gaz infrarouges pour mesurer la concentration atmosphérique de CO2 dans plusieurs endroits isolés du monde, notamment la station du pôle Sud et le Mauna Loa à Hawaï. Keeling a acheté quatre analyseurs de gaz infrarouges. L’un d’eux a été installé sur le Mauna Loa en mars 1958 et, le premier jour de fonctionnement, l’instrument a enregistré une concentration atmosphérique de CO2 de 313 ppm. À la surprise de Charles Keeling, la concentration de CO2 au Mauna Loa avait augmenté de 1 ppm en avril 1958 pour atteindre un maximum en mai, puis a commencé à diminuer pour atteindre un minimum en octobre. Après cela, la concentration a de nouveau augmenté et a répété le même schéma saisonnier en 1959. Les climatologues ont observé pour la première fois que la nature prélevait du CO2 de l’air pour la croissance des plantes pendant l’été et le restituait chaque hiver suivant. En 1959, la concentration moyenne avait augmenté et avait encore augmenté en 1960. Charles Keeling avait ainsi fait deux découvertes spectaculaires : celle de la « respiration » saisonnière naturelle de la planète et celle de l’augmentation du CO2 atmosphérique due à la combustion de combustibles fossiles par l’industrie.

 

Observatoire du Mauna Loa (Photo : C. Grandpey)

Au début des années 1970, cette courbe a suscité une attention particulière et a joué un rôle clé dans le lancement d’un programme de recherche sur l’effet de l’augmentation du CO2 sur le climat. Depuis lors, l’augmentation est inexorable et montre une relation remarquablement constante avec la combustion de combustibles fossiles.
Les données du Mauna Loa peuvent désormais être replacées dans le contexte des variations du CO2 au cours des 400 000 dernières années, sur la base de reconstitutions à partir de carottes de glace polaire. Pendant les périodes glaciaires, les niveaux de CO2 étaient d’environ 200 ppm, et pendant les périodes interglaciaires plus chaudes, les niveaux étaient d’environ 280 ppm.
À l’avenir, si le taux de combustion des combustibles fossiles continue d’augmenter selon une trajectoire régulière, le CO2 pourrait vite atteindre des niveaux de l’ordre de 1 500 ppm.

 

Source : Scripps Instiyution of Ocaeanography

Confirmant ce que j’ai écrit sur le « saccage climatique » du président Trump, la NOAA craint que les coupes budgétaires de l’Administration affectent gravement les mesures de CO2. Les concentrations de gaz en 2024 ont atteint des niveaux record, et la tendance se poursuit en 2025.
Aujourd’hui, le fils de Charles David Keeling, le professeur Ralph Keeling, poursuit les travaux de son père en analysant des échantillons d’air prélevés partout dans le monde dans des ballons de verre de la taille des ballons de volley-ball. Ce qui l’inquiète le plus, ce sont les coupes budgétaires prévues par l’administration Trump, qui réduiraient considérablement la recherche climatique à la NOAA, notamment la collecte continue d’échantillons de CO2. « Ce serait un coup dur si ces travaux cessaient », a déclaré Ralph Keeling. « Pas seulement pour moi personnellement, mais pour la communauté scientifique et pour le monde entier. »

Source : CBS News, NOAA, Scripps Institution.

 

Concentrations de CO2 le 9 mai 2025. On se rend compte que les concentrations ont augmenté de 7 ppm en un an pour atteindre un niveau record de plus de 430 ppm! (Source : Scripps Institution of Oceanography)

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In the first part of the 20th century it was suspected that the concentration of atmospheric CO2 might be increasing in the atmosphere due to fossil fuel combustion. However there were relatively few measurements of this gas and they varied widely.

In 1953 Charles David Keeling became involved in a project investigating the equilibria between carbonate in surface waters, limestone and atmospheric CO2. He found significant variations in CO2 concentration in Pasadena, probably due to industry, and later took his sampling equipment to Big Sur near Monterey. There he began to take air samples throughout the day and night and soon detected an intriguing diurnal pattern. The air contained more CO2 at night than during the day and after correcting for the effects of water vapor, had about the same amount of CO2 every afternoon, 310 ppm. He repeated these measurements in the rain forests of Olympic peninsula and high mountain forests in Arizona. Everywhere the data were the same:  strong diurnal behaviour with steady values of about 310 ppm in the afternoon. At night time, the CO2 concentration was heavily influenced by respiration from local plants and soils.

In 1956 Charles Keeling’s measurements came to the attention of researchers at Scripps Institution of Oceanography. Keeling proposed a global program based on infrared gas analyzers to measure the atmospheric CO2 concentration at several remote locations around the world including the South Pole station and at Mauna Loa in Hawaii. Keeling bought four infrared gas analyzers. One of these was installed at Mauna Loa in March 1958 and on the first day of operation recorded an atmospheric CO2 concentration of 313 ppm. To Charles Keeling’s surprise, however, the CO2 concentration at Mauna Loa had risen by 1ppm in April 1958 to a maximum in May when it began to decline reaching a minimum in October. After this the concentration increased again and repeated the same seasonal pattern in 1959. Climate scientists were witnessing for the first time nature’s withdrawing CO2 from the air for plant growth during summer and returning it each succeeding winter. In 1959 the average concentration had increased and increased still further in 1960. Charles Keeling had thus made two dramatic discoveries: Firstly, of the natural seasonal “breathing” of the planet and secondly, of the rise in atmospheric CO2 due to the combustion of fossil fuels by industry.

By the early 1970s this curve was getting serious attention, and played a key role in launching a research program into the effect of rising CO2 on climate. Since then, the rise has been relentless and shows a remarkably constant relationship with fossil-fuel burning.

The Mauna Loa record can now be placed in the context of the variations in CO2 over the past 400,000 years, based on reconstructions from polar ice cores. During ice ages, the CO2 levels were around 200 ppm, and during the warmer interglacial periods, the levels were around 280 ppm.

Looking ahead, if the rate of fossil-fuel burning continues to rise on a regular trajectory, CO2 will continue to rise to levels of order 1500 ppm.

Confirming what I wrote about President Trump’s « climate rampage », NOAA fears that the Administration budget cuts might severely affect CO2 measurements. The gas concentrations in 2024 were higher than ever before in recorded history, and the trend is continuing in 2025.

Today, Charles David Keeling’s son, Professor Ralph Keeling continues his father’s work, analyzing air samples collected from around the planet inside volleyball-like flasks. He recently said : « The headline, sadly, is the same every year, is that we keep breaking records. And it’s concerning. » What also concerns him are cuts proposed by the Trump Administration that would slash climate research at NOAA, such as the ongoing collection of CO2 samples. « It would be a big blow if that work stopped, » Ralph Keeling said. « Not just for me personally, but for the community and for the world at large. »

Source : CBS News, NOAA, Scripps Institution.

Désastre en vue sur le Mauna Loa (Hawaï) // Disaster in sight on Mauna Loa (Hawaii)

Ce serait une catastrophe pour le climat sur Terre. L’Administration Trump envisage de résilier le bail de la station de recherche climatique implantée sur le Mauna Loa, à Hawaï. La perspective de cette mesure suscite des inquiétudes quant à l’avenir des travaux essentiels effectués sur l’impact des émissions de carbone sur le réchauffement climatique.

Photo: C. Grandpey

C’est dans cet observatoire que la Scripps Institution de la NOAA réalise la célèbre Courbe de Keeling, qui montre l’évolution des concentrations de CO2 dans l’atmosphère de 1958 à nos jours. La trajectoire de la Courbe ne cesse de grimper alors que l’homme continue de brûler des combustibles fossiles. Les concentrations s’élèvent actuellement à plus de 427 ppm, un niveau remarquablement élevé qui dépasse toutes les mesures précédentes.

La station climatique du Mauna Loa fait partie de la vingtaine de bureaux gérés par la NOAA dont la résiliation du bail est proposée dans le cadre des mesures d’économies du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE), dirigé par Elon Musk. Le communiqué publié en ligne sur le site web du DOGE mentionne un bureau de la NOAA à Hilo (Hawaï), et estime que la résiliation de son bail permettrait une économie de 150 692 dollars par an. L’observatoire, établi en 1956 sur le flanc nord du volcan Mauna Loa, est reconnu comme le berceau de la surveillance mondiale du dioxyde de carbone et possède les plus longues archives au monde de mesures du CO2 atmosphérique.
On ignore les termes du projet de résiliation du bail. On ne sait pas, non plus, si le bureau sera fermé ou déplacé. Un ancien responsable de la NOAA, qui a requis l’anonymat par crainte de représailles, a déclaré que le bail doit expirer le 31 août 2025.
Des scientifiques et responsables politiques accusent l’Administration Trump de vouloir lancer une offensive à grande échelle contre la recherche climatique. Cela permettrait au gouvernement fédéral de récupérer les financements climatiques et de licencier des centaines d’employés de la NOAA, l’agence gouvernementale qui fournit les prévisions météorologiques. Elon Musk et son équipe DOGE ont été chargés par Trump de réduire la taille et les coûts de la bureaucratie fédérale et ont déclaré qu’ils se concentraient sur les dépenses inutiles.
La fermeture de l’observatoire du Mauna Loa serait une catastrophe. Non seulement il fournit les mesures de CO2 dont nous avons tant besoin pour suivre le réchauffement climatique, mais il alimente également les simulations des modèles climatiques.

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La fermeture de l’observatoire de Mauna Loa, dans l’hémisphère nord, serait d’autant plus dommageable que l’observatoire climatique de l’île d’Amsterdam, dans l’hémisphère sud, a dû fermer à cause d’un incendie incontrôlable qui a déjà dévasté près de 50 % de son territoire de 58 km². À l’approche des flammes, tout le personnel a été évacué. L’île abrite une base scientifique mondialement reconnue pour sa surveillance des concentrations de gaz à effet de serre. Sa disparition constituerait une perte majeure d’un point de vue climatique. En effet, l’île d’Amsterdam est l’équivalent, dans l’hémisphère sud, du volcan Mauna Loa à Hawaï.
Depuis 1981, l’observatoire de l’île d’Amsterdam surveille en continu les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz à effet de serre tels que le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O). Il est intéressant de noter que les résultats des mesures effectuées sur l’île d’Amsterdam confirment parfaitement ceux obtenus sur le Mauna Loa. L’île d’Amsterdam est particulièrement importante d’un point de vue climatique, car les concentrations de méthane (CH4) y ont été mesurées au cours des 20 dernières années. Comme pour le CO2, elles sont en augmentation et dépassent désormais 1 850 parties par milliard (ppb).
Source : Médias internationaux.

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It would be a disaster for Earth’s climate. The Trump administration is considering cancelling the lease of the support office for the Mauna Loa climate research station in Hawaii, raising fears for the future of key work tracking the impact of carbon emissions on global warming. It is in this observatory that NOAA’s Scripps Institution works out the famous Keeling Curve that shows the evolution of CO2 concentrations in the atmosphere from 1958 up to the present, charting an upward trajectory as humans continued to burn fossil fuels. The concentrations are currently XXX, which is remarkably high and shatters all previous measurements.

The office is one of more than 20 rented by NOAA that are proposed to have their leases ended under money-saving efforts by the Department of Government Efficiency (DOGE) led by Elon Musk. The online listing on the DOGE website mentions an NOAA office in Hilo, Hawaii and an estimate of how much would be saved by cancelling its lease : $150,692 a year.

The observatory, established in 1956 on the northern flank of the Mauna Loa volcano, is recognised as the birthplace of global carbon dioxide monitoring and maintains the world’s longest record of measurements of atmospheric CO2.

It is not clear how far the lease cancellation plan has gone, and whether the office will be shut or moved. A former NOAA official, who asked not to be named for fear of reprisals, said the lease on the office was due to end on August 31st, 2025.

Some scientists and politicians have accused the Trump administration of launching a wider assault on climate research, with the federal government clawing back climate funding and dismissing hundreds of workers from NOAA, the government agency that provides weather forecasts. Musk and his DOGE team have been tasked by Trump to slash the size and cost of the federal bureaucracy and have said they have focused on wasteful, unnecessary spending.

It would be terrible if the Mauna Loa Observatory was closed. Not only does it provide the measurement of CO2 that we so desperately need to track climate change, but it also informs climate model simulations.

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The closure of the Mauna Loa observatory in the northern hemisphere would be all the more disastrous as the climate observatory on Amsterdam Island in the southern hemisphere has been ravaged by a massive fire that has already affected nearly 50% of its 58 km² territory. As the flames approached the scientific base, all personnel were evacuated. The island houses a scientific base world-renowned for its monitoring of greenhouse gas concentrations. If the base were to disappear, it would be a major loss from a climate perspective, as Amsterdam Island is the southern hemisphere equivalent of Hawaii’s Mauna Loa volcano,
Since 1981, the Amsterdam Island Observatory has continuously monitored atmospheric concentrations of carbon dioxide (CO2) and other greenhouse gases such as methane (CH4) and nitrous oxide (N2O). Interestingly, the results of the measurements taken on Amsterdam Island perfectly confirm those taken on Mauna Loa.
Amsterdam Island is particularly important from a climate perspective because methane (CH4) concentrations have also been measured there for the past 20 years. Like CO2, they have been rising and now exceed 1,850 parts per billion (ppb).

Source : International news media.